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 I have nothing if I don't have you (bloxy)

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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptyVen 5 Mar - 12:09

I have nothing if I don't have you
Le concours passé, je respirais à nouveau. C’était un poids de moins à supporter dans ma vie déjà bien trop remplie. Si je me disais que j’avais besoin de vacances, il m’était impossible d’en prendre en ce moment par principe avec tout ce qui se passait au FBI. Je supervisais des affaires assez complexes tout en suivant les prouesses des uns et des autres au cas où mon poste deviendrait vacant et qu’il faudrait me remplacer rapidement. Aujourd’hui, j’étais du côté de Northeast, le FBI était sur le terrain pour une affaire de drogues probablement liée à un gang que je ne connaissais que trop bien pour les avoir infiltrés. Les choses étaient loin d’être roses même à proximité d’Hollywood Boulevard. Etant le spécialiste le plus informé dans cette affaire, je m’étais déplacé pour interroger plusieurs personnes, essayant de retracer les événements qui avaient menés certaines personnes à s’engouffrer dans un tel trafic. Une fois les témoignages recueillis, je briefais mon équipe sur la suite des événements, les priant de retourner aux quartiers pour me faire un rapport sur les éléments à retenir dans toutes ces entrevues. Quant à moi, je rentrais dans ma voiture pour appeler Jones, mais il ne répondit pas. Consultant mes messages, Roxy m’avait informé qu’elle était du côté de Westfield pour faire des emplettes. Elle n’était pas loin de moi. Aussi, je lui répondais en lui proposant de boire un café express dans le centre commercial ensemble, histoire de la voir quelques minutes, sachant que j’allais probablement rentrer tard. Je ne le savais pas, mais mon message n’atteindrait jamais son destinataire. Nous traversions une période un peu plus difficile qu’à l’accoutumée. Si je faisais autant d’efforts que possible pour être présent pour ma femme et mon fils, je devais admettre que le temps me manquait. Je savais qu’elle m’en voulait de ne pas avoir pu honorer mes engagements d’être présent pour le rendez-vous médical de mon fils, mais j’étais pieds et poings liés au travail. Mes rendez-vous s’étaient éternisés, si bien que je n’avais même pas pu l’appeler pour savoir que James avait comme elle l’avait prédit, quelque chose qui n’allait pas. Je comprenais qu’elle me reproche de toujours faire passer le travail en premier, mais ce n’était pas vraiment le cas. J’avais juste trop de responsabilités. Il était temps que ça s’arrête, mais je travaillais dans ce sens. J’avais beaucoup parlé à mon père de ces difficultés et mon père n’avait pas su quoi me dire, conscient que c’était temporaire et que les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes si je venais à quitter le FBI. J’aimais véritablement mon job, et le quitter était le plus gros sacrifice que je faisais, je le faisais pour ma famille, mais je savais que ça me manquerait. Lâchant un soupir, prêt à prendre la direction de Westfield, je mis mon moteur en route. Le sol se mit soudainement à trembler, le verre d’eau posé sur le socle de ma voiture en témoignait par des ondes de choc visibles, se répétant. Et puis des secousses, de plus en plus virulentes. Ca ne pouvait être qu’une chose, et ni une ni deux, tandis que j’entendais l’alarme résonner dans tous les environs, je me hâtais en faisant crisser les roues sur le bitume ne pensant qu’à une chose plutôt que de me mettre à l’abri : Westfield. Ma femme était dans un lieu à haut risque. Je mettais la radio, mais rien ne fonctionnait, je branchais alors d’une main ma radio du FBI, pour savoir de quoi il en retournait. L’épicentre était dans la forêt. Merde. Je n’étais pas loin de Westfield quand je vis une faille se former sur le bitume. Les bâtiments se secouaient, il y avait des dégâts, ça criait dans tous les sens. Il y avait un accident devant moi et je jetais ma voiture sur un côté, conscient que je ne la reverrais peut-être pas et je me mis à courir à toute berzingue. Les gens se bousculaient affluaient pour se mettre à l’abri, j’oubliais les recommandations. Je perdais l’équilibre plusieurs fois, tant le sol vibrait avec force, et alors que j’arrivais non loin du bâtiment, je remarquais un enfant seul, qui pleurait, dans le mouvement de foule non loin d’un lampadaire qui tanguait dangereusement. « LEVE-TOI DE LA !!! » Mais il ne m’entendais pas, je me jetais alors sur lui, le propulsant à quelques mètres au sol, tandis que le lampadaire s’écrasait à quelques maigres centimètres de mes pieds. « Ca va bonhomme ? Où sont tes parents ? » Je ne pouvais en définitive pas le laisser là, et je le portais sur mon dos pour lui trouver un endroit où s’abriter. D’autres gens entreprirent de suivre des personnes dans des recoins loin de possibles chutes d’objets, et je leur confiais l’enfant à quelqu’un, prenant des risques en m’approchant du bâtiment de verre, dont plusieurs fenêtres s’étaient déjà brisées. Il y avait du monde partout. J’espérais juste que ma femme et mon fils étaient en sécurité, loin de vitrages et surtout d’objets qui pouvaient menacer de tomber. Même si j’étais conscient de la désespérance de mon geste, je hurlais : « ROXY ! » le répétant inlassablement en rentrant dans les lieux tandis qu’un homme essayait de me dire de ne pas rentrer, les secousses allaient reprendre. « FBI, laissez-moi passer. » Je ne partirais pas sans l’avoir retrouvée.

