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 it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy)

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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptyMar 23 Mar - 11:30


it's a new life for me and I'm feeling good
J’avais passé ma journée au bureau à recevoir un tas d’agents du FBI qui espéraient prendre ma place. Avec Jones, les entretiens n’étaient jamais faciles. Il était encore plus exigeant que ce que je pouvais l’être, et évidemment, peu de gens retenaient son attention. A la fin de la matinée, alors que nous étions partis déjeuner ensemble, il avait encore essayé de me faire changer d’avis. « Blake, je me permets, vous êtes vraiment sûr de vous ? Le FBI a besoin de personnes droites, de tous les candidats que nous avons vus ce matin, pas un ne sera à la hauteur. » Je le regardais en me pinçant les lèvres. Son insistance résonnait en moi, parce qu’il m’était compliqué de quitter le FBI, pour qui j’avais œuvré sans relâche et qui ferait toujours partie de moi. C’était comme si la rupture était impossible, et plus Jones insistait, et plus j’hésitais. « Vous savez tout comme moi la raison qui me pousse à partir. Outre le bien-être de ma famille, je ne suis pas fait pour les jeux de pouvoir, et lorsque vous ne serez plus dans l’institution, je serais forcé de prendre parti, et je ne le veux pas. » Il me semblait qu’il entendait mes arguments et qu’il ne se figurait plus que Roxy me lavait le cerveau, comme il le pensait autrefois parce qu’elle était loin d’être aussi docile que ce que je l’étais. Mes résultats d’examens du barreau devaient m’être envoyés aujourd’hui, et il n’y avait que cet examen qui me permettrait de quitter le FBI. Si je réussissais, je ne reviendrais pas sur ma décision, si par contre j’échouais, j’étais prêt à m’investir comme toujours pour l’institution si chère à J. Edgar Hoover. Après la pause déjeuner, je remontais dans mon bureau, le temps de préparer les prochains entretiens à venir, et je me connectais par hasard sur le site de la justice californienne afin de consulter mes résultats, sans trop savoir si l’horaire était respecté ou non. Une liste était publiée, et je n’eus pas à parcourir longtemps la liste que je voyais déjà mon nom apparaitre sur la liste des admis. Je lâchais un profond soupir. J’avais réussi. Je m’étais investi comme jamais dans cette quête, malgré la fatigue et le travail que j’avais par-dessus la tête et ma récente paternité. Je ne savais même pas si j’étais excité ou non, parce que de voir mon nom sur cette liste induisait que je quitterais bientôt ces lieux, que je devrais me lancer dans la création de mon cabinet, de me faire un nom parmi les avocats pénaux – heureusement j’avais pas mal de contacts – et j’allais devoir avoir une discussion sérieuse avec Roxy pour savoir quels seraient les choix les plus judicieux. Mon réflexe fut de prendre le téléphone pour lui annoncer la nouvelle, mais je le reposais après réflexion préférant lui faire la surprise ce soir en rentrant. Je passerais prendre un dessert pour marquer le coup. Une nouvelle vie allait s’offrir à nous, mais pour l’heure, je devais confirmer à mon supérieur que d’ici le mois suivant, je ne serais plus agent du FBI, rendant mon insigne et mon arme. Ca paraissait surréaliste. L’annonce à Jones fut étonnante, parce que pour la première fois, il semblait résigné et disait que sa seule joie c’était que je reste au sein de la justice. Il disait que j’étais fait pour rétablir l’ordre, comme une sorte d’élu, et on ne s’attarda pas sur le sujet, poursuivant notre quête de mon remplaçant ou ma remplaçante. Entre deux entretiens de l’après-midi, j’avertissais Roxy que je ne rentrerais pas extrêmement tard, sans rien lui dire de plus. Je me doutais qu’elle se souvenait de la date de mes résultats, mais je ne comptais pas gâcher la surprise. C’est donc sur les coups de sept heures que j’arrivais devant notre maison, un petit gâteau dans les bras. Je le déposais sur le meuble à côté de l’entrée après avoir fait tourner la clé dans la serrure, entamant mon rituel habituel en me déchaussant et retirant ma veste. « Chérie, c’est moi. » M’avançant dans la maison avec le paquet que je posais sur le comptoir de la cuisine, je retrouvais ma femme assise sur le canapé en train de donner le biberon à notre petit garçon qui semblait avoir plus que faim tant il tétait goulument la tétine du biberon. « Eh bah, il a l’air d’avoir faim notre bonhomme ! » Je caressais doucement sa petite tête avant de me pencher en avant pour embrasser ma femme. « La journée s’est bien passée ? J’ai amené le dessert. » Ca devrait probablement lui mettre la puce à l’oreille qu’on allait fêter quelque chose, mais je tenais à faire durer le suspense un peu plus longtemps, m’asseyant ensuite à côté d’elle.
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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptyMar 23 Mar - 17:39


