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#  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) EmptyVen 12 Fév - 18:41


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This is our hardest fight right now babe
Dire que j'étais épuisée depuis la naissance de James était un doux euphémisme. J'avais beau être la plus heureuse des femmes, il m'arrivait d'avoir simplement envie de mettre ma tête sous mon oreiller et de ne plus rien entendre. Je n'en voulais pas à mon fils parce que pleurer et crier était sa seule façon de s'exprimer mais je me sentais impuissante face à lui et ça en devenait destructeur, autant pour moi que pour mon couple. Blake était stressé avec l'examen du barreau qui arrivait et je sentais sa patience, d'ordinaire légendaire, s'amoindrir au fur et à mesure des jours. Personne n'avait dit que devenir parents était chose facile et c'était souvent une phase difficile pour une relation... Il fallait penser à trois après avoir penser à deux pendant des années. L’égoïsme n'était plus permis même lorsqu'on était fatigués ou à bout de nerfs. Il fallait qu'on prenne sur nous et j'avais le sentiment que c'était plus facile pour Blake parce qu'il sortait, s'occupait l'esprit au bureau alors que moi, n'ayant pas repris le travail, je restais avec James et ses cris, toute la journée. Évidemment, je savais que j'étais chanceuse de profiter de lui mais j'aurais aimé qu'il soit plus calme ou qu'il me laisse plus de cinq minutes de répit. J'échangeais avec mon époux sur le sujet et il prenait le relais quand il rentrait du travail, ce qui me permettait de prendre un peu de temps pour moi même si mon oreille traînait toujours, ne laissant jamais en sommeil mon côté maternel. Si notre organisation était plutôt bonne la journée, c'était la nuit que ça commençait à pêcher. James se réveillait souvent et encore une fois, je sentais que le manque de sommeil jouait sur l'humeur de Blake. Est-ce qu'il relâchait la pression du travail en même temps ? Possiblement mais j'aurais sans doute préféré qu'il le fasse avec Jones plutôt qu'entre les murs de notre maison. Nous avions tellement voulu cette vie, que je culpabilisais de rêver d'une nuit paisible. « Blake... » chuchotais-je alors que nous étions au lit, endormi depuis quelques heures ou c'était ce que je croyais mais en jetant un œil au réveil, cela ne faisait qu'une heure. Je soufflais doucement, m'asseyant en frottant mes yeux. J'avais la sensation que le sommeil m’assommait mais je luttais pour ne pas laisser mon fils pleurer sans rien faire. Je regardais Blake avant de me lever pour aller dans la chambre de James, située en face de la nôtre. « Qu'est ce qui t'arrive bonhomme ? » demandais-je doucement en le prenant et le cajolant pour le calmer. « J'aimerais que tu me dises ce qu'il se passe... » chuchotais-je en sentant une larme coulée le long de ma joue. Je l'essuyais rapidement ne souhaitant pas qu'il sente que j'étais triste en sa présence parce qu'il n'était pas responsable de mon état. Je tournais la tête pour voir mon mari à la porte et à son visage, je remarquais le rictus de la fatigue. Il était certainement à bout parce qu'il n'y avait plus une nuit depuis 15 jours ou nous avions dormi d'une traite en nous reposant totalement.

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#  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) EmptyVen 12 Fév - 20:57


This is our hardest fight right now babe
Je n’aurais jamais pensé que devenir parent puisse être aussi épuisant. Au fond, j’avais tellement entendu de la part de plusieurs jeunes parents que leurs enfants étaient adorables, qu’ils ne pleuraient pas plus que de raison, que je m’étais imaginé que ça serait la même chose pour moi. Je m’étais trompé. James était inconsolable. Il braillait inlassablement et ne tombait de sommeil que lorsqu’il était épuisé. Et je devais avouer que j’avais beaucoup de mal à garder mon calme. J’essayais malgré tout de rentrer tôt du travail, même si j’aurais envie d’y rester pour éviter que les cris de mon fils, similaires à une alarme incendie ne résonnent trop longtemps dans mes oreilles, mais ce n’était pas juste pour Roxy qui elle passait la journée à devoir les supporter. On avait presque l’impression d’être de mauvais parents alors qu’on s’efforçait de gérer la situation du mieux qu’on le pouvait. Je ne cessais d’appeler mon père pour lui demander son avis, et il n’avait pas plus la réponse que nous. Le pédiatre nous conseillait de le laisser pleurer pour qu’il s’habitue à ne pas quémander notre attention, mais je trouvais ça immonde. Une chose en entrainait une autre, et je commençais à montrer des signes d’agacement à la maison car j’étais tout simplement saturé par mon manque de sommeil. J’avais beaucoup de travail à gérer en moins d’heures puisque je rentrais bien plus tôt qu’à l’ordinaire, je tentais de réviser tant bien que mal mon examen qui approchait à grand pas, mais à chaque fois que je parvenais à me concentrer, j’entendais les cris répétitifs de mon fils prendre toujours plus d’ampleur et je finissais par sortir du bureau pour venir prêter main forte à ma femme qui allait finir par craquer si je ne faisais pas