Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archive 2021 :: Archive RpsPartagez

 no secret left behind. ( Kei )

Invité
Invité
Anonymous
#  no secret left behind. ( Kei ) EmptyJeu 8 Juil - 15:12

"@keisuke shim


(( tw ; violence physique ; agression. ))

La sonnette retentit et t’interromps dans la rédaction de ton sms à ton meilleur ami.Tu ne sais pas pourquoi mais sur le moment , tu as pensé que sa blague n’en était pas une et qu’il avait vraiment fait appel à un danseur pour ton anniversaire qui n’en est pas un alors tu te lèves d’un bond , le cellulaire dans ta main gauche : « C’est bon, j’arrive !  » Ta main droite se pose sur la poignée et tu ouvres la porte. Plutôt la porte des enfers. La mort sur le palier. Elle est là , elle t'attend, elle te guette. Ton visage pâlit lorsque tu croises son regard qui te transperce , tel une lame de couteau dans ta chair. « Qu’est-ce que tu fiches ici ? » Ta mâchoire se crispe. Tu ne prends même pas la peine de mentionner son prénom parce que tu ne veux pas de lui ici , chez toi , dans ta nouvelle vie. Il ouvre à peine la bouche pour te répondre que tu peux sentir l’odeur d’alcool qui couvre son haleine. « Je veux juste qu’on parle Lili. » Tu ne le laisse pas terminer que tu lui claques la porte au nez mais malheureusement pour toi, son pied se bloque la fermeture de la porte et tu te retrouves à insister  « J'veux pas te parler , dégage. Fiche - moi la paix. C'est fini t'as pas compris ? » Que tu cries mais tu ne fais que de l'énerver davantage.Il te renvoie la porte si fort que t’as failli être assommée. T’as à peine eu le temps de réaliser que tu te retrouves plaquée contre le mur , sa main qui empoigne ta gorge. Tu te figes.  

La peur au corps , tu n'entends aucune de ses paroles, convaincue que ce soit il réussirait à avoir ta peau. L'instinct de survie te rattrape et tu trouves la force de lui coller un coup de genoux dans les parties. Ton cœur bats la chamade ,tu essaies de t'enfuir mais il te retient de nouveau en attrapant ta crinière blonde.Sa prise est si forte que tu es persuadée d'avoir laissé des cheveux dans sa main. Tu te débats , tu hurles , parce qu'il compte bien te traîner jusque dans ta chambre. Tu te redresses et tu lui mords la main , tes dents plantées dans sa chair , il te relâche en criant et tu lèves soudainement. Tu cours , tu quittes ton appartement.

Avec précipitation , tu dévales les escaliers et tu quittes enfin le bâtiment. Le regard perdu et paniqué , tu cherches autour de toi , une personne ou n’importe quoi qui pourrait te venir en aide. Nus pieds et en nuisette , tu as l’air d’une folle sortie d’un hospice. Tu traverses la rue, ouais il y' a un feu rouge en face de toi et des voitures à l'arrêt alors tu toques à l'une des vitres de voitures au hasard. Tu n'attends même pas que le conducteur descende la vitre que tu ouvres la porte et que tu plonges dans la caisse :  « Pitié , démarrez vite ! vite ! dépêchez - vous !   » Tu regardes derrière toi furtivement. Essoufflée , tremblante, tu as failli y rester ce soir.

 
Invité
Invité
Anonymous
#  no secret left behind. ( Kei ) EmptyJeu 8 Juil - 21:31

"@lilas andromeda


(( tw ; violence physique ; agression. ))

la brutalité des klaxons éveille son corps d'un sursaut ravageur. les articulations se meurtrissent de cet élan soudain, le dos se heurte au siège et provoque un soupir tout contre les lippes à peines entrouvertes. l'exaspération point en son âme d'une lenteur monocorde, pourtant si frustrante ; à mesure que les secondes passent et n'en semblent des fragrances d'éternité, les sourcils se haussent et se rassemblent en leur centre. le premier juron effleure la langue sur laquelle il finit par rouler ((le second est loin d'être le dernier)). les longs doigts hâlés impriment un rythme sourd contre la portière, tandis que le coin gauche de l'œil se plisse sous l'agacement évident. — “ tu la bouges ta caisse ou merde ?

