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LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archives 2020 :: Archives rpsPartagez

 I've been looking for you day and night (Kalioh)

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#  I've been looking for you day and night (Kalioh) EmptyDim 24 Mai - 16:00
Le message d’Eli était inattendu. Prêt à retourner faire ma vadrouille en poussant jusqu’à Corona, j’étais à deux doigts de filer de chez moi lorsque la sonnerie de mon téléphone m’a informé de l’arrivée d’un nouveau message. Lui et moi, nous n’échangeons que trop peu. Je le hais pour des raisons stupides mais s’est ancré en moi avec une telle force qu’il m’est impossible de lutter contre ce réflexe. Pourtant, j’ai fini par mettre ça de côté pour Kalia. Je peux avoir des informations mais lui aussi. Le réseau de la famille Wayne est sacrément étendu, si bien que j’ai mis ma fierté de côté pour elle. Parce que deux semaines c’est plus que je ne peux le supporter et que je suis littéralement prêt à tout pour la retrouver. Qu’importe à quel point je dois me salir les mains ou si je dois finir derrière les barreaux, j’accepte tout et n’importe quoi du moment je la retrouve. Ce qui veut dire accepter son aide à lui. Pour le moment rien de bien fructueux. Danny a très probablement des connexions, plus que ce que j’imaginais en tout cas. J’admets que la petite lueur d’espoir que j’avais commence à disparaître de plus en plus, jusqu’à ce message et cette adresse envoyée par celui qui est pourtant mon ennemi – tout en étant possiblement mon futur beau-frère. Je le remercie et change d’itinéraire. Je n’avais rien de concret, l’adresse me semble plus intéressante que ratisser Corona sans savoir où réellement chercher. Il me faut environ une heure pour attendre San Bernardino et cette petite banlieue où me mène l’adresse. Ma voiture garée de l’autre côté de la rue, je regarde cette maison banale parmi d’autre. Le portail en fer et les fenêtres avec leurs barreaux. Ça ne donne pas envie mais certaines personnes ne peuvent guère s’octroyer mieux. Mais tout est trop calme et la pelouse de devant triste à mourir. Une nouvelle fois je vérifie l’adresse puis me penche vers ma boîte à gants. J’en sors l’arme que je prends à chaque fois que je bosse pour mon grand-père, cette arme enregistrée à mon nom dont je compte bien me servir aujourd’hui et lui faire justice ! Autour de nous tout est calme et j’en profite pour sortir de la voiture, mon arme calée dans mon dos, cachée par mon tee-shirt. Je m’avance vers la maison sans la moindre hésitation et lorsque j’essaye d’ouvrir la porte, elle est fermée. Ça aurait été trop facile autrement. Un regard par-dessus mon épaule m’informe que personne ne regarde. Je fais le tour, trouver la porte de derrière qui, elle, n’est pas fermée. L’abruti ! Mais tant mieux pour moi. J’entre sans faire de bruits. J’entends la télévision allumée dans la pièce voisine mais pas âme qui vive. La maison étant de plein pied, il n’y a ni étage, ni sous-sol à vérifier. J’évite soigneusement le salon juste au cas où et je rejoins directement ce qui semble être la seule chambre de cette petite maison. Allongée sur le lit, attachée même, ses cheveux lui tombent sur le visage. Pourtant je vois nettement à quel point elle est groggy, les effets de la drogue injectée bien trop souvent. Ça me révulse, ma colère atteint un cran que je pensais impensable et pourtant ! Je vais tuer ce type et si je peux le faire lentement pour qu’il souffre ce sera avec plaisir. Mais pour l’instant seule Kalia m’importe. Kalia vers qui je m’approche et en commençant par défaire les liens de ses mains et de ses pieds. Ce que je vois en dégageant ses cheveux c’est ce bleu en train de disparaître sur son visage, la preuve que cet enfoiré a une fois de plus levé la main sur elle. Oh comme je vais me faire une joie de lui rendre la pareille en deux fois plus violent ! « Kalia … » Je chuchote en passant une main sur son visage pour tenter de la ramener à la réalité. « Bébé, il faut que tu te réveilles. » Je pourrais tout aussi bien la soulever et la porte dans mes bras mais ça attirerait trop l’attention dehors. Il faut qu’elle marche un minimum jusqu’à la voiture. Tout ce que j’espère c’est que Danny n’est pas dans la maison pour le moment et qu’il ne rentrera pas avant que je l’aie emmené à l’hôpital. Une fois certain qu’elle sera en sécurité je reviendrai ici le tuer et brûler cette foutue maison !