@Roxy Ellis  I have nothing if I don't have you (bloxy) 4176130315
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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptyVen 5 Mar - 13:21

I have nothing if I don't have you
Il y avait des moments dans la vie ou les choses ne tournaient pas forcément comme on l'espérait. C'était un peu le cas dernièrement. Cependant, je voyais tout cela comme un nouvel obstacle à franchir, une nouvelle montagne que j'allais gravir avec l'aide de Blake parce que je n'imaginais pas que nos routes pouvaient dévier un jour. On était passés par trop de chemins tortueux pour que les pleurs de James, la fatigue et le travail n'arrivent à nous séparer pour de bon. Certes, j'avais du mal à gérer son absence surtout lors des rendez-vous médicaux de notre fils mais je faisais en sorte de ne pas laisser un sentiment négatif prendre le dessus sur le reste notamment sur ses efforts au quotidien. « C'est parti petit ange, on va se balader, tu l'as mérité ! » dis-je à mon fils en l'installant dans la voiture alors que nous sortions d'un rendez-vous à l'hôpital. James était suivi depuis quelques jours parce qu'il semblait que ses crises de larmes avaient en définitive une explication même si le diagnostique ne soit pas encore totalement tombé. Une fois attaché, je me mettais au volant avant de mettre la radio. « Les cancers, Les habitudes, le train-train de la vie, ça va bien cinq minutes ! Pour ce mois-ci vous avez envie de renouveau et même de pimenter un peu votre vie sentimentale. Que vous la viviez déjà deux ou que vous soyez seul(e) l’envie reste la même : vous amuser et vous sortir un peu de votre routine. Ce mois est l’idéal ! Profitez-en pour faire ce que vous n’auriez jamais osé faire ! Dépassez vos limites et n’ayez pas peur d’avoir envie de sortir de votre zone de confort, votre entourage sera là pour vous y pousser ! » Je levais les yeux au ciel en entendant ce bout d'horoscope qui étonnement était en lien direct avec moi puisque j'étais du signe du cancer. Je n'avais jamais vraiment cru à ces choses là et je n'y avais jamais prêté attention soit dit en passant.  « Tu entends ça James ? On va sortir de notre zone de confort ! » plaisantais-je alors que je ne cessais de le faire depuis quelques mois. J'étais tombée enceinte, j'avais pris la décision de quitter le FBI et surtout, j'avais mis ma carrière de côté le temps de profiter de mon nourrisson. Ce n'était pas vraiment habituel pour quelqu'un comme moi qui était un bourreau de travail. J'avais vécu pour ma vie professionnelle depuis mon entrée à Quantico et je n'avais eu de cesse de m'investir jours après jours dans tous les domaines depuis. L'arrivée de James avait tout bouleversé mais je tentais de n'en sortir que le positif malgré tout. Une fois garés sur le parking, j'envoyais un sms à Blake pour le prévenir que je faisais un tour au centre commercial de Westfield. Je n'avais pas pour habitude d'aller par là mais étant dans le coin, j'avais trouvé l'idée attrayante de visiter un endroit que je méconnaissais et qui n'était pourtant pas si loin de chez moi. Alors que j'allais sortir de la voiture, je sentais une secousse et la portière se refermait violemment sur mon bras. Je lâchais un cri de surprise mais aussi de douleur avant qu'un bruit sourd ne résonne et que je sente, sans comprendre comment ni pourquoi, la voiture basculer. Que se passait-il ? J'entendais des cris autour de nous et sans attendre, je tendais le bras vers James encore dans son couffin, bien attaché. Les secousses duraient quelques minutes ou quelques secondes, je n'en savais strictement rien et lorsque je tentais de me relever parce que l'habitacle était en pente, je réalisais que le moindre mouvement pouvait nous envoyer dans un fossé sans fond. Je sentais ma respiration se couper. J'avais vécu des moments difficiles par le passé mais jamais, mon fils, la prunelle de mes yeux n'avait été présent dans ces moments là... Indéniablement ça me ramenait à mon accident survenu un an plus tôt ou j'avais perdu mon premier bébé. Il était hors de question qu'il nous arrive quelque chose aujourd'hui. Quoi qu'il m'en coûte, James allait retrouver son papa ce soir. « A l'aide !!! » criais-je de toute mes forces sans savoir si quelqu'un allait nous entendre, pire si quelqu'un se trouvait encore à proximité. Il n'y avait que dans les films que les gens se souciaient les uns des autres... Je contrôlais ma panique mais James devait le sentir et il commençait à gémir puis à pleurer et je tendais le bras pour caresser sa main en le rassurant comme je pouvais.

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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptyVen 5 Mar - 17:26