STEP ONE : BE TRAPPED IN AN ORDINARY SITUATION.


les journées sont longues lorsque les nuits sont courtes. les projets se multiplient et ne laissent place à la spontanéité qui le caractérise, enfermant son être dans une routine monotone qui semble s'éterniser à chaque jour qui s'achève et naît. (( k e i s u k e )) n'est pas de ceux qui s'entiche de leurs habitudes, jugeant infâme l'absence de surprise. comment leur dire qu'il s'ennuyait déjà, dans cette vie qu'il eut longtemps idéalisé ? // comment leur dire qu'il ne s'extasiait plus de chaque ombre sur les pavés inconnus, traçant chaque jour le même sentier de ses chaussures usées ? alors jusqu'à trouver les mots qui le torturent et le maintiennent éveillé jusqu'à l'aurore, les lèvres sont closes dans un silence douloureux ; et tous les soirs, le même chemin, les mêmes routes et les mêmes voitures, les mêmes cafés et les mêmes étudiants, les mêmes pensées, les mêmes projets, les mêmes soirées ((robot, robot, r o b o t )).

le visage se crispe en une expression de frayeur pure à l'instant où deux paumes s'abattent contre sa vitre, coupant court à sa monotonie. la bouche s'entrouvre dans une panique évidente et songe-t-il à presser la pédale, emboutir les voitures coincées à ce feu face à lui de crainte de ne laisser sa peau. elle semble terrifié ((il ne l'était que plus)). — “ tu veux quoi ? j'ai pas de liquide, j'ai que ma carte ! ” tente-t-il de mimer en écartant large les lèvres à chaque mot, mais elle n'en a cure et en une seconde emportant tout à la façon d'un ouragan, c'est sa portière qui s'ouvre, et le siège qui siffle sous le poids d'une inconnue. — “ qu'est-ce que tu fous putain, je t'ai dis que— ” elle implore sa p i t i é ; les neurones ne tardent pas à se connecter -- il saisit soudain l'urgence de la situation, sa mauvaise interprétation, et le maelström d'émotions qui semble submerger la jeune femme à ses côtés. — “okay, okay. calme toi s'il te plaît, tu me fous la trouille !

STEP TWO : DON'T PANIC IN FRONT OF THE SUDDEN TWIST


le coréen ignore le nombre de minutes qui s'est écoulé dans un silence venant peser lourd sur ses épaules frêles. les regards au rétroviseur sont nombreux, se permet-il ainsi de détailler celle qui s'est improvisée comme sa partenaire de route. et lorsque les battements frénétiques du myocarde se sont apaisées sous le thorax, vient-il étendre le bras pour mettre fin aux jérémiades de l'animateur radio. — “tu peux m'expliquer c'est quoi, tout ce bordel ? j'ai failli avoir une crise cardiaque. ” mimant ses mots, le plat de la paume se heurte à sa poitrine alors qu'il expire faiblement. mais, là où la situation semble déjà improbable, ne l'est-elle que plus lorsque ses propres pupilles se chargent d'une douceur soudaine et inconcevable, lorsque son timbre rauque se fait velours, et que l'arrêt s'improvise au parking d'un fast-food populaire. — “est-ce que tu as des problèmes avec la police ? tu sais, je ne suis pas nationalisé : si j'ai le moindre soucis, ils m'expulseront, alors j'apprécierais que tu ne fasses pas de vagues sur ma réputation...


((et pourtant,
pourquoi ses pupilles se chargeaient-elles de flammes vivaces,
à la simple explosion fracassante de sa routine haïe avec ferveur ?
))


STEP THREE : LET THE NEW THINGS COME & EXCITE YOU
Invité
Invité
Anonymous
#  no secret left behind. ( Kei ) EmptyVen 9 Juil - 19:39

"@keisuke shim


(( tw ; violence physique ; agression. ))

Durant une période sombre de ta vie , tu as aimé la mort , tu ne peux le nier. Ton ex en est la représentation parfaite. Ce côté obscur que tu pensais réconfortant et apaisant. Tu t’y plaisais dans la noirceur, tu ne te sentais pas coupable d’avoir un bonheur que tu ne méritais pas. Ce bonheur que tu as retiré à ta famille. Toi, tu es là mais pas eux. Tu es l’élu grâce à ta lâcheté et non ton courage alors les voix qui se bousculent dans la tête te le répètent chaque jour que Dieu fait. Ton ex n’est pas une erreur mais toi si. Tu ne le laisses pas t’emporter, tu ne le laisses pas t’arracher à la vie parce que tu dois encore résoudre cette affaire qui te hante depuis l’âge de tes neuf ans. Ironique n’est -ce pas ? Le drame de ta vie qui te raccroche à la vie.

Tu fuis encore une fois, Lilas.Tu t’en veux pour ça mais tu n’as pas le temps pour ça. Tu n’as pas le temps de réfléchir ou de laisser la culpabilité t’étouffer à cet instant. Tes pieds nus foulent le bitume sale et tes yeux animés par la peur et la panique cherchent désespérément un abri. Celui que tu trouves lorsque la portière de cette voiture à l’arrêt devant un feu s’ouvre enfin. Il doit sans doute te prendre pour une racoleuse ou une SDF au vu de ta tenue. Le conducteur pourrait te foutre dehors mais toi, tu le supplies de démarrer, de s’enfuir loin d’ici avec toi. Il te demande de te calmer mais toi t’es à bout de souffle , ton cœur menace d’imploser sous ta poitrine : « Appuie sur l'accélérateur , dépêche toi! » Tu le presses puis tu lance un regard par dessus ton siège. Vous vous éloignez et tu fermes les yeux, soulagée tu es.