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#  I've been looking for you day and night (Kalioh) EmptyDim 24 Mai - 20:59
« T’as tout intérêt à me suivre, Kalia » Je suis terrifiée, mais face à lui, je ne veux pas le paraître. Plus maintenant. Alors, je tente de garder le menton levé, et les yeux forts. « Jamais, tu m’entends ? Ton petit jeu, c’est terminé » Il s’approche plus de moi, contre le couloir de cet immeuble, avant de sourire d’un air si sadique que ça me noue l’estomac. Il sort son téléphone, malgré son autre main armée et me désigne une photo. « Tu laisserais ce petit se sacrifier à ta place ? » Sur l’image, je vois Milo et sa nounou, bien trop proche, comme si Danny avait tout prévu et savait exactement comment faire du mal à Shiloh. Soit lui. Soit moi. Et ce que je craignais le plus est en train d’arriver. « T’es qu’un enfoiré » « Oh, je sais bébé… » Il glisse le canon du révolver le long de mon visage avant de s’éloigner de moi : « Maintenant qu’on est d’accord, suis-moi » Je n’ai pas d’autre choix parce que même s’il bluffe l’idée qu’il puisse toucher à Milo me révulse encore plus que de le suivre. Alors par amour pour Shiloh, et parce que je commençais à tenir à ce petit bonhomme, je finis par avancer, son sourire de victoire m’horripilant déjà. Du temps, il me fallait surtout du temps pour comprendre et savoir comment me sentir de là. Parce qu’il me l’a dit, quoi que je fasse, il me retrouvera. Mais j’ai surtout besoin d’alerter quelqu’un, de faire comprendre que je suis là contre mon gré, qu’il me menace. Et si j’ai tenté de m’échapper de lui une fois, peu de temps après qu’on avait quitté Los Angeles, c’est parce que je ne cesserai jamais de vouloir le fuir. Seulement, il m’a devancé, m’a rattrapé, m’a frappé et m’a attaché au final au lit dans cette foutue maison. « Putain, tu me fous en rogne ! » criait-il alors qu’il me frappait à nouveau, et malgré la douleur qui s’éveillait en moi, je lui répondais : « Je ne cesserai jamais de te fuir, tu m’entends ! JAMAIS, DANNY ! » Je ne sais pas comment j’ai finis par m’évanouir, juste après ça. Par ses coups. Par cette drogue qu’il finissait par m’incorporer chaque jour, comme pour évaporer le peu de force qu’il me restait ? Tout est assez confus. Les rares fois où j’ai été assez lucide, il me nourrissait, me baisait contre ma volonté ou tenter de soigner les blessures qu’il m’avait infligé. Parce que même s’il est détraqué, il tient assez à moi pour m’éviter de me vider de mon sang. Tout est une multitude de son, d’odeur, de murmure, de visions. Son corps sur moi. Ses lèvres. Ses paroles. L’alcool parfois. La chaleur qui se répand dans mes veines. Je n’ai aucune notion du temps, mon corps est endolori par la drogue mais aussi parce qu’il ne peut pas s’étendre correctement. Les cordes me scient les poignées et chevilles. Et si je me retranche dans mon esprit, c’est uniquement pour retrouver le seul homme que j’aime, mon propre paradis. Sa voix m’enveloppe, ses paroles aussi. Il me retrouvera, je le sais. Il préférait mourir. Il me retrouvera. Alors, j’imagine son odeur, ses lèvres et ses caresses quand Danny ose me toucher pour pouvoir survivre encore à ce calvaire, qui je sais va encore laisser des dégâts. Si ce matin, j’ai été assez consciente pour pleurer, il a fini par me réinjecter une dose pour me garder inconsciente. Son but ? Je ne sais pas. Sans doute trouver une façon de sortir de ce pétrin ? M’emmener loin ? Dans un autre pays ? Je ne sais pas. « Kalia… » Une main passe sur mon visage comme un doux rêve éveillée. Je dois l’halluciner, parce que je perçois son parfum que j’aime tant. « Bébé, il faut que tu te réveilles. » Mes yeux refusent de s’ouvrir, mais je grogne en bougeant le peu que je peux réellement. « T’es pas réel » Ma voix est presque inaudible, parce que je n’ai pas la force de parler plus fort. Je commence à sombrer de nouveau dans les restes de drogue, lorsque je sens que poignées et mes chevilles ont plus d’espace, et pendant une seconde, je crois continuer de rêver. Et si la douleur avait fini par partir ? Une nouvelle caresse, une nouvelle fois le son de sa voix bien plus proche qui m’ordonne d’ouvrir les yeux. J’essaye, parce que je suis curieuse de voir si je n’hallucine pas au point de le sentir près de moi. Lui. Ma bouée de sauvetage. Lui. Mon paradis. Lorsque mes yeux s’entrouvrent, la lumière m’agresse, mes yeux ont du mal à trouver un point net, mais le visage de Shiloh, même flouté, je le reconnaîtrais entre mille. Mon cœur se met à battre, alors que ma main tremblante vient chercher celle qui caresse mon visage : « T’es là.. ? » Je demande dans un murmure, incapable de réaliser. Je dois encore rêver, ce n’est pas possible. « T’es venu me chercher ? » Alors pourquoi est-ce que je m’accroche à ça hein ? La chute va être plus dure : réaliser que ce n’était qu’un rêve va me faire du mal.
