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 i'll run to you (kalioh)

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#  i'll run to you (kalioh) EmptyLun 24 Fév - 21:54
Je n’en reviens pas que cela fait deux jours que nous sommes ici. Sur cette île paradisiaque des Maldives. Plage de sable fin, eau turquoise, soleil constant…nous occupons une mini villa de luxe à deux, mais assez grand pour avoir chacun sa propre chambre et salle de bain et ne pas empiéter l’espace de l’autre. Le plus, c’est que l’hôtel est très fermé. Aucun journaliste. Très peu d’interaction avec le monde extérieur. C’est exactement qu’il me fallait : assez pour pouvoir me pavaner en maillot de bain, mes derniers bleus s’estompant encore un peu. Ce que j’aime le plus, c’est cette chambre donnant sur la mer. Entendre les vagues m’apaiser pour m’endormir, c’est un véritable régale. Hélas, depuis ma sortie de l’hôpital, ce sont des nuits cauchemardesques que je fais. Je me réveille fatiguée chaque matin, en ajoutant le voyage de 15h et le décalage horaire, ces deux derniers jours sont passés à une vitesse folle – surtout à dormir. Le stresse me retombe dessus. Je lâche tout, littéralement. Hormis les cauchemars, je ne me sens plus oppressée par ces mensonges et cette réalité. Ils savent et d’une certaine manière, ça m’a apaisé.

Cette après-midi, Shiloh a décidé de regarder quand même un minimum ses mails pour s’assurer que tout va bien à sa pâtisserie, tandis que moi, je profite du soleil et de bronzer. A cette vitesse, je vais rentrer noir, mais ça me va parfaitement. Je profite de cette piscine donnant sur la mer, fait quelques longueurs, avant de ressentir de l’eau, trempée. Je vois bien le regard de Shiloh qui se relève à ce moment précis et qui me détaille légèrement. Je sens son regard sur moi, et ça me fait frissonner. Mais je l’ignore, parce que je sais que si je l’écoute, je craquerai littéralement. Moi aussi, je le regarde. Je détaille son corps que j’avais oublié. Ses muscles bien plus détaillés. La prestance et l’assurance qu’il a. C’est étrange d’être là, encore attirés, sans oser faire le moindre pas. Simplement parce que nous prenons notre temps. Nous sommes amis. Peut-être plus. Je ne sais plus. Et si je savais que partir avec lui serait une torture pour mes sentiments, il avait raison sur un point : J’en avais besoin. M’installant de nouveau sur un transat, sur le ventre cette fois-ci, je remets mon chapeau sur la tête, et détache mon haut de maillot pour éviter les traces. Me laissant embarquer dans cette fatigue qui m’envahie encore, je somnole à moitié tout en le regardant à travers l’infime espace de visibilité qu’il me reste. Je le regarde déglutir, passer une main dans ses cheveux et tenter de se concentrer à nouveau. Chose qu’il n’arrive pas à faire au bout de quelques minutes. A vrai dire, il ferme son ordinateur, se lève et s’avance vers la piscine, sans doute pour piquer une tête. Mais ma voix l’arrête net : « Tu veux bien me mettre de la crème dans le dos ? » Je sens la chaleur me brûler ma peau déjà presque sèche. Je me relève légèrement, sans oublier que mon haut n’est pas attaché et lui tends la crème. Une torture ? Ou la simple envie de sentir ses mains fermes sur ma peau dénudée.
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#  i'll run to you (kalioh) EmptyMar 25 Fév - 18:03
Partir loin de Los Angeles et des Etats-Unis est devenu une nécessité. Je l’ai senti au moment où j’ai commencé à ne plus supporter certains de mes employés. Naturellement calme – du moins en apparences – je sais contrôler mes émotions, rester parfaitement neutre et prendre du recul. Dernièrement ça s’est avéré plus difficile que je ne voulais l’admettre. Je suis parvenu au bout de mes limites. Incapable de supporter ce que devient ma vie et le fait de perdre le contrôle sur cette dernière, des vacances étaient obligatoires. Naël confié à ma famille, partir avec Kalia a été l’imprévu. Seulement je n’aurais pas pu partir en la sachant si mal, j’aurais eu la sensation de l’abandonner une seconde fois. Savoir ce par quoi elle est passée même si je sais qu’elle ne m’a pas donné tous les détails m’a poussé à lui proposer de venir avec moi. Un coup de folie pour sûr mais je ne regrette pas. C’est étrange de partir si loin et seul avec elle malgré notre passé. Ça l’est d’autant plus en sachant que mes sentiments et les siens sont encore là, c’était toutefois nécessaire pour elle comme pour moi. Ravi qu’elle ait accepté ma proposition, j’admets volontiers avoir eu du mal à me concentrer dès la première fois où je l’ai vu en maillot de bain. J’ai tenté d’être aussi serein que possible seulement avec Kalia c’est souvent compliqué. Elle ne m’a jamais laissé insensible et a cette emprise sur moi depuis des années qui n’a donc pas disparu. En me réveillant ce matin je me suis fait la promesse de ne pas trop laisser percevoir mon désarroi et m’occuper de mes mails m’a semblé être la solution pour me concentrer sur autre chose. Uniquement habillé de mon bermuda, installé sur la terrasse donnant sur l’eau turquoise et transparente devant notre petite villa, je me concentre sur ce que je lis et sur ce que je dois répondre, la chaleur de l’île me donnant plutôt envie de me baigner.

