| | #  Lun 21 Fév - 21:15 |
Voilà plusieurs mois que les RAMS de L.A s'entrainaient pour passer les qualifications et espérer obtenir le St-Graal du titre de champion de la NFL. Après une saison plus que satisfaisante, les joueurs furent récompensés pour leurs efforts en accédant à la finale du Super Bowl contre les Bengales de Cincinnati, mondialement suivie par les amateurs de football américain et du spectacle phénoménal qu'offraient les célébrités du monde de la musique invitées pour faire le show. Owen attendait ce moment avec impatience. Il avait d'ailleurs profité de cette occasion, alors qu'ils se préparaient dans les vestiaires, pour annoncer à son équipe qu'il comptait prendre une pause dans sa carrière pour se consacrer à sa vie personnelle sans donner plus de détails. Maintenant qu'il avait un fils, il voulait dégager plus de temps pour se concentrer sur son rôle de père. Ce match était donc décisif pour le Brown, souhaitant se retirer avec les honneurs que d'avoir aidé à contribuer à une victoire que la Mob Squad n'avait pas obtenue depuis vingt ans. Ils étaient tous d'accord pour le nommer à nouveau capitaine, comme il avait été quelques années auparavant mais refusa gentiment la proposition, finissant par accepter après l'insistance de ses camarades tout en restant dans son rôle d'ailier. C'était juste pour cette fois, de toute façon.
Le cœur battant à fond dans sa poitrine et l'envie féroce dans découdre, Owen mit son casque sur la tête. Il était prêt. Attendant la fin du show dont la musique résonnait intensément dans les couloirs, le footballeur se dirigea d'un pas certain vers le terrain, portant fièrement le n°10 sur son maillot bleu et jaune. L'équipe fit son entrée dans un stade en effervescence, sous les encouragements des supporters venus les soutenir. Il ne les voyait pas mais Owen savait que ses proches se trouvaient parmi eux que le Brown voulait rendre fiers. Surtout son fils, Nolan. Pour se donner de la chance, le brun embrassa sa main et l'orienta vers le ciel.
Il prit une grande inspiration et se mit en place avant d'encourager une dernière fois ses camarades.
Ça y est, c'est le grand moment.
|
|
Navy St-Louis les cocktails sur le siège arrière | Signe Astro : 
Métier : 
Prénom : Apollo.
Avatar : Adam Driver.
Messages : 237
Dollars : 0
Date d'inscription : 10/11/2021
Multicompte(s) : Lyss, Zeka, Cain, Grif, Tiag, Napo, Sieg, Kiss, Wolf, Ares, Cora, Tair.
Crédits : Apollo. + BEYLIN. + IVY :o
Débarqué.e à Los Angeles depuis : toujours, chaque carrefour par coeur et le bruit comme divine symphonie , j'habite : un appart sympa, 17 Sirius Avenue . On me surnomme : Nave, le dernier son de mon prénom a tendance à sauter, en tout cas , j'ai : 36 ans et je suis né.e le : 08/11/1986 . Je suis : fou amoureux sous des murailles secrètes et : homosexuel, les gros titres m'ont trahi . Aujourd'hui, je suis : ancien joueur des RAMS, désormais taxi, la nuit uniquement, pour m'occuper. L'argent ne me fait pas défaut mais j'avais besoin de quelque chose pour ne pas être inactif.
enfant unique, ancien golden boy pourri gâté, joueur de football américain hyper populaire, cliché ambulant @ de l'arrogance passée je n'ai gardé qu'une grande gueule, parfaite pour dévoiler les vérités les plus trash @ je suis la personne la plus secrète du monde, conduire mon taxi m'apprend qu'écouter vaut souvent mieux que parler @ je peins régulièrement pour sortir de belles couleurs de ma tête, c'est mon jardin le plus intime @ je rêve d'un tour du monde à deux @ j'ai la phobie des bruits d'explosion, ils me paralysent complètement @ Los Angeles est dans mon coeur autant que dans ma haine @ je suis un amateur de rhums et de bières @ au volant, je reconnais les habitués, je les vois évoluer, mais eux ne voient rien changer. peut-être que je devrais enlever mes lunettes de soleil de temps en temps ? @ je n'avais ouvert ma porte et ma couette à personne depuis plusieurs années. c'est mon côté romantique +++.
mes rps will3 - andrei - you ?
| | # Mer 23 Fév - 19:58 | Impossible pour Navy de rater ça. Ça n'était pas arrivé une seule fois depuis plus de vingt ans. Les RAMS au Super Bowl. Bordel. Les gros titres des journaux résonnaient dans sa tête. Et le club avait eu le meilleur tuyau marketing de tous les temps ; faire revenir un maximum des anciens joueurs, dans des tribunes à part, en bas. Quelle surprise ça avait été de voir qu'il avait eu l'invitation ! Le contrat rompu, les mots hurlés, le casier enfoncé, visiblement tout ça n'avait pas laissé une grande trace dans les souvenirs des cadres de l'équipe. Tant mieux, en soi. Ça lui laissait l'occasion de vivre le plus grand événement sportif de la décennie pour la ville en live. Et de revoir quelques vieilles tronches.
Il avait eu un message de Louis, son mentor, quarterback de la promo des années 90, un type qui avait une belle grande quarantaine d'années. L'un des seuls à être resté. "On y va ensemble ?" Flemme de faire le taxi ce soir-là. Ils avaient attrapé une belle voiture, un engin classe mais trop clinquant, le genre discret. Idéal pour l'homme aux lunettes de soleil, qui s'était extirpé de là, avait tâché d'éviter le tapis bleu qui s'étendait au-dehors, face au nombre des flashs et des prénoms criés pour attirer l'attention des starlettes qui venaient davantage ici pour être vues que pour vivre le frisson. Navy n'était plus de ceux là. Il était passé par l'arrière, laissant à Louis le soin de se faire photographier.
Ils étaient bien placés, évidemment. Déjà un fond musical faisait vibrer le stade, alors que les spectateurs s'accumulaient dans les tribunes. Des chants de guerre, des musiques tribales, quelques hurlements d'encouragement. A peine parvenait-il à reconnaître le nom des joueurs que l'on sifflait. Cincinatti avait une bonne équipe. Mais le chauffeur avait toute confiance en son ancienne équipe. Quand enfin ils rentrèrent sur le terrain, le stade entier suspendit son souffle quelques millisecondes, avant de rugir. Le maillot bleu et jaune teintait le terrain d'une nuance qui sentait bon la victoire. Les verres retombés dans sa poche, le regard qui guette les joueurs actuels, tentant de reconnaître quelques-uns -il y avait déjà Owen, Nicholas et Levi, et chacun d'entre eux eut droit à son sourire-, Navy se tenait bien droit, énergisé comme jamais par toutes les pulsations du stade. |
|
Accueil