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#  I've been looking for you day and night (Kalioh) EmptyLun 25 Mai - 15:47
Tout est tendu ces derniers jours. Avec l’incendie qui touche Los Angeles et se propage sur l’est de la ville, s’approchant rapidement des voisines, tout le monde est sur le qui-vive. Je l’ai remarqué en roulant droit vers San Bernardino alors que mon esprit se focalisait grandement sur cet espoir d’enfin la retrouver. C’est l’effervescence dans le centre-ville mais c’est pour le moment nettement plus calme dans cette petite banlieue. Quelque chose me dit que si Eli n’avait pas obtenu cette adresse je n’aurais jamais retrouvé Kalia. Avec l’incendie, Danny en aurait profité pour filer à l’anglaise sans laisser de trace. En étant un minimum malin, profiter de la panique générale et du fait que personne ne fera attention à lui est l’idéal pour disparaître. Ça a suffi pour que mes doigts se resserrent autour du volant. Oh j’aurais continué mes recherches, je serais devenu fou jusqu’à la retrouver et j’aurais fini par faire de lui de la pâté pour chien ! Je l’aurais massacré jusqu’à ce qu’il soit mort et méconnaissable simplement pour extérioriser ma rage et ma haine envers lui, probablement pour venger Kalia du mal qu’il lui a fait. La voir allongée sur ce lit, attachée pour éviter qu’elle fuie, ses poignets et ses chevilles lacérées par ses liens, ça me donne d’autant plus envie de mettre mon idée à exécution. Une balle entre les deux yeux c’est que trop gentil pour un enfoiré comme lui ! Putain ! Il va souffrir ! Je vais le massacrer jusqu’à ce que mes poings saignent ! Pour le moment, je dois mettre ça de côté, me focaliser sur elle, sur le fait de la mettre en sécurité avant de tomber sur son ex-mari. Seulement, droguée comme elle est, la ramener à la réalité s’avère bien plus difficile que prévu. Elle baragouine, fronce les sourcils et s’agite. Je n’ai jamais consommé, je vends c’est tout, ce qui ne veut pas dire que je ne comprends pas qu’elle me prend pour une hallucination. Un rêve même. Mon cœur se serre de la voir aussi mal, de la voir aussi abîmée, elle ce petite ange qui n’a jamais fait de mal à qui que ce soit. Elle qui est d’une bonté sans limite. Elle que j’aime du plus profond de mon être à tel point que la voir aussi mal me retourne. Cette femme mérite tellement mieux que ce qu’elle a subi. Elle mérite qu’on la vénère, qu’on l’aime éternellement et qu’on veille sur elle. Kalia mérite le bonheur et cette vie de famille dont elle est persuadée d’être privée. Elle mérite d’être heureuse et en sécurité. Je me suis promis toutes les nuits de lui donner tout ce qu’elle veut, n’importe quoi, du moment que je la sais heureuse et en bonne santé. Je me damnerai pour cette femme sans la moindre hésitation. « T’es pas réel » Ma mâchoire se contracte. Je pourrais injecter la merde qu’il lui a donné à Danny puis ensuite le fracasser seulement pour qu’il sache ce que ça fait ! « Princesse … » Je chuchote en passant mes mains sur son visage d’ange qui se guérit lentement du ou des coups qu’elle a reçus. « Ouvre les yeux, s’il te plait. » Je l’implore. Il faut que je la sorte d’ici. Il faut qu’elle aille dans un hôpital et qu’on prenne soin d’elle, mais malgré la panique due à l’incendie, si je la porte on finira par me remarquer et si je veux m’occuper personnellement de Danny, la police ne doit pas intervenir. Je sais ce que je risque mais je m’en moque. Il doit payer, un point c’est tout ! Enfin ses yeux s’ouvrent. Rougis par la drogue et probablement d’anciennes larmes, ils restent légèrement vitreux. « T’es là ... ? T’es venu me chercher ? » Pourquoi doute-t-elle de la promesse que je lui ai faite ? Je l’aide à s’asseoir sur le lit et l’approche de moi pour la garder dans mes bras. « J’aurais été au bout du monde te chercher. » Je lui assure en embrassant sa tête. Et s’il y avait eu besoin, j’aurais mis le monde à feu et à sang pour la trouver. « Kalia, il faut qu’on y aille maintenant. » Danny n’est pas là, je l’ai réalisé au fait qu’il n’y a eu aucune réaction à ce qui passe à la télévision et je doute qu’il soit endormi devant. C’est l’occasion ou jamais de partir de là, de l’emmener à la voiture. Glissant sur le lit, je continu de la maintenir contre moi et l’aide à se tenir droite mais ses jambes ont du mal à supporter son poids. « Je vais t’aider à marcher, je te ramène à la maison. » C’est laborieux mais nous parvenons à faire des petits pas jusqu’à sortir de la chambre et rejoindre le couloir. Nous avançons lentement mais nous avançons … pas assez vite malheureusement. Dans notre dos la porte principale claque et je sens tout le corps de Kalia se tendre, comme s’il devinait sans qu’elle l’ait vu que c’est lui, son tortionnaire. « Qu’est-ce que tu crois faire espèce de connard ? » Tous les poils de mes bras s’hérissent et ma fureur refait surface. Je nous tourne vers lui et le simple fait de le voir me met hors de moi. Bien assez pour ne pas entendre Kalia me supplier alors qu’elle s’appuie contre le mur et que je fonce tel un taureau enragé vers ma proie. Mes épaules le percutent et je le plaque violemment au sol lui offrant une première droite qui lui casse le nez, puis une autre. J’enchaîne en oubliant mon arme dans mon dos et ce qu’il pourrait en faire … Il n’a qu’à tendre la main pour la saisir que je ne le remarquerai pas immédiatement, trop occupé à fracasser sa gueule d’enfoiré.