Le silence recouvre l’habitacle. Tu te mords  l'intérieur de la joue tandis que tes doigts se resserrent sur le tissu de ta nuisette de soie. Tu réalises doucement ce qu’il vient de se passer. Tu réalises que tu vas devoir changer d’appartement et que tu n’en as pas les moyens. Tu réalises le chaos dans lequel tu vis actuellement. Le regard perdu dans le vide, tu n’as pas jeté un seul regard au conducteur durant le trajet. Tu relèves la tête , remarquant qu’il se gare dans le parking d’une grande chaîne de fast-food. Enfin , ton regard se pose sur lui. II est secoué , sans doute aussi flippé que toi. Tu peux le voir dans ses gestes et le ton de ses paroles. Tu devrais t’excuser ou t’effondrer en sanglots sous le poids de toute cette pression mais sans grand étonnement , tu décides d’enfouir ta sensibilité tout au fond de ton être. Un sourire forcé se greffe sur tes lèvres : « Oh il y’ a un macdo ici. Je savais pas.» Que tu notes de vive voix dans la plus grande des indifférences. Tu soupires doucement. Ce pauvre type n’a rien demandé et il risque de se retrouver dans la panade à cause de tes conneries. «  Nan t’inquiète pas , c’est pas les flics. Par contre , j’pense que par sécurité tu devrais changer de plaque d’immatriculation. On ne sait jamais.» Tu te pinces la lèvre inférieure , pensive. T’as pas envie d’avoir une mort de plus sur la conscience. Tu te tournes complètement vers l’inconnu. « Mon ex est un peu colérique sur les bords mais ça va lui passer…J’aurais peut-être dû acheter un flingue quand j’en avais l'occasion hm.» De ton index, tu tapotes légèrement tes lèvres avant de reprendre :  « T’aurais dû te garer ailleurs, ça me donne la dalle... Au fait , moi c'est Lilas et toi ? C'quoi ton prénom ? Tu viens d'où ? T'es genre un étudiant en échange ou dans l'genre ?» Lui demandes -tu curieusement en le détaillant.

 
Invité
Invité
Anonymous
#  no secret left behind. ( Kei ) EmptyVen 9 Juil - 22:23

"@lilas andromeda


(( tw ; violence physique ; agression. ))

il a ce poids dans la poitrine qui resserre les côtes et donne l'impression d'étreindre le palpitant d'un étau insupportable. les battements sont cavaliers, clapotant tantôt furieusement, tantôt dans une lente prudence inédite. alors la paume vient se poser contre son front, les doigts longilignes se glissent entre les mèches corbeau et vient ébouriffer ce qui n'était que trop soigneusement ordonné. la folie s'agite au creux de ses pupilles ; elle embrase les cellules qui s'y reflètent d'une étrange lumière, fait tournoyer les atomes et danser la flamme ardente d'une curiosité inopinée. enfin, (( k e i s u k e )) prend-il le temps de porter sur son vis-à-vis un regard nouveau, non gorgé de crainte ou d'amertume, mais d'une neutralité impartiale. enfin réalise-t-il la tenue ((inappropriée)) légère de celle-ci, et d'un soudain éclair, les pommettes se baffrent d'un carmin léger qui s'incruste au hâle de son teint. la canine droite se plonge au cœur de la lèvre, réprimant une grimace gênée : devait-il lui signaler que ses jambes se trouvaient mises à nues et sa poitrine presque dévoilée, ou l'avait-elle déjà remarqué ((pire encore : l'avait-elle cherché )) ?

« Oh il y’ a un macdo ici. Je savais pas. »

sourd,
tonitruant,
le rire éclate.


le thorax se secoue de cet élan de joie qui pousse les deux mains à se joindre sur l'estomac, qui force le pied à écraser la semelle contre le sol de la voiture. il ne dure que quelques secondes ((c'est fugace, c'est éphémère, c'est p r é c i e u x)) ; c'est assez pour insuffler un peu de légèreté entre eux. et peut-être était-ce ça, le détail insignifiant qui manquait cruellement à son existence morne : l'inattendu. n'avait-il jamais brillé, k e i s u k e, que par ses folies. n'avait-il jamais vécu que pour la surprise, celle qui fait manquer les battements au myocarde et frôler les crises d'angoisse qui raréfient l'air mais rendent paradoxalement v i v a n t. enfermé dans ces lignes franches qui le maintenaient captif d'un quotidien exécrable, las de connaître à l'avance l'heure du réveil et celle du coucher, la tournure de chaque journée --

ouvre cette portière,
saute à mes côtés,
insuffle la curiosité.
qui que tu sois,
partage ce trajet avec moi.

