Je le sens, je devine, je le vois mais j'l'entends pas Tu me demandes de te suivre mais je n'sais pas où tu vas | @Jules Call
Les indices était trop nombreux et la coïncidence bien trop énorme. Je l’avais senti au premier rendez-vous, ce regard, ce corps, mais je n’y avais pas prêté attention, je n’avais pas le droit c’était ma patiente il me restait encore un peu de principe, qui n’allait pas tarder à voler en éclat, je le savais. Tout c’était enchaîner, moi lui révélant par erreur d’où je venais, elle me révélant qu’on était qu’à une soixantaine de kilomètre l’un de l’autre. Le fauteuil qui était un grand indice. Les oursons en guimauves et certaines phrases que Sweety disais et que Jules prononçait aussi. La cerise sur le gâteau, c’était Declan, qui m’avais parler de cette fille avec qui il avait fait le con, Jules, Sweety m’avais dit que l’idiot qui avais joué avec elle c’était Declan et ce soir-là tout m’avais frappé. Deux solutions, arrêter tout avec Sweety, faire disparaitre Knightmare pour toujours où tout lui révéler et voir ce que ça allait donner, briser mes principes, me laisser tenter. Un nouveau rendez-vous programmé avec Jules, à la piscine cette fois ci, exercice aquatique. Révéler mes tatouages et voir si elle aussi avait fait le rapprochement, si ce n’étais pas le cas, je laisserais couler et tuerais Knightmare. J’étais passé la chercher, je l’avais emmené, chacun dans un vestiaires mon cœur s’emballait déjà un peu trop vite. J’enfilais mon maillot de bain et un t shirt pour le moment, je me dirigeais vers le bassin et j’attendais que la jeune femme arrive. Je m’étais assuré que la piscine était accessible à tous, aménagé pour les fauteuils roulants, il y avait même ce fauteuil exprès pour faire descendre les personnes et leur faire profiter du bassin.
La belle arrivas et je souris je m’approchais de la machine et elle vint vers moi “Je vous laisse faire” elle devait passer de son fauteuil à celui de la machine, une fois fait elle s’attacha et à l’aide d’un bouton je la fis descendre doucement, ses pieds trempais dans l’eau, je me penchais moullais mes mains que je posais sur sa nuque “C’est qu’un mauvais moment à passer” dis je avec un sourire avant de la faire descendre. “Vous allez battre des jambes en attendant que j’arrive” J’enlevais mon t shirt et pris l’échelle pour descendre, je me dirigeais vers la belle, pleine vue sur mes tatouages imposant. “Jules il va falloir me faire confiance à cent pour cent maintenant” je la détachais et passais ses bras autour de ma nuque, les mien posé sur ses hanches pour la soutenir “Accrochez-vous” je la fis descendre du siège et reculais avec elle “Si vous ne souhaitez pas marcher, laissez-vous porter” on se trouvait à présent au milieu de la piscine, mon regard perdus dans le sien.
Je le sens, je devine, je le vois mais j'l'entends pas Tu me demandes de te suivre mais je n'sais pas où tu vas | @Soren Weckermann
Je soufflais.. Il allait arrivé.. Il allait m’emmener et c’était compliqué.. Les bonbons, le café, celui de mon torrefacteur préféré, les oursons.. Il ne devait rien savoir, mais .. J’avais tout dis à Knightmare.. Honey le savait, il été arrivé il y a peu. Traverser le pays, nous job, patiente.. Avec qui il avait merdé, le soir de notre discussion sur l’équitation et le fait de remonter à cheval.. Poruquoi ça devait etre le moment? Pourquoi hein? On était pas dans Songbird ! On ne pouvait pas tout brisé ! Pas maintenant que mon ami était devenu important. Ce lien avec Knightmare m’avait sauvé plus d’une fois, et moi.. Moi j’avais besoin de lui. Alors si Soren Weckermann était lui..