quelque chose pour le prévenir. D’ailleurs, je me demandais comment elle faisait pour tenir bon. Je me doutais qu’elle culpabilisait et qu’elle avait l’impression de faire les choses de travers, mais à mon sens, notre fils était juste capricieux. A peine étions-nous couchés que ça recommençait. Je ne pouvais plus fermer l’œil, j’en venais à angoisser à l’idée de le faire. Les cris redoublaient en provenance de la chambre d’enfant, et bien sûr, Roxy s’adressait à moi pour me sommer de me lever. Je soupirais bruyamment. J’en avais assez qu’il pleure sans relâche, comment pouvait-il s’époumoner autant ? Roxy s’était déjà levée pour aller le voir et je fus tenté de rester coucher pour trouver le sommeil, mais encore une fois, l’appel de la raison m’amena jusque dans la chambre, complètement sur les rotules. Alors qu’elle cherchait à l’apaiser en le berçant, je m’étais adossé à l’encadrement de la porte, et je me portais garants de pensées négatives qui ne lui plairaient probablement pas. « Ca ne peut plus durer Roxy… » J’étais vraiment en proie à une fatigue extrême, je piquais du nez au travail, parfois au volant, et je commençais à ne plus gérer aucune situation. « Peut-être qu’on devrait le laisser à mon père quelques jours, juste histoire de recharger les batteries. » Surtout qu’on ne saisissait pas quel était le problème. On lui donnait sa dose recommandée de lait, on appliquait tous les gestes que l’on enseigne aux nouveaux parents, mais il ne cessait jamais de pleurnicher. « Il n’y a rien qui justifie ces crises, c’est non-stop, et moi j’arrive plus à suivre. » C’était peut-être méchant de parler de la sorte de mon fils, mais j’aurais voulu trouver la solution miracle. Peut-être avait-il hérité de mes colères intempestives…

ft. @Roxy Ellis This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) 1817759177   
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#  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) EmptySam 13 Fév - 20:54


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This is our hardest fight right now babe
J'avais imaginé que les premières semaines avec James seraient fatigantes mais je n'avais pas cru un instant que ce serait aussi éprouvant. Est-ce qu'il testait notre patience ou avait-il réellement quelque chose ? Je ne m'y connaissais pas réellement en nourrisson mais il ne pouvait pas s'époumoner sans raison. J'en venais à culpabiliser de ne pas être une bonne mère parce que si je l'avais été, il aurait été calme et serein. Je me demandais constamment ce que j'avais mal fait mais je ne voyais pas, j'avais levé le pied au travail, j'avais pris du temps pour me relaxer et j'avais même suivi des cours de yoga en ligne, que pouvais-faire de plus ? Cette situation était pesante et elle jouait sur l'humeur de Blake tout comme sur la mienne. Je savais pertinemment qu'il était au bord du craquage et je ne lui en voulais pas même si, la journée, il avait le droit au repos mental. Pour ma part, je devais encaisser les pleurs et les crises de notre fils sans pouvoir mettre pause. J'avais la tête qui allait exploser et cela ne faisait que quinze jours, comment allais-je tenir sur la durée ? Il m'était inconcevable de le laisser pleurer, d'une parce que c'était peu un indigne et de deux parce que j'avais peur qu'il finisse par s'étouffer. Il n'avait pas trois semaines, il avait encore besoin de nous, de nos bras pour se rassurer, de se sentir cajoler. Je ne voulais pas croire que ses crises étaient du à un simple caprice, il y avait sûrement autre chose que je n'avais pas su voir. Je tournais la tête vers Blake alors qu'il était à la porte de la chambre de James, les traits tirés. « Je sais. » répondis-je simplement. Si j'avais la solution miracle, je l'aurais utilisé sur l'instant mais pour le moment, surtout en pleine nuit, je ne savais pas quoi faire si ce n'était être présente pour lui. « Non... Je ne veux pas le laisser. Il doit avoir quelque chose qu'on ne voit pas. » Comment expliquer son comportement sinon ? Je déposais un baiser sur le front de James alors qu'il se calmait doucement. Je relevais la tête vers mon mari et je serrais légèrement les dents. Je savais que c'était la fatigue et l'agacement de la situation qui prenait le dessus mais je ne pouvais pas me retenir de répondre. « Je suis H24 avec lui Blake, alors ne crois pas que j'arrive à suivre mais je n'ai pas le choix. Je ne décompresse pas la journée. » Il ne m'accusait en rien, je le savais mais j'étais au bout du rouleau et évidemment mes réactions étaient donc un peu exacerbées. Je soufflais doucement et prenais le petit lapin offert par Sam pour le blottir sur le ventre de mon fils, passant ses longues oreilles sur le bout de son nez. Si il découvrait une nouvelle activité, qui serait de jouer avec la peluche, peut-être allait-il stopper ses pleurs. « Je vais l'emmener chez la pédiatre demain. » Il n'y avait qu'elle qui pouvait nous aider ou au moins nous donner des conseils pour gérer la situation. James ne pouvait pas être colérique, pas aussi tôt dans sa petite vie, surtout pas quand on savait à quel point nous avions pris plaisir à aménager sa chambre et apprécier son arrivée dans nos vies.