I have nothing if I don't have you
L’homme devant moi ne se laissait pas avoir par le badge et mon petit numéro ne le fit pas trembler. « Monsieur, je regrette, mais personne n’est à l’intérieur, on a fait sortir tout le monde. Il y a bien trop de dégâts ! Les pompiers font une vérification. » Toutefois, l’information qu’il me divulguait avait son importance. Il m’assurait que tout le monde était sorti et probablement sur les points de rassemblements de foule que j’avais pu distinguer. Histoire d’être sûr que je ne passais pas à côté de quelque chose, je préférais le lui faire répéter. « Vous êtes certain ? » Il acquiesçait. Affirmatif, seuls les pompiers établissaient un périmètre de sécurité et faisait un dernier check-up. Je prenais donc congé de l’homme en me remettant à courir pour inspecter les visages de chaque personne que je croisais, toujours en criant le nom de ma femme. « ROXY !!! » Dire que j’étais inquiet était un euphémisme. Je ne regardais même pas où j’allais, je bousculais des personnes en m’excusant à peine, tout ce que je voulais, c’était la retrouver. Il était possible qu’elle soit rentrée à la maison, mais les lignes téléphoniques étaient coupées, elles devaient être saturées, et j’essayais de réfléchir à la hâte en essayant de me visualiser le centre commercial, le magasin pour bébé pour savoir quelle sortie elle avait pu emprunter. Mais c’était physiquement impossible de se remémorer avec exactitude cet immense centre commercial. Aussi quand je croisais un pompier, je l’interpelais, lui tirant sur le bras pour le forcer à s’arrêter. « Excusez-moi ! Agent Ellis, FBI, il y a des victimes ? » J’avais le cœur qui battait la chamade, et je craignais qu’il me le confirme. Montrant mon insigne, le grand blond se mit à sourire et à faire une petite plaisanterie. « C’est pas très courant d’avoir le FBI pour des tremblements de terre… Des blessés oui, pas de morts, mais on a pas encore tout vérifié alors si vous voulez bien m’excuser… » Il me laissa là en plan sur ces entrefaites. Je n’étais qu’à demi soulagé, et je réessayais de joindre Roxy sur son portable en vain, continuant de me hâter parmi les gens. Et c’est là que j’entendis les hurlements d’un vieux monsieur hispanique qui accourait : « A L’AIDE ! Y a une femme coincée dans une voiture prise dans une faille ! » Et si c’était Roxy ? Je ne pouvais pas prendre le risque de poursuivre mes recherches sans m’en soucier. Je me mettais à la place de tous ces gens, peut-être allaient-ils perdre quelqu’un eux aussi. Alors je le rejoignais en l’incitant à me montrer le chemin. « Je vous suis ! » Il avait l’air soulagé qu’un gaillard vienne lui prêter main forte, et il m’expliquait qu’une faille s’était crée dans le parking et que certaines voitures avaient été précipitées dans cette dernière, et une femme avait crié à l’aide, mais il commençait à me mettre en garde que la situation était critique. Quand j’arrivais sur les lieux, je reconnaissais immédiatement la voiture. C’était ma femme. « OH PUTAIN… ROXY !!! » J’accélérais le pas m’approchant du précipice. L’homme hurla en me voyant prendre des risques inconsidérés, le sol pouvait se dérober à tout instant. « Monsieur c’est dangereux ! » Je me fichais du danger, et je répliquais à son attention en tâtant le terrain pour voir par où était-il préférable que je descende. « C’est ma femme ! Allez chercher les pompiers ! » L’homme partit de nouveau dans l’autre sens, je n’étais pas sûr de moi, mais la peur de la mort ne dépassait pas la crainte de perdre ma femme et mon enfant que je jugeais présent dans l’habitacle. Je perçus d’ailleurs ses cris, et j’étais soulagé. « Mon amour ?! Vous allez bien ? J’arrive ! » Je criais à son attention et je prenais des précautions, cherchant à trouver un moyen d’atteindre la voiture. Des renforts arrivaient, mais il ne s’agissait pas de secours. Une dame cherchait à me faire faire demi-tour. « Monsieur vous allez vous tuer, attendez les secours ! » Je ne les écoutais pas. Je me cramponnais au bitume, qui me brûlait les mains, et je me pendais aux barres de fer qui émanaient du sol, descendant petit à petit, loin d’être assuré de ne pas y passer. La voiture était bancale dans le vide, et une fois à la portée de la fenêtre, je me montrais à Roxy, sans pour autant m’approcher, ne sachant pas encore comment faire pour les sortir de là en sécurité : « Chérie ! Dis-moi que tu n’as rien ? Je suis là, je vais vous sortir de là. Je ne sais pas comment, mais on va s’en sortir tous les trois. » Je préférais me sacrifier que de les voir tomber dans ce trou béant.

@Roxy Ellis  I have nothing if I don't have you (bloxy) 4176130315
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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptySam 6 Mar - 16:40

I have nothing if I don't have you
Cette journée avait commencé plus ou moins normalement et en me levant ce matin, je ne m'étais pas imaginée que j'allais vivre une des pires journées de ma vie. En tant qu'agent du FBI, j'avais plus d'une fois mis ma vie en danger, c'était presque devenu régulier au point que je ne m'en formalisais pas et qu'à chaque fois que j'en sortais indemne, je me disais que mon heure n'était juste pas venue. Au moment ou j'avais senti le sol s'ouvrir et la voiture se pencher, j'avais compris que plus jamais je ne me retrouverais face au danger avec la même nonchalance, surtout pas avec mon fils à mes côtés. Je n'avais qu'une obsession, qu'il ne glisse pas, qu'il reste dans la voiture avec moi quoi qu'il arrive. Je criais comme je n'avais probablement jamais crié de ma vie et même si je devais faire peur à James, c'était le seul moyen d'attirer l'attention de quelqu'un dans tout ce vacarme. « T'en fais pas mon ange, on va sortir de là. » dis-je alors que je sentais la ceinture de sécurité commencer à appuyer sur ma peau jusqu'à la faire saigner. Pourquoi avais-je pris la décision de venir ici ? Je m'en voulais atrocement mais je savais au fond de moi que je n'étais pas devin et que jamais je n'aurais pu prédire une catastrophe telle qu'on vivait. Est-ce que toute la ville était dans le même état ? Était-ce San Andreas qui faisait des siennes ? Je ne savais pas ou Blake se trouvait, il était sur le terrain mais la localisation n'était jamais donnée par mesure de sécurité. Cette soudaine angoisse supplémentaire ne m'aidait pas vraiment à gérer mon stress. D'ordinaire, j'aurais gardé mon sang froid mais avec James près de moi, il m'était impossible de réfléchir correctement. Mon fils était ma seule obsession au point que je ne sentais pas la douleur dans ma main ni même sur mon cou égratigné. Dans toutes les existences, on note une date où bifurque la destinée, soit vers une catastrophe, soit vers le succès. Il me paraissait évident que jamais je ne pourrais oublier ce 3 mars même si je priais de toute mes forces pour qu'on nous sorte de là. Mon instinct de mère avait pris le dessus sur le reste et si je me fichais presque qu'on vienne m'aider, je ne pouvais supporter que mon fils reste dans cette voiture, à quelques mètres du faille béante. Il n'avait rien demandé, il ne méritait pas ça. Je serrais la main de mon bébé avant d'entendre mon prénom. Je tournais la tête complètement choquée de voir Blake. Je ne lui demandais même pas ce qu'il faisait là, je m'en fichais, j'étais trop heureuse de voir qu'il allait sortir James de cette situation. « Blake ! » criais-je la voix cassée après l'avoir usée pendant plus de dix minutes. « Oui ça va mais la voiture n'est pas stable ! » Il s'approchait, descendant vers nous sans prendre vraiment de précautions. « Fais attention s'il te plaît ! » Je ne pouvais pas concevoir qu'il chute et qu'il finisse au fond du trou, c'était impensable. « Blake, je t'en supplie, sors James de là. Sors le tout de suite, en premier, s'il te plaît. » Je le regardais, le suppliant du regard de m'écouter et de faire les choses dans l'ordre que je lui indiquais. Ils étaient les deux personnes les plus importantes de ma vie et je connaissais assez mon mari pour savoir qu'il allait faire les choses correctement même si me laisser ici ne lui était pas passé par la tête ne serait-ce qu'une demi seconde. « Si les secours n'arrivent pas, fais le. » lui ordonnais-je presque. Je ne savais pas vraiment si il allait arriver à venir jusqu'à nous mais peut-être pouvait il venir jusqu'à James ou au moins vers l'arrière de ce qu'il restait de notre voiture. C'était une situation plus qu'inédite et je devinais que nous n'étions sûrement pas les seuls dans ce cas. La moitié de la ville devait être dévastée. J'avais du mal à déglutir mais je ne disais rien, préférant qu'on se concentre sur comment nous sauver même si mon esprit était focus sur notre fils, d'un mois tout juste. On entendait des bruits sourds et je comprenais que c'était les enseignes des grands magasins qui finissaient de s’effondrer, Zara, Top Shop, Primark, Century 21 ou encore Benetton. Ce n'était pas franchement rassurant parce qu'inévitablement ça faisait trembler le sol, déclenchant des éboulements sur la voiture et au delà. Je serrais les dents et protégeais James comme je le pouvais préférant manger de la terre plutôt que quoi que ce soit ne le touche.