Qu’adviendrait-il de nous? J’étais un peu nauséeuse à cette idée, de le revoir, je devais aller dans l’eau avec lui. Mise à part s’il avait une combinaison integrale, j’aurais ma teponse, les tatouges d’Honey étaient bien trop reconnaissables. Je le laissais me guider, et mon maillot deja sur moi , ce fut simple d’etre prête. Je le rejoignis et son t-shirt laissait entrevoir ses bras. J’avais regarder les tatouages pour les mémoriser et etre sur de ce que j’avancerais, et .. C’était soit un début, soit une coïncidence énorme. Je le laissais m’aider, le transfert fut rapide, je ne voulais pas attendre de voir si c’était bien lui ou non. Je lui souris. Ses yeux. Merde comment j’avais fait pour ne rien voir avant ! Sa main sur ma nuque alors que l’eau touchait mes pieds me fit frissonner. Ce mauvais moment il allait être quand je saurais qui il est rellement. Mais je fis ce qu’il me demandait, je battais des pieds, enfin ce que je pouvais faire, je l’attendais en ne le quittant pas du regard et .. C’était lui.. Knightmare.. Honey..
Mes jambes s’arrêtèrent et heureusement il arriva. Mon regard était un peu paniqué, il mettra ça sur le compte de l’eau. Mes joues prirent une teinte rosé et je l’écoutais attentivement même si mon cerveau était en ébullition. Mes bras le crochèrent. « Ne me lachez pas. » Je me laissais porter, je le laissais me prendre, et c’était ça la confiance. Mais je l’avais .. Pas en Monsieur Weckermann, mais en Honey. Je le regardais, mon regard plonger dans le bleu de ses yeux. Je finis par lui dire. « C’est toi.. » Murmure, à peine audible, mes mains tremblantes, mon corps qui se tend légèrement.
Je le sens, je devine, je le vois mais j'l'entends pas Tu me demandes de te suivre mais je n'sais pas où tu vas | @Jules Call
Pendant tous ses mois je m’étais attaché à cette mystérieuse inconnue, un petit jeu pas de nom, pas d’information personnel, pas de photo. On a appris à se connaitre ainsi et d’une simple discutions d’un soir sur un tchat quelconque, nos discutions sont devenus de plus en plus proche, de plus en plus longue et de plus en plus intime, surtout ses derniers temps ou la belle se dévoilait un peu plus en photo, ce qui réveillais en moi un cruel désir pour elle, elle en jouait, j’adorais ça, mais elle ignorait à quel point cela pouvait être dangereux pour elle de me chercher ainsi. Cela ne l’était pas quand tous les deux nous étions cachés derrière un écran, mais maintenant que je savais qui elle était, que j'étais proche d’elle, que je savais qui elle était réellement, que j’avais mis un visage sur le corps de Sweety je n’allais pas pouvoir résister à cette tentation, je le savais.
Je savais que je devrais m’éloigner de Jules, c’était ma patiente, je ne pouvais pas craquer je n’avais pas le droit, mais cette attirance pour ma Sweety était bien incontrôlable surtout maintenant qu’elle était là en chair et en os et dans ce corps qui frôle la perfection à mes yeux.
J’avais tenu ma langue, je n’avais rien laissé paraître dans nos discutions de la veille, je voulais être sûr de moi, croiser son regard maintenant que je savais qui elle était vraiment. Je n’avais pas vraiment dormi, tourner et retourner dans mon lit, l’image de Jules et de Sweety qui se mêlais l’une à l’autre, savoir si je prenais la bonne décision est-ce que repartir à New York n’étais pas une meilleure décision, de ce fait je garderais mon lien avec Sweety et jamais elle ne saura que c’est moi... mais je sais que je le regretterais au plus haut point si je faisais ça, alors je m’étais pointé devant chez elle en tant que son kiné, en tant que Soren Weckermann, mais dans une poignée de minutes j’espérais qu’elle serait face à Knightmare.