ft. @Blake Ellis This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) 4165427892   
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#  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) EmptySam 13 Fév - 22:52


This is our hardest fight right now babe
Je n’étais pas du genre à m’avouer vaincu, à baisser les bras rapidement, mais jamais je ne m’étais senti en proie à un tel stress chez moi. C’était la première fois que je trainais des pieds pour rentrer à la maison. Pourtant, lorsque mon fils est venu au monde, j’étais dans un état d’euphorie que je n’avais jamais ressenti auparavant. Mais comme Roxy, je m’étais attendu à tout autre chose. J’avais cherché à comprendre, j’avais essayé tous les subterfuges imaginables : lui donner plus que sa dose de lait pour qu’il soit repu, le bercer davantage, essayer de le faire rire, lui masser le ventre, le balader même de nuit, mais rien n’avait fonctionné. Etais-je un mauvais père ? Si tel était le cas, James s’apaiserait au contact de sa mère, mais même elle déchantait. Quel était le problème ? Elle suggérait que certains enfants étaient ainsi lors de leurs premières semaines, mais je ne pouvais pas le supporter. Suggérer d’avoir recours à l’aide de mon père me semblait une solution viable pour nous à court-terme, mais Roxy la déclina catégoriquement comme s’il s’agissait d’une stupidité. Alors je réitérais : « Moi je pense que ça nous ferait du bien. Je t’ai pas dit de le laisser pour une semaine, juste quelques jours. » Après tout, si elle était fatiguée et moi aussi, elle ne pensait pas quand même pas qu’on allait avoir un regain d’énergie soudain sans avoir recours à au moins une bonne nuit sans souci ? Je soupirais bruyamment avant de lâcher : « On n’a rien raté. Ca fait des jours et des jours ! » Et il n’était pas l’heure qu’il mange puisqu’on venait à peine de se coucher depuis une heure. Je me frottais le visage, accablé par une fatigue que je n’avais jamais connue avant ma paternité. Roxy s’agaçait, ce qui était étonnant car je ne l’avais jamais vu perdre patience de la sorte. D’autant plus que je ne la blâmais pas elle, mais il semblerait qu’elle me reproche mon absence ou qu’elle considère que j’étais bien mieux loti qu’elle et je restais interdit avant de lâcher un rire désabusé. « T’insinues que moi je décompresse ?! Je suis débordé au travail, j’ai mon concours à préparer, et sans dormir, je ne peux plus ! » Moi aussi je ne parvenais pas à gérer ma colère et pourtant elle n’était pas dirigée vers Roxy, parce que je la plaignais tout autant que moi, voire plus. « C’est pour ça que je pense que l’emmener chez mon père au moins une nuit serait une bonne idée. Tu pourrais toi aussi te reposer ! » Peut-être d’ailleurs que James pleurait parce qu’elle était trop présente et qu’il réclamait simplement de l’attention. Je la voyais mal continuer une quelconque activité dès que James poussait un cri. Je ne voulais pas laisser l’entendre qu’elle en faisait trop, mais c’était peut-être la raison pour laquelle il en devenait insupportable. Il semblait s’apaiser une seconde, alors qu’elle jouait avec une peluche que mon père lui avait offert, mais je savais qu’il avait probablement s’époumoner sous peu. Mon épouse me signalait qu’elle allait l’emmener chez le pédiatre le lendemain, et je levais les yeux au ciel. Elle allait prendre notre argent pour nous dire que c’était normal et qu’il n’y avait rien à faire. « Elle ne te dira rien de plus ! Il n’a pas de fièvre, il mange, il n’y a aucun problème ! Faut croire qu’il aime pleurer ! » Je ne savais même pas pourquoi le ton montait. Je ne me maitrisais plus, parce que j’étais à cran. Roxy ferait ce qu’elle voulait le lendemain, mais je n’en ferais pas partie, je ne pouvais pas m’absenter davantage du travail. Croisant les bras, n’ayant pas envie de me prendre la tête davantage, je lui signifie que je m’en vais retrouver mon lit, espérant pouvoir dormir une heure de plus cette nuit. « Je vais me coucher, t’as pas besoin de moi, tu t’en sors très bien. » C’était aussi une façon déguisée d’insinuer qu’elle avait apparemment les meilleures idées, puisqu’elle était la mère et qu’elle vivait avec lui H24.