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Plus le temps passait et plus je me demandais comment j'allais gérer le retour au travail. Depuis la naissance de James, j'avais totalement bouleversé mon quotidien pour passer un maximum de temps avec lui. En réalité, j'avais imaginé des tonnes de fois ma maternité lorsque j'avais appris ma grossesse mais tout ce que j'avais cru savoir s'était envolé en mille morceaux quand j'avais croisé son regard. J'avais soudainement eu des incertitudes, des doutes mais aussi énormément d'amour et de nouvelles préoccupations. Il m'arrivait de me demander ou était passer la Roxy accro à son travail ou à son téléphone, ne posant pas un pied chez elle avant vingt heures le soir, celle qui ne s'allongeait jamais sur son canapé parce que trop occupée à gérer sa carrière d'agent fédéral. Peut-être avais-je plongée dans une dimension parallèle depuis quelques mois ou alors, j'avais tout simplement évolué. Il était stupide de penser qu'à 33 ans, j'allais arrêter d'apprendre, de grandir et de changer. Je croyais même que cette période était la période ou j'allais le plus évoluer parce que James m'en apprenait tous les jours sur moi, sur mon rôle de maman et sur la façon dont je devais gérer l'adversité comme le reste. Me séparer de lui pour un nouveau job ou je ne connaissais personne et ou je devais faire mes preuves n'allait pas être des plus faciles, mais je n'avais jamais eu peur des défis et après ce que j'avais expérimenté au FBI, rien n'était insurmontable. De plus, je n'avais qu'à regarder mon mari pour puiser dans sa force et sa persévérance. Il était un exemple que je devais suivre et dans les années futures, notre fils ferait de même, c'était une évidence. D'ailleurs, je n'avais pas oublié qu'aujourd'hui était un jour important pour Blake, il allait enfin avoir les résultats de son concours. Une nouvelle vie était en passe de s'offrir à nous et je croisais tous les doigts pour qu'on touche notre paradis du bout des doigts. Sa carrière au FBI comptait énormément pour lui mais les événements des derniers mois ne rendaient plus viable cette vie. Blake n'avait rien d'un politicien et avec le départ de Jones, il allait devoir jouer à des jeux de pouvoirs et lui comme moi savions qu'il n'avait pas signé pour ça. Il méritait bien mieux et tous mes espoirs reposaient sur cette nouvelle perspective de carrière. Il était mentir de dire que je ne sentais pas sa tristesse de tourner définitivement la page du FBI mais c'était un mal pour un bien. Du moins, je me le figurais ainsi et j'espérais que lui aussi. J'avais toujours refusé qu'il fasse le moindre sacrifices pour moi mais pour protéger notre famille, il apparaissait nécessaire d'en faire quelques-uns. « Ce sera qui le plus grand avocat de la ville ? Ce sera papa ! » dis-je à James en le prenant dans mes bras. Je le regardais un instant avant de reprendre d'une voix presque jugeante. « Ok, j'ai compris, la caricature de la maman gaga un peu bécasse, c'est pas moi et ça te plait pas. Deal, je ne le refais plus. » Je déposais un baiser sur son front et j'allais chercher son biberon que je venais de préparer, dans la cuisine. On s'installait au salon, confortablement quand j'entendais la porte d'entrée s'ouvrir. Pile à l'heure. Je levais la tête vers Blake et je souriais, répondant à son baiser. « Il a l'appétit de sa mère, imagine... » plaisantais-je. « Oui très bien, encore une après-midi chez la pédiatre mais on commence à être habitués lui et moi. Et toi ? Les entretiens ça a été ? » Je le regardais et mordais ma lèvre comme si je me retenais de dire quelque chose, et c'était presque le cas. « Un dessert pour fêter ton concours ? Dis oui, dis oui, dis oui... » J'étais stressée depuis le matin mais j'avais dissimulée mon angoisse pour ne pas lui transmettre mais je n'en pouvais plus d'attendre. D'ailleurs, heureusement que les résultats n'étaient pas accessibles au public parce qu'il était évident que je me serais jetée dessus sans attendre. Avais-je préciser que la patience n'était pas une de mes qualités ? Probablement mais Blake m'avait épousé en toute connaissance de cause.

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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptyMer 24 Mar - 15:28


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Je n’aurais jamais cru que Roxy ne trouverait pas le temps long à la maison. Elle qui était si active, incapable de rester en place une seule seconde, s’était muée dans son rôle de sédentaire et mère en un clin d’œil, comme si elle l’avait toujours fait. C’était admirable, parce que je ne pensais pas avoir une telle capacité d’adaptation en moi. Je me demandais d’ailleurs comment elle allait affronter le retour au travail d’ici quelques temps, et on devrait probablement discuter de ce qu’on ferait de James. Irait-il chez une nounou, à la crèche ou chez mon père voire encore les parents de Roxy ? Si je ne m’opposais pas à ce que mon père le garde, je savais qu’il occupait son temps avec de la mécanique et il n’aurait peut-être pas envie de s’occuper de son petit-fils tous les jours. C’était un sujet qu’il allait falloir commencer à aborder. J’imaginais de toute façon que Roxy avait déjà tout un plan de formulé en tête. Elle était bien trop prévenante dès qu’il s’agissait de la prunelle de ses yeux. Moi, je tâtonnais souvent, avant de me rendre compte qu’il fallait peut-être se renseigner sur quelques trucs. Je n’avais pas franchement le temps de me poser ces derniers temps, mais je tenais malgré tout à faire en sorte d’être présent, même si c’était juste pour être d’accord avec mon épouse. La réussite du concours allait forcément me pousser à m’investir davantage dans mon travail dans un futur proche, mais une fois la reconversion achevée, j’aurais bien plus de temps à accorder à ma famille et je m’en réjouissais d’avance. Me dire que je n’avais plus besoin de faire des heures supplémentaires même les weekends sauf en cas de grosse affaire me soulageait d’avance. Retrouvant ma petite famille, dont mon fils qui bien qu’il soit encore jeune nous avait déjà mis à l’épreuve par ses cris incessants, j’avais hâte que Roxy me raconte leurs aventures, en espérant connaitre un épilogue sur leurs rendez-vous répétés chez la pédiatre. « Comme si tu mangeais tant que ça… » M’amusais-je à lui rappeler alors que Roxy, quoi que gourmande, n’était pas un glouton. « Et y a du nouveau ? Elle a dit quoi ? » J’espérais qu’on trouverait quelque chose, car cette situation nous ébranlait pas mal et mettait à mal notre couple également, même si Roxy n’avait rien à se reprocher. Peut-être fallait-il simplement attendre qu’il grandisse un peu et il se calmerait de lui-même. Je haussais les épaules m’installant dans le canapé, ravi de laisser la pression retomber un instant. « Bof, Jones ne trouve pas chaussure à son pied. Il trouve toujours quelque chose qui lui déplait, mais en même temps aucun ne partage sa vision des choses… » Et je devais admettre que j’étais d’accord avec lui, aucun des candidats n’avait le potentiel de gérer tout un service. « Je pourrais toujours lui proposer l’agent Fletcher, elle a les compétences… » Mais je connaissais l’aversion de Roxy pour elle, sachant qu’elle avait chercher à nouer une relation au-delà du professionnel avec moi. Pour moi, peu m’importait, je ne la verrais plus. Jones pourrait la former au poste, je n’aurais pas à lui parler, juste à débarrasser mon bureau. Et ça me pendait au nez, donc il fallait trouver un remplaçant et vite. Je me retournais vers Roxy, elle avait l’air plus excitée que moi au sujet de mon concours, et je hochais la tête positivement pour lui signaler que j’avais réussi mon examen. « Oui, je suis admis. » Si je restais sobre, c’était parce que je ressentais une certaine tristesse à l’idée d’abandonner mon unité, sachant que j’avais perdu bon nombre de mes équipiers, et que plus rien ne serait plus jamais pareil une fois la porte du FBI refermée. « Et Jones est au courant… » Il valait mieux qu’il le soit parce qu’il était évident que je n’allais plus pouvoir jouer sur les deux tableaux et que je devrais faire mes adieux à tout mon service. Grimaçant légèrement, ne m’étant pas préparé à être déboussolé par la bonne nouvelle, je souriais ensuite à ma femme, caressant une fois de plus les cheveux rares de mon fils. « Je crois que je vais avoir besoin de tes conseils pour pas mal de choses, parce que je n’y vois pas très clair. » J’imaginais que c’était normal, mais je savais à peu près ce que je devais faire dans les semaines qui suivraient.
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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptyMer 24 Mar - 20:45