Mes mains posées sur ses hanches, la tenant fermement pour l’accompagnée dans ses gestes, ses mains accrochées derrière ma nuque et ce frisson parcourant mon échine, que je remarquais maintenant je reculais et elle essayait d’avancer avec moi du mieux qu’elle pouvait. Elle me demanda de ne pas la lâcher et je relevais les yeux vers elle “Je ne te lâcherais jamais” et c’est Knightmare qui avais parlé, son Honey comme elle disait, pas Soren, pas le kiné. Je m’arrête au milieu de la piscine, maintenant elle ne pouvait plus fuir. On reste un moment comme ça, mon regard plongé dans le sien et elle ouvrait la bouche dans un murmure, mon sourire apparus alors “Je te l’ai dit que je te trouverais Sweety …" sans vraiment chercher au final et je sens ses mains qui trembles derrière ma nuque et son corps qui se tend sous mes mains “Calme toi ma belle, tu vas te faire mal” je regarde son corps à travers l’eau et je relève les yeux vers elle “Tu as toujours envie que ça reste virtuelle ?” demandais je sérieusement.
Je le sens, je devine, je le vois mais j'l'entends pas Tu me demandes de te suivre mais je n'sais pas où tu vas | @Soren Weckermann
Prendre le risque qu’il disparaisse, hors de question.. Depuis cette histoire d’oursons, je le sais, c’est lui.. Knightmare et Soren Weckermann sont une seule et unique personne. Mais je garde le silence parce que c’est trop dur.. Trop dur de se dire qu’une fois qu’il saurait qui je suis, il devra partir, loin de moi. Loin de nous.. Que cette amitié , virtuelle mais si profonde , disparaisse. Non ce n’était pas possible. Alors j’avais tenu, et nous en étions là… J’avais peur, j’avais tourner encore et encore des centaines de fois le film de notre rencontre, j’avais vu et revu la scène, ses bras ouvert, moi courant me blottir dedans.. Mais c’était impossible, je le savais, je courrais.. Et ce n’était plus possible. Alors j’avais pris le parti de ne rien dire, de rester silencieuse le temps d’être sure et de voir..
Malheureusement, devant son corps, devant les preuves et la confirmation que j’attendais, je ne pus envisager d’autre issue, je devrais lui dire. Et ses mots. Ce tutoiment, son regard dans le mien. Il était là.. Mon inconnu..L'homme qui me rend dingue au travers d'un écran, qui m'aide et rend mes journées plus légères. Au milieu de cette piscine, je sais que s’il me lâche, il n’y a qu’une manière pour moi de rester là sans paniquer, l’étoile. Ok un peu enfantin et mes jambes flotteraient enfin je l’esperais. Mais je ne pourrais pas me déplacer si facilement avec mes jambes, car je ne connaissais pas leur réaction dans ce milieu.
Je le fixe, je reste silencieuse, le détaillant . Je me mis alors à murmurer au bout de quelques longues minutes.. Et sa réponse me fait frissonner. Mon corps se tends. Je me met à secouer la tête. Non.. Ca ne peut pas etre vrai. Je ne cours pas dans ses bras, on est pas souriant, on est pas prêt, je ne suis pas prête.. On allait tout gâcher, on allait tout perdre. Je refuse ça. Je l’entend me demander de me calmé et je crois que c'est pire, mes jambes se tendent, je ne peux plus battre des pieds, je suis tétanisée, une belle crise de panique. Mes mains s’agrippent plus fort à lui mais je tremble tellement qu’elles ont des ratés. « Je.. je .. ne veux pas, je ne peux pas.. te perdre. » Je ne sais pas comment me comporter, je suis encore sous le choc. « Ca ne devait pas se passer comme ca.. » Ma réaction m’étonne, je m’attendais à etre proche de lui, à le prendre dans mes bras, et le choc de le voir, enfin , de le réaliser me rend tellement nerveuse, je n’arrive pas encore à passer le choc.. Mon regard ne quitte pas le sien, je cherche à y sondé son âme , à etre sure que tout va bien, qu’on a rien perdu.. Mais je n’arrive à rien, trop paniqué.
