Avatar : Sebastian Stan Messages : 3169 Dollars : 50 Date d'inscription : 05/03/2020 Multicompte(s) : Raegan, Isaiah, Abel, David, Miles, Angus, Lachlan, Elijah, Aeries Crédits : ichi Débarqué.e à Los Angeles depuis : mes huit ans après que mes parents ont immigré de Roumanie , j'habite : une villa à Berverly Hills depuis que mon appartement à Central s'est écroulé . On me surnomme : Tom, Tommy , j'ai : 36 ans et je suis né.e le : 16 janvier . Je suis : en couple et amoureux avec Benjamin Patterson et : pansexuel . Aujourd'hui, je suis : acteur.
you're too kind, honey
All these lights are changing, see them everywhere
In my veins like lightning, I don't even care
And the crowd is heavy, I don't wanna move
All these colours in me, but all I see is you
And nothing else matters
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
C’était censé être un bon week-end, un week-end pour oublier tout son tracas. Et le voilà dehors, complètement gelé, en larme. Tout ça parce qu’il avait trop bu et qu’il n’avait pas pu supporter ce silence plus longtemps. Tout ça à cause d’un seul et même homme. Il était tombé de très haut, il en a brûlé ses ailes et réduit son cœur en poussière. Son téléphone dans la main, éteint plus ou moins de force par le peu de raison qui restait en lui, il le fixait. Difficile pour lui de trouver encore de la force pour se relever et rentrer. Il aurait pu rester là à pourrir longuement et surement se rendre malade à dormir dehors à cette température. Mais il avait réussi à se lever, abandonnant la couverture sur place. Il s’était traîné dans le chalet, il avait tenté de faire le moins de bruit possible pour ne réveiller personne mais surtout pour passer inaperçu. Il ne voulait inquiéter personne et surtout imposer à personne ses problèmes. Il a toujours tout caché même s’il n’y parvenait pas toujours. Et malheureusement, difficile pour lui de cacher ça, surtout pas à Isaac ou encore une de ses sœurs qui savent exactement comment percer l’armure de secret qu’il porte constamment.
Et il avait la boule au ventre, justement à cause de ça, parce qu’il savait qu’au moment où il va passer la porte de la chambre, Isaac allait le sentir. Parce qu’ils sont comme ça, qu’ils ont une connexion inexplicable qu’il n’a avec aucune autre personne de la famille. Il avait mis du temps, à la passer cette porte, il s’était secouer le visage, y avait passer de l’eau. Mais ce n’était que des artifices. Inspirant profondément, il finit par entrer dans la pièce et commence tout simplement à se changer pour des vêtements sec et un peu plus confortable. Cherchant à ne pas réveiller son jumeau qui était dans un des deux lits. Au fond, il aurait voulu le réveiller et lui dire que ça n’allait pas de lui-même, mais il n’en était pas capable. Donc il était là à le regarder dormir de son regard fatigué et qui exprime plus qu’il le voudrait la colère et la tristesse qui l’ont envahi une heure avant.
Finalement il soupire et s’assit dans le lit, se fourre sous la couette et fixe un point fixe. Il savait déjà qu’il ne trouverait jamais le sommeil. Il suffisait qu’il ferme les yeux pour qu’il reproduise tout ce qui a pu se passer avec Benjamin dans son crâne. A essayer de tout décortiquer, analyser tout ce qu’il a cru voir. Comme s’il y avait encore besoin de se convaincre qu’il s’était foutu de lui depuis le début. On pouvait dire que Ben savait extrêmement bien jouer. Il sentait les larmes venir à fur et à mesure, allant se cacher intégralement sous la couette, non, personne ne devait le voir. Pas ce soir. Pas demain, jamais. Il n’aime pas qu’on le voit pleurer, il n’aime pas quand on le voit en colère. Parce que ça lui fait du mal, que ça fait du mal aux autres par extension. Mais putain qu’il avait besoin d’hurler un bon coup, exorciser tout ça, simplement en parler. Et pourtant, il ne le fait pas, parce qu’en plus de ne pas savoir le faire, il n’a pas le courage d’assumer la réalité. Toujours pas. Y mettre les mots n’était que rendre la chose encore plus réelle.