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#  I've been looking for you day and night (Kalioh) EmptyDim 31 Mai - 16:00
Il y’a plusieurs phase qui vous permettre de rester en vie dans ce genre de situation. La première, l’instinct de survie. Face à un prédateur, vous faites tout ce que vous pouvez pour tenter de survivre, quitte à faire des folies et tenter de vous enfuir par tous les moyens possibles. Lors que l’échec est là, la seconde est alors de vous préserver face à la fureur de votre agresseur, vous tentez de riposter, de contrer ses coups et d’affirmer votre désaccord, mais lorsqu’il est trop puissant, vous en arrivez à la troisième. Ce moment où vous n’arrivez plus à lutter, si bien que vous êtes obligé d’espérer que quelqu’un vous sorte de ce calvaire. Parce qu’il y’a forcément quelqu’un qui vous cherche, quelqu’un qui donnerait tout pour vous retrouver et vous sauver. Mais plus les jours s’écoulent, plus vous constater que vous avez eu tort. Alors, vous entrez dans cette quatrième et dernière phase, celle où vous étouffez de votre crainte et de peur, où la déprime rythme votre humeur en ayant envie de simplement mourir pour pouvoir échapper à votre geôlier. La seule échappatoire que vous avez ce sont vos rêves, ceux qui vous permettre de revoir un visage familier, qui vous permet de sauvegarder votre âme, parce que vous vous consumez de l’intérieur. J’en suis là. La réalité et les rêves sont difficiles à distinguer, parce qu’il a eu raison de ma force, de mon instinct de survie et de mes espoirs. Mon corps n’est qu’une épave qui me tiraille à force d’être ligoté et dans une même position. Je suis dans cet état second, qui ne prend même plus la peine d’interagir avec lui. Et pourtant, je l’ai senti. Sur moi. En moi. J’ai senti son odeur, j’ai senti ses baisers, et son souffle sur ma peau. J’ai entendu ses murmures, ses rages, et parfois son désespoir. Il ne sait pas quoi faire de moi. Même pour lui, je suis un poids. Lui qui a ôté toute ma dignité et fierté, qui me brise une seconde de fois. Lui qui a fait de ma vie un enfer. Lui qui a voulu me retrouver quoi qu’il arrive, je reste un poids. J’ai souvent entendu des sirènes depuis quelques temps, pourquoi ? Je ne sais pas, et si à la première, le soupçon d’espoir se réveillait, en me disant qu’on venait m’aider, au bout de la dizaine, j’ai perdu de nouveau espoir. Personne ne viendra. Personne. « Princesse… »  Et si j’entends la voix de Shiloh malgré ça, je n’arrive pas à focaliser mes pensées. Parce qu’elles sont perdues dans cet état végétal dans lequel je suis. Je crois rêver. Je distingue une forme, un visage. Et j’ai du mal à savoir si je n’hallucine pas vraiment.  « Ouvre les yeux, s’il te plait » J’aimerai pouvoir, mais c’est difficile quand tout votre corps n’a plus aucune force. J’ai la gorge sèche, j’ai pas encore mangé aujourd’hui…je crois ? Si bien que je n’ai pas de force. Mais quand mes yeux s’ouvrent enfin vraiment et que je distingue son visage flouté, je sais qu’il est là. Prêt de moi. Même si c’est que dans ma tête. « J’aurais été au bout du monde te chercher. » Il embrasse ma tête, et tout mon corps succombe à cette électricité qu’il ressent. C’est comme s’il venait de mettre en marche un moteur qui n’avait pas été allumé depuis des années. « Shiloh… » Ma voix tente de ne pas dérailler alors que je tente de réaliser que ce contact est réel. Il doit forcément l’être non ? « Kalia, il faut qu’on y aille maintenant » Je secoue doucement la tête et murmure : « Non…non, on peut pas » Je murmure, parce que Danny n’est jamais vraiment bien loin. Ou peut-être plus. Je ne sais pas, mais les mains de Shiloh sont déterminées à me relever, et lorsque je me redresse, un vertige me survient alors que je tente de repartir en arrière. Ses bras musclées m’enveloppent, m’aide à ne pas sombrer. « Je vais t’aider à marcher, je te ramène à la maison. » « Je vais vomir. » Je souffle alors qu’il vient de me mettre debout mais que mes jambes ne supportent pas mon poids. Je lutte pour leur donner de la motricité, alors qu’il m’aide à avancer. Il me porte plus que je n’arrive à vraiment avancer de moi-même, mais l’odeur de Shiloh m’enivre tellement, une odeur que je n’ai pas senti depuis bien trop longtemps, et me donne l’envie et le courage de lutter contre ce qui s’agite encore dans mes veines. La porte claque violemment, soudain dans notre dos, et la voix de Danny résonne dans le silence. Je frisonne malgré moi, alors que sa vue me donne encore plus envie de vomir. Il me glisse contre le mur, et si mon bras tente de le retenir, je n’y arrive pas : « Non me laisse pas… »Mais il s’est déjà rué sur Danny, alors que je glisse contre le mur et que j’assiste à un combat qui me retourne l’estomac, en entendant des os se fracasser. « Shiloh, arrête… » En ai-je vraiment envie ? Non. Mais je veux simplement pouvoir le retrouver lui, j’ai besoin de lui. Près de moi. Danny commence à répliquer, et lorsqu’il envoie une belle droite à Shiloh qui s’oblige à s’écarter de lui, je vois doucement ce révolver glisser au sol comme une douce trouvaille. Mais je ne suis pas la seule à l’avoir vu parce que Danny se jette déjà dessus pour tenter de l’atteindre.