l'hilarité s'apaise ((pourtant, son écume n'est jamais loin, perle déjà au coin des yeux)). alors le silence reprend ses droits ; si vite rompu par le timbre étrangement posé de l'inconnue. comment pouvait-elle s'imposer face à lui sous un si virulent paradoxe ; qui était-elle pour provoquer peur et curiosité, angoisse et excitation, elle dont le corps criait à la panique et dont la voix chantait la sérénité ? — “ tu te fous de ma gueule en disant ça, hein ? ” et même si le coréen se montrait friand de renouveau, n'était-il en rien préparé à prendre de tels risques pour une personne dont il ignorait chaque trait, chaque pensée, chaque bribe du passé, tout au contraire du galbe de ses cuisses désormais. — “ wow, calme down Lilas... freine un peu, tu veux. ” le débit de parole explose à son crâne comme un sonnet dont il ne saisit pas les syllabes. capture-t-il entre ses dents le centre de sa lippe inférieure, forçant le silence réparateur -- et la tige criminelle se coince tout contre à son tour, embrasée sitôt par la pierre du briquet lorsque la fenêtre se trouve abaissée. alors il inspire ; alors il expire. alors il profite, du trajet sinueux de la fumée à sa trachée ; alors il hésite, à répondre à ses questions épineuses et se livrer. mais au diable la prudence, n'est-elle mère que de monotonie ! — “ Keisuke. tu peux m'appeler Kei, j'ai l'habitude. je viens de la corée du sud. tu sais, le pays que vous semblez tous avoir découvert il y a seulement quelques années comme si on existait uniquement depuis que notre musique s'exporte. ” la cigarette quitte ses lèvres ; c'est sa langue qui les pourlèche dans une mimique soucieuse : préférait-il s'associer seul à ces clichés ambulants avant que quiconque ne le fasse à sa place. — “ je travaille. j'ai fini les études y'a un moment. je suis venu à Los Angeles parce que j'ai été débauché par une nouvelle entreprise. ” le garçon hausse les épaules : le sujet l'épuise ((maudit-il le champ lexical du travail, pour en user et abuser chaque jour)). le dossier s'effondre du poids de son être lorsqu'il y prend totalement appui, renversant sa tête vers l'arrière et laissant ses mèches de jais caresser les barreaux d'acier tout contre sa nuque. — “ et toi ? ” le grognement guttural caresse le palais, s'échoue et découle du menton ; les pupilles deviennent faute lorsqu'elles la scrutent d'une attention particulière. alors le nez se plisse, dessinant ces traits lions sur ses ailes, tordant la pointe. — “ on va arrêter de faire semblant que ce qu'il vient de se passer est totalement normal. j'ai pas l'habitude d'avoir des furies qui s'invitent dans ma voiture tous les quatre matins alors... tu m'expliques ? ”

nouvelle bouffée ; nouveau soupir. la cendre chute par la fenêtre, s'égraine sous la brise ((et sous cette même brise, sa propre façade se fissure à son tour)). le grave de sa voix détonne comme une menace, roule d'un grondement animal qui l'intime de répondre sans attendre. devinait-elle, au fond de ses yeux, la flamme qui n'avait pas faibli et dansait, comme libérée et alléchée ?

devait-il au moins faire semblant,
simuler la colère et l'indignation.
refusait-il d'être percé à jour,
son image associée à celle d'un fou,
pour le poids qui venait de s'ôter de sa poitrine
et l'intérêt nouveau qu'elle venait de faire naître.
Invité
Invité
Anonymous
#  no secret left behind. ( Kei ) EmptySam 10 Juil - 16:14

"@keisuke shim


(( tw ; violence physique ; agression. ))

Ta remarque n’est qu’un voile. Celui que tu déposes sur cette sombre réalité à laquelle tu dois faire face. Pendant encore combien de temps vas-tu nier les faits ? Ils disent qu’on ne peut pas tomber plus pas une fois qu’on a touché le fond mais t’es persuadée que ce ne sont que des conneries , que tu finiras par te retrouver dans le sous-sol des enfers. La peur t’empoigne par la gorge mais tu prétends toujours savoir respirer. Le rire de l’individu raisonne dans tes oreilles et les échos sont assez forts pour masquer ceux de tes angoisses alors tu observes cet homme  , une lueur d’incompréhension dans les prunelles , surprise d’avoir pu lui arracher un éclat de rire. Tu voulais simplement changer de sujet mais tu ne peux éviter ses questions alors tu y réponds , rapidement , brièvement , sans trop donner de détails. Tu hausses les épaules , il ne semble pas y croire ou bien il ne veut pas y croire. « Pourquoi j’le ferais ?  » Tu soupires. Tu aimerais bien toi , que ce soit des bobards.