Je le sens, je devine, je le vois mais j'l'entends pas Tu me demandes de te suivre mais je n'sais pas où tu vas | @Jules Call
Ce lien qui nous unies, cette rencontre virtuelle qui m’a empêché de sombrer complétement dans l’alcool. Sweet unicorn, ce pseudo qui m’avais fait sourire alors que je finissais mon cinquième verre de bourbon de la journée, un échange, un courant était passé entre nous et bien vite j’avais oublié la bouteille qui trainait sur l’évier et ce bracelet qui me serrait la cheville. J’avais même mis pour quelques temps ma haine pour Sarah de côté oubliant de me renseigner sur ce qu’elle faisait ou juste savoir si elle n’avait pas quitté la ville, la perte de Colleen, mais surtout de Kieran m’avait anéantis et la douleur immense que je ressentais me faisais sombre, mais Sweety avais rendu la douleur acceptable, elle m’occupait l’esprit, me faisais sourire pour la première fois depuis longtemps, rire, même si c’était seulement face à un écran j’avais cet drôle d’impression de la sentir près de moi constamment, simplement parce que je pensais à elle, alors qu’elle était à des milliers de kilomètres de moi.
J’avais besoin d’elle plus que de n’importe qui, pour cette raison que j’avais hésité à me dévoiler, à dire qui j’étais, on en avait parler je savais qu’elle ne voulait pas, qu’elle avait peur, mais moi je ne pouvais pas passer à côté d’elle c’était impossible. M’imaginer repartir à New York et la laisser là alors que je savais qu’elle avait de moi autant du kiné que de knightmare, moi j’avais besoin d’elle près de moi et ses derniers jours à parler avec elle, les discutions qu’on a eu, comme si on avait su avant de rassembler les indices que notre rencontre était proche, les discutions se faisais plus intime, on se dévoilait un peu plus. Je me sentais encore plus proche d’elle et mon envie de la voir c’était réveiller, alors que depuis le début on se disait que tout ça resterait virtuelle, que le mystère était plus excitant, mais en quelques jours, en quelques mots elle avait tout chamboulé. Cette nouvelle vie, cette nouvelle ville qui s’offrais à moi était sans doute pour quelque chose pour ma décision.
Au milieu de cette piscine, mon regard plongés dans le sien, elle était enfin là, à ma portée, je pouvais la voir, la touché, la sentir et la ressentir et moi je savais qu’à ce moment-là j’avais pris la bonne décision, mais là sous mes doigts je sentais que la panique était en train de la gagner, je perdis mon sourire instantanément, je regardais son corps à travers l’eau, ses jambes qui battait tant bien que mal se figeais, ses mains voulus m’attraper plus fort, mais elles avaient dû mal à tenir, son corps tremblait de plus en plus et sa respiration s’accéléras, ses mots eu du mal à sortirent et ses yeux tentais de me sonder, de trouver quelque chose à laquelle se raccrocher.
Je passais mes bras autour d’elle, son corps collé au miens, je la serrais fermement je collais mon front au sien, je me plongeais dans ses yeux “Sweety..” oui parce que maintenant je ne me voyais plus l’appeler autrement peu importe le lien professionnel celui-ci ne comptais plus maintenant, au diable mes principes. “Sweety respire, suis ma respiration je suis là je ne bouge pas” je cherche à capter son regard “Je ne partirais pas, tu ne vas pas me perdre je te l’ai promis” je sens son cœur qui s’accélère “Calmes toi ma belle, inspire... expire...” je le fais en même temps qu’elle en répétant ses mots “Tu ne vas pas me lâcher maintenant, pas quand on est enfin réunis ma Sweety” un nouveau sourire sur mon visage “Je ne pensais vraiment pas être repoussant à ce point” tentais je de plaisanter pour la détendre encore un peu.