ft. @Roxy Ellis  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) 1817759177   
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#  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) EmptyDim 14 Fév - 20:40


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This is our hardest fight right now babe
James était un adorable bébé mais ses pleurs commençaient à réellement nous peser. Il n'y avait pas grand chose à faire pour le calmer et même si nous nous levions continuellement pour le cajoler, ça ne faisait pas toujours cesser ses cris. J'avais imaginé, de manière utopique, que les bras de son père ou de sa mère pouvait le rassurer si tant est que ses crises étaient du à une quelconque peur liée à l'abandon ou au fait de ne pas nous sentir près de lui. Il y avait quelque chose d'autre, j'en étais persuadée, je le ressentais et c'était totalement inexplicable. Tellement inexplicable d'ailleurs que Blake me prenait un peu pour une folle parce que son avis était clair, James était simplement un peu capricieux et ça allait passer. « Il vient de naître, je ne peux pas le laisser quelques jours chez ton père et si il fait pareil ? Est-ce qu'il aura notre patience ? Je ne crois pas. » J'avais évidemment confiance en mon beau-père mais je savais que la patience que nous avions développé avec James n'était pas donnée à tout le monde. Sam n'aurait peut-être pas envie, à force, d'être calme et gentil avec notre fils ou pire, il débarquerait dans la nuit pour nous le redonner. C'était peut-être des scénarios catastrophes que j'imaginais mais à ce stade, tout était possible. « Et peut-être que si, on a peut-être raté quelque chose ou pas vu autre chose. » Il ne pouvait pas juste pleurer pour rien, je n'arrivais pas à l'envisager. Je me triturais les méninges alors que Blake était juste fataliste et c'était surtout le stress accumulé depuis des mois qui retombait de la mauvaise façon. Nous avions beau nous aimé plus que de raison, cet amour pouvait rapidement se pervertir en quelque chose de néfaste quand nous nous opposions. Je sentais qu'on perdait patience l'un avec l'autre au lieu de se soutenir mais c'était probablement trop tard pour arranger ça, en tout cas à cet instant. « Je dis juste que tu sors de la maison et que la journée tu ne l'entends pas. Je suis au courant que t'as des tonnes de choses sur le feu Blake mais James doit passer avant le reste. » En somme, j'avais besoin de son soutien même s'il était épuisé. Je n'avais jamais été égoïste avec lui, ni sur sa carrière, ni sur rien mais j'avais réellement besoin que mon partenaire me comprenne et m'aide dans ce que je voyais comme une traversée du désert avec notre enfant. « On déplace le problème donc. » Je me savais buter mais je n'arrivais pas à accepter sa colère qui était en fait le résultat de nombreuses nuits sans dormir. « Tu ne veux pas arrêter un peu ? On dirait que tu parles d'un chien qui n'est pas bien dressé ! C'est ton fils ! » J'étais sur les nerfs et James le sentait, il se remettait à pleurer et je serrais les lèvres alors que j'avais juste envie de m'asseoir par terre et de pleurer, moi aussi. J'avais tenu tête à des mafieux, j'avais tenu le choc dans les pires situations possibles mais face à la détresse de James, je perdais tous mes moyens. « Ça t'arrange bien de le penser. » J'étais amère parce qu'il me laissait gérer ce que je ne savais pas gérer. Il fallait être aveugle pour ne pas voir combien j'étais épuisée de tout ça mais surtout combien je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je m'asseyais dans le fauteuil en tentant de le bercer. J'allais probablement dormir là parce que pour le moment, j'en voulais trop à mon mari pour partager son lit.

ft. @Blake Ellis This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) 4165427892   
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#  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) EmptyDim 14 Fév - 21:41


This is our hardest fight right now babe
Je n’avais aucune expérience qui pourrait me permettre de réagir avec pragmatisme dans cette situation. J’étais désemparé face aux pleurs de mon fils qui bouleversait un cycle de sommeil déjà bien court et qui en plus affectait inévitablement les relations entre Roxy et moi. J’étais incapable de dire si elle pouvait ressentir ce que notre fils ressentait, mais moi je ne percevais rien d’autres que des pleurs de plus en plus insoutenables. J’en arrivais à me demander si j’avais été un bébé capricieux comme lui et si c’était la raison pour laquelle ma mère m’avait pris en grippe. Je me sentais impuissant, et de voir qu’aucune de mes idées ne paraissait être une solution aux yeux de Roxy me plongeait dans un profond désarroi. Elle semblait croire que si nous ne pouvions pas l’apaiser, personne ne le pouvait. Sauf que ma suggestion n’allait pas forcément dans le sens de James, mais plutôt dans le nôtre. Je voyais un accident vite arrivé. Peut-être que Roxy ne réalisait pas le niveau de ma fatigue actuelle, peut-être me percevait-elle encore comme un surhomme, encore dans mes jeunes années, capable de tout surmonter. Mais je jouais sur trop de tableaux à la fois, et je m’éteignais en plus de réveiller la colère que je m’efforçais de maintenir au plus profond de mon être. « Mon père ne bosse pas, et s’il en a marre il nous le rend ! » Me défendais-je comme je le pouvais. Je ne rêvais ne serait-ce que d’une seule nuit paisible, où je n’entendrais pas de cri strident m’appeler à l’agonie, où seul le bruit de mes draps qui se froissent au rythme de ma respiration se ferait entendre. Je laissais échapper un sourire, car ma femme semblait contre cette idée. Elle persistait et signait pour un problème dont on ne saisissait pas la portée, mais à part être possédé je ne voyais pas ce qui clochait avec cet enfant. Il n’avait ni problème respiratoire, ni gastrique, ni de problème d’appétit, il n’avait pas de température, et parfois, il était calme pour soudainement se lancer dans des hurlements qui pouvaient presque aller à l’étouffement et ça me dépassait. « Mais qu’est-ce que tu vas t’imaginer ? Y a pas trente milles possibilités, Roxy ! » La fatigue entamait clairement ma patience et je fronçais les sourcils face à cette agressivité dont je faisais preuve, mais c’était comme si les dés étaient jetés, nous nous adonnions à une dispute dont on ne maitrisait ni la portée ni les conséquences. Je manquais clairement de discernement, mais Roxy également et je fus frappé par les mots qu’elle avançait. Il semblerait que pour James, je doive m’arrêter de vivre, alors que si nous vivions dans une telle maison c’était parce