Samedi 27 février 21’ Ces derniers temps Camila vivait à 200 à l’heure et n’avait que peu de temps pour sa vie personnelle - mise à part pour sa fille, évidemment. Un grand événement se préparait et aurait lieu d’ici quelques jours : le L.A Auto Show. Et c’était très important pour l’entreprise où elle bossait et donc, forcément, ça l’était pour elle. Sauf qu’aujourd’hui Camila avait bien besoin de faire une pause et c’est pour cela qu’elle invita sa meilleure amie. Ce week-end était un peu spécial pour Camila puisque pour la première fois, sa petite Maggie n’était pas là. Ils avaient passé un accord avec son ex petit-ami. Un week-end sur deux, sa fille irait chez son père. Une absence dont elle n’avait pas l’habitude mais elle devait faire avec désormais. Après avoir fait le ménage de fond en comble elle prépara le repas et un bon dessert avant d’accueillir Roxy qui tapa à la porte sous les coups de midi trente. Elle se tenait sur le bas de sa porte, cosi accroché aux bras. Entre, ce petit colis doit peser! elle parlait bien sûr du petit James qui était confortablement installé à l’intérieur. Comment tu vas? Tu as l’air d’avoir passé une longue nuit... Camila était au courant que ces derniers semaines n’étaient pas faciles, que son petit bout avait du mal à dormir et qu’il n’était pas réellement en forme. Elle enlace amicalement son amie et lui propose immédiatement. Je t’offre un café? Ça ne pourrait que lui faire du bien.
Samedi 27 février 21’ J'étais ravie de couper un peu avec mon quotidien. Depuis la naissance de James, je n'avais pas vraiment eu d'autres activités que celle de maman. Moi l'hyperactive, accro à son travail, j'avais littéralement changé mes habitudes. Cela dit, j'étais heureuse d'être devenue maman et si ce n'était pas tous les jours faciles, je faisais en sorte de relativiser quand je le pouvais. Blake était d'une grande aide même si quelques tensions apparaissaient parfois, du à notre fatigue respective. Cette journée allait toutefois me permettre de décompresser et j'avais espoir que changer un peu James d'environnement allait lui faire du bien, également. Après avoir frapper à la porte de chez Camila, je souriais largement en la voyant, toujours aussi resplendissante. « Bientôt 4 kilos, je te confirme ça pèse. » plaisantais-je alors que j'extrapolais un peu, mon fils n'avait qu'un mois à peine et il n'avait pris que 200 grammes en quelques semaines. « Ça va... James n'a pas été facile mais je m'habitue. » Un peu trop d'ailleurs mais pour le moment, je n'avais pas trouvé de solution miracle. « Et toi ça va ? Comment ça se passe sans Maggie, ça te fait bizarre ? » J'étais certaine qu'elle avait eu des nouvelles de sa fille mais ça ne changeait pas le vide laissé par ma filleule. « Oh oui s'il te plaît et bien serré. » répondis-je en souriant avant de sortir James de son cosy. Il était calme et regardait autour de lui comme pour essayer de comprendre ou il se trouvait.
Samedi 27 février 21’ Roxy était bien chargée, elle l’invita à entrer rapidement pour qu’elle puisse déposer tout le poids qu’elle portait à l’aide de ses bras. Et ça n’ira pas en s’arrangeant. ajouta Camila en plaisantant. Elle se souvient encore de la naissance de sa petite Maggie et de son évolution au fil des semaines. Ils grandissent bien trop vite.Tu verras, ça ira mieux d’ici quelques temps. Il lui faut juste un petit temps d’adaptation. Ça avait également été difficile les premiers mois suivant la naissance de Maggie. Donc elle comprenait tout à fait ce que leur couple pouvait actuellement vivre. Camila regarda le petit quelques instants en lui souriant avant de proposer quelque chose à boire à sa meilleure amie, qui lui demanda aussitôt si ce n’était pas trop dur d’être seule chez elle. Ça va oui. Mais je trouve la maison bien vide sans elle. Son rire lui manque, sa petite bouille aussi et il lui tarde déjà qu’elle revienne de son week-end chez son papa. Heureusement pour elle, son père lui donnait tout de même des nouvelles, il comprenait tout à fait que ça puisse être difficile pour Camila d’être "loin" de sa fille. S’il n’avait pas été juste envers elle, ils s’entendaient bien au moins pour leur fille. Allez, je nous fais deux cafés alors. Elle passe derrière l’îlot central de sa cuisine et leur prépare les boissons en demandant à sa meilleure amie. Blake va bien? Ce n’est pas trop dur pour lui de vous laissez tous les deux? Une fois les cafés prêts, elles prirent place sur le canapé où Roxy prit James dans ses bras. Elles avaient tellement de choses à se raconter, notamment la "nouvelle" que venait d’apprendre Camila par le biais de ses parents.