Plus la discussion avançait plus je le savais , c’était lui.. Et cete photo.. Argh !! j’avais eu envie de degommer cette fille ! Il ne pouvait pas me faire ça, pas alors qu’on se voyait aujourd’hui. Mais ca il ne le savait pas.. Et moi j’aurais peut etre prefere l’ignorer, car c’était dur, trop dur d’imaginer que je pourrais le perdre. Une fois nos visages, nos identités, le tout reveler, comment reagirait-il? Et si sa promesse partait en fumée.. Il avait promis à Sweety, pas à Jules.. Quand Declan m’avait fait ce coup.. Lors de mon départ du centre, même lorsque j’avais été en France et que c’était dur, quand Hayden n’était pas présent, j’avais toujours trouver de l’aide, dans ses messages, en pensant à lui . Alors si là tout était fini à cause d’une révélation.. Non.. je ne pouvais pas laisser ça arriver, et puis c’était peut etre pas lui. J’avais encore un espoir, et .. Alors qu’il retirait son t-shirt, j’en avais la confirmation.. Mon espoir envolé et à la fois , soulagée, il était là.. C’était lui.. Mon Honey.. Il était l’auteur des sms échangés tout au long de la journée, au fil des jours, du temps, et surtout il était ma premiere pensée et ma derniere depuis quelques jours, quelques semaines. Au milieu de cette piscine, mon corps qui se tends, mes jambes qui cessent de battre , m’accochant à lui comme si ma vie ne dependait. Je fixais son regard, cherchant à savoir s’il m’en voulait, s’il me lacherait.. Ses bras me securisèrent, me collèrent contre son corps musclés, tatoués ,les siens.. Je fermais les yeux lorsqu’il prononça mon surnom. mon front collé au sien, je tentais de controler ma respiration mais c’était trop dur.. J’écoutais sa voix, inspirais, expirait.. Il l’avait promis. il ne partirais pas.. Il n’allait pas me laisser. Il était reel.. J’ouvre les yeux et continue à respirer avec lui. « Ma sweety.. » Je ne peux retenir un sourire malgré ma respiration. Et sa remarque pour me faire rire , m’arrache un petit rire. « Tu n’imagine meme pas à quel point… » Ma phrase reste en suspens, mon regard se fait taquin, j’attend qu’il croit qu’il est repoussant avant de me rendre compte que mes joues deviennent rouges et que ma respiration s’apaise. « A quel point tu es …sexy… » Murmruais-je , mon regard azur trouvant celui dont il avait rever depuis si longtemps.. Enfin reel. "Honey .. c'est vraiment toi.."
Je repensais à hier soir, à notre soirée sms, à ce petit jeu qu’elle avait voulu lancer et à mon sourire quand elle m’avait dit qu’elle était joueuse. Ses photos qu’elle m’avait envoyé avec ce mec m’avait rendue dingue. Hier elle avait vraiment réveillé ma jalousie, ma possessivité et je m’étais même demandé comment c’était possible de ressentir ça pour une personne que je ne connaissais que virtuellement. Elle m’avait mis la puce à l’oreille, j’avais révélé mon métier et elle m’avait dit qu’elle était peut-être une de mes patientes et sur le coup je trouvais ça insensé pour moi j’allais forcément la remarqué... mais ce masque que je portais quand je travaillais fonctionnais parce que Jules je ne l’avais jamais vraiment regardé.
Elle suit mes consignes et je sens son corps se détendre sous mes bras, j’arrive à lui arracher un sourire et même un rire et mes yeux s’illumine. Mon regard qui s’illumine quand je le plonge dans le sien, je ne comprenais pas ce qui nous unissais, mais pour rien au monde je voudrais briser ce lien qui était devenus au fil du temps bien trop important pour moi. Elle me cherche, elle joue et j’adore ça... Je l’adore elle... Je fronce les sourcils à sa phrase en suspens, mais je remarque vite ses joues qui rougissent, son corps détendue et je souris de nouveau, mes yeux brilles. Ses mots qui sortent de sa bouche me donne un frisson qui me parcours tout le corps “T’es encore plus belle en vrai” lui répondais-je et c’était vrai elle était juste magnifique à mes yeux... et je n’en revenais toujours pas moi aussi qu’elle était là en face de moi et surtout dans mes bras “Oui c’est moi Sweety... on s'est enfin retrouvé et je ne vais plus jamais te laisser partir” au diable le kiné et sa patiente et mes foutus principe, je ne pouvais pas passer à côté d’elle ce n’était pas envisageable. Je décolle mon front du sien et la serre un peu plus dans mes bras je dépose un baiser sur son épaule, je sens son odeur, je souris comme un idiot “Ca fais tellement de bien de te sentir contre moi...” chuchotais je alors prés de son oreille déposant ensuite un baiser dans son cou, ses gestes était tellement naturelle, comme si je la connaissais depuis toujours...