On a passé une excellente soirée. On s’est beaucoup amusé, on a ri, on a bu, on s’est baigné. Une soirée entre frères et sœurs des plus parfaites. J’ai passé un bon anniversaire et j’espère que Tomas a aussi apprécié notre soirée. Je suis un des derniers à être tombé de fatigue, d’abord sur le canapé, puis sur mon lit. Je dormais profondément au départ, puis mon sommeil s’est allégé sans comprendre pourquoi. Je suis en train de rêver, mais en même temps j’ai un mauvais pressentiment. Quelque chose cloche dans mon rêve, ou peut-être que c’est ailleurs. J’ai mal au cœur, mais je ne sais même pas pourquoi. Puis, je me réveille, d’un coup. Mon regard se pose sur le lit de Tomas à ma gauche. Je vois la couverture le recouvrir entièrement. C’est cela qui ne va pas, c’est mon jumeau qui va mal et comme d’habitude, je l’ai senti. Un lien nous unit très fort, c’est impossible de cacher nos émotions à l’un et l’autre. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais je sais que ça ne va pas du tout.
Je me lève de mon lit et je vais m’asseoir sur celui de mon frère. J’enlève délicatement la couette qui le recouvre et en le voyant dans cet état, les larmes ravageant son visage, je le prends automatiquement dans mes bras. Je le serre fort, comme pour transmettre tout mon amour et mon soutien. Je déteste voir mon frère dans cet état, aussi mal. Je ne sais pas qui ou quoi lui a fait du mal, mais croyez-moi, si c’est une personne elle va le regretter très fortement. Personne n’a le droit de faire du mal à mon jumeau, c’est interdit. Celui qui bravé l’interdit va goûter mon poing. Je ne suis pas du genre violent habituellement, sauf quand il s’agit de faire du mal à quelqu'un de ma famille, plus spécialement mon jumeau, je serais prêt à tout.
On reste un moment comme cela, mon frère dans mes bras. Je lui caresse doucement les cheveux. Après plusieurs minutes, je me détache légèrement de lui, sans briser ce contact entre nous. Je plonge mon regard dans le sien.
«Tom...qui t’a fait du mal ? Il s’est passé quoi ?»
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Tomas Vacaresco
The Winter Puppy ★
Signe Astro : Métier : Prénom : ichi
Avatar : Sebastian Stan Messages : 3169 Dollars : 50 Date d'inscription : 05/03/2020 Multicompte(s) : Raegan, Isaiah, Abel, David, Miles, Angus, Lachlan, Elijah, Aeries Crédits : ichi Débarqué.e à Los Angeles depuis : mes huit ans après que mes parents ont immigré de Roumanie , j'habite : une villa à Berverly Hills depuis que mon appartement à Central s'est écroulé . On me surnomme : Tom, Tommy , j'ai : 36 ans et je suis né.e le : 16 janvier . Je suis : en couple et amoureux avec Benjamin Patterson et : pansexuel . Aujourd'hui, je suis : acteur.