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#  I've been looking for you day and night (Kalioh) EmptyMar 2 Juin - 0:20
Encore maintenant la situation me parait surréaliste. J’ai beau savoir de quoi est fait ce monde, qu’elle soit impliquée dans quelque chose d’aussi sombre me parait invraisemblable. Certainement parce que je considère qu’elle mérite mieux que ça. Elle mérite qu’on lui décroche la Lune, qu’on lui offre le monde et de l’amour, pas d’être maltraitée, battue et attachée de cette manière. La voir ainsi restera gravé dans ma mémoire, je le sais. Chaque fois que j’aurais la sensation de faire quelque chose de travers, cette image reviendra en mémoire comme une punition, un rappel de ce qu’elle a vécu et de ce vers quoi je ne devrais jamais l’amener. Il n’en est pas question. Je sais que je l’aime bien trop pour lui faire du mal et que jamais, non jamais, je ne pourrais lui en faire volontairement. L’avoir fait en pensant la protéger me suffit largement, il n’est pas question que je la laisse m’échapper une nouvelle fois et que je sois une seconde fois la raison de sa douleur. Tout comme il n’est pas question que Danny la touche encore. Pour ça, il faut que nous partions d’ici au plus vite, que je puisse la mettre en sécurité avant de revenir. C’est sans compter sur la drogue qui reste dans son organisme, cette drogue qui l’a rendu docile et amorphe. Cette drogue qui l’empêche de faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Ça me tue ! Putain ça me tue de la voir ainsi et de savoir que je ne peux rien faire pour la soulager, pour l’aider à retrouver ses esprits et sa force. Mais je ferais tout ça pour elle. Je serais fort pour elle. Je tiendrai le coup pour elle aussi longtemps qu’elle aura besoin de moi et même plus longtemps encore. Faisant de mon mieux pour la ramener à moi, pour m’assurer qu’elle soit un minimum consciente pour la sortir de là, je la vois battre des yeux pour tenter de prendre conscience de ma présence et son regard s’allume lorsqu’elle comprend. Je pourrais jurer que c’est le cas, je pourrais jurer voir la vie revenir dans ses yeux rougis par les larmes et la drogue. « Shiloh… » Je caresse son visage. Je continu de tout faire pour qu’elle soit certaine que je ne suis pas un rêve. « Non…non, on peut pas », « Il le faut. » J’insiste en embrassant son front chaud. Elle ne peut pas rester ici. Je ne peux pas la laisser ici et je ne veux pas affronter son enfoiré d’ex-mari sous ses yeux. Alors je l’aide à se lever et à avancer même si ça s’avère compliqué dans son état. « Je vais vomir. » Pitié, non ! Si elle vomit ça va nous ralentir, nous obliger à rester ici plus que nécessaire. Silencieusement, je prie pour qu’elle ne le fasse pas. Je la maintiens aussi droite que possible pour que le monde ne se mette pas à tanguer autour d’elle tandis que nous nous dirigeons vers la porte par laquelle je suis entré. Il faut croire que la facilité n’est pas faite pour nous, une pensée qui effleure mon esprit au moment où nous entendons la porte principale claquer derrière nous, à peine quelques secondes avant que je me rue sur le nouvel arrivant. Les coups pleuvent directement sur sa gueule trop satisfaite avant que les rôles ne s’inversent et qu’il ne prenne le dessus. Je sens son poing me fracasser le visage, me briser presque la mâchoire alors que je continu de tenter de reprendre le dessus. A un moment donné Danny se met à hurler lorsque j’enfonce mes dents dans son bras. Ça suffit pour lui coller un coup de tête qui le fait crier de douleur et de rage. Et puis, comme si la lumière se faisait dans son esprit, il semble se souvenir d’une chose que je comprends en le voyant chercher en arrière. Mon arme ! Elle n’est plus dans mon dos mais entre Kalia et nous. Je comprends ce qu’il compte faire tout aussi vite et j’attrape son haut pour l’arrêter. « Même pas en rêve connard ! » Mon poing s’abat contre ses côtes, lui coupant le souffle. Il oublie rapidement l’arme pour cogner plus fort dans mon ventre. Je peux entendre craqueler mes côtes sous la force de ses coups. Ma respiration s’avère difficile à récupérer, si difficile que Danny en profite pour continuer de me frapper. Je voudrais hurler à Kalia de s’enfuir à toute vitesse mais la seule chose dont je suis capable c’est de réfléchir à me protéger des coups qu’il me donne encore et encore.