Mais Kalia est dans l’eau, son maillot de bain laissant voir beaucoup trop de peau pour ma santé mentale. Je fais de mon mieux pour ne pas me focaliser là-dessus, il y a tout de même ces moments où mon regard remonte pour la regarder faire ses longueurs. Et, bien sûr, lorsque je relève une fois encore les yeux c’est lorsqu’elle sort de la piscine, trempée et son corps mis en avant par le début de son bronzage. Putain, j’aurais dû penser à quel point ces deux semaines allaient être difficile à la voir se balader aussi peu vêtue. Mes douches froides et les plongeons dans l’eau fraîche pour me remettre les idées en place et faire disparaitre l’étroitesse de mes vêtements vont être nombreux. En parlant d’étroitesse, à force de dévorer son corps du regard, mon bas-ventre s’anime un peu trop. Je ravale ma boule de frustration, referme mon ordinateur portable pour aller piquer une tête et me calmer un peu lorsque la voix de Kalia m’arrête. « Tu veux bien me mettre de la crème dans le dos ? » Les yeux plissés à cause du soleil qui m’aveugle un peu, je tourne la tête vers elle et regarde son dos nu en essayant de ne pas trop penser à ce haut quasiment retiré. « Bien sûr ! » Fier que ma voix soit normale, je fais demi-tour pour la rejoindre et m’installe sur le transat en attrapant la crème qu’elle me tend. Crème dans ma main, je commence par mordre l’intérieur de ma joue pour rester calme et d’un geste assuré – qui contraste totalement avec mon véritable état d’esprit – je commence à étaler ici et là la crème. Sa peau est chaude sous mes doigts et plus douce que dans mes souvenirs. Concentré sur mes gestes, je tente de ne pas penser à ses côtes et cette poitrine que je pourrais frôler aisément. Par endroit, j’appuie un peu plus comme dans le bas de son dos ou sur ses épaules, transformant ce qui devait être de l’étalage de crème solaire en massage pour profiter un peu plus de la sensation agréable que provoque sa peau en contact avec la mienne.
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#  i'll run to you (kalioh) EmptyMer 26 Fév - 19:28
Je ne mentirai pas en disant que je ne regrette pas ma venue ici. Mais elle me laisse néanmoins un peu perplexe. Pas pour ce cadre magnifique, ce besoin d’évasion, et la beauté du paysage. Encore moins pour cet hôtel ultra original qui dépayse vraiment. Et absolument pas pour ce recul que j’avais besoin de prendre sur ma propre vie. Non, je suis perplexe, parce que je ne sais pas ce que cette présence, avec Shiloh, signifie. Nous n’avons rien fait – parce qu’aucun des deux ne veut faire ce premier pas. Lui, parce qu’il a sans doute trop peur de faire quoi que ce soit après ce que j’ai vécu. Moi, parce que je ne sais pas si je suis prête. On est amis, c’est ce que nous tentons de nous convaincre. Mais ce n’est pas le cas. On a toujours été bien plus, et cette entre-deux est étrange. Pourtant, si ça me laisse perplexe, je ne la qualifierai pas. Parce que je souhaite profites de ces deux semaines au maximum, sans me compliquer la vie encore plus. Tout ce dont j’ai envie en le voyant s’approcher, ce sont ses mains sur mon dos qui commence doucement à brûler. « Bien sûr ! » Presque trop rapide pour avoir une simple hésitation, j’y vois là une envie partagée. Où n’a-t-il simplement pas la force de me dire non. Il s’approche, s’installe sur le transat, alors que je me remets pleinement couchée. Le premier contact de sa main qui se dépose la première est….explosif. Mon corps frisonne surtout le mélange de température entre la crème et mon corps. Je tente de masquer cela, à mesure qu’il en étale un peu plus partout. Je sens ses mains s’aventurer et prendre la liberté d’appuyer un peu plus. J’expire grandement à un endroit alors qu’il revient à cet endroit rapidement. Mes épaules s’affaissent sous la nécessite de ce massage. Je suis tendue, je le sais. Des mois sans vraiment y arriver. Des semaines à ne pas sortir. Des jours compliqués. Tout s’est si vite enchaîné que j’en ai délaissé mon propre corps. Si bien que je gémis presque de sentir mes muscles enfin se détendre. Mes yeux se ferment instantanément, et j’ose quand même ajouter : « J’avais oublié à quel point tes mains étaient douées. » Elles l’ont toujours été. Surtout pour un massage, et plus. Ses pensées tentent une percée dans mon esprit, mais je les chasse à grand coup de pied. Je préfère me concentrer à nouveau sur ce qu’il me procure de ce simple contact.