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Blake était de retour et c'était presque étonnant qu'il soit à la maison si tôt. Cela dit, il m'avait prévenu par sms et j'étais contente qu'il ait tenu parole et que Jones ne l'ait pas retenu avec un dossier ou une affaire urgente, comme c'était le cas depuis quelques mois. Je ne disais rien à Blake mais son absence me pesait de plus en plus, et les soucis de sommeil de James mettait notre couple à rude épreuve. Comment pouvait-on arranger les choses si nous ne passions pas de temps ensemble ? J'osais croire que son concours réussi, une nouvelle perspective plus sereine allait s'ouvrir à nous. « J'ai découvert l'ennui et bien sache que ça fait manger ! » Je plaisantais même si il m'arrivait parfois de m'ennuyer lorsque je passais plusieurs jours de suite à la maison, sans forcément sortir ou voir mes proches. J'adorais mon rôle de mère mais il arrivait que gérer un bébé jour et nuit devienne compliqué même quand il dormait la journée et que soudainement, je devais me trouver un activité peu bruyante, à faire en moins de trois heures et dans la maison plus que dehors. « Oui, elle a trouvé un petit champignon sur sa langue. Un petit muguet dans le jargon médical. Il n'était pas visible mais d'après elle, c'est ça qui pouvait lui faire mal et l'empêcher d'être calme et de dormir. Il a un traitement donc on va croiser les doigts. » Il allait y avoir un suivi désormais et j'étais rassurée qu'un diagnostic soit posé. J'avais eu un ressenti et j'avais été jusqu'au bout et ce malgré les réticences de mon entourage et de Blake. Je ne leur en voulais pas, après tout, James aurait pu être un petit capricieux. Je le regardais après avoir vérifier que mon fils continuait de boire avec vigueur. Il avait ralenti le rythme, trop heureux de voir son papa mais il restait bien occupé. « Tu ne crois pas que c'est simplement parce qu'il avait dans l'idée que ce soit toi et pas un autre ? » Je connaissais un peu Jones et je savais qu'il avait toujours eu en tête de léguer le service à Blake et devoir changer son fusil d'épaule ne devait pas lui convenir autant qu'il le disait. J'arquais un sourcils à l'évocation de l'agent Fletcher mais je retenais tout commentaire acerbe. En dehors du fait que ce n'était, à mon sens, pas une bonne personne, elle était d'après les autres un bon agent. « Toi seul sait si elle peut faire l'affaire. » Si il pouvait éviter de passer trop de temps avec elle au risque qu'elle l'embrasse à nouveau, ça m'arrangeait mais je n'en disais pas plus. Je ravalais mon enthousiasme alors qu'il m'affirmait être reçu mais d'une façon qui me décontenançait. Mon mari n'était pas du genre expansif mais j'avais espéré un peu plus de joie face au succès auprès autant d'efforts. Ces dernières semaines avaient été difficiles autant pour lui que pour moi et j'avais soudainement la sensation qu'il regrettait de changer de carrière. « D'accord et... tu es content ? » Je posais doucement James dans son couffin, gardant le biberon dans mes mains et je me levais du canapé pour faire face à Blake. « C'est l'attitude de Jones qui te fait douter de ton choix ? Ou tu réalises que ça devient réel ? » Je ne savais pas comment prendre sa réaction et de ce fait, je posais des questions. « Blake si tu n'es pas prêt à quitter le FBI, il va falloir qu'on en parle. » Je ne voyais pas notre avenir de façon pérenne si il restait au bureau fédéral mais je ne voyais pas mon avenir sans lui non plus, surtout pas maintenant que bébé James était là. « Qu'est ce qui n'est pas clair ? Tu sais que tu peux me parler de tout. » J'avais toujours été là pour Blake et ça n'allait pas changer. J'étais son épaule et j'étais prête à le porter jusqu'à la fin de notre vie si il en ressentait le besoin, parce que je savais que c'était la même chose de son côté. Certes, j'avais besoin qu'on se retrouve tous les deux mais c'était un sujet qui serait abordé plus tard, pour le moment, on devait se concentrer sur ses décisions et ses doutes.

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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptyJeu 25 Mar - 10:32