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#  I've been looking for you day and night (Kalioh) EmptySam 6 Juin - 22:00
Je n’ai pas la force de quoi que ce soit. Je sens encore la drogue qu’il m’a injecté il y’a quelques minutes...heures ? Je ne sais plus. Mais je la sens, dans mes veines, prête à me faire décoller encore un peu. Je suis si fatigué que mon corps est mou lorsque Shiloh tente de me mettre debout. Comme un mirage, je m’y accroche cependant, certaines qu’il est réel cette fois. Il est là. Il est venu me chercher. Mais mon corps refuse d’être fort, il tourne, me donne envie de vomir. Il ne lâche rien pourtant, m’emporte hors de cette chambre, en sachant exactement quel chemin prendre. Comment ? Je ne capte presque rien, parce que cette maison, je ne l’ai pas vraiment vu. J’ai simplement vu ces murs blancs, ces horribles tableaux colorés, et cette fenêtre au loin, presque condamné par le jour. Je suis agressée par la lumière qui infiltre les autres salles, je suis agressée par le bruit de la télé au loin, mais je le suis encore plus lorsque la voix de Danny s’infiltre dans notre dos et que Shiloh se lance à tête baissée, m’oubliant, glissant contre le mur. C’est irréel, mais je le vois le massacrer à grand coup de poing dans un mélange d’horribles grognements. Ma tête me lance, mon estomac a envie de vomir, mais je tente de glisser un peu plus pour les rejoindre, les arrêter. Je ne veux pas qu’il soit blessé, lui. Je veux que tout ça s’arrête, je veux partir d’ici, retrouver ma vie, ma force. Je veux qu’ils arrêtent, et je me rends compte que mes yeux se brouillent de larmes, malgré moi. Ils se battent, alors que Danny essaye de choper quelque chose, mais ils continuent de se faire face, dans un fracas qui me dégoûte littéralement. « Arrêtez ! » Je tente de crier, mais ils ne m’entendent pas. Je me lève, au moment où Danny a repris le dessus et massacre littéralement Shiloh. J’avance, tente de le séparer, en le suppliant : « Arrêtes, pitié, arrêtes, tu vas le tuer ! » Mais il me pousse littéralement, me heurtant la tempe sur le coin de la table. J’entends mon nom, la voix déchirante de Shiloh qui n’arrive pas à se protéger plus alors que le sang commence à gifler de partout. C’est là que je la vois. Noire. Imposante. Sur le sol. J’ai juste à tendre le bras pour la prendre. Je veux que ça s’arrête. Que tout s’arrête, maintenant. Alors, dans un dernier effort, je me penche, prends larme qui jonche le sol, et la pointe sur Danny la main totalement tremblante. J’ai la vision floutée, je n’ai jamais tiré de ma vie, mais autant me tuer s’il tue Shiloh. Mon doigt glisse sur la détente, et alors qu’il se relève une nouvelle fois pour reprendre de l’élan, je tire. J’ai le souffle coupé. Les yeux totalement en larmes. Ma main levée tremblante comme jamais. Et Danny immobilisé me regarde. Il touche soudainement sa poitrine, qui commence doucement à s’immaculé de sang. « Kalia.. » Il murmure, me regardant toujours avant de tomber au sol, prêt de Shiloh. J’entends sa respiration difficile, ses petits bruits de sang qu’il émet parce qu’il n’arrive pas à respirer mais je suis figée. Dans la même position, tremblante comme jamais parce que je ne réalise pas ce que je viens de faire. J’ai tiré. J’ai tiré sur un homme. J’ai tiré sur mon mari. Et même si ça va signer probablement ma liberté, j’ai tué. Je ne vois pas cette ombre qui s’aventure près de moi, je ne l’entends pas. Tout ce que je regarde c’est le corps inerte de Danny et cette tâche de sang qui s’agrandit de minute en minute.