J’ai dû m’endormir, comme idiote. Si je me souviens avoir échangé quelques mots avec ce massage, je ne me souviens plus du moment où j’ai arrêté de lui répondre. Ma fatigue est assommante ces derniers jours. La nuit, je ne récupère pas. Je dors simplement par bribe de siestes, par-ci, par-là. Je m’étire, toujours sur le ventre, avant de ramener mes deux morceaux de maillot de bain et de me les attacher. Lorsque je me relève, je sens que je suis à l’ombre et constate que le parasol a été déplacé pour bien me protéger du soleil nocif. Je replace mes cheveux qui tombent dans les yeux, en tentant de retrouver mes esprits, et voit Shiloh en train de lire quelque chose sur un canapé bien à l’ombre. Il finit par relever le regard, constant que je me suis enfin réveillée et me sourit : « Désolée… » J’annonce en repassant une main dans mes cheveux. Il semble amusé de m’avoir endormie à la simple pression de ses mains. Je me lève, constate des traces de transat sur mon corps, ce qui nous fait rire tous les deux. « J’ai dormi combien de temps ? »
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#  i'll run to you (kalioh) EmptyMer 26 Fév - 21:16
Il y a longtemps que je n’ai pas offert de massage à quelqu’un, depuis aussi longtemps que remonte notre rupture à vrai dire. A quoi bon ? Un massage me semble être bien trop intime avec des femmes que je ne comptais pas revoir pour la plupart. Là, mes mains semblent agir d’elles-mêmes. Elles appuient sur les bonnes zones, apprécient la douceur de sa peau sur laquelle elles glissent. Il n’est vraiment plus question d’étaler la crème sur sa peau, ça passe au second plan et j’admets que la sentir se détendre sous mes doigts flatte mon ego. Je suis encore capable de la faire réagir, encore capable de lui permettre d’apprécier. J’en doutais, évidemment. Six ans sans la voir c’est l’assurance qu’elle ait changée et peut-être qu’elle ne supporte plus mon contact. Qu’est-ce que j’en sais bon sang ? Je ne sais plus sur quel pied danser lorsqu’il est question de Kalia. Raison de plus pour me concentrer uniquement sur le mouvement de mes mains et la pression qu’elles effectuent. Je l’entends soupirer de plaisir, son corps soulagé. « J’avais oublié à quel point tes mains étaient douées. » Doux Jésus ! Mon bas-ventre s’anime une nouvelle fois à l’entente de ces quelques mots. Elle parle de massage, je m’en doute, mon esprit pense néanmoins à toutes ces petites choses que ces mêmes mains pourraient lui faire, ces choses qu’elle appréciait tant lorsque nous étions ensemble. Il n’en est pas question ! Nous sommes ici en tant qu’amis, rien de plus, peu importe si mon corps est d’accord avec ça ou non. Je me vide la tête, repousse toutes les images et toutes les traces de désir que je peux avoir et je continu mon massage. Je le continu jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Sa respiration plus régulière, je souris et me lève doucement pour ne pas la réveiller. Etant donné la violence du soleil ici, j’approche le parasol pour la protéger puis rentre à l’intérieur de la petite villa prendre le seul livre emporté avec moi pour ces deux semaines de vacances. De retour sur la terrasse, je me laisse tomber sur le canapé non sans regarder en direction vers Kalia qui dort toujours. Lecture débutée, rapidement captivé, l’entendant bouger, je relève discrètement les yeux et déglutis en la voyant remettre le haut de son maillot. Ces deux semaines vont être une torture si je dois la voir aussi peu vêtu à chaque fois. Mais une fois encore, je chasse mes pensées et mes pulsions et tente de me concentrer sur mon livre, rien à faire. En silence, je préfère l’observer qui se redresse et me voit un peu plus loin. « Désolée … », « Tu en avais besoin. » J’affirme aussitôt, livre refermé. Ce dernier posé sur la table basse de laquelle je dégage mes pieds, je ne cache pas mon amusement en voyant les traces du transat sur son merveilleux corps. « J’ai dormi combien de temps ? » Très bonne question, je n’en ai pas la moindre idée. Plutôt que de lui répondre immédiatement, je lui fais signe de me rejoindre. « Je dirais une heure, un peu plus même, je n’ai pas vraiment fait attention. Ça t’a fait du bien au moins ? » J’ai remarqué la fatigue le matin lorsque nous déjeunons mais je n’ai rien demandé. Kalia sait que si elle veut me parler, elle peut le faire. Je ne suis pas dupe cela dit, j’ai bien remarqué que son sommeil n’est pas des meilleurs la nuit.