qu’elle comme moi nous avions toujours travaillé d’arrache-pied. De plus, il était impensable que je prenne davantage de jours de congés alors que selon mon résultat à l’examen, j’allais devoir quitter mon job, et en tant que directeur, je n’avais pas juste un carton de babioles à récupérer dans mon bureau. Ecarquillant les yeux face à sa réflexion, je continuais de m’opposer à elle : « T’es quand même au courant que je ne peux pas laisser tomber le FBI comme ça ?! Je suis directeur, pas secrétaire ! Et je t’ai demandé avant de m’inscrire au concours ! Fallait me dire non ! » J’estimais lui avoir laissé le choix, d’avoir encore cherché à faire ce qu’il y avait de mieux pour notre famille, mais je me rendais compte qu’à chaque fois qu’un grain de sable enrayait le mécanisme de notre machine, on pointait du doigt les choix faits et les sacrifices qu’on avait décidé de ne pas exécuter. Je trouvais ses reproches loin d’être justes, d’autant plus que je ne voyais pas nécessairement l’extérieur en me rendant au travail, tandis qu’elle pouvait le faire si elle en ressentait le besoin, ce que je lui rappelais : « Et rien ne t’empêche de sortir Roxy, on a une poussette tu peux le mettre dedans si tu as envie de mettre le nez dehors ! » Elle considérait que de nous donner un peu d’air était ignorer le problème, alors que je pensais surtout que ça nous permettrait de l’affronter un peu mieux. Aussi, puisqu’elle ne voulait pas comprendre, j’essayais d’utiliser des images plus parlantes : « On ne le déplace pas, mais j’ai besoin de me reposer, tu veux quoi, que je m’endorme au volant peut-être ?! » Parce qu’elle n’avait pas idée de ce que c’était de tenter de rester concentré et alerte en toute situation sans fermer l’œil. Elle me fit tiquer à insinuer que je considérais mon fils comme un chien, alors que même mon chien était bien considéré. Irrité par la remarque, je ne réagissais pas de la meilleure des façons : « Ca c’est la meilleure ! Mon chien en tout cas, il ne pleure pas, il dort ! » Evidemment James se remit à pleurer, probablement parce que la voix de sa mère et la mienne étaient loin d’être douces, mais je ne pouvais plus endurer ça, de toute façon, je ne voyais pas à quoi je servais. « Maintenant ça va être de ma faute parce qu’il pleure… » Lâchais-je en levant les yeux au ciel et tournant les talons jusque dans la chambre conjugale. Je ne m’installais pas sur le lit, conscient que je n’arriverais pas à fermer l’œil de toute façon si Roxy ne pouvait le faire aussi, et je revenais dans la chambre pour lui poser une question sur un ton qui parut plus agressif que ce que j’aurais voulu.« Tu comptes vraiment dormir là ? »
ft. @Roxy Ellis  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) 1817759177   
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#  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) EmptyMar 16 Fév - 15:25


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This is our hardest fight right now babe
Je savais que Blake tentait de trouver des solutions pour apaiser la situation mais surtout pour réussir à mieux dormir. Je n'étais pas contre chercher un remède à nos maux mais j'étais certaine qu'emmener notre fils ailleurs n'allait faire que déplacer le problème. Nous n'avions pas la même vision des choses et c'était sûrement ce qui nous poussait à la confrontation en plus de ce qui nous pesait. « S'il en a marre comme toi, tu veux dire ? » Parce que c'était l'impression qu'il me donnait et si c'était probablement du à la fatigue intense ainsi qu'au stress qu'engendrait la situation, j'avais l'horrible impression qu'il n'y avait que moi qui tentait de comprendre James. Alors oui, peut-être qu'il était simplement capricieux comme le suggérait son père mais j'en doutais sans avoir de réel argument à apporter pour le défendre. « Bien sur que si il y a en a des milliers de possibilités ! » On ne se comprenait pas, ou on ne voulait pas se comprendre, je n'en savais rien. On était clairement au bout du rouleau et pourtant, notre bébé n'avait pas un mois. Est-ce que c'était notre vie désormais ? Celle de parents désabusés. Je ne voulais pas m'avouer vaincu, ce n'était ni mon genre ni celui de mon mari. Je soufflais et le regardais alors qu'encore une fois, je ne lui demandais pas de lâcher son travail. Il était impossible qu'on puisse vivre correctement si on ne travaillait pas, autant pour notre santé mentale, nous les bourreaux de travail que pour notre bien-être financier. « Je ne te demande pas de laisser tomber quoi que ce soit. Je ne suis pas folle, je suis au courant qu'on est obligés de travailler pour gagner nos vies. » dis-je alors que je prenais le même ton que lui, ce qui n'envisageait rien de bon et évidemment, James allait le sentir. « Je veux juste qu'on pense à James sans tout de suite l'envoyer chez ton père. » Ce que je voulais réellement c'était que malgré la fatigue, le travail et tout ce qu'il y avait autour, on se préoccupe du bien être de notre bébé. Je ne pensais pas trop en demander. « Je suis au courant, tu crois que je ne promène jamais James ? Ce que je veux te dire c'est que depuis sa naissance, je suis avec lui à plein temps. Je ne m'en plains pas mais avec ses crises, c'est parfois difficile et à force, je suis plus à fleur de peau. » Il était rare que je me livre sur mes émotions mais comme mon mari me l'avait dit, par le passé, si je n'arrivais pas à me confier à lui alors à auprès de qui pouvais-je le faire ? Je n'avais toutefois pas l'impression qu'il comprenait ce que je disais parce qu'il faisait un raccourci qui n'avait pas de sens ; jamais, je n'avais reproché qu'il travail, au contraire. « Évidemment que non. » Je serrais les dents à sa remarque et je secouais la tête. « Peut-être que c'est toi qui devrait dormir chez ton père alors. » Si il ne supportait plus son fils, c'était sans doute la dernière alternative possible. Je n'arrivais pas à envisager de dormir tranquille sans James près de nous, pas encore en tout cas, c'était bien trop tôt mais j'avais compris que c'était incompréhensible pour lui. Je câlinais James, alors que Blake quittait sa chambre et je le priais presque de ne plus pleurer, d'enfin se calmer pour aller rejoindre le pays des rêves. J'étais à deux doigts de m'effondrer mais je résistais encore et toujours. Je relevais la tête vers Blake qui était revenu. « J'attends qu'il se calme avant de le remettre au lit. » dis-je simplement. « Tu veux que je ferme les portes pour que tu dormes ? » demandais-je alors qu'il m'avait expressément fait comprendre que puisque je gérais, d'après lui, il allait aller dormir. Avait-il changer d'avis ?