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#  I've been looking for you day and night (Kalioh) EmptyLun 8 Juin - 10:41
Tout va trop vite. Je perds le contrôle, surtout de moi-même. Il suffit de le voir lui pour devenir fou. La rage s'empare de moi. Elle s'accroche et m'aveugle. Tout ce qui entre en compte est de lui faire payer au centuple ce qu'il a fait endurer à Kalia. Est-ce au moins possible ? Je l'ignore bien que je tente de le découvrir en donnant le premier coup. Je les enchaîne sans réfléchir, uniquement animé par ma fureur, ma haine envers Danny. Je frappe encore et encore. Je frappe à m'en détruire les mains. Je frappe pour le détruire lui jusqu'à ce qu'il prenne le dessus sans que je puisse y faire quoi que ce soit. « Arrêtez ! » La voix de Kalia est lointaine, je l'entends tout de même. Je déteste lui faire du mal mais ma colère est le résultat de plusieurs jours à m'inquiéter pour elle, à me haïr de ne pas avoir su la protéger et la trouver plus tôt. Je me défoule sur Danny pour me sentir mieux et me nettoyer de la colère que j'éprouve envers moi-même. Or, là je n'ai plus le dessus et j'ai du mal à me protéger de ses coups. Mon visage prend cher. Mes côtes sont à leur tour malmenées et ma respiration devient plus sifflante et douloureuse. Je crache parfois du sang, parviens à le mordre ce qui le fait crier. « Arrêtes, pitié, arrêtes, tu vas le tuer ! » Ça ne l'arrête pas. Au contraire, il redouble d'efforts pour me blesser et finit par se redresser pour chercher mon arme lorsque je commence à partir un peu. « Kalia... » J'ignore combien de temps s'est écoulé entre le moment où il s'est redressé et a prononcé son nom. Pas plus que je ne serais capable de mesurer le temps entre le moment où il l'a fait et celui où le coup de feu est parti. J'ai l'impression de nager dans un autre monde fait uniquement de douleur. Néanmoins mon cerveau se réveille, me fait réaliser ce qu'il vient de se passer. Je me redresse trop vivement et grogne, une main sur mes côtes. Je la vois là, debout, la main tremblante à regarder Danny allongé par terre. Son sang poisse un peu plus le sol, je me lève difficilement avant qu'il ne m'atteigne. « Kalia … » Je l'appelle mais elle ne m'entend pas. Perturbée par l'acte qu'elle vient de commettre, elle fixe le corps de son mari. « Bébé … » Ma main qui ne tient pas mes côtes se tend vers elle et vers l'arme jusqu'à l'attraper. « Donne-moi cette arme, princesse. » Lentement son regard vient vers moi et se brouille, elle lâche mon arme que je récupère avant de la prendre dans mes bras malgré mes maux. « C'est fini, Kalia. Tout va bien. » J'embrasse le sommet de son crâne, caresse ses cheveux et sa joue en me penchant pour l'observer. « C'était de la légitime défense, tu m'entends ? Tu n'avais pas le choix. » Je grimace tant cette position me fait mal mais l'adrénaline me laisse tenir le coup. « Kalia, tu n'avais pas le choix. » Je répète en essuyant sa main avec laquelle elle a tiré, effaçant ainsi les traces de poudre puisque, déjà, je sais que je prendrai le blâme pour elle.
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#  I've been looking for you day and night (Kalioh) EmptyMer 17 Juin - 18:53
La couleur rouge s’imprime sur ma rétine à mesure qu’elle progresse sur le sol du salon. Je n’arrive pas à détourner le regard de ce qui est en train de se passer sous mes yeux. Je tremble comme une feuille, parce que l’écho des bruits étranges et du supplice de Danny résonne dans ma tête. Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce…que…j’ai…fait ? Suis-je en train d’halluciner ? C’est pas impossible. Au fond, c’est ce que je rêvais depuis des jours : revoir le visage de Shiloh, être enfin libérée, lui faire payer. J’aurai aussi voulu mourir pour arrêter ce carnage, mais mon esprit a déroulé ça autrement. Oui, je dois forcément rêvé. Je n’ai pas pu tirer sur Danny, je n’ai pas pu faire ça. Alors pourquoi la couleur rouge me captive autant ? Pourquoi l’odeur un peu métallique s’emplie dans cette pièce ? Pourquoi j’entends à peine la voix de Shiloh au loin qui devrait me ramener à la réalité. « Bébé… » La main de Shiloh me fait sursauté malgré moi, sans que je n’arrive à détourner le regard. Je tremble. J’ai soudainement froid, et j’ai littéralement envie de vomir. « Donne-moi cette arme, princesse » Qu’est-ce que j’ai fait ? Ça tourne en rond dans ma tête, sans que je n’arrive à prendre réellement conscience de mon acte. Et pourtant, le simple contact de Shiloh me fait réaliser que c’est réel, que c’est bien réel. J’ai tiré. J’ai tiré sur Danny. J’ai tiré sur un être humain. Je suis une putain de