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#  i'll run to you (kalioh) EmptyDim 1 Mar - 14:15
« Tu en avais besoin. » Voit-il à quel point je suis fatiguée ? A quel point, chaque matin, lorsque je me réveille, j’ai l’impression de ne pas avoir dormi ? Je sais qu’il n’est pas aveugle, et il ne faut pas être idiot pour ne pas comprendre. Il doit forcément se poser des questions, même s’il n’en pose pas. Curieuse, je lui demande alors combien de temps j’ai dormi, mais le soleil encore bien haut, je suppose que je n’ai pas forcément dormi beaucoup. « Je dirais une heure, un peu plus même, je n’ai pas vraiment fait attention. Ça t’a fait du bien au moins ? » J’acquiesce, en m’avançant vers lui. « Oui, très. Tu sais que j’ai toujours aimé tes massages. » Je ne sais pas comment m’installer. Mon envie première est d’aller dans ses bras, contre lui, mais je n’ose pas. Parce que j’ai perdu toute envie d’être entreprenante, encore plus avec lui, parce que je ne saurai pas comment me comporter ensuite. Je ne saurai si j’aurai la force de m’arrêter s’il m’en demande plus. Ou même si j’en aurai envie. Alors, plutôt que de m’installer, je lui demande : « T’as faim ? » Il semble surpris un peu, alors que je tourne des talons et m’éloigne vers cette petite cuisine bien que luxueuse. Si l’hôtel présente plusieurs restaurants très bons, nous avons aussi la possibilité de manger à la villa. Enfin – Shiloh cuisine surtout. J’ai toujours aimé le voir faire. Il est dans son élément, ça se voit. Je m’avance vers le frigo, regarde ce qu’il y a, et y découvre quelques morceaux de melon et de pastèque que je sors pour m’installer sur les chaises hautes. Est-ce que ces deux semaines vont se résumer à ça ? Un léger rapprochement avant de fuir un peu plus parce que j’ai trop peur de ce que ça pourrait donner si je venais à déraper ? En même temps, ses mains puissantes sur ma peau nue me manquent déjà…Oh, ça va être dur !

Quatre jours. Il s’est écoulé quatre jours depuis que nous sommes là. Nous nous sommes beaucoup reposés, profitant de la piscine et de la mer, du calme et de la villa. Mais nous avons eu envie de découvrir un peu les îles aux alentours sans forcément trop pousser. Quatre jours que c’est un peu étrange – quelques caresses, quelques regards et des sous-entendus. Voilà notre quotidien, et quatre jours que je ne dors toujours pas. J’ai beau tenté de dormir la nuit, Danny est toujours là. Je ressasse ces disputes, ces coups, ces pleures, me forçant à trouver comment j’aurai dû réagir, ce que j’aurai dû dire ou faire. Et à chaque fois, c’est pareil : je me réveille en sursaut, littéralement en pleure, incapable de me rendormir. J’ai envie d’aller frapper à la porte de Shiloh mais je n’ose pas. La barrière entre nous est trop élevée pour le faire rentrer dans cette intimité. Mais je suis à bout, littéralement. J’ai l’impression que je suis dans un état bien plus pire qu’avant être partie. C’est totalement contradictoire. Je redoute ce moment où je vais me coucher – où je suis dans mon lit et que le sommeil arrive mais que je lutte pour ne pas y tomber. Ma fatigue finissant toujours par primer, je m’endors avec le cœur lourd.

« Arrêtes… » Ma voix n’est que murmure, ses mains puissantes m’emprisonne. J’ai le souffle coupé face à son regard diabolique et son sourire sadique. Danny est possédé par ce démon qui le ronge et qui aime se défouler sur moi. Ce soir, si j’avais peur que les coups pleuvent parce qu’il est arrivé de mauvais humeurs, il m’a surtout fait comprendre qu’il avait envie de baiser. Ses mains baladeuses toutes les soirées me faisaient sursauter à chaque fois. Ses baisers étaient un peu trop entreprenant et sauvage