ft. @Blake Ellis This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) 4165427892   
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#  This is our hardest fight right now babe « (BLOXY) EmptyMar 16 Fév - 18:09


This is our hardest fight right now babe
Roxy faisait passer son bien-être après celui de notre fils, peu importe la situation, alors que moi j’estimais qu’il fallait que je sois en forme pour pouvoir assurer dans mon rôle. Il s’agissait de deux façons de faire, l’une plus altruiste que l’autre, et ce n’était pas étonnant que Roxy choisisse une fois de plus de se sacrifier. Mais comme il s’agissait de son fils, elle le défendait corps et âme et je n’appréciais pas du tout les accusations qu’elle me lançait, d’autant plus que je cherchais simplement à pouvoir me reposer pour ne pas craquer et me retrouver dans une situation ingérable. Comme elle me piquait au vif, je réagissais avec véhémence. « Tu cherches la guerre Roxy ?! J’en ai pas marre de lui, j’ai besoin de dormir ! Bordel ! » Je ne voulais pas tomber dans les bassesses des reproches, car si je commençais, c’était la porte ouverte à ma colère et on savait tous les deux jusqu’où elle pouvait me mener. J’étais d’ailleurs étonné que Roxy s’avance sur ce terrain, à me provoquer alors que je pouvais être une bombe à retardement. Mon père et moi n’avions pas la même situation, je comprendrais qu’il ne supporte plus mon fils au moindre cri, il n’était pas son gamin. L’instinct maternel pouvait être très puissant, et il n’y avait que ma femme pour en être dotée, donc peut-être estimait-elle que quelque chose clochait parce qu’elle en avait la sensation, tandis que moi j’étais ancré à la réalité scientifique, et des pleurs sans autres symptômes associés n’étaient pour moi que des caprices. Je pouvais me tromper, mais je n’avais pas la présence d’esprit de le suggérer. J’étais trop agacé pour ça. « Ah bon, donc il n’a aucun autre symptôme, mais il a quelque chose. » J’insinuais que ma femme se faisait des idées. A moins qu’il ne soit de ces enfants qui ne font pas leurs nuits jusqu’à tard, mais je ne pourrais pas survivre à ça, du moins pas tant que je n’avais pas passé mon concours. La fatigue pesait lourd sur nos interactions, et je ne niais pas que Roxy devait être à bout de nerfs, mais si l’un et l’autre nous nous lancions dans une confrontation, on n’en ressortirait pas indemnes. « Donc tu me demandes quoi ? Parce que je ne peux pas me découper, pour faire plus que ce que je fais déjà ! » Roxy avait peut-être l’impression que je n’en faisais pas assez. Peut-être attendait-elle plus d’investissement de ma part, mais de mon côté, j’étais au maximum de mes possibilités à l’heure actuelle. « On ne fait que ça, penser à lui, et il ne s’arrête pas ! » Toute notre vie tournait maintenant autour de James. On l’avait bien sûr choisi, et je ne le regrettais pas, mais j’avais l’impression d’être un incapable. Qu’est-ce qu’on loupait ? Peut-être qu’au fond il ressentait tout simplement notre stress. Pourtant, je m’efforçais de ne penser à rien d’autre que ma famille lorsque je rentrais à la maison. Je me posais tant de questions, que mon cerveau éreinté surchauffait. Je ne demandais qu’une nuit de sommeil. Et il semblerait que ce soit raté pour ce soir. Roxy exprimait son mal-être et si je le ressentais, c’était parce que même sans passer toute la journée avec notre tête blonde, j’étais crevé. « Si tu es à fleur de peau, tu devrais comprendre que gérer un boulot, un concours en plus d’un bébé qui fait des crises ça me mette à cran. » Déclarais-je en la regardant droit dans les yeux. Surtout que je faisais ce que je pouvais pour la soulager, mais l’accumulation de choses commençait à me peser. « Ah tu me rassures. Parce que je ne crois pas que tu te rendes compte de mon état. » Je n’inventais rien, mon corps me sommait de me reposer, et James m’en empêchait. Ce n’était pas contre lui, ça aurait pu être quelque chose d’autre qui m’empêche de me reposer, mais il en allait de ma survie mentale. Alors qu’elle me suggérait d’aller dormir chez mon père, presque sur le ton de reproche, je ne pus m’empêcher de railler, amenant un sujet qui n’avait rien à faire là, mais énervé, je rentrais dans la confrontation malgré moi. « Je vais y songer, oui. Et toi t’as qu’à demander à ton ex de s’occuper de notre fils, je suis sûr qu’il sera parfait dans le rôle ! » Elle passait du temps avec lui régulièrement, si elle en voulait plus, il fallait qu’elle me le dise. C’était la colère qui parlait, comme souvent, elle m’aveuglait tant que je regrettais bien vite mes paroles, mais c’était trop tard. Et je culpabilisais alors que je me retrouvais dans la chambre à coucher. Quel mari et père faisais-je ? Un piètre homme en tout cas. J’avais raison, peut-être que son ex valait mieux que moi sur certains points. Dans une tentative de rachat, ou du moins d’accalmie, j’étais revenu vers elle, mais pas avec la bonne attitude, et elle me le fit payer tout de suite. Prenant une profonde inspiration pour essayer de limiter la casse, je lui suggérais : « Tu ferais mieux de venir avec lui dans notre lit, tu seras mieux installée. » Je grimaçais et baissais les yeux, loin d’être fier de moi, dans un moment de lucidité qui me faisait presque oublier ma fatigue.