Reporter ton attention sur lui , le questionner sur sa vie , ouais t’es convaincue qu’en parlant autant , tu éviteras les questions ,  tu éviteras de penser à ce qui vient de se passer. Tu expires lorsqu’il te demande de te calmer et place une clope entre ses lippes. Il te donne envie de te rouler un joint. Il n’y a que cela qui puisse t’apaiser dans une telle situation. Tu voudrais un rail ou un joint, n’importe qui puisse te faire oublier pendant quelques minutes ou quelques heures. Alors qu’il se présente , tu appuies ton coude contre ta portière , massant légèrement ta tempe du bout des doigts. Tu pouffes légèrement quant à sa remarque sur la musique coréenne. Tu en as déjà entendu parler , toi qui ne manque jamais un épisode d’ Oprah Winfrey. « Je crois en avoir déjà entendu parler . C’est trop coloré pour moi cela dit…    » Beaucoup trop , ça pourrait t’aveugler :  « hm, Kei, d’accord. Moi c’est Lilas mais tu peux m’appeler Lili également. J’veux dire plus c’est court mieux c’est. »  Tu l’écoutes attentivement. Ce type doit être le genre de mec à avoir une vie bien rangée , mieux que la tienne en tout cas. Il doit avoir un job bien plus respectable que le tien. « Tu dois être un bon élément pour qu’on te demande de venir bosser ici. » Tu ne te fies qu’aux apparences à ce moment - là et elles te disent bien que sa vie doit être sans doute meilleure que la tienne.

Tu pensais pouvoir faire comme si rien ne s’était passé mais voilà qu’il remet le sujet sur le tapis. Tu n’as pas envie d’en parler et dans ta question , il te pique. Il n’est pas censé savoir que tu es susceptible. Dans un bond soudain, ta paume s’écrase sur son avant- bras.  « Eh, surveille ton langage. J’suis pas une furie et si j’en étais une , j’aurais toutes les raisons de l’être !  » Ta voix s’élève et déraille .Ta gorge se noue et tu exploses enfin. Les yeux larmoyants, tu saisis sa cigarette d’entre ses lèvres et tu la balances par l’ouverture de sa fenêtre. « Et en Amérique,on verrouille ses portières ! crétin !  » Tu perds le contrôle des mots. Tu détournes le regard et tu ouvres la portière que tu claques derrière toi. T'as besoin de prendre l'air parce que tu suffoques. Rapidement tu chasses les larmes qui ruissèlent malgré toi sur ton visage et tu t'éloignes de la voiture dans ta tenue indécente. Où comptes-tu aller ainsi ? Tu t'arrêtes. Tu souffles puis tu fais les cents pas. Tu dois bien l'admettre. Tu es perdue.

 
Invité
Invité
Anonymous
#  no secret left behind. ( Kei ) EmptyLun 12 Juil - 20:31

"@lilas andromeda


(( tw ; violence physique ; agression. ))

il ne respirait que pour le frisson qui longeait sa nuque et s'épuisait aux salières vénusiennes d'une chute lente. ne vivait-il que pour les frémissements de son être face à l'inconnu, à l'improbable ; sa soif de nouveauté était inextinguible. bambin cavalier des cours de récréation, inépuisable et inépuisé par les théories et théorèmes gravitationnels, toujours prompt à faire ses essais les plus abracadabrantesques ((oh, k e i s u k e, infatigable, si fatiguant)). adolescent moqué de ses frasques encore non commises, et du retard accumulé sur ses paires face aux défis du quotidien ; adulte devenu lion dans une savane qu'il dessine et façonne de ses doigts longs et caleux, désirant sans cesse le renouveau comme l'on sculpterait dans l'argile des anges la plus désirable des créations. et le voilà au souffle court, ayant signé pour l'aventure la plus improbable de son existence, poussant l'audace jusqu'à abandonner à son arrière la femme qui l'eut accepté et le foyer qu'il chérissait -- mais désormais que cela était fait, était-ce ainsi que l'expérience s'achevait ? quelle nouvelle pointe d'adrénaline venait alors brusquer la tachycardie, transformer le zéphyr en bourrasque violente ? il s'ennuyait ; terriblement -- comme un chien en laisse, un roi sans armes ni guerres, un mathématicien ayant découvert les plus infimes secrets de l'univers. alors le gamin provoque sa jouissance lorsqu'elle se présente à lui ; et sur cette femme dont il ne sait que le nom et la couleur du derme, se promet-il de resserrer ses serres et d'en faire un élément déclencheur de son nouveau chapitre. vient-il endosser ce sourire malin aux lippes, transformant sa personne en un démineur excité de provoquer les explosions ((aussi néfastes puissent-elles se découvrir)).