Samedi 27 février 21’ Je riais en l'entendant me répondre et j'entrais posant mes affaires ainsi que mon fils, toujours dans son cosy. « Tu viens d'anéantir tous mes espoirs. » répondis-je amusée sans vraiment le penser parce que j'étais pleinement consciente que James allait grandir, prendre du poids et devenir un petit garçon vaillant et fort. « J'espère que tu dis vrai... D'ailleurs, tu pourrais me donner le numéro de la pédiatre que tu voyais pour Maggie, s'il te plaît ? » C'était peut-être mon côté parano ou mère poule qui prenait le dessus mais j'avais besoin d'un deuxième avis parce que le médecin qu'on voyait me semblait un peu laxiste sur certains aspects et j'avais peur qu'elle passe à côté de quelque chose. Certes, James était peut-être juste un bébé pleurnicheur mais je refusais de le laisser souffrir, si un mal le rongeait. « J'imagine bien... Une petite tornade comme elle laisse forcément un vide. » J'adorais ma filleule, elle mettait de la vie partout ou elle passait et je devais admettre que j'aurais aimé être une petite souris pour voir comment son père se débrouillait avec elle. Je la suivais jusqu'à la cuisine ou Camila préparait nos cafés et je souriais. « Il est surmené de travail, il gère un département entier au FBI et en même temps il passait son concours au barreau... Autant te dire que les nuits raccourcis ont eu raison de sa patience mais il va bien. Il ira mieux quand il aura plus de temps pour nous mais je ne veux pas qu'il culpabilise. » Ce n'était pas simple de devoir tout gérer à la fois, mais c'était aussi pour le bien de notre famille d'ici quelques mois. On s'installait sur le canapé et je déposais un baiser sur le front de James. « Et toi, raconte moi tout. » Cela faisait quelques semaines qu'on ne s'était pas vues alors je voulais qu'elle me dise ce qui lui était arrivée et j'avais la sensation qu'il s'était presque passé une vie.
Samedi 27 février 21’Je suis désolée et malheureusement tu ne pourras pas y échapper. Elle lui adresse un sourire compatissant. Une fois leurs cafés prêts, elles s’installent plus confortablement dans le séjour. Bien sûr, je te le donnerai toute à l’heure. Je pense que tu as raison de vouloir un autre avis pour James. Il ne fallait jamais s’arrêter à un seul avis, notamment quand cela concernait la santé de son enfant. Elle prend une gorgée de son café en affirmant à sa meilleure amie, Oui. Mais je me dis que c’est l’occasion de faire des choses que je ne peux pas faire quand elle est présente. C’est parfois difficile d’y parvenir quand ça court partout dans la maison. Bien évidemment elle disait cela pour se rassurer. En étant mère célibataire Camila devait être sur tous les fronts, h24. Elle prenait très à cœur son rôle de mère mais devait très souvent jouer le rôle d’un père quand cela était nécessaire. Elle veillait à ce que Maggie grandisse en ayant une bonne éducation. Malheureusement elle ne pouvait pas être une "bonne" mère à chaque instants. Je comprend. C’est vrai qu’il a un boulot prenant et je suis sure que Blake obtiendra son concours... J’imagine que tu dois avoir hâte que tout ça soit derrière vous. Mais c’est pour la bonne cause, c’est ce qu’il faut se dire. C’était parfois difficile de jongler entre sa vie de famille et sa vie professionnelle, Camila était avertie de cela. Alors elle pouvait tout à fait comprendre ce que Roxy pouvait ressentir face à cette situation. Parfois, elle aimerait ne pas être seule à prendre soin de sa fille. En ce qui concernait Roxy, ne n’était que pour une certaine période et Blake finirait par être à 200% pour sa famille d’ici quelques semaines, contrairement à Camila qui ne devait compter que sur elle-même. Et ben écoute, c’est la folie au boulot. On prépare le salon de l’automobile qui aura lieu d’ici quelques jours. C’est un nouveau gros challenge pour la société de mon oncle. J’espère qu’on parviendra à atteindre notre objectif. Un objectif que Camila comptait bien atteindre d’ailleurs. Mais il n’y avait pas que ça non plus. Y’a un autre truc aussi. Une nouvelle dont Richards avait encore du mal à comprendre. Tu te souviens que mes parents étaient contre le fait que j’ai un enfant hors mariage. Qu’ils tiennent à ce que leurs enfants fassent les choses dans l’ordre...? Tiens-toi prête... ils se sont mis dans l’idée de me trouver un mari. Rien que ça. Ils veulent que j’épouse un bon parti. A l’heure actuelle ils sont à fond dans leurs recherches. Je ne sais vraiment pas comment je dois le prendre. A croire qu’elle était désespérée.