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Se remettre en question était quelque chose qui n'était pas facile à faire, encore moins quand on avait des caractères comme les nôtres. Cela dit, quand le sujet tournait autour de James et de ma maternité, je n'avais pas de mal à tout remettre en question, sans doute même un peu trop. Mon quotidien était composé de couches, de cris et de stress et ce même si j'aimais profondément mon fils. J'avais la tête sous l'eau et si j'avais la sensation de tout faire pour bien faire les choses, c'était au final, un terrible échec. Je regardais Blake, estomaquée par sa réplique que je ne comprenais pas et qui sortait, à mon sens, de nul part. « La guerre ? Mais ça va pas bien. » Je ne cherchais aucunement la guerre, bien au contraire. Je cherchais, en vain, des solutions même si je le reconnaissais, je n'acceptais pas franchement celles proposées par mon mari. C'était trop radicale pour moi mais peut-être qu'une fois calmée ou à tête reposée, j'allais y réfléchir. En plus de mon état général qui était proche du lamentable, cette conversation me faisait monter les nerfs alors que Blake ne faisait plus aucun effort, laissant la colère et l'agacement prendre le dessus sur tout le reste. Je ne voulais pas qu'on se battent, ni même qu'il sorte de ses gongs parce qu'on savait, tous les deux, combien ça pouvait mal finir. « Selon toi, il n'y pas de symptômes mais qu'est ce que tu en sais ? On est pas médecins, on a peut-être pas vu quelque chose ! » Devais-je lui citer le nombre de maladie que pouvait avoir un nouveau né sans même que cela se déclare réellement ou que les parents n'en prennent conscience ? J'étais déçue de sa réaction et je me sentais abandonnée à mon propre sort. « Rien. Je ne te demande rien comme ça tu es content. » tranchais-je alors qu'entrer dans un débat n'allait qu'empirer les choses et je préférais me fermer pour me protéger. Ce n'était pas la meilleure technique de communication mais il valait mieux qu'il en soit ainsi vu que nous étions incapable de nous écouter, pire de nous comprendre. Je tentais de lui faire comprendre mes ressentis mais je me retrouvais face à un mur qui fuyait l'empathie. « J'ai donc pas à me plaindre, j'ai pas de boulot, ni de concours à préparer, pourquoi est-ce que je parle. » On ne se comprenait pas, comme souvent quand nous étions énervés et je ne supportais plus cette discussion. James devait sentir notre agacement voir énervement et ça n'allait pas l'aider à s'apaiser. « Et toi ? Tu te rends compte du mien ? » Je le regardais, à mon tour, droit dans les yeux. Les paroles qu'il avait par la suite me faisait bondir, comment osait-il ? « Tu es sérieux ? Tu remets Owen sur le tapis alors qu'il n'a aucun lien avec ce qu'on vit ! C'est pathétique putain ! » J'étais en rage, je voyais rouge parce que discuter avec un ex qui était désormais un ami n'était pas un crime surtout quand je ne cachais rien à Blake sur nos échanges. Owen était papa, amoureux bien que séparé et son cancer le rongeait, il avait bien d'autres choses à penser que me séduire et nous n'en étions plus là depuis plus de dix ans, c'était donc ridicule. Parti puis revenu, je sentais qu'il s'en voulait, qu'encore une fois la colère était passée en pièce maîtresse dans son corps et son esprit. « Tu ne pourras sûrement pas dormir si je fais ça. » Ou alors ça allait calmer notre fils, c'était une possibilité même si ça ne devait pas, sur la longueur, devenir notre solution de replis. Finalement, je me levais, prenais une peluche et je me dirigeais vers notre chambre, en silence avant de m'allonger et de créer un cocon de sérénité à James, au milieu du lit, entre nous et ses peluches. Il ne pleurait plus et j'espérais qu'il nous laisse un peu de répit au moins pour que son père se calme, se repose et comprenne qu'il était encore allé trop loin. J'attendais que Blake ferme les yeux pour craquer en silence.