perdu dans le capharnaüm des pensées sourdes qui se répercutent à son esprit, le nouveau sursaut l'arrache à son mutisme quand la main s'abat sur son bras et claque sans douleur. alors les sourcils se froncent, la grimace naît et les yeux se chargent d'une noirceur qu'il darde sur elle sans politesse ((et elle, en avait-elle en moins cure ?)) -- aventurier dans l'âme, mais non pas moins fier comme un paon, peu importe où la fierté puisse-t-elle être placée en majorité. — “ recommence jamais ça. ” ne recommence pas à lever la main sur moi, où les conséquences se pourraient explosives. devait-il lui susurrer, dans un rire né au bord des lèvres et prêt à s'en écouler, que chacun de ses gestes, chacun de ses mots et chacune de ses inspirations la rapprochaient inexorablement de la définition même de la furie ? k e i s u k e grince des dents pour réprimer l'éclat, claque sa langue contre son palais : elle n'en aurait de toutes façons pas plus d'importance à y accorder qu'à cette dite politesse dont elle semble dépouillée.

LA CIGARETTE V O L E
— “ putain, mais Lilas ! ”
l'agacement est vorace,
sourd.


(( à chaque seconde qui passe,
elle se révèle sous un jour disgracieux.
l'inconnue aux fardeaux trop lourds,
c'est excitant tant c'est audacieux ))


— “ attend, ...
tu pleures ?  ”

il est démuni,
touché.


la portière claque dans un bruit sourd qui ne précède qu'un silence p e s a n t. l'inconfort vient peindre son teint de couleurs plus pâles, emportant le hâle des beaux jours. figé par la surprise dans le siège de la voiture, les pupilles dansent et ne parviennent à se canaliser sur quoi que ce soit, rendant la vision trouble. wait. alors k e i s u k e inspire, porte la cigarette à ses lèvres avant que celles-ci ne viennent entourer le vide ; elle aussi est partie, jetée -- alors il gronde et le mécontentement fait vrombir le myocarde sous le poitrail. fuck it. il s'extirpe à son tour de l'habitacle ; c'est un nouveau bruit de taule qui fait vibrer les ondes dans son dos ; les lumières dansent lorsqu'il verrouille la voiture et s'empresse de suivre ses pas nus sur le goudron (( définitivement folle )). alors presse-t-il ses foulées ; les semelles martèlent le parking.


(( dans le comble de l'égoïsme,
ça n'est pas tant pour elle qu'il agit,
mais pour lui, refusant de voir cette nouveauté,
s'échapper d'entre ses doigts en nuage de fumée ))


STEP FOUR : IF YOU WANT IT, THEN YOU GOT IT.

ça n'est que lorsque la couleur d'une étoffe douce vrille à ses prunelles que la course se freine ; dans un respect propre aux coutumes adultes, son propre corps se fige en retrait, vient prendre appui contre une barrière de métal visant à encadrer une queue en temps de foule. — “ well, well, well... ” la voix si rauque semble venue des entrailles de la terre, s'échappe de ses lèvres dans un ronronnement singulier, menaçant. pourtant ne le cherche-t-il pas, keisuke, bien plus désarçonné par ses larmes qu'il ne voudrait l'avouer. l'heure tourne, et n'a-t-il nullement pour projet de reprendre sa route et rentrer se complaire dans sa routine maladive. — “ tu devrais éviter de courir dans cette tenue, toute seule. on sait jamais sur qui tu peux tomber, et ça me ferait chier d'être la dernière personne à t'avoir vue vivante. je t'ai dis, il est hors de question que tu me causes du tord et que je doive partir par ta faute. vivante ou morte. ” les yeux se plissent dans une expression rieuse : si l'humour est maladroit, n'est-ce qu'une vaine tentative de détendre l'atmosphère et, idéalement, mettre fin aux ruisseaux qui longent les monts de ses joues pour se mourir à son menton. — “ tu vas attraper froid. écoute, je sais pas si tu veux que je te dépose quelque part, mais si tu n'as nulle part où aller, tu peux venir chez moi... ” à peine les mots eurent-ils franchis la barrière de ses lèvres que la surprise vient colorer ses pommettes de carmin ; ne veut-il en rien que ses mots soient mal interprétés, alors lève-t-il ses mains dans l'espoir gesticulant de nier les sous-entendus salaces. — “ c'est juste histoire de t'aider ! je vis déjà avec quelqu'un, c'est juste qu'elle aura probablement des affaires à te prêter ! ”

(( STEP FOUR AND A HALF : STOP ACTING LIKE A CHILD ))