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Les résultats du concours me levaient un poids de mes épaules car récemment, si je n’en avais pas forcément parlé, mon organisation avait été mise à rude épreuve, et je pensais même ne pas pouvoir être en mesure de réussir cet examen, qui je devais l’avouer, avait été un vrai challenge en ayant un nouveau-né à la maison, qui ne me laissait que peu de répit. D’ailleurs, je réalisais que Roxy et moi étions à l’opposé en ce moment, puisqu’elle disait s’ennuyer alors que moi, je ne touchais pas terre. Je ne pouvais même plus m’accorder un instant de repos. Maintenant officiellement avocat, je pouvais clairement espérer que ça change, mais on allait devoir préparer tous ces changements. Roxy avançait qu’elle mangeait bien plus depuis qu’elle était à la maison, et je la rassurais immédiatement à ce sujet dans un sourire. « Je peux t’assurer que ça ne se voit pas. » Et de toute façon, je m’en fichais royalement tant que ma femme était bien dans son corps, c’était la seule chose qui m’importait. Je savais que c’était une plaisanterie, mais quoi qu’il en soit, elle était d’une beauté à couper le souffle à mes yeux. Je regrettais cependant qu’elle ne puisse pas s’occuper comme elle le voudrait, et je me promettais d’essayer de lui trouver une solution. Quant à mon fils, il semblerait qu’on ait enfin un diagnostic et je m’en réjouissais d’avance. J’étais d’ailleurs plus qu’heureux que Roxy m’ait tenu tête à ce sujet, car il était évident que quelque chose avait dérangé notre petit garçon et qu’il n’était pas juste une forte tête qui avait envie de s’époumoner sans relâche. « Oh, je vois… Ca doit pas être très agréable pour lui. J’espère que c’est bien ça et qu’on pourra dormir tranquille bientôt. N’est-ce pas jeune homme ? » M’amusais-je à interpeler mon fils qui semblait apprécier l’attention qu’on lui portait. Et je regardais ensuite Roxy pour m’excuser à demi-mot : « T’avais une fois de plus raison. » Excédé, j’avais été incapable de réaliser mon erreur, c’était chose faite à présent. Roxy semblait croire que Jones cherchait encore à me garder au FBI et c’était pour ça qu’aucun agent ne faisait l’affaire, et j’émettais des réserves, parce qu’au fond, on était deux à les questionner, et même moi, je n’avais pas été emballé par qui que ce soit. « Possible, mais je les ai évalués aussi et pas un ne connait sur le bout des doigts quelques-unes des affaires qu’on a menées. Ca veut dire qu’ils ne s’y intéressent pas. » A mon sens, il valait mieux faire confiance à quelqu’un de Washington, mais pas sûr qu’ils souhaitent quitter le quartier général pour venir à l’antenne de Los Angeles. A part l’agent Fletcher qui avait apprécié le travail réalisé ici et qui m’avait permis de me remettre en selle après mes déboires de début d’année dernière. « Je pense, après si je lui suggère, je ne conduirais pas son entretien. » Dis-je sachant très bien qu’elle ne la portait pas dans son cœur et c’était tout à fait légitime. Je me dissociais en tout cas de cette histoire en me basant seulement sur ses compétences au travail et non sur ce qui pour moi ne comptait absolument pas. Le FBI était une page qui allait prochainement se tourner. Roxy semblait décontenancée par l’absence de joie communicative sur mon visage, et me demandait tout de suite si quelque chose clochait. Et je hochais la tête pour lui signifier qu’elle n’avait pas à s’en faire. « Oui, oui, je suis content, j’ai travaillé pour. » Mais je n’étais pas excité à l’idée de lâcher tout ce pour quoi j’avais existé jusqu’à présent. Alors qu’elle posait James dans son couffin, elle revenait vers moi pour me faire face et je secouais la tête, voyant bien qu’elle était inquiète. « Non, je ne doute pas, c’est juste que j’ai dédié toute ma vie au FBI. C’était mon rêve, alors me dire que d’ici peu j’y serais plus, ça fait quelque chose. » Ce n’était pas de l’émotion, c’était simplement une certaine mélancolie parce que j’étais attaché à mon travail. Toutefois, je ne pouvais plus y rester. Parce que les choses s’étaient corsées, et que je ne souhaitais pas que ma famille ait à supporter les jeux de pouvoir. « Non, je vais le quitter, je dois remettre ma lettre de démission à Jones, elle est déjà prête. C’est mieux pour notre famille. » Certes, j’aurais voulu y rester, mais dans l’état actuel des choses, je ne me retrouvais pas dans ce que l’institution était devenue, et il fallait que je l’accepte. Je n’aimais pas me confier parce que j’avais l’impression d’être trop faible pour devoir me gérer, moi qui avais une certaine fierté à faire les choses par moi-même. Mais avec Roxy c’était différent, elle avait toujours été ma bouée de sauvetage, l’apaisement immédiat du moindre de mes doutes. La rapprochant de moi, je la prenais sur mes genoux et lui expliquais tout ce qui me passait par la tête. « Comment je devrais m’organiser. Je sais que je dois d’abord trouver des locaux, les aménager, alors peut-être que je devrais d’abord bosser pour quelqu’un avant de me mettre à mon compte ? Parce que ça risque d’être long à la mise en place. Et puis toi tu comptes reprendre le boulot quand ? Je veux dire chez le procureur ? Car je ne veux pas que tu attendes parce que je ne suis pas installé ou toujours en cours de reconversion, donc que ma démission n’intervienne pas au moment où tu souhaites toi, te lancer dans ton nouveau projet. » Je voulais qu’elle soit sereine et qu’on ne bouleverse pas trop notre quotidien parce que mon projet était assez conséquent. Et évidemment, en me retournant vers le couffin, je posais la question fatidique : « Et James, qui va s’en occuper ? » Roxy aurait besoin de retrouver les chemins du travail, tôt ou tard, aussi appréciable était sa vie de maman.
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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptyJeu 25 Mar - 22:34


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J'avais pensé, à un moment, que le fait de ne plus avoir d'activité professionnelle allait m'éloigner de Blake ou peut-être créer un écart entre nous, quelque chose qui n'avait jamais existé jusque là. Je n'avais pas l'impression que ça avait été le cas et c'était sans doute parce que je n'étais pas au chômage mais en congé maternité pour m'occuper de notre fils et c'était un travail à plein temps parfois plus usant que mes missions au FBI. Pour autant, ce n'était pas facile tous les jours et il m'arrivait de m'ennuyer même si j'avais rarement le temps de me poser, James étant un nourrisson très actif pour son age. « C'est rassurant. » dis-je en souriant alors que je n'avais jamais fait de mon poids quelque chose d'important. Je n'avais pas le choix d'être sportive pour être agent fédéral mais au delà d'être en forme, je ne souhaitais pas me conformer à la pression sociale qu'on pouvait mettre sur les femmes. Si je prenais du poids ou des formes, je n'en faisais pas état, je m'acceptais comme j'étais, comme mon corps évoluait. J'avais de la chance, mon mari m'aimait quoi qu'il arrive, il avait toujours un regard bienveillant et amoureux même après mon accouchement, parce qu'on se le dise, j'avais découvert pour la première fois les vergetures de grossesse. Je lui annonçais le diagnostic qu'avait posé la pédiatre et j'étais presque sure qu'elle ne s'était pas trompée contrairement à la première, un peu laxiste de mon point de vue, que nous avions consulté. « J'espère aussi mais on saura vite. » Je regardais James en souriant alors qu'il nous offrait un regard malicieux et un sourire tendre. Il n'avait pas deux mois mais déjà, il était extrêmement expressif. La pédiatre avait même trouvé ça exceptionnel pour son age mais je n'étais, pour ma part, pas spécialement étonnée, après tout, il était un Ellis, il ne pouvait être qu'exceptionnel. « J'aurais préféré qu'il n'ait rien mais au moins maintenant, on a une explication alors je ne regrette pas d'avoir insisté. » Il ne m'avait pas toujours compris mais Blake ne m'avait pas empêché d'agir pour autant. Le seul bémol de cette histoire était simplement que j'aurais aimé plus d'investissement de sa part mais il avait bien trop à faire au bureau en plus de réviser son concours. Je commençais à croire que mon aversion pour le FBI venait également du fait qu'il me prenait mon mari dans des moments ou j'avais besoin de lui, de son épaule et de son soutien. J'avais toujours bien géré la solitude sauf depuis la naissance de notre bébé. « J'imagine que vos attentes sont élevées en plus... Peut-être que le bon candidat arrivera quand vous ne l'attendrez plus. Je suis désolée en tout cas, je sais que ça te tient à cœur de laisser le département à quelqu'un de responsable avec des valeurs. » Ce n'était pas simple mais je ne voulais pas trop m'en mêler parce que je considérais que déjà, ça ne me regardait plus. Je ne pensais pas revenir assez pour voir son remplaçant. « Comme tu le sens. » Je ne voulais pas mettre mon véto la concernant ou même donner mon avis, Blake était assez grand pour savoir quoi faire et surtout comme agir avec cette femme. Il connaissait mes limites et si il avait pu en douter par le passé, il savait que même si c'était pour le travail, je refusais qu'il côtoie plus que de raison une femme qui lui avait fait des avances. De là, il savait quoi faire. « Justement, tu as tellement travaillé pour que je m'attendais à plus de joie. » J'étais honnête, je me posais des questions sur sa réelle envie de devenir avocat mais je ne tirais pas de conclusion hâtive, je préférais discuter avec lui pour le comprendre. « Je comprends... Je ne m'imaginais pas quitter le FBI non plus. Ça fait quelque chose et c'est normal, c'est le contraire qui serait étrange. » Je le regardais avant de reprendre. « Oui, c'est mieux pour notre famille et pour ta sécurité aussi... Mais je ne veux pas que ça te pèse et que dans dix ans, tu nous en veuilles. » Il l'avait dit lui-même, c'était son rêve et j'avais peur qu'il nous reproche, à James ou à moi, d'avoir quitté ce qui le faisait vibrer pour nous. Je refusais d'être la raison de son départ même si c'était la meilleure chose à faire vu ce qui était arrivé en novembre. Je me laissais attirer sur ses genoux et je posais le biberon presque vide sur la petite table près du canapé. « Tu peux te renseigner même si je ne me fais pas de soucis pour toi, je sais que si tu ouvres ton cabinet, tu n'auras pas de mal à te faire une clientèle, tu as une très bonne réputation. » dis-je en souriant légèrement. « Et bien, je devrais commencer en mai. Mais justement, je voulais qu'on en parle. Et je sais qu'on est assez forts pour tout gérer même si ça doit arriver au même moment, n'est ce pas ? » Je caressais sa joue descendant jusqu'à son menton. « Le procureur veut donc que je commence en mai et tout à l'heure, le chef de la police de Los Angeles m'a appelée pour que je prenne la tête des renseignements. » Ce n'était absolument pas prévu au programme et je doutais que ce poste soit réellement compatible avec notre vie de famille. Malgré tout, je devais lui dire parce que même si je refusais, je voulais qu'il sache tout ce qu'on me proposait. « J'ai été touchée par la proposition parce que ça veut dire que je suis un bon élément et qu'ils voient en moi du potentiel... mais je ne crois pas que ce soit fait pour moi en tout cas, plus maintenant. Bon poste, mauvais timing. Je crois sincèrement que je ne peux pas lâcher le poste d'assistante du procureur, c'est un poste qu'on ne m'offrira qu'une fois. » Contrairement aux postes de dirigeant dans la police. Sans compter que je n'avais jamais lorgner sur les forces de l'ordre, j'avais toujours du genre fédéraux ou rien. « Pour James, j'ai sélectionné des nourrices et je veux ton avis pour qu'on voit qui on choisi. » J'étais organisée, j'avais le temps de penser à la suite contrairement à Blake mais je ne voulais pas pour autant l'exclure des décisions qui impactaient directement James.