meurtrière. Je lâche l’arme comme s’il me brulait les doigts en revenant doucement vers Shiloh, les yeux se brouillant. « C’est fini, Kalia. Tout va bien. »J’éclate en sanglot dans ses bras alors que je bredouille un pauvre : « Qu’est….ce que j’ai fait… ? » « C’était de la légitime défense, tu m’entends ? Tu n’avais pas le choix » Je tremble dans ses bras, m’accrochant à sa chemise sans m’occuper de si je lui fais plus mal ou non. Je suis dans un autre monde, perdue dans cette vision d’horreur, dans cet acte monstrueux et dans mes sanglots incessant. « Kalia, tu n’avais pas le choix » Je secoue la tête, sans faire gaffe à ce que Shiloh fait réellement avec moi. Je ne suis qu’une poupée qui ne sait pas comment elle tient encore debout, et lorsque la porte d’entrée s’ouvre à la volée et que les pompiers s’infiltrent dans la maison, je sursaute presque. « Monsieur, lâchez cet arme ! » Un crie alors qu’un autre s’agenouille directement sur Danny. Mais j’ai la tête qui tourne, et alors que Shiloh s’agenouille en levant les bras en l’air pour poser son arme, et les rassurer, moi, je me sens littéralement partir en arrière. Vidée d’énergie. Si je ne m’éclate pas par terre, c’est uniquement grâce aux mains de Shiloh qui me rattrapent en me demandant de rester avec lui. Mais je n’y arrive pas. J’ai pas assez de force pour rester, et Oh comme j’aimerai pouvoir le faire.
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#  I've been looking for you day and night (Kalioh) EmptyJeu 18 Juin - 11:46
Putain, j’ai mal partout. Le goût métallique du sang tombe sur ma langue et son odeur vient chatouiller de façon désagréable mes narines. C’est un mélange du mien et de celui de Danny qui s’étale un peu plus sur le sol de cette maison miteuse. Cela dit, ce n’est pas ce qui me préoccupe le plus. Comme toujours c’est Kalia et ce sera elle à tout jamais. Elle prend conscience de ce qu’elle vient de faire, de la vie qu’elle vient d’ôter sans baisser mon arme qu’elle tient entre ses mains jusqu’à ce que je m’approche d’elle. Cependant, elle n’a pas à se sentir coupable de ce qu’elle a fait. C’était lui ou moi, c’est aussi simple que ça. Danny n’aurait pas été de frapper jusqu’à être certain que plus jamais je ne pourrais me relever. Ensuite il lui aurait fait du mal. Des types comme lui méritent d’être enfermés à vie mais dans ce cas précis, elle a fait ce qu’il fallait même si elle ne s’en rendra pas compte tout de suite. Ça me tue de réagir ainsi mais les années à tremper dans le trafic de drogues pour mon grand-père, à menacer lorsqu’il le fallait, ça m’a changé. Ma famille ne le sait pas, il n’y a que Kalia et ça me suffit, surtout là alors que je réalise que je suis probablement un monstre. Hors de question de m’apitoyer sur mon sort. Elle a besoin de moi et Dieu sait que je la ferais passer en priorité à chaque fois. Je me fous de souffrir le martyr quand elle s’accroche trop fermement à moi. Je peux endurer n’importe quelle douleur, n’importe quelle souffrance, du moment qu’elle trouve dans mes bras et ma présence de quoi lui permettre de s’accrocher, de garder la tête hors de l’eau. « Qu’est….ce que j’ai fait… ? » Sa détresse me fend le cœur. Qu’importe ce que je vais dire ou faire, elle ne parviendra pas à s’en remettre maintenant alors qu’on devrait partir d’ici et l’emmener dans un hôpital. Je ne peux pas la déplacer, pas dans cet état et quand la porte principale se retrouve défoncée, que des pompiers entrent et nous voient, je sais que je vais surtout finir au poste de police. « Monsieur, lâchez cette arme ! » Docile, je lève un bras, me penche en avant pour la poser au sol et je reste à genoux. L’un des pompiers appelle du renfort par sa radio. La police va débarquer, probablement me séparer de Kalia que je vois vaciller et que je rattrape de justesse, me foutant royalement des pompiers. « Kalia ! Eh, garde les yeux ouverts ! Reste avec moi ! » Je tapote sa joue sans avoir la moindre réaction de sa part. Mon cœur s’emballe mais elle respire, je le vois à sa poitrine qui se soulève doucement. « On s’en occupe. » M’informe un paramédic que je n’ai même pas vu arriver. Son collège s’approche et je les laisse déplacer Kalia avec délicatesse presqu’au moment où je sens la morsure d’un bracelet métallique sur mon poignet. Mais je ne lutte pas alors que le policier bloque mes mains dans mon dos. Je suis trop occupé à m’assurer qu’elle va bien pendant qu’on me redresse et m’attirer vers l’extérieur, mon regard ne quittant Kalia que lorsque je n’ai plus le choix.
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END.
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