Samedi 27 février 21’ J'étais rassurée que Camila me comprenne et me soutienne à demander un autre avis que celui du pédiatre que je voyais depuis la naissance de James. Elle était, elle aussi, maman et elle savait que parfois l'instinct ne trompait pas. « Merci, ça me fait plaisir d'avoir du soutien, j'avais l'impression de devenir folle. » Je grimaçais légèrement avant de sourire. Je savais que si j'avais besoin de réconfort, je pouvais en demander à ma meilleure amie, elle avait toujours les mots pour que je finisse par me sentir mieux. Je lui souriais approuvant de la tête ce qu'elle me disait. Maggie était un ange mais elle avait une énergie débordante et évidemment, comme tout enfant, elle demandait beaucoup d'attention. « C'est bien que tu vois les choses comme ça et tu as raison. » Camila était un exemple de force pour moi et je ne savais pas si, sans mon mari, j'aurais réussi à garder la tête hors de l'eau surtout pas avec les crises de James. Mon fils était d'ailleurs très calme actuellement et j'avais envie de mettre ça sur le cadre apaisant du lieu et de la présence de Camila. Après tout, si elle arrivait à m'apaiser, c'était sans doute le cas aussi pour le petit être que j'avais mis au monde. « Je ne l'ai jamais vu échouer alors j'en suis sure aussi... En attendant, je serre les dents et je prends sur moi mais je t'avoue que oui, j'ai hâte. J'ai envie qu'on retrouve une certaine sérénité. » Sans compter que même si j'aimais ma vie de jeune maman, j'avais aussi besoin de reprendre une activité professionnelle bien loin de ce que j'avais connu au FBI. Il était impossible après les derniers événements que je retourne jouer l'agent modèle, je n'étais plus en phase avec eux. Je soufflais sur mon café en écoutant ce qu'elle avait à me dire. « Tu m'étonnes, ce n'est pas rien, ça doit être un sacré stress. » Je n'osais pas imaginer mais je la savais extrêmement compétente dans son domaine. Je manquais de recracher mon café, ouvrant grand les yeux à sa révélation. « Pardon ? C'est une blague ? » Je me souvenais encore du drame que cela avait été pour eux de savoir que leur fille adorée allait avoir un enfant hors mariage mais j'avais imaginé qu'ils étaient passés à autre chose depuis, mais apparemment pas. « Ils sont au courant qu'on est en 2021 et qu'il est interdit de forcer les gens à se marier aux États-Unis ? C'est n'importe quoi, qu'est ce que tu leur as dit ? Enfin si il y a quelque chose à dire parce qu'ils ont l'air sacrément têtus... » Je ne pensais pas une seconde qu'elle allait se laisser faire mais en même temps, c'était sa famille, elle ne pouvait pas les envoyer sur les roses et leur tourner le dos définitivement. C'était une situation complexe. « Je suis désolée que tu vives ça. » dis-je sincèrement touchée.