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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptyVen 26 Mar - 13:53


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Je souriais à ma femme, sans savoir si ses propos étaient ironiques ou non. Si elle avait besoin d’être rassurée face à son apparence, ou si au contraire, elle était juste heureuse de savoir que son apparence m’importait peu. C’était avant tout sa personnalité qui était compatible avec la mienne, même s’il était évident que notre relation avait débuté par une attirance physique certaine. Mais les choses n’auraient pas duré si nous étions incapables de nous entendre. Ce n’était de toute façon pas une affaire d’état, il valait mieux ne pas chercher à comprendre, je la trouvais belle en toutes circonstances et je ne rechignerais pas à le lui dire s’il le fallait. Il n’y avait aucun problème dans notre couple, seulement quelques incompréhensions sur des avis divergents et de l’agacement quand la fatigue s’en mêlait. Mais j’osais croire que les choses iraient en s’améliorant à ce niveau puisqu’apparemment, James souffrait d’un champignon sur la langue, et une fois soigné, l’alarme sonore et stridente cesserait. « Oui, tu es censée la revoir quand ? » Demandais-je afin de savoir s’il y avait moyen que je m’arrange pour y être. Je savais que Roxy n’appréciait pas que je ne puisse pas me libérer pour l’accompagner aux rendez-vous médicaux de notre fils, mais je n’avais pas toujours le choix. Posant les yeux sur le petit bonhomme qui essayait de nous faire comprendre des choses par des sourires ou grimaces et autres bruits parfois surprenants d’un enfant en plein développement. « Certes, mais s’il n’avait rien et qu’il pleurait toujours autant, on aurait craqué. » Admettais-je alors que j’avais été au bord de la rupture ces derniers temps, probablement parce que j’avais voulu trop en faire, comme à mon habitude. Mais Roxy était là pour assurer, elle ne décevait jamais, et je m’estimais chanceux, car je savais que mon train habituel n’aurait pas convenu à tout le monde. « Pour ce genre de poste on est un peu obligés… Non, c’est plus par respect pour Jones que je l’aide, mais techniquement c’est Washington qui devrait nommer quelqu’un sauf que Jones a son mot à dire, donc on interroge les candidats. » Expliquais-je sur les raisons de ces entretiens qui n’étaient pas satisfaisants. Il fallait aussi dire qu’avec les agissements de la CIA, nous redoublions de prudence à présent. Si le FBI était important à mes yeux, je voulais me dire que l’entité ne cèderait pas à la corruption après le départ de Jones et le mien qui précèderait. Ainsi, je préférais ne pas nommer n’importe qui, et si Fletcher avait eu ses travers avec moi, ça ne remettait pas en cause la qualité de son travail, mais mon supérieur en serait le seul juge. « Elle est un bon agent, donc on verra si Jones l’apprécie. » Il fallait aussi que le courant passe, et c’était bien difficile en si peu de temps, mais je ne pouvais pas faire mieux. Suggérer un nom était en mon pouvoir, mais je ne formerais pas Fletcher, parce que notre passé était trop équivoque pour cela. Jones comprendrait ma position, suggérer par objectivité, mais ne pas interférer, sinon on bifurquait dans la subjectivité. Et par respect pour ma femme, je ne pouvais agir différemment. Roxy était soucieuse, confuse de ne pas me voir exploser de joie, bien qu’elle sache très bien que je n’étais pas des plus expansifs. Aussi, je m’excusais, même si ça ne se commandait pas. « Désolé. Même quand je suis rentré au FBI je n’ai pas sauté de joie… » Après tout, ça restait mon travail et non un événement marquant de ma vie comme avait pu l’être la naissance de James. Je savais que je n’aurais potentiellement jamais quitté le FBI si ce n’était pour ma famille, mais ça ne voulait pas dire non plus que je tenais Roxy et James pour responsables. Si on en avait discuté, le choix me revenait. J’étais donc étonné qu’elle puisse penser qu’un jour, je leur balancerais à la figure. « Pourquoi je vous en voudrais ? C’est mon choix, Roxy. Tu ne m’as pas forcé à prendre une décision. » Malgré mes bonnes notes à l’université, je n’avais jamais souhaité être avocat, mais l’idée ne me déplaisait pas pour autant. Je ne pouvais pas non plus être assuré que ça me plairait, mais impossible de le déterminer sans avoir au moins essayé. Prenant soin de donner de l’affection à ma femme, conscient qu’il n’y avait pas de fumée sans feu, puisqu’elle avait la sensation que je lui en voulais, je m’évertuais à lui prouver le contraire. On abordait une discussion plutôt sérieuse, et je tenais à prendre le temps de nous organiser comme il le fallait. « Oui mais avant qu’il ouvre, y a pas mal d’étapes, et je n’ai pas envie de rester au chômage. Je passerais quelques coups de fil. » Comme elle le disait, ça ne coutait rien de le faire. Je hochais la tête alors qu’elle m’expliquait reprendre le travail dès le mois de mai, ce qui était aussi le moment de notre anniversaire de mariage. Et là encore, je voulais m’assurer de ne pas sombrer dans une fatigue étouffante, donc il fallait que je prenne en compte tous les paramètres avant de prendre une décision. « Ok, mai. Ce n’est pas une question de force, c’est que ça va me demander de l’investissement, donc je veux être sûr que les choses soient carrées pour que tu n’aies pas à pâtir de tout ça. » J’étais lucide, je savais que c’était ce qu’elle ressentait en ce moment, mais j’avais du pain sur la planche, et je ferais en sorte de remédier à tout ça une fois le FBI derrière moi. J’étais plus qu’étonné d’apprendre qu’elle avait été contactée à nouveau, mais pas totalement surpris car je n’avais jamais douté une seule seconde de ses capacités, réutilisables dans de nombreux boulots. « Décidément, ils se sont tous passés le mot… Tu as une préférence ? Le renseignement ça reste un peu similaire au rythme du FBI, ça peut être jour et nuit. » C’était ce qui me chagrinait dans ce type de travail, si elle quittait le FBI, ce n’était pas non plus pour retrouver un danger similaire ou s’éloigner de sa famille. Toutefois, je ne voulais pas la brider et préférais la soutenir coute que coute. « Je te suis, peu importe ce que tu décides de faire. Peut-être que le bureau du procureur t’offrira plus de perspectives d’évolution. » Elle pourrait elle-même finir procureur. Un aboutissement d’une carrière bien menée de bout en bout. J’étais heureux qu’on la considère à juste titre, elle le méritait, malgré son avis sur la question, elle qui avait focalisé sur certaines de ses erreurs, alors que dans sa situation, je n’aurais pas fait mieux. J’entendais James produire des sons dans son couffin, alors qu’il tentait probablement de s’endormir, bien repu et Roxy avait déjà pris soin de penser à lui en sélectionnant des nourrices. Aussi, je lui demandais plus de détails. « D’accord, tu les as rencontrées déjà ? Et tu comptes le laisser à une nourrice toute la semaine ou tu veux que mon père assure la garde sur certains jours ? » Il serait probablement pour.
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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptySam 27 Mar - 12:22