Un jeu, une jalousie, ce nom de son ami, Declan , qui travaille au RedLips.. C’était un peu trop de coincidence. C’était trop.. Cette sortie à la piscine allait juste me confirmer ce que je pensais depuis quelques jours. Il est Honey.. Il est Soren Weckermann. Dans l’eau j’avais perdu toute notion, j’étais devenu immobile, totalement tétanisé, j’avais peur, trop peur pour faire quoi que ce soit. Si j’étais une patiente, si j’étais plus.. Si nos corps parlaient, si on se laissait aller, tout allait être gâcher .. Pas avec lui, pas avec mon Honey j’avais trop besoin de lui. Je ne pouvais pas entendre qu’il n’avais pas d’attaches avec les femmes et avec envie de lui.. je ne voulais pas tout perdre.
Je me colle à lui, je ne peux enrouler mes jambes autours de lui, mais je l’aurais fait, comme un koala a une branche car j’avais peur. Autant de me noyer, que de le perdre. Son regard dans le mien, son sourire.. J’ai chaud.. Son humour et mon rire en réponse, ca me detend, je commence à me laisser aller, à me souvenir de qui il était .. Mon Honey.. Je tente de jouer mais je perds.. Son aveux fait rougir encore plus mes joues. « Charmeur.. » Murmurais-je alors. J’étais devenu un brin timide, j’avais devant moi l’homme dont je revais, cet inconnu sans visage en avait un.. et il était magnifique. Je n’en revenais pas. « C’est comme dans Songbird.. »Riais-je doucement. Enfin presque , parce que dedans ils s'embrassent et ils sont fous l'un de l'autre. Il me sert contre lui. Et un long frisson s’empare de moi quand il embrasse mon épaule. Mon corps se detent alors qu’il aurait du se tendre à ce genre d’attaque de sa part.. Mais je ferme les yeux et soupire d’aise.. « J’en ai tellement rever.. » C’était doux et tendre, il embrasse mon cou.. Mes mains caressent la naissance de ses cheveux, les yeux toujours clos.. « Tu me dois des oursons… » J’embrasse alors sa joue en souriant. Un baiser long, mes levres ont du mal à se decoller de sa peau.
J’aurais très bien pu me trouver dans un de mes rêves que ça ne m’étonnerait même pas. Elle était là face à moi, même plus que ça elle était dans mes bras et à ce moment précis, si elle ne coulait c’était grâce à moi. Sa timidité me fit sourire et je me perdais dans son regard, dans sa douceur, mais je rie doucement “Tu étais moins timides hier soir...” je faisais référence à toutes ses photos de son corps qu’elle m’avait envoyé après la fameuse photo qui m’avais fait gagner notre jeu, mais elle avait eu sa revanche, elle savait ce qu’elle faisait lorsqu’elle m’envoyait ses photos elle savait que je peterais un plomb seul dans mon coin. Là, dans mes bras je me demandais si elle jouerait pareil, si elle serait la même personne que derrière son écran. Je ris avec elle, je vois à quoi elle faisait référence “Presque, on n'a pas de virus prêts à nous tuer surtout” je souris “Je suis content surtout que tu ne sois pas un catfish et que tout était réel...” je crois que je l’aurais vraiment mal pris si ses photos, ses mots n’étaient pas réels. Ma bouche attirés par sa peau vint retrouver son épaule et bientôt le creux de son cou, l’alchimie qui passait auparavant à travers un écran de téléphone, passait de la même façon alors qu’on c’était trouvé. Je frissonne à ses doigts qui me caresse doucement, je souris à ses lèvres qui s’attarde sur ma joue et je me décolle un peu juste pour la regarder, je la tiens toujours fermement “Alors si on en vient dès à présent à ce qu’on doit à l’autre, il me semble que j’ai gagné un truc hier soir non ?” je penche légèrement la tête sur le côté, un sourire en coin et déjà mes pensées qui s’envole vers cette fameuse récompense, abuser de son corps … Je chasse ses images, ce n’étais pas le moment, je me souvenais soudainement qu’on était là pour un but précis, sa séance re rééducation. J’aurais voulu rester des heures