Samedi 27 février 21’ Son inquiétude était totalement légitime, je le comprenais parfaitement. Il faut bien avouer que ce n'était pas toujours facile de savoir ce qui n'allait pas quand ils étaient aussi petits. Je te soutiendrai toujours. Tu es une maman, c’est normal que tu t’inquiètes pour James. L’instinct maternel était plus fort que tout, on ne pouvait seulement le comprendre que lorsqu'on devenait à son tour une maman. Oui. Et même si elle me manque énormément c’est tout à fait normal qu’elle passe du temps avec son père. Je préférerais qu’il soit présent, plutôt qu’elle ne grandisse avec un père absent. Fort heureusement, nous nous entendions plutôt bien pour l'éducation de notre fille. C'est tout ce dont j'avais besoin. Je pose mon regard sur le petit James qui semble me regarder, je cale sa petite main dans la mienne et caresse celle-ci de mon pouce. Mon regard se dirige par la suite vers ma meilleure amie alors qu'elle me parle de son mari. En tout cas, je croise les doigts pour Blake. Et je suis certaine que tout ira mieux quand il aura plus de temps pour vous. Il est vrai qu’il était difficile d’élever un enfant seul mais c'était faisable, ma situation en était la preuve. Tout naturellement je lui parle de mon boulot, ainsi que du futur salon auquel mon entreprise et moi allions participer d'ici quelques jours. Ça l’est oui, mais c’est un bon stress. J’ai vraiment hâte d’y être. J’aimais l'ambiance ce genre d’évènements ainsi qu'être auprès de potentiels clients et de leur parler de nos véhicules. J'aimais l'ambiance ce genre d'évènements ainsi qu'être auprès de potentiels clients et de leur parler de nos véhicules. Il y a également autre chose dont j'avais besoin de lui parler. Je profita donc de ce moment en tête-à-tête pour lui annoncer une certaine nouvelle. Non je suis vraiment sérieuse... Et mes parents pouvaient malheureusement se montrer très convainquant pour ne pas qu'on leur refuse quelque chose dont ils avaient envie. Ils ne m’obligent pas mais ils aimeraient beaucoup que j’accepte ce mariage. Pour l’instant, je crois que je ne le réalise pas tout à fait. Quand ils l’auront trouvé ils vont prévoir un rendez-vous pour que l’on fasse un peu connaissance. Pour l'instant rien n'était réellement sûr, j'espérais au fond de moi qu'ils ne trouvent personne.
Samedi 27 février 21’ Je souriais à Camila parce que son soutien me faisait du bien. Je me sentais parfois un peu seule face aux soucis que rencontrait James et l'absence de Blake était plus que pesante dans ces moments là. Heureusement, ma meilleure amie était passée par la maternité, quelques années plus tôt, elle savait donc parfaitement de quoi il retournait quand ça concernait l'inquiétude d'une maman. « Et ça passe un jour ou ça reste même quand ils grandissent ? » J'avais évidemment ma réponse mais je posais la question accompagnée d'un petit sourire malicieux. « Oui, il le faut, tu as pris la bonne décision. » Ce n'était pas facile mais elle avait accepté de laisser Maggie plus d'une journée et j'étais fière d'elle. Désormais son papa n'avait plus qu'à faire ses preuves et à ne pas la décevoir. Je regardais James puis Camila et je souriais de nouveau, heureuse de voir qu'un lien se tissait déjà entre eux. Ils étaient adorables et je soupçonnais mon fils de déjà savoir comment charmer ces dames. Un vrai Ellis. « Merci. J'y crois en tout cas, je sais que notre famille est importante pour lui. » Comme pour moi et nos choix de carrière étaient désormais pris en fonction de notre cocon familiale... L’égoïsme ne faisait plus partie de l'équation. « Tu vas assurer, t'es la meilleure dans ce que tu fais. » Je l'avais déjà vu à l’œuvre et elle envoyait du lourd. J'étais confiante même si l'annonce qu'elle me faisait juste après me laissait pantoise. « J'ai vraiment du mal avec cette mentalité... Si tu n'es pas mariée tu ne réussis pas ta vie ? Au nom de qui et de quoi ? C'est dingue... » Je secouais la tête sans vraiment réaliser la situation. J'appréciais les Richards mais sur ce coup là, ils n'avaient pas mon soutien. « Tu vas aller à ce rendez-vous ? Je sais que tu veux leur faire plaisir Cam mais là, c'est pas rien... » Elle le savait mais peut-être que de l'entendre de ma bouche aurait un autre impact sur elle. J'aurais aimé qu'elle rencontre un homme bien et qui la fasse craquer par ses mots, son regard, et sa personnalité détonante plus que par un homme présenté par ses parents et qui du coup, n'aurait rien de spontané.