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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptySam 6 Mar - 21:21

I have nothing if I don't have you
Je connaissais le danger. Je l’avais vécu au plus près alors que toute mon équipe avait été décimée dans une chasse à l’homme qui m’avait éreinté, détruit, comme j’avais également survécu à une chute de plusieurs mètres même si j’avais eu le sternum brisé, restant dans une faille pendant près de deux jours avant l’arrivée des secours. Pourtant, jamais je ne l’avais senti m’accabler autant qu’aujourd’hui. Ma femme et mon fils tentant de survivre à une catastrophe naturelle, c’était comme voir ma vie défiler devant moi. Et s’il leur était arrivé malheur ? Je m’en voudrais toute ma vie, parce que je n’avais pas été là. Je ne le disais pas assez à ma femme mais elle était la plus belle chose qu’il me soit arrivée. Dans des moments pareils, je ne réfléchissais plus, laissant mes émotions me guider, écoutant mon cœur qui s’animait à outrance, parce qu’il était plus que jamais apeuré. Je n’avais jamais peur pour moi, mais Roxy et James étaient mes plus grandes faiblesses. Je savais que je ferais tout pour eux quoi qu’il m’en coûte. La retrouver là au milieu d’une faille béante, face à une potentielle mort, je n’avais plus qu’un seul objectif : les sortir de là, avec ou sans l’aide des autres, mais je voulais me dire que notre famille ne s’arrêterait pas là, que le drame survenu, ne nous arrêterait pas. J’aurais peut-être eu besoin de réfléchir, je fonçais tête baissée, intrépide, conscient que le temps était compté, faisant fi des mises en gardes des uns et des autres. Je ne savais pas dans quel état ils étaient, si je pouvais les sortir de là à moi tout seul, mais je compterais m’en quérir. Roxy semblait presque tout autant soulagée que moi de me retrouver là, alors que je m’agrippais avec force à un morceau de roche et qu’elle me prévenait du problème latent, la chute imminente de la voiture. J’acquiesçais. « J’ai vu ça. Il faut que je trouve une solution… » Je n’en avais pas autour de moi, si j’avais une idée, je ne savais pas si j’aurais le temps de retourner à ma voiture. Roxy s’inquiétait de ma position un peu délicate, et je la rassurais en la souriant : « T’en fais pas pour moi. » Je posais mes pieds sur un morceau de roche qui se déroba sous mes pieds, et je me cramponnais à la force de mes bras pour ne pas tomber plus bas. « …Tout va bien. » Pas vraiment, mais je ne flancherais pas. Alors qu’elle m’incitait à sortir mon fils en premier, pour la laisser seule, je préférais être clair, je ne choisirais pas entre l’un et l’autre. « Il est hors de question que je te laisse là. On sort de là tous les trois. » Mais malheureusement, sans rien pour nous soutenir, je ne pouvais pas faire grand-chose. Elle m’incitait à le faire au cas où les secours n’arrivent pas vite, et je secouais la tête. Je ne voulais pas entendre que j’allais possiblement la perdre. Il en était hors de question. Je ne laisserais pas le destin faire. Alors je lui indiquais mon plan : « Je vais remonter, je vais courir à la voiture et je vais récupérer la corde que j’ai dans la voiture. Je reviens, tiens bon ! » Remontant à toute vitesse, je repartais en courant alors que la jeune femme qui était restée en haut faisait le guet. Récupérant tout ce que je pouvais dans ma voiture, je revenais sous peu, accrochant la corde à un morceau de ferraille qui dépassait du goudron rompu et je redescendais en m’appuyant sur la paroi comme le ferait un alpiniste. Arrivé à la hauteur de Roxy, le sol trembla avec déraison et des éboulis se bousculèrent sur la voiture, et je me protégeais en me collant à la paroi, priant pour que la voiture tienne bon. « Mon amour ça va ? » Je lui demandais alors que les secousses diminuaient. Il fallait faire vite. Je revenais vers elle, avançant jusqu’à la voiture restant accroché à la corde que je tenais fermement dans ma main. J’étais proche du côté conducteur, bien plus proche de la paroi que l’autre côté. « Tu peux détacher James s’il te plait ? Sans mouvement brusque. » Il était difficile de savoir ce qui tiendrait ou non, mais j’osais croire qu’on pouvait s’en sortir. « Ecoute-moi, je veux que tu prennes James sur toi, je vais ouvrir la portière, et doucement, je veux que tu me tendes James, et ensuite tu sautes sur mon dos. Je veux que tu ne cherches pas à comprendre, que tu ne te poses pas de question. » Il allait falloir que je tienne d’une main mon fils dans les bras, tenir la corde dans l’autre et avoir le dos suffisamment solide pour soutenir le saut de ma femme nous laissant porter par la corde jusqu’à la paroi. C’était un plan bancal, mais je n’avais pas d’autre solution. « Tu m’entends ? On risque de glisser, mais je ne vous lâcherais pas. » Je voulais être honnête avec elle, mais je ne laisserais pas mon corps céder. Si une personne devait se blesser, c’était moi.