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J’avais bien du mal à faire face à nos disputes sans m’emporter. Tout simplement parce que j’étais incapable de faire comme si je n’en avais rien à faire. Je pensais d’ailleurs que la venue de James allait enterrer définitivement les tensions entre nous, mais je n’avais pas prévu qu’un bébé puisse être si difficile à gérer, et clairement, je déchantais. J’aurais voulu être d’un calme olympien, imperturbable, mais je devais reconnaitre que tout ce que nous avions traversé ces dernières années avait érodé ma stabilité émotionnelle et je lâchais plus vite prise qu’auparavant. Ce n’était pas juste pour Roxy, et je m’efforçais de le faire le moins possible, mais parfois, j’étais si frustré, voire fatigué, qu’il m’était impossible de raisonner et Roxy me piquait au vif bien trop vite. « Alors cesse de me prêter des paroles que je n’ai pas dites pour me faire passer pour le père indigne. » Je détestais quand elle suggérait des comportements qui ne me ressemblaient pas. J’aimais mon fils, je ne voudrais l’échanger pour rien au monde, mais j’avais trop de pression sur les épaules pour supporter qu’il braille en permanence. Evidemment, Roxy était la mère, elle l’avait porté pendant neuf mois, nous n’avions donc pas la même résistance à ses cris et pleurs. Ils avaient une connexion particulière. Je comprenais qu’elle s’inquiète pour lui et qu’elle y voit là une alerte qui pouvait être gravissime, mais il me semblait simplement que notre petit bonhomme était du genre à se faire entendre. Et pour être honnête, je préférais qu’il n’ait rien de grave. Si je ne supportais pas ses plaintes, je serais anéanti d’apprendre que sa santé soit fragile. « La pédiatre t’a elle-même dit que c’était rien ! Je ne suis pas médecin mais elle oui ! » On s’opposait alors que j’étais persuadé qu’on ressentait la même chose. Roxy devait être plus qu’éreintée mais elle ne s’en offusquait pas tant que James pleurait et qu’elle n’aurait pas une justification à ses crises. C’était louable, et ça montrait encore une fois que Roxy était faite pour être mère, et j’avais presque la sensation de ne pas être à la hauteur. Et l’attitude de Roxy n’aidait en rien à apaiser ce trouble. « T’es vraiment agaçante quand tu agis de la sorte. J’en suis pas content, non. » Elle me faisait part de quelque chose pour se rétracter ensuite, comme si elle craignait d’envenimer les choses alors que c’était justement de faire machine arrière qui posait problème. Visiblement, on prenait l’attitude de l’un comme un manque de considération de l’autre moitié alors que de mon côté, je ne remettais pas en question son état, d’autant plus que j’essayais de boucler mon travail en moins de temps que d’habitude pour lui accorder du temps tout en trouvant un moment pour réviser mon concours. Je soupirais, écarquillant les yeux, me défendant : « Mais à quel moment j’ai dit ça ? Je fais ce que je peux pour te soulager ! C’est donc que je ne dénigre pas ton état de fatigue ! » Je l’incitais toujours à se plaindre si elle en ressentait le besoin. A l’heure actuelle, j’étais simplement incapable de supporter les cris de mon fils parce que mon corps se faisait lourd, et mon esprit était trop irritable pour que je ne perde pas mon sang froid. « Evidemment ! Mais tu sembles suggérer que j’en fais pas assez parce que je demande une putain de nuit tranquille ! » J’avais clairement besoin de sommeil, sans ça, j’allais droit dans le mur. Nous allions droit dans le mur parce que j’étais incapable d’assurer mon rôle au sein de notre famille si je n’avais pas les idées claires. J’étais surmené, et j’estimais ne pas demander la lune. Comme à chaque fois qu’elle me reprochait quelque chose, je me retrouvais à me mettre en compétition avec un autre, par jalousie perfide. Au fond, je ne sais même pas comment cet Owen se comporte avec elle, je sais juste que puisqu’il est séparé de sa compagne, il doit forcément chercher du réconfort ailleurs. Fronçant les sourcils, je lâche désabusé : « Il ferait peut-être un meilleur père ! » Ca y est, ce qui me pèse au sein de cette conversation est dit. Je n’ai pas les épaules pour être un père exemplaire, ça transparaissait. Je n’avais jamais assisté à la rage de Roxy, mais elle avait l’air de perdre pied autant que moi. Et ça me contrariait d’être une fois de plus responsable d’émotions qu’elle n’aimait pas expérimenter. Revenant vers elle, elle suggérait qu’à venir dans notre lit, je ne fermerais pas l’œil. De toute façon, il semblerait que ma nuit serait courte. J’haussais les épaules. « Ca n’a pas d’importance. » Elle se décida finalement à me rejoindre, et sans un mot, on se couchait, séparés par notre fils et ses peluches, qui a défaut de pleurer, cherchait à se rendormir au travers de petits bruits bien moins sonores. Tourné vers mon fils, je déposais un infime baiser sur son front, comme pour lui dire que je n’en avais pas après lui. Et puis, je fermais les yeux, tentant de trouver le sommeil bien que notre nouvelle dispute pèse lourd dans mes pensées. A écouter les bruits environnants, je me rendais compte que Roxy reniflait, probablement attristée par notre conflit. « Roxy ? » L’appelais-je en chuchotant. Me sentant coupable, je soufflais : « Je suis désolé. » J’avançais ensuite mon bras jusqu’à sa joue pour la caresser de mon pouce.
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