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Je n'avais jamais été le genre de femme à avoir besoin d'être rassurée sur mon physique. En vérité, si je me sentais bien comme j'étais, je me fichais pas mal de l'opinion des autres. Evidemment, celui de mon mari comptait mais je le connaissais assez pour savoir qu'il m'aimait peu importe ma corpulence ou mes vêtements. Ce n'était pas donné à tout le monde de trouver quelqu'un comme Blake et il était évident que je n'aurais pas pu être en couple avec un mannequin d'instagram avec deux altères à la place du cerveau. Nous en venions à la santé de James et j'étais rassurée de savoir qu'il était désormais sous traitement et j'espérais que ses crises nocturnes soient uniquement lié au petit champignon qu'il avait sur la langue. D'après la pédiatre, c'était le cas de 60% des nourrissons et il était extrêmement dur de les détecter si ce n'était en consultant pour la même raison que nous. « Dans trois jours, parce qu'à son âge, le traitement devrait faire effet presque instantanément. » C'était une visite de contrôle pour voir si tout était résorbé et surtout savoir si ses nuits et pour le coup les nôtres étaient plus calmes. Je ne rêvais que de ça depuis quelques semaines, tout comme Blake. La tension était parfois palpable entre nous mais nous savions pertinemment que ce n'était lié qu'à la fatigue accumulée. « Oui je pense aussi... Personne n'a dit que c'était simple d'avoir un bébé. » Et je comprenais que certaines femmes mettent en garde les futurs les parents. C'était magique d'avoir un enfant mais ça restait un chamboulement et il fallait prendre en compte les éléments perturbateurs. Il était mentir d'enjoliver tout le processus que ce soit grossesse, accouchement ou éducation. Je regardais Blake qui semblait un peu déçu des entretiens qu'il avait fait passer avec Jones et je ne savais quoi lui dire. C'était tellement difficile de nommer un directeur de département que je ne m'étais pas attendue à ce qu'il trouve la perle rare en une journée, même si c'était tout ce que je pouvais lui souhaiter. « Oui, je sais. De toute façon, Jones n'aurait jamais laissé qui que ce soit décider de ton remplaçant... J'espère que vous trouverez. » Il fut un temps ou j'aurais remué ciel et terre pour l'aider dans sa tâche mais je désirais sincèrement m'éloigner au maximum du FBI. C'était une façon de me protéger mais également de protéger notre famille parce que je ne leur pardonnais pas la gestion de la crise qui nous avait touché, quelques mois plus tôt. Je me contentais d'approuver de la tête à ce qu'il commentait sur Fletcher n'ayant rien à dire de plus sur elle. Je ne la connaissais que peu et mon avis n'était pas très positif mais je n'en savais que trop peu sur ses compétences professionnelles. Je savais pertinemment que Blake n'était pas un grand expansif mais je m'étais attendue à autre chose surtout après autant de sueur pour réussir à tout combiner. J'en venais à me demander si son choix était réellement le bon, à ses yeux du moins. « D'accord. » répondis-je simplement. « Je ne t'imaginais pas sauter dans la maison non plus mais peut-être un sourire de satisfaction ? » Cela dit, tout ça devait cacher quelque chose de plus profond et j'allais rapidement le savoir. « C'est ton choix mais tu le prends pour nous, en fonction de nous. Je sais que tu le fais aussi parce qu'après ce qui est arrivé, c'est difficile de rester mais quand je te vois réagir ainsi, je me demande si c'est vraiment ce que tu veux au fond de toi. » Peut-être que j'étais plus prête que lui à tirer un trait sur le bureau et ce n'était pas un reproche, mais une constatation. « Tu as des connaissances et j'en ai aussi, je ne m'en fais pas tellement pour ça. » Blake n'avait jamais eu de mal à aller là ou il voulait être, ça n'allait donc pas changer aujourd'hui. J'étais certaine qu'il trouverait un cabinet et que les portes lui seraient grandes ouvertes pour la suite, après tout, il était un ancien directeur du FBI, ça aidait. Il me contredisait sur la force que nous allions devoir avoir, encore une fois à mon sens, mais je ne disais rien préférant réfléchir. « Je crois que ça va nous demander de l'investissement à tous les deux de toute façon. Il faut juste qu'on s'organise mais je ne vois pas bien comment on peut faire avant d'être plongés dedans. » Ou alors il avait une solution miracle et j'étais prête à l'entendre. « A croire que je vaux quelque chose même si ils ne le pensent pas au FBI. » répondis-je avant de reprendre. « Je n'ai jamais rêvé d'entrer dans la police et honnêtement, c'est autant d'investissement que le FBI... Avec James désormais, je ne veux plus d'une vie dissolue comme on a eu. » Je voulais passer du temps avec mon fils sans qu'il n'ait à se demander qui de sa maman ou de sa nourrice était son meilleur repère. « Je pense aussi que le bureau du procureur est plus adapté et puis les perspectives d'évolution sont alléchantes, on ne va pas se mentir. » Parce que finir procureur était une belle revanche sur le reste et sur les mauvaises langues que j'avais croisé au cours de ma carrière. De plus, le contact était bien trop bon avec mon nouvel employeur pour que je les lâche maintenant. « Non, je ne voulais pas les voir sans toi, j'ai juste sélectionné des profils. » Il était hors de question que je décide sans lui, j'avais juste mâcher le travail le plus embêtant pour qu'on puisse décider ensemble de qui s'occuperait de notre bébé. « Et bien, il faudrait demander à Sam parce que je ne veux rien imposer. Mes parents ont très envie de l'avoir une journée par semaine et je ne suis pas contre donc à voir si Sam veut aussi passer du temps avec lui, une journée ou une après-midi. » C'était aussi comme ça qu'ils allaient créer des liens avec leur petit-fils parce que se voir une fois par mois, le dimanche, c'était bien mais ça ne tissait pas les liens.