@Roxy Ellis  I have nothing if I don't have you (bloxy) 4176130315
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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptyDim 7 Mar - 19:31

I have nothing if I don't have you
J'avais mis mon cerveau sur pause. Il était hors de question que je ressente la moindre douleur, le moindre maux qui pourrait me faire lâcher prise ou pire, oublier mon objectif principal : nous sortir de là. Je n'étais pas suicidaire, je voulais voir mon fils grandir et continuer de partager ma vie avec Blake mais il était inconcevable qu'on prenne le moindre risque qui mettrait davantage la vie de notre nourrisson en danger. Je m'en voulais déjà assez de l'avoir emmené ici, ce n'était pas pour qu'il en sorte traumatisé. D'ailleurs, j'espérais qu'il était bien trop petit pour réaliser la galère dans laquelle nous étions. Je comptais sur mon self-control -plus très bien maîtrisé, je le reconnaissais- pour rassurer James. Voir Blake arriver tel un super héros m'avait soulager, m'enlevant le poids énorme que j'avais sur la poitrine depuis quelques minutes. Pour autant, rien n'était gagné, il allait falloir qu'il nous sorte de là avec, clairement, pas grand chose. « Je m'en fais toujours pour toi, tu le sais. » dis-je en souriant légèrement avant de tenter de reprendre une respiration normale. Si je laissais la panique m'envahir, nous n'allions pas nous en sortir et je ne voulais pas être un poids dans ce sauvetage. J'avais beau essayé de la jouer détente, mon mari me connaissait assez pour voir que ce sourire n'était qu'un sourire de façade. Soudain, je sentais la terre bouger et je regardais Blake qui avait trouvé un point presque stable bien que ça restait extrêmement dangereux. « Blake c'est trop dangereux ! » gémis-je alors que je ne supportais pas de m'en faire autant pour lui. Mon cœur n'avait jamais battu aussi fort pour de mauvaises raisons et je ne souhaitais qu'une chose ; sortir de là et m'allonger dans mon lit douillet, en oubliant tout ce qu'on venait de vivre. Je ne savais pas ce qu'on avait fait pour mériter un tel sort mais j'allais probablement commencer à m'excuser sur tout et rien si ça sortait mon fils de cette voiture. « Regarde moi s'il te plaît et écoute moi. Je veux qu'on sorte tous les trois. Évidemment que je le veux mais si ça devient critique, promets-moi que tu prendras James. » Je le regardais dans les yeux, la voix serrée mais plus sérieuse que jamais. Il n'allait pas me le promettre, j'en étais certaine et si j'avais eu la force, j'aurais crié pour qu'il le fasse. Pourquoi me sentais-je soudainement un peu faible ? Était-ce mes blessures ? Le stress ? Je n'en savais rien mais je tentais de rester concentrée sur Blake. « D'accord. » Je ne l'écoutais que d'une oreille mais j'approuvais le laissant repartir. Je soufflais et regardais autour de nous alors qu'une femme était restée. Elle tentait de me rassurer, c'était gentil mais il m'était difficile de croire un mot de ce qu'elle disait. De la terre tombait à nouveau et je couvrais James comme je pouvais réalisant que c'était parce que Blake était de retour. Avait-il trouvé ce qu'il fallait ? « Oui ça va... » Pas du tout mais ce n'était pas le moment de faire paniquer tout le monde. « Le détacher, tu es sur ? » Il semblait sur de lui alors je m’exécutais doucement en détachant James de son siège avec douceur. « Ça va aller, papa est là. » Je voulais le rassurer avec une voix douce et j'avais bon espoir que ça fonctionne. Je regardais Blake pas convaincue du tout de son plan. « Je ne le sens pas du tout Blake, vraiment pas. » Pourtant je prenais James, lui déposais un baiser sur le front et attendais qu'il ouvre la portière pour lui donner. Si notre petit avait tendance à beaucoup pleurer, étonnement, ce n'était pas franchement le cas alors que la situation était critique. « Tu ne veux pas le remonter d'abord ? Ça ne tiendra jamais à nous trois et je ne sais pas si je peux sauter sur ton dos. » Il m'avait dit de ne pas poser de question mais j'étais obligée de lui dire ce que je ressentais parce que j'avais peur de me rater et de faire plus de mal que de bien. Il valait sans doute mieux qu'il mette James en sécurité avant de me secourir... Je soufflais doucement prête à tout de même agir comme il le souhaitait si c'était la seule solution viable. J'avais confiance en lui, malgré mes doutes qui ne concernaient que moi.

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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptyDim 7 Mar - 23:07