you're too kind, honey
All these lights are changing, see them everywhere
In my veins like lightning, I don't even care
And the crowd is heavy, I don't wanna move
All these colours in me, but all I see is you
And nothing else matters
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Un déni de la réalité bien présent. Parce que ça ne pouvait pas s’être passé. Non, il n’était pas parti, il avait répondu à son aveu le plus précieux, il n’avait pas fait semblant d’être en couple avec une autre. Non, tout va pour le mieux. C’est lui qui se fait des films. Ca ne pouvait pas être autrement ! Mais la réalité le frappe au fur et à mesure, parce que la conversation a bien eu lieu, parce que les larmes qui coulent sur ses joues lui brûle la peau. La douleur était trop intense pour que son esprit arrive à l’analyser, la comprendre voire réellement la sentir. Il se sentait tomber dans le vide dans l’expectative du choc contre le sol. Et il allait être terrible ce choc, dévastateur. Plongé dans l’obscurité de la couverture, il tentait de combattre ses émotions, les étouffer mais rien ne marchait, pas cette fois. Et puis il sent la couverture se relever. Il sait très bien qu’Isaac l’a senti, il le pouvait à des kilomètres, c’était pareille pour lui. Une connexion qu’il n’a qu’avec lui. Comme si les mythes étaient vrais. Mais il se retourne, parce qu’il ne veut pas faire face. Mais son double ne lui laisse pas tant le choix, finissant dans ses bras.
Il avait suffi de ça pour que le déni s’évapore, que les sanglots éclatent réellement. Il coince sa tête contre l’épaule de son frère alors qu’il s’accrochait aux tissus de ce qui était certainement son pyjama fortement. Il pourrait rester juste comme ça et attendre que le torrent se calme, ne rien dire mais Isaac demandait. Parce qu’il ne peut pas rester sans le savoir. Il tente de reprendre un peu son calme, sa respiration qui était plus que difficile. Sa gorge le brûlait à être rester trop dehors dans ce froid.
« Benjamin. Il… » Il devait mettre les mots et la tâche était loin d’être évidente. Mettre les mots et admettre que c’est réel. Il le devait, il le fallait bien parce que la réalité était là, il ne pouvait la nier. « C’est fini. Il s’est parti après le mariage de Teddy. » Presque un mois de silence, qu’il gardait ça pour lui. Garder le silence comme ça lui faisait mal, mais il ne pouvait pas parler comme ça, il n’a jamais su. Et il lui fallait vraiment l'intégrer, il a fallu cette conversation au téléphone... Il aurait aimé ne jamais l'avoir vécu.
Tomas éclate encore plus en sanglots une fois dans mes bras. Il s’accroche à moi comme si j’étais sa bouée de sauvetage et qu’il était en train de se noyer. Je le berce doucement, essayant de le consoler. Je sens qu’il n’est vraiment pas bien, mon cœur tombe dans ma poitrine quand je le vois ainsi. Je sais que c’est probablement difficile, mais je veux savoir pourquoi il pleure ainsi. Je ne l’ai jamais vu dans un état pareil. Alors quand il prononce juste le prénom de Benjamin, j’ai su. Oui, j’ai su qu’il avait écrasé le cœur de mon frère en mille morceaux. Je le sais, parce que Tomas n’aurait probablement pas pleuré autant pour une simple dispute ou un détail, non c’est plus fort que cela. Et la suite des paroles de mon double me confirme ce que je pensais. Sauf que je réalise soudain ce qu’il vient de dire. Un mois… Cela fait un mois qu’il souffre en silence et je n’ai rien remarqué ? Comment est-ce possible ? Je le savais bon acteur, mais là… Je le serre d’autant plus fort à moi. Je n’ai même pas pu être là pour lui, pas une seule seconde…
«Parti ? Pourquoi ?»
Je m’en veux de ne pas avoir remarqué. J’avais bien senti que quelque chose clochait, mais je ne pensais pas que cela serait aussi grave. Et puis l’autre, j’espère qu’il lui a donné de bonnes raisons, parce que je ne vais pas laisser passer cela. Tomas le sait bien, je vais agir. Et puis franchement, l’enfoncer encore plus le jour de notre anniversaire, Benjamin croit vraiment que c’est une solution ? Vive le cadeau, super… Ma main perdue dans les cheveux de mon frère, je ferme les yeux un instant.
«Désolé… Je suis désolé de n’avoir rien remarqué Tom...»
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Mer 20 Jan - 14:59