Samedi 27 février 21’ Lorsque l’on parlait du petit James avec Roxy, je faisais toujours en sorte d’être rassurante envers ma meilleure amie. D’avoir les mots qu’il fallait pour rassurer celle-ci. Je sais que ce n’était pas facile d’accueillir un enfant, d’autant plus lorsque c’était le premier. Mais elle, comme moi, avions la fibre maternelle et j’étais certaine que l’on trouverait toujours des solutions lorsqu’un problème venait à nous. Ça reste même lorsqu’ils grandissent. Et je crois que c’est même pire. A la naissance de Maggie je me souviens avoir été une maman stressée, j’avais peur de faire quelque chose de mal, mais avec le temps, j’avais réussi à relativiser. Aujourd’hui j’étais beaucoup plus sereine. Je lui souris une nouvelle fois, clairement compatissante face à ses appréhensions. Merci, ça fait du bien de l’entendre. Mais je sais que son père prend bien soins d’elle lorsqu’il l’a avec lui. Si Max avait commis une énorme faute vis à vis de moi, il était tout de même un bon père. Je ne pouvais pas dire le contraire. Mon attention se dirige vers le petit James, je caresse sa petite main tout en continuant de discuter avec sa maman. Je n’ai aucun doute sur ça, Blake tient énormément à vous, même s’il consacre un peu plus de temps à sa carrière pour l’instant. J’étais certaine que ce n’était qu’une période dans leur vie, et que, tout finirait par rentrer dans l’ordre d’ici quelques semaines. En tout cas, je vais faire en sorte que toute l’équipe se donne au maximum lors de ce salon. J’étais assez douée pour motiver les troupes quand il le fallait. Mais j’étais également déterminé à rendre fière mon oncle. Je m’attendais à cette réaction en lui parlant de mes parents, et de leur envie de me trouver un mari. J’hausse doucement les épaules en lui répondant. J’aime vraiment mes parents... mais j’ai vraiment du mal avec certaines de leurs réactions. Le pire dans tout ça, c’est qu’ils savent très bien que je n’ai besoin de personne pour gérer ma vie correctement. Ils pensaient surtout à la réputation de notre famille et détestaient savoir que je n’étais pas mariée en ayant un enfant à charge. Oui, je vais y aller, je leur ai promis. Je n’avais pas encore dit réellement "oui" pour ce mariage de toute manière. J’avais tout à fait le droit de me rétracter si je le souhaitait. Et je t’avoue que je suis curieuse. J’ai envie de savoir qui est cet homme. J’espérais seulement que ce ne soit pas un gros lourdaud.
Samedi 27 février 21’ Je m'étais attendue à la réponse de ma meilleure amie parce que c'était inévitable. Quand on devenait parent, on le restait pour la vie et peu importait l'âge de l'enfant, l'inquiétude persistait voir grandissait comme le disait Camila. « Hum, je m'en doutais... » Cela dit, ça ne me faisait pas peur, je savais que j'avais les épaules pour aider James à avancer dans la vie. D'ailleurs, même si Blake n'était pas très présent en ce moment, il allait l'être à l'avenir et donc, il aurait des épaules en plus sur lesquelles se reposer en cas de besoin. « Si tu as confiance en lui, j'ai confiance aussi. » J'avais totalement foi en les décisions qu'elle pouvait prendre avec Maggie ou en général d'ailleurs. Je n'étais pas le genre de personne à juger, au contraire, on avait tous nos expériences de vies et elles étaient différentes ce qui nous poussait indéniablement à agir de manière différentes également. Il fallait accepter les gens comme ils étaient même. « On va dire que c'est pour assurer notre avenir et qu'on en profite plus tard. » C'était aussi ça, le but de passer le concours. Évidemment, actuellement ça lui prenait un temps fou surtout qu'il continuait de bosser au FBI en même temps mais d'ici quelques mois, on allait trouver un nouveau rythme de croisière. Je lui souriais confiante sur le salon auquel elle allait participer avec son équipe. Il n'y avait pas plus forte que Camila dans son domaine, j'en étais persuadée. J'allais lui apporter, autant que possible, tout mon soutien. J'étais un peu estomaquée par ce que ses parents tentaient de faire avec sa vie privée. Je les connaissais et je n'étais pas passée à côté du fait qu'ils étaient assez conservateur mais ça restait tout de même un peu osé de lui imposer une union. « Mais c'est sur, t'es la femme la plus autonome et indépendante que je connaisse et surtout, tu gères ta vie d'une main de maître. » Elle n'avait pas besoin d'un homme, ou si c'était le cas, c'était seulement pour apporter un peu d'amour dans sa vie mais certainement pas pour y trouver un accomplissement dans le mariage. « Et bien tu me diras comment ça s'est passé... Un rendez-vous ne peut pas te faire du mal mais j'espère que ce n'est pas un espèce d'arrogant mec riche sans discussion ! » Parce que je les voyais comme ça, les hommes non mariés qui laissaient potentiellement leurs parents décidés pour eux.
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Jeu 25 Fév - 13:01