I have nothing if I don't have you
Dans ces moments catastrophiques, Roxy et moi nous étions toujours sur la même longueur d’onde, on cherchait à être présent pour l’autre, quitte à s’oublier en chemin, mais nous avions le sens du sacrifice et à la voir là dans une voiture à la limite du précipice, il était hors de questions que je reste planté là ou appelant les secours pour ensuite voir ma femme et mon fils tomber dans les abysses. Je ne pouvais pas tout perdre en un instant. Je refusais que le destin s’en prenne à nous de la sorte. J’étais probablement inconscient de me lancer dans une opération sauvetage sans aucune assurance, sans aide de qui que ce soit, mais je ne réfléchissais plus, et j’étais persuadé que Roxy non plus. J’étais juste heureux qu’elle n’ait pas cherché à bouger de la voiture, elle avait analysé les dangers, j’en étais persuadé. Son fils était la personne la plus importante dans sa vie, et si elle n’avait pas cherché à les extirper de là, c’était parce qu’elle savait qu’elle ne le pouvait pas sans mettre leurs vies sérieusement en danger. « Je sais, tout comme moi. » Lui répondais-je alors que je lui souriais pour tenter de la rassurer. Mais je n’étais pas très sûr de moi, si je cherchais à garder un masque pour ne pas l’inquiéter, la situation était assez critique, comme elle l’avançait dans la promesse qu’elle me demandait de faire. Nous réagissions de la même manière, j’avais l’impression d’avoir un écho qui me répondait tant nos comportements fonctionnaient sur le même schéma. Notamment en cas de danger, et je refusais donc d’attendre les secours.« C’est la raison pour laquelle je te laisserais pas là ! » J’aurais voulu savoir exactement si ma femme était blessée ou non pour savoir ce qu’elle était en état de faire ou non, mais nous n’avions pas le temps de nous épancher sur quoi que ce soit. De ce dont je me souvenais, il me semblait que lors de séismes, il pouvait y avoir de nouvelles secousses après le premier tremblement et nous n’étions pas loin de l’épicentre. A sa demande je secouais la tête, la situation était d’ores et déjà compliquée, je ne ferais pas de choix, c’était soit tous les deux s’en sortaient, soit on remontait à trois mais je ne laisserais pas Roxy tomber dans l’abîme. Il était évident que James serait sauvé, car je n’imaginais pas une reconstruction après sa mort. Ca serait trop dur à supporter une seconde fois. Mais je refusais de penser à un scénario catastrophe, nous allions nous en sortir et je le disais d’un regard droit et d’une voix assurée. « Je ne te laisserais pas, même si c’est critique. » Et je m’étais éclipsé pour m’emparer d’une corde dans ma voiture. J’aurais voulu que le reste me serve, mais je ne voyais pas ce que je pouvais faire avec les autres objets de mon coffre. Revenant auprès de ma famille dans la crevasse, je me maintenais à la corde mais quelque chose me disait que Roxy n’était pas totalement honnête avec moi. Je n’avais pas le temps de me poser plus de questions malheureusement et lui expliquant mon plan, elle semblait surprise que je lui demande de détacher James de son porte-bébé. « Chérie, je ne peux pas m’encombrer au bout d’une corde, je vais le prendre aux bras… » Je savais que ça la ferait frémir, mais je ne lâcherais mon fils sous aucun prétexte. Mais bien qu’elle s’exécute, elle n’appréciait pas la seconde partie du plan. Je la regardais interloqué, sans réaliser qu’elle faisait preuve de plus de lucidité que moi sur le coup. Elle me donnait James, et je le récupérais en le bloquant contre moi, et Roxy m’interpela une seconde fois en me sommant de le remonter avant d’aller la chercher, et je réalisais que j’allais déjà avoir du mal à me hisser jusqu’en haut avec James qui accaparait un de mes bras. Alors j’acquiesçais : « Ok, ne bouge pas je reviens mon coeur. » M’aidant de mes jambes pour me hisser, comme j’avais appris à Roxy à Quantico, je revenais en haut en tendant mon fils à la dame qui était toujours là : « S’il vous plait prenez-le. » J’avais tellement peur que Roxy y passe que j’embrassais rapidement le front de mon fils et redescendais immédiatement. J’avais pris la décision de laisser Roxy momentanément parce que j’avais des doutes sur son état physique. Et quand je redescendis, c’est là que je vis la vilaine blessure à son bras. « Roxy, ton bras… » Il fallait que j’agisse d’autant plus vite. Je me balançais à la corde pour atteindre ma femme, peu importait si je poussais la voiture dans le vide, je me saisirais d’elle et je ne la lâcherais pas. « Je vais venir jusqu’à toi et je veux juste que tu te cramponnes à moi. Ok ? » Pour le reste j’aviserais après. Je ne pensais pas pouvoir la remonter à la force de mes bras qui commençais à tétaniser, mais je respirais du mieux que je pouvais pour tenir bon. Gagnant en vitesse, arrivant jusqu’à elle, je posais le pied sur la voiture pour m’équilibrer et donner suffisamment de temps à Roxy pour s’accrocher à mon cou avant de donner une impulsion pour nous ramener jusqu’à la paroi, où je freinais notre arrivée avec le pied tandis que la voiture s’écrasait un peu plus bas. Les secours arrivaient et nous assuraient qu’ils allaient nous remonter. « Chérie, ça va ? Tiens bon ! » Je la sentais faible, et je paniquais : « MAGNEZ-VOUS ! » La corde me brûlait la main, de l’autre je soutenais ma femme contre moi, avant de voir une échelle arriver jusqu’à nous. On était sauvés.


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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptyMar 9 Mar - 11:57

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Blake voulait me rassurer tout comme je souhaitais le rassurer. Il y avait quelque chose entre nous, de plus fort que le reste et constamment, nous voulions être le repère de l'autre même dans les pires situations. Je n'étais pas certaine qu'il y ait pire situation que celle que nous vivions actuellement. Certes, nous avions vécu beaucoup de choses ensemble mais le fait que James se retrouve au milieu d'un tel drame ne faisait qu'amplifier le côté déjà horrible des choses. Je savais que Blake avait arrêté d'écouter sa raison et qu'il n'agissait qu'à l'instinct. Il voulait nous sortir de là, c'était plus fort que lui et évidemment, j'aurais fait la même chose dans le cas contraire même si je n'avais pas les mêmes forces que lui... Cela dit, j'avais eu un entraînement intensif à Quantico et grâce à sa persévérance, je m'étais fortement améliorée dans beaucoup de domaine dont le monté à la corde. Bien qu'avec ma blessure au bras, je ne donnais pas cher de ma peau si c'était mon seul moyen de sortir de cette faille. « Blake... » dis-je simplement alors qu'il ne voulait pas m'écouter. Je ne lui en voulais pas mais je voulais qu'il agisse en conséquence si les choses venaient à empirer même si je doutais que cela soit possible. J'approuvais de la tête sans le contredire une énième fois parce que c'était de l'énergie dépensée pour pas grand chose et on devait rester concentrés sur les possibilités pour sortir de là, tous les trois. Je prenais sur moi pour ne pas paniquer, j'avais un self-control mais dès que mon regard se posait sur mon fils, je perdais mes moyens sans savoir pourquoi ni comment. Peut-être que c'était l'instinct maternel. On m'en avait parlé pendant des mois lorsque j'étais tombée enceinte et j'avais toujours écouté d'une oreille ne voulant pas tomber dans la caricature de ces mamans complètement obnubilées par leur nourrisson. En réalité, je ne voulais pas me faire de fausses idées sur la maternité, je voulais prendre les choses comme elles venaient et découvrir la femme que j'allais devenir aux côtés de mon enfant. James m'apportait plus que ce que j'avais un jour espéré et ce même lorsque ses colères n'en finissaient plus et que ma patience arrivait à terme. Dans ce genre de moment, je m'en voulais presque d'avoir cru que le pire qui pouvait nous arriver était une ou plusieurs nuits blanches. « D'accord... » Je faisais confiance à Blake et je n'aurais donné James à personne d'autre qu'à lui dans cette situation, aussi critique était-elle. Je savais qu'il ferait tout pour sa sécurité. Je l'écoutais attentivement, m'exécutant avec douceur pour ne pas l'effrayer d'avantage. Je savais qu'il avait réfléchi à un plan mais je doutais qu'il soit réalisable... je ne voulais pas prendre de risque et finalement, Blake semblait d'accord avec moi. « Je ne bouge pas, je t'attends là. » tentais-je de plaisanter avant de les regarder remonter. James était sorti de cette voiture, j'étais rassurée, il était dans les bras de son papa, tout allait bien se passer. Il n'y avait plus qu'à prier pour qu'une réplique du tremblement de terre n'arrive pas durant les prochaines secondes. « C'est rien, je me suis pris la portière sur le bras mais ça va aller. » En tout cas, dès que j'aurais vu un médecin mais pour le moment, c'était le cadet de mes soucis. « James va bien ? » demandais-je avant d'approuver de la tête à ses recommandations. « Oui, je peux faire ça. » Je le regardais faire et sans attendre je m'accrochais à lui et remontais avec l'aide de son impulsion vers la paroi. Le bruit de la voiture qui se fracassait était assourdissant mais nous étions en vie et c'était tout ce qui comptait. « Oui oui, je vais bien. Toi aussi ? » Il était dans une situation plus délicate que la mienne et même si je ne doutais pas de sa force, il fallait que les pompiers nous aident parce qu'il n'était pas non plus un surhomme. Je remontais par l'échelle qui nous avait été envoyé et je tombais à genoux réalisant à quel point j'avais eu de la chance aujourd'hui. Je me retournais et prenais Blake dans mes bras avec une force que je ne me soupçonnais pas. « Tu nous as sauvé. » dis-je dans un souffle. Je prenais quelques secondes dans ses bras pour retrouver mes esprits et me retournais vers la femme qui tenait James. « Merci madame. » Je lui souriais et reprenais mon bébé avant de nous blottir contre son papa. « Promis, j'arrête le shopping... » dis-je en esquissant un léger sourire. « Tu devrais faire soigner tes mains. » dis-je inquiète de son état alors que je ne sentais pas mes propres blessures qui ne devaient pas être très jolies à voir.