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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptySam 27 Mar - 22:22


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Savoir que notre petit bout allait bientôt pouvoir mener une vie moins stressante était un soulagement. Autant pour lui, que pour nous. Jamais je n’avais envisagé qu’il pouvait avoir un tel désagrément lié à un champignon sur la langue. En tout cas, c’était une chance qu’il se soit nourri malgré tout, car il aurait été bien plus grave de le voir perdre du poids alors qu’il était censé en prendre. « Super, au moins il pourra se reposer un peu. » Soufflais-je. Nous aussi, du moins si j’arrivais à trouver le sommeil tant mon corps s’était habitué à être réveillé systématiquement par les cris de notre bébé. S’il pouvait espacer un peu plus ses pleurs, je prenais sans rechigner. Selon l’heure du rendez-vous chez la pédiatre, je me faisais la promesse de pouvoir l’honorer, sans pour autant en parler pour l’instant à Roxy pour ne pas la décevoir une fois de plus si j’étais dans l’incapacité de l’honorer. « Non c’est sûr, mais bon je considère que tu es parfaite dans ton rôle. » Je le pensais, alors qu’elle avait géré ce gros changement avec brio, tandis que moi j’avais pris un peu l’eau avec toutes les responsabilités que je possédais. Mais j’osais croire qu’avec le temps, moi aussi je serais capable de m’ajuster et d’être à la hauteur de notre nouveau rôle. Roxy rendait la maternité encore plus belle tant elle lui seyait bien. James et elle avaient un lien particulier, je pouvais le sentir. Pour l’instant, je n’avais pas pu nouer une relation solide avec mon fils, mais je me promettais de lui accorder du temps, maintenant que mon concours était dans la poche. Surtout que j’étais fier d’être père, et que cet enfant, je l’avais voulu au plus profond de mon être. Moi, j’étais un accident, et il était hors de question que je fasse sentir à mon fils que c’était potentiellement le cas pour lui. Il fallait que je rectifie le tir rapidement. Ca passait par assister à son rendez-vous médical dans trois jours. « C’est ça, le FBI c’est son bébé. » Plaisantais-je au sujet de Jones, car c’était un peu le cas. Jones avait dédié sa vie et carrière au FBI, et il était un membre respecté de la hiérarchie, il était normal qu’il ait du mal à confier sa suite à quelqu’un d’autre, même s’il m’avait avoué qu’une fois la page tournée, il ne chercherait plus à savoir ce qu’il s’y tramait, parce que sa femme et lui méritaient de profiter de leurs retraites. Il m’avait raconté comme il avait eu du mal à tisser une vraie relation avec ses enfants et je ne souhaitais pas que ça m’arrive, alors mon choix était légitime. Jadis carriériste, je souhaitais maintenant m’occuper de ma famille. Bien sûr, je ne pouvais chasser le naturel, je savais que je serais dévoué à mon prochain emploi, mais je pourrais plus facilement m’octroyer du temps libre pour le dédier à ma famille. « Ca sera peut-être le cas quand j’aurais enfin tout mis en place. » Dis-je innocemment, en essayant de la rassurer au sujet de mon manque de sourire. Mais je n’étais pas mécontent pour autant, simplement, il ne s’agissait que d’une étape à mes yeux. « Oui, je le fais pour nous, Roxy. Pour toi, pour James, pour moi. Je ne peux pas laisser le FBI détruire notre famille. Je le veux, ne t’en fais pas. » Je ne savais pas comment la rassurer à ce sujet, mais je voulais lui montrer que si j’étais sûr de moi, ça ne rendait pas la situation simple pour autant, parce que le FBI gardait une grande place dans mon cœur. « J’ai juste du mal à me dire que bientôt je rendrais mon arme et mon insigne, mais je ne le regrette pas, sinon j’aurais renoncé au concours. » Et je n’aurais pas ramené de gâteau pour fêter la nouvelle. D’ailleurs, il fallait peut-être commencer à préparer quelque chose et coucher James. J’acquiesçais à ses dires au sujet de nos relations, j’allais m’occuper de toutes les opportunités dans les jours qui viendraient. Hochant la tête, Roxy considérant qu’il était encore trop tôt pour se prononcer sur notre organisation à venir, je précisais le fond de ma pensée. « Disons que la priorité c’est de s’assurer de faire garder James quand tu reprendras le travail. Et comme j’imagine qu’on aura un temps d’adaptation tous les deux, je voudrais que ça ne soit pas en même temps pour qu’on puisse aussi de profiter du temps avec James. » Et surtout, qu’elle ne soit pas celle qui se néglige une fois de plus. Je voulais qu’elle profite de la nouvelle carrière qui s’offrait à elle. Je savais qu’elle méprisait désormais notre agence, mais la réciproque n’était pas vraie. Roxy avait toujours été appréciée pour son travail. Un peu moins pour son caractère fort, certes, mais elle était enviée c’était certain. « C’est faux. Tout le monde t’estimait au FBI, ils étaient juste jaloux de tes compétences. » Dis-je alors que je lui caressais la joue, dans un sourire. Comme je m’en doutais, Roxy ne tardait pas à m’exposer son choix, qui était déjà fait, et j’étais heureux de la décision qui m’apparaissait être la meilleure pour elle comme pour notre famille. « Si c’est ton choix, je te soutiens à 100% et je t’avoue que je préfère ce choix, même si un procureur peut aussi être sous pression politique ou par l’opinion publique, mais tu as les compétences nécessaires pour faire une grande carrière. » J’étais loin d’être surpris qu’elle fasse preuve d’ambition, et je ne doutais absolument pas d’elle ni de ses capacités à réaliser ses objectifs. Quant aux potentielles nourrices que nous rencontrerions, j’appréciais qu’elle cherche à me faire participer à chaque étape de la vie de notre nouveau-né. « D’accord, on pourra regarder tout ça quand tu veux. » Et pour le reste du temps, nos familles nous permettraient de le laisser entre des mains expertes en qui on avait confiance. « Je lui demanderais. Mais je pense que ça sera comme tes parents. Tu verrais tout ce qu’il a aménagé chez lui, il est fou. » Mon père avait transformé sa maison pour que James ait une salle de jeux en plus de sa chambre et prévoyait déjà de lui aménager un terrain de jeu à l’extérieur.
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#  it's a new life for me and I'm feeling good (bloxy) EmptyMar 30 Mar - 17:32