ainsi, à la tenir dans mes bras, à la regarder à gouter à sa peau, tenter de trouver ses lèvres qui m’appelait, mais je ne serais pas un bon kiné et encore moins un bon... partenaire – j'ignorais comment définir notre relation au final, ni ami, ni amant – si je ne reprenais pas ma séance “Tu te sens prête à faire la séance Sweety? Je vais replacer mes mains sur tes hanches et dans un premier temps tu vas battre des pieds” je cherchais son regard, je souriais rassurant, lui montrer que je savais ce que je faisais “Ensuite je reculerais pour que tu ais pied, que l’eau t’arrive au niveau de ta …" je baissais le regard à travers l’eau, principe envolé je me rinçais l’oeil “...poitrine” un petit clin d’oeil au passage pour aussi détendre l’atmosphère “et tu essaieras de faire quelques pas, mais pendant tout le long je te tiendrais d’accord ?” Je change alors de position, pose mes mains sur ses hanches “Mets tes mains où tu veux, tu peux sois me tenir par les bras ou le cou ce que tu préfère ma belle”
Ici dans cette piscine avec lui. Hier j’avais tout compris, mais j’avais encore cette petite chance que tout soit que hazard.. Mais non.. Pas de mystère tout était presque calculé, c’était trop.. Trop instense quand je remarque ses tatouages, quand je frissonne avec qu’il me tiens , quand il m’appelle par mon surnom,.. C’est le moment le plus intense que je n’ai jamais venu. Je ne m’attendais pas à le rencontrer un jour, lui mon inconnu au travers de cette écran qui nous protège. Et pourtant.. Ses bras enserrent mon corps, sa chaleur me colle à la peau.. Je m’agrippe a lui comme si ma vie en dépendait, et .. c’est ça, c’est lui qui me tient, comme il le fait depuis plusieurs mois. Son regard dans le mien.. Je rougis encore plus. « Tu n’étais pas.. réel hier soir.. » Pas encore, enfin pas à mes yeux, pas comme là. Je ferme les yeux rouge de honte. « Je pensais jamais ne te rencontrer. » Alors oui j’avais osé, pour le faire rager surtout . Mais j’avais … penser que jamais il ne verrait mon visage.
SongBird. Non .. ici on était pas dans un film et pourtant c’était une rencontre si belle, si étonnante et … perturbante, je tremblais encore. « un catfish? Tu crois vraiment? T’aurais du faire appel à Neve alors. J’aurais été ravi de le rencontrer. » Je souris et le taquine, c’était un bel homme certes mais celui que j’avais là.. En face de moi et qui me tenait au creu de ses bras , lui était le plus sexy.. Le plus attirant, nos echanges m’avait tenu en haleine et là.. C’était réel.. Ses levres sur mon épaule, dans mon cou, évitait de me pincait et c’était ca qui me ramenait à la realité, il était là.. Je le touchais du bout des doigts.. Mes joues rouges ne viennent pas retirer ce sourire sur mes lèvres. « Oui.. c’est vrai.. » Même si c’était un pari avec un inconnu au travers d’un telephone. « Quoi que j’ai peut être crier victoire trop vite. »
Ma séance? Je le regardais alors.. « Oh oui.. la séance.. » Murmurais-je. J’hoche la tete. Je regardais ses mains et écoutais ses consignes. Marcher.. Il pensait vraiment que je pourrais y arriver. Je levais les yeux au ciel. Il était serieux. Remontant son menton du bout de mon doigt. « Mes yeux sont la , tu sais ! » J’ouvre grand les yeux et ris. Nous nous placions alors. Je mis mes mains sur ses épaules. « Ne me lache pas.. Je.. mes jambes vont me porter tu crois? » J’étais plus legere dans l’eau. Mais arriverais-je a faire cet exercices, encore plus maintenant qu’à chaque fois que je posais mes mains sur lui, que ma peau touchait la sienne, je frissonnais. « Honey.. Si tu veux que je me concentre, appelle moi Jules, sinon je vais ne penser qu’à m’approcher de toi, et embrasser tes levres . » Eh merde j’avais parler un peu vite, je relevais les yeux vers lui un peu gênée.
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Lun 18 Jan - 20:47