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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptyMar 9 Mar - 14:24

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On dit souvent que les forces sont décuplées quand l’adrénaline prend possession d’un corps en détresse, et c’était justement ce qu’il se passait. J’oubliais toute la douleur, tous les risques, il n’y avait plus de demi-mesure, tout était irréfléchi. J’occultais tout le reste, les gens autour, le danger, ne me concentrant que sur les deux membres de ma famille. Je n’avais eu aucune pensée pour mes parents, il ne s’agissait que de James et Roxy dans ma tête. Tous les sacrifices que nous avions faits, ne pouvaient rester vains parce que la Terre reprenait ses droits et secouait notre ville. Je ne reculerais pas, parce que j’avais été entrainé toute ma vie à surmonter la moindre épreuve, et si je m’apprêtais probablement à quitter le FBI très prochainement, cet instinct de survie me provenait de mes années de pratique. Si je faisais fi des remarques de Roxy, du moins momentanément, c’était parce que je ne souhaitais pas qu’elle me raisonne et que je m’en morde les doigts plus tard. Mon entêtement m’avait certes parfois mis à mal, mais il m’avait également permis de nous sauver à d’autres moments. J’aurais souhaité que Roxy n’ait pas James à ses côtés, parce que je savais qu’elle s’oubliait totalement dès qu’il était là. Comme une mère exemplaire, elle faisait passer le bien-être de notre fils avant le sien, et si je comprenais cette façon de voir les choses, je ne serais jamais doté de l’instinct maternel qui restait un sens féminin à part entière. Je savais qu’elle déchantait dans cette position où elle se sentait impuissante, mais heureusement, elle était aussi lucide que jamais et s’apercevait des défauts de mon plan initial. Sans ça, on aurait probablement couru à la catastrophe. On se complétait à merveille même dans les moments critiques. Confiant notre fils à la dame restée en haut pour s’assurer que les secours viendraient au bon endroit, j’étais redescendu aussi rapidement que la première fois alors sous l’emprise de l’affolement. Pour le moment, je ne savais pas si d’autres bâtiments allaient s’effondrer non loin du parking, et je ne comptais pas laisser le temps aux infrastructures de tomber alors que ma femme pouvait en subir les conséquences à chaque seconde. A la vue de sa vilaine blessure au bras, je craignais qu’elle ne puisse pas se cramponner à moi, qu’elle manque de force ou pire qu’elle tombe dans les pommes suite au choc et à la douleur qu’elle avait dû ressentir. Alors, je préférais qu’elle me confirme qu’elle se sentirait capable de tenir bon. « Tu es sûre ? » Ce détail me fit stresser davantage. Je me mettais une pression encore plus grande, il était interdit que je flanche. Si jamais elle me lâchait, il fallait que je la soutienne coute que coute. Evidemment, même si elle était dans une mauvaise posture, ses pensées étaient encore tournées vers notre enfant et j’acquiesçais pour la rassurer : « Il va bien, une dame est restée là, je lui ai confié… » Elle ne bougerait qu’en cas de danger, m’avait-elle assuré pour protéger notre bambin bien plus sage qu’à l’accoutumée. Roxy me confirmait que je pouvais venir la récupérer, qu’elle ne me lâcherait pas, et ni une ni deux, je l’avais sortie de là aussi vite que je le pouvais, sans un regard d’adieu pour sa voiture. Je me promettais de lui en offrir une autre une fois la catastrophe passée. En attendant je lui prêterais la mienne et j’irais au travail en moto. Contre la paroi, incapable de nous remonter, bien trop épuisé, je cherchais à nous maintenir à la seule force de mes bras, et je sentais mes muscles trembler sous le poids auquel je soumettais mon corps. Mais il était hors de question que je lâche. « Ca va maintenant que tu es saine et sauve… » Soufflais-je entre deux respirations longues et lentes pour contrôler ma douleur qui se faisait de plus en plus vive. Heureusement, les pompiers vinrent enfin nous aider à remonter, et à peine avions nous rejoint la terre ferme, que Roxy tombait à genoux, et m’apprêtais à la relever quand elle se jeta dans mes bras, et je couvrais son corps des miens, ne relâchant pas notre étreinte. « Je ne vous laisserais jamais tomber, Roxy. Vous êtes tout ce que j’ai. » Elle s’écartait ensuite pour reprendre James et revenir se coller à moi, et comme une bulle protectrice, je les entourais tous les deux, avant de déposer un baiser sur les lèvres de ma femme. « Je vous aime. » Je laissais même échapper un rire alors qu’elle laissait entendre qu’elle n’irait plus faire du shopping, et je renchérissais : « Ne compte pas sur moi pour le faire… » Me rendre dans des magasins seul était pire qu’anxiogène pour moi tant je détestais l’exercice. Mon épouse toujours altruiste au possible, souhaitait que je me fasse soigner les égratignures et brûlures de mes mains, mais je secouais la tête, tant elle était plus que prioritaire. « Ce n’est rien, on va te faire soigner toi, tu en as besoin. » Aussi, j’interpellais tout de suite un pompier. « S’il vous plait ? Elle a besoin de soins… » Et me retournant vers ma femme, je lui prenais James des bras, avant de lui caresser la joue et de lui assurer que nous allions rester auprès d’elle. « Je vais garder James pendant qu’on s’occupe de toi, mais je ne suis pas loin. » Je ressentais un profond soulagement au plus profond de mon être. Seul petit bémol : j’espérais que James ait déjà mangé, car on n’aurait rien sous la main pour le nourrir maintenant que la voiture était au fond de la faille.


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#  I have nothing if I don't have you (bloxy) EmptyMer 10 Mar - 17:08

I have nothing if I don't have you
Blake m'avait sauvé un bon nombre de fois et je crois que j'avais cessé de les compter. Ce n'était pas seulement des actes héroïques, c'était aussi une façon de me sortir de mes idées parfois trop arrêtées, de mon entêtement également. Je ne savais pas ce que j'aurais fait sans lui ces dernières années et encore moins maintenant alors que je me trouvais dans une situation plus que délicate avec notre fils. James était devenu la prunelle de nos yeux, je le voyais quand Blake posait son regard sur lui, qu'ils échangeaient des sourires et qu'ils riaient sans que je ne sache vraiment pourquoi. Le nourrisson avait une complicité avec sa mère du aux neufs mois partagés mais la connexion avec son père pouvait être aussi puissante, j'en étais témoin. Je mettais tout de côté pour ne penser qu'à notre survie parce que si j'étais dans une situation critique, Blake se mettait lui aussi en danger pour me sauver. Il n'y avait que lui pour agir ainsi, et je savais qu'il aurait traversé le feu si c'était pour m'en sortir. « Oui certaine. » Je n'en savais strictement rien en réalité mais je mettais ma douleur dans une petite boite le temps qu'on sorte de ce trou. J'avais appris différentes techniques de survie au FBI, nous étions préparés au pire et finalement si ça ne m'avait pas toujours servi sur le terrain, c'était loin d'être inutile aujourd'hui. J'approuvais de la tête quand il me précisait que James était en sécurité même si je ne savais pas si il y avait un endroit en ville qui était vraiment hors de danger. Los Angeles avait toujours été victime des éléments mais cette fois, c'était plus fort que tout et je ne savais pas si nous allions réussir à nous en remettre de ci-tôt. Encore une fois, mon mari faisait preuve d'un courage sans faille et d'une force qui dépassait mes espérances. Il n'y avait pas plus courageux que lui sur cette planète. « Grâce à toi, toujours grâce à toi. » A croire qu'il passait sa vie à me sortir de situations complexes. Je commençais à croire que nous ne nous étions pas croisés par hasard... Je ne regrettais pas d'avoir transgressé les règles, sept ans plus tôt. Une fois en sûreté, je le serrais dans mes bras sans prêter attention à la douleur que j'avais dans le bras. « Il ne peut rien nous arriver avec toi. » C'était en tout cas le sentiment que j'avais et celui que j'avais toujours désiré ressentir. Nous partagions nos vies et doucement mais sûrement, nous étions devenus indispensables à l'autre avec nos qualités mais aussi nos défauts. J'avais récupéré James en remerciant la femme qui l'avait gardé et je m'étais remise contre Blake ne souhaitant pas me trouver à un autre endroit que celui-ci. Je prolongeais son baiser, profitant de cette tendresse, avant de répondre. « On t'aime aussi. » Et c'était peu dire. Je lui souriais alors que je savais pertinemment qu'il ne ferait aucun shopping pour moi du moins pas tant que je ne le menaçais pas avec une arme et encore. Je ne le blâmais pas, je savais que flâner dans les magasins n'était pas une passion commune. « Commander sur internet, c'est bien aussi. » plaisantais-je alors que le traumatisme des parking des centres commerciaux n'allait probablement pas passer aussi vite que je le souhaitais mais j'avais le temps d'y penser. « Ne dis pas de bêtises, on en a besoin tous les deux. » Je n'allais pas céder, pas cette fois, pas après ce qu'il avait du faire pour nous sortir de là. « Mon mari aussi têtu soit-il en a besoin aussi. » dis-je au pompier avant de laisser Blake prendre James dans ses bras. « D'accord mais après tu prends ma place. » Je suivais le pompier jusqu'au camion et je m'asseyais pour qu'il me soigne. J'avais une bonne résistance à la douleur et il me le confirmait. « Plus d'une personne serait tombée dans les pommes, vous êtes coriace. » Je laissais échapper un léger rire. « Pas autant que mon mari, croyez-le. » Je soufflais doucement, expulsant tout le négatif et le stress que j'avais emmagasiné depuis le début du tremblement de terre. Quelques minutes plus tard, je rejoignais Blake et James. « Je suis comme neuve. » lançais-je en souriant. « A ton tour et après, tu penses qu'on peut récupérer ta voiture pour rentrer ? Ou aller chez ton père ? James va avoir envie de manger d'ici une heure... » Ou moins si il était déréglé par les émotions qu'il avait ressenti.

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