Peut être que dans d'autres circonstances, ce serait une superbe nouvelles. Deux bébés, c'est formidable n'est ce pas ? Mais pas pour moi, pas maintenant. Déjà que je m'étais toujours dit que je ne voulais pas d'enfants. Enfin que je n'en voulais plus, puisqu'il y avait Lou. Voilà que j'en aurais deux bientôt, avec un homme que je ne veux pas laisser entrer dans mon coeur. Je ne veux plus jamais souffrir par amour. Alors je suis agacée, encore plus quand Jax souris. Comme si c'était une bonne nouvelle. Alors je pars, oubliant que je suis venue avec lui et que je suis donc coincée. Je m'en souviens seulement quand je me retrouve devant le parking. J'attends donc devant cette voiture et soupire en entendant Jax derrière moi. J'ai l'impression d'être une gamine a qui ont fait la leçon. Je ne prend même pas la peine de lui répondre et monte dans sa voiture quand il l'ouvre. Je ne le regarde pas, continuant à serrer les dents. Puis il reprend la paroles, me disant que ça vas allez, qu'on vas y arriver. Je me tourne vers lui, mon regard est noir. Je siffle « Tu te fous de moi? Tu sais ce que ça veut dire ? Deux fois plus de dépenses, de stress. Et puis de risques aussi ! » Des jumeaux je le savais, c'était un risque, accouchement prématurée, naissance compliqué et même bébé en mauvaises santés. Non tout n'allait pas bien et oui, j'avais de quoi stresser.

Peu importe ce que je dirais, quand elle était énervée, impossible de la raisonnés, alors je me concentrais sur la route, tentais quand même une petite phrase pour la rassurer, mais à croire que j’en avais trop dit, elle m’exposait tous les problèmes qu’on pouvait avoir, évidemment que j’y pensais, ça m’était venus en tête, mais à quoi bon me stresser ? Je savais ce que provoquais le stress chez moi et ce n’étais pas le moment que je prenne de la wild, je devais avoir les idées claires, de plus Octavia stressais assez pour deux, alors je devais rester calme, rassurant au possible. “Deux fois plus d’amour” ajoutais je à sa phrase en la regardant une demie seconde avant de me concentrer de nouveau sur la route, mais bientôt on arrivait dans sa rue, sa maison au loin je savais qu’elle quitterait la voiture sans un mot, je soupirais et tournais dans son allée, je m’apprêtais à me tourner vers elle pour tenter de la rassurer encore, mais déjà elle se détachais et quittais la voiture, inutile de lui courir après il fallait qu’elle se calme seule, alors je m’assurais qu’elle rentre bien à l’intérieur et secouais la tête exaspéré, mais toujours un sourire aux lèvres je rentrais chez moi.

FIN