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J'avais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour aider James à aller mieux et ce sans même savoir si il avait une quelconque pathologie. J'avais senti quelque chose mais n'étant pas médecin ni même pédiatre, je n'avais eu que mon inquiétude que l'on pouvait mettre sur ma nouvelle maternité plus que sur quelque chose de réel et de fiable. Cela dit, je n'étais pas mécontente d'avoir insisté et surtout d'avoir consulté un nouveau spécialiste. James allait aller mieux, j'en étais persuadée. « Et nous avec. » dis-je non sans soulagement. C'était difficile de voir notre fils souffrir sans pouvoir agir mais c'était d'autant plus complexe quand la fatigue venait se greffer à tout ce qu'on faisait ou au moindre mot qu'on s'adressait. Blake et moi n'avions pas toujours été bon en communication mais on tâchait de faire des efforts notamment depuis la naissance de James. « Merci, ça me touche. » C'était la vérité, j'avais beaucoup douté de mes capacités à être une bonne mère ces dernières années et j'avais également repoussé l'échéance jusqu'à notre mariage. Blake avait respecté mon souhait sans me mettre aucune pression et c'était sûrement ce qui m'avait encouragé à finalement sauter le pas. Aujourd'hui, je me sentais plus à l'aise dans ce rôle même si je tâtonnais encore un peu par moment. « Ces dernières semaines ont été compliquées pour toi mais tu as aussi assuré avec lui, il a de la chance de t'avoir. » Je savais pertinemment qu'il considérait ne pas passer assez de temps avec notre bébé et c'était le cas, mais je ne doutais pas qu'il allait rectifier le tir dès qu'il pourrait y voir plus clair dans son avenir professionnel. Au delà de ça, il assurait toujours avec James quand il était présent, il n'y avait qu'à voir son sourire quand il voyait son papa. « Son bébé et toute sa vie, avouons-le. » J'avais eu mes différents avec Jones, nous n'avions pas toujours été d'accord sur tout mais je respectais l'homme qu'il était et surtout tout ce qu'il avait fait pour Blake. « D'accord alors je vais me montrer patiente pour voir ça. » répondis-je en le regardant non sans attendre avec impatience de le voir lâcher prise et se relâcher. Je me questionnais beaucoup sur son choix et j'avais besoin qu'on en parle, je ne voulais plus me triturer les méninges toute seule, le soir, une fois la lumière éteinte. « Je ne veux pas les laisser la détruire non plus alors si c'est réellement ce que tu veux, ça me rassure. » Parce qu'il fallait se rendre à l'évidence, si il y restait, il en était fini de nous et de notre famille. « Je le ferai en même temps que toi si ça peut t'aider un peu ? » Je n'en avais aucune idée mais c'était une proposition que je lui faisais, je le laissais accepter ou non. Tourner la page du FBI était également tourner la page d'une histoire qui nous avait lié mais ce n'était que positif pour l'avenir quoi qu'on en dise. « Il sera gardé mais je peux m'adapter, parce que le procureur a vraiment été cool, il veut qu'on ait une relation de confiance et surtout humaine donc si je dois commencer le 15 mai, ce sera le 15, on verra selon ce que tu feras d'ici là. » En somme, mon planning pouvait s'adapter à Blake comme à James. Le procureur avec qui j'allais travailler était un homme droit et ayant lui aussi une famille -nombreuse d'ailleurs- il savait qu'un petit peu de compréhension pour commencer ma nouvelle carrière était nécessaire. « Tu crois ça ? Je ne sais pas, en tout cas, j'ai eu peu d'appels quand on te croyait mort... » C'était dire la considération qu'ils me portait. « Je me sens plus en accord avec le fait de travailler au bureau du procureur... Je pense pouvoir gérer la pression. » Et pour ça, je pouvais dire merci au FBI, parce que j'avais beau avoir de l'amertume pour ce qu'ils avaient fait dernièrement, ils n'en restaient pas mes meilleurs formateurs. J'avais énormément appris et il était évident que je devais mon nouveau travail à ce que j'avais accompli avec les fédéraux. On se mettait d'accord pour voir quelques nourrices que j'avais sélectionné et j'attendais surtout de savoir quand on pourrait le faire parce que pour le moment, l'emploi du temps de mon mari restait plus chargé que celui de la vice présidente des États-Unis. « Je dois dire que depuis la naissance de James, il m'impressionne. Je ne m'étais vraiment pas attendue à ce qu'il soit autant gaga et aux petits soins. » Je souriais en y pensant parce que c'était touchant même si je me doutais que si Sam agissait ainsi, c'était aussi pour se rattraper de tout ce qu'il avait raté avec son propre fils quand il était petit. Rien ne pouvait réparer le mal qui avait été fait mais Blake était un adulte désormais, il verrait sûrement le bon des actions de son père. « Si on couchait James avant de dîner ? Et ensuite je te propose un bain détente. » Je souriais et lui déposais un tendre baiser sur les lèvres caressant sa barbe. Nous avions aussi droit à des moments à nous surtout dernièrement ou ils se comptaient sur les doigts de la main.

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