Invité
Invité
Anonymous
#  no secret left behind. ( Kei ) EmptyMar 13 Juil - 18:20

"@keisuke shim


(( tw ; violence physique ; agression. ))

Déchaînée par la colère, tu es. Une colère silencieuse et douloureuse qui te ronge de l’intérieur. La poitrine en feu, tu peux tout foutre en l’air et te foutre en l’air par la même occasion, appuyer sur le bouton off et ne plus te contenter d’exister, cependant tu ne veux pas t’avouer vaincue face aux difficultés de la vie, de ta vie que tu considères maudite. La vérité blesse, te dérange parce que cet homme te qualifie de furie et c’est ce que tu es. Tu as assez de colère en toi pour faire exploser toute une ville. Il a de la chance que tu te sois contentée de lui donner juste une tape misérable sur le bras , que tu t’en sois prise à sa clope parce que dans le fond , c’est lui que tu souhaites balancer par la fenêtre de cette voiture. Tu refuses de perdre le contrôle , de montrer à cet inconnu à quel point tu peux être faible. Trop tard. A peine l’eut-il remarqué que tu t’ extirpes de la voiture. Les dents serrées , les mains posées sur tes hanches, tu tentes tant bien que mal que de ravaler tes larmes. Ton corps fébrile et tremblant menace presque de s’écrouler sous le poids de la pression. Si tu ne résistes pas , qui le fera à ta place ?

Ton visage se crispe lorsque Kei te rejoint. Tu renifles, passe tes mains sur ton visage afin d’effacer toute trace de ta tristesse à cet instant et surtout celle de ton mascara qui a noirci tes joues. Tu détournes le regard. Tu ne veux pas que tes yeux croisent les siens. C’est humiliant pour toi, de pleurer devant les autres, de te montrer si vulnérable. « T’inquiète pas pour ça, ici les flics sont de vrais bras cassés. s’ils savaient faire correctement leur taff ça se saurait. » Tu lui adresses un regard noir, ne décelant même pas la pointe d’humour dans sa remarque. Ouais , quand tu parles des flics, tu as toujours le feu dans les yeux. Tu les détestes. Tu les hais et s'ils avaient fait leur boulot, tu n'en serais pas là aujourd'hui.

Sa proposition te surprend. Rien ne l’oblige à te tendre la main mais il le fait quand même. Tu fronces les sourcils tout en le regardant. Tu y réfléchis. Tu n’as pas envie d’aller chez Darius dans cette tenue et encore moins avec une tête pareille. « Hm. D’accord, si tu veux. Je n’ai pas les moyens d’aller ailleurs et tu dois bien te racheter pour ta connerie. » Un petit sourire taquin sur le coin des lèvres, tu l’observes, une lueur de malice éclairant à peine tes prunelles : « Hm. D’accord, si tu veux. Je n’ai pas les moyens d’aller ailleurs et tu dois bien te racheter pour ta connerie. » Ton sourire s'efface et nerveusement , tu lies tes mains.  « Tu crois en Dieu toi ou pas ? Jesus vous aime qu'ils disent. Sérieusement, j'pense qu'il a une dent contre moi. » Que tu souffles le regard baissé vers tes doigts.

 
Invité
Invité
Anonymous
#  no secret left behind. ( Kei ) EmptyMer 14 Juil - 19:11

"@lilas andromeda


(( tw ; violence physique ; agression. ))

qu'attendait-il, prostré contre la barrière de métal qui ne cessait de danser sous ses inspirations comme si elle s'apprêtait à se dérober à tout instant. qu'espérait-il, les bras croisé contre son torse fin, lançant sans réfléchir les invitations les plus étranges qui soient ; qu'imaginait-il, lui qui ne connaissait rien d'elle et se trouvait pourtant suspendu à son souffle dans l'espoir qu'elle ose les mots attendus ? à chaque fragment de seconde, le visage se pince un peu plus, étirant les traits dans cette expression soucieuse et féline. les ailes du nez se plissent, les monts se dessinent entre les sourcils de questionnements embarrassés ; venait-il de passer pour un idiot, si ce n'était un fou, à tout hasard un prédateur ? la langue épouse le centre des lèvres lorsqu'elle vient l'humidifier dans une mimique nerveuse -- que le mutisme cesse, que l'encre puisse recommencer à couler pour parapher cette aventure d'un épilogue ou de l'attrait d'un nouveau chapitre.
le visage s'éclaire d'une surprise fulgurante. les lippes s'entrouvrent sans que le moindre son n'en découle, les pupilles dansent au creux des prunelles. s'attendait-il à bien des réponses, k e i s u k e, sa cervelle cavalant la ligne des insultes et des incriminations plus vivement que celle de l'acceptation sans condition. n'avait-il, malgré ses espoirs, imaginé que (( l i l a s )) s'adonne à ses côtés à cette nouvelle péripétie, cachant ses requêtes et ses besoins sous une pique dont il n'a cure. alors le sourire fend le faciès en deux, illumine le teint, dévoile les canines et attise le rire rauque qui s'éclate dans l'air et gronde aux alentours.


tu ne me connais pas.
je pourrais te faire du mal,
tu ignores tout de ce qu'est ma foi,
peut-être uniquement guidée par l'instinct mâle.

— “ permets moi de t'annoncer que t'es complètement tarée, Lilas. ”
(( et sous la moquerie, il ne peut s'empêcher de sourire ))


la malice est une voyageuse avérée, s'aventure-t-elle d'une œillade à l'autre qu'ils partagent sans honte ni retenue. aux quatre lèvres, la joie s'étire, complice et si inattendue. mais n'est-elle que fugace, ne s'éternisant pas après le clin d'œil que le garçon adresse à la jeune femme en guise de représailles taquins. -- oh, savait-elle qu'il n'estimait pas avoir à se reprocher quoi que ce soit ; pouvait-elle imaginer qu'aussi charmante et ludique puisse-t-elle être, rien n'était motivé par la solidarité, mais le simple besoin de tromper son ennui viscéral ? et si c'était le cas, serait-elle quand même là ? --
le dos de l'étranger quitte le branlement de l'acier lorsque les mains de lilas se joignent entre elles. ses propres épaules se haussent, ses pupilles se font inquisitrices sur la malheureuse comme s'il s'attendait à la voir déblatérer les injustices les plus profondes d'une vie humaine ((et n'en était-il pas si loin)). — “ dieu ? ” la surprise est vite masquée par la feinte d'un ennui soudain, les lèvres se pincent entre elles en simulant pencher sa réflexion sur la question. — “ c'est pas un des B.A-BA implicites, de ne pas parler de religion au premier date ? ” à nouveau, les dents sont dévoilées par un sourire moqueur alors qu'il passe à ses côtés, la bouscule d'une épaule enjouée, loin d'être agressive, prompt à l'inviter à le suivre et reprendre la route. — “ allez, dépêche-toi. si je suis en retard pour le dîner, je vais avoir le droit à une scène de ménage. ” la grimace s'étend, à l'instant où il songe à Sina et ses colères destructrices, ravageuses, aussi noires que celles des dieux aux temps primaires ; cette même sauvagerie qu'elle cachait sous les traits les plus fins et les sourires les plus doux.

ça n'est qu'en regagnant la voiture, assuré que la passagère soit installée à ses côtés, que (( k e i s u k e )) s'adonne au luxe d'étreindre de ses lèvres une nouvelle cigarette -- compte-t-il la conserver cette fois, l'achever, la suicider jusqu'à la dernière cendre. le monteur ronronne, gronde sous le monstre de taule. — “ si tu changes d'avis en chemin ou que tu veux que je te dépose quelque part... sois gentille et ne dis rien, contente-toi de prendre uber une fois chez moi, il est hors de question que je fasse demi-tour avec une circulation pareille. ” le petit rire fluet s'échappe, cesse aussitôt lorsqu'il contrôle les arrières d'un regard appuyé au rétroviseur. alors la voiture démarre, s'engage sur une nouvelle route en quelques secondes à peine, tandis que le garçon semble plus concentré désormais sur le trajet que son interlocutrice ((et c'est ce que sa gestuelle et son regard laissent à penser -- était-il pourtant friand de conversation pour pimenter le sentier)). — “ pour répondre à la question de tout à l'heure... j'ai tendance à croire qu'en moi-même et ceux en qui j'ai confiance. si dieu existe, il doit sûrement être le genre de gars à nous regarder de haut comme la meilleure télé-réalité de sa vie, attendant qu'on se tape dessus et qu'on clash un bon coup pour le distraire un peu, tu crois pas ? ” les orbes divaguent un instant, comme s'il cherchait les réponses à sa propre tirade ; et d'un hochement de tête convaincu, il s'enferme à nouveau dans le mutisme, non sans chercher par le biais du rétroviseur les expressions sur le visage de sa passagère nouvelle. le bras s'étend par la fenêtre baissée, l'index tapote la tige bicolore pour répandre les cendres au sol avant que cette même tige ne se retrouve encore coincée entre ses canines.




Contenu sponsorisé
#  no secret left behind. ( Kei ) Empty

 no secret left behind. ( Kei )


 Sujets similaires
-
» One question left. ( pv)
» My heart was left behind with all that we could be ➠ EIWEN
» nothing left behind (elima) TW (sexe)
» I got nothin' left to lose, or use, or do ft. Giulia
» Tell me your secret - Teosia

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archive 2021 :: Archive Rps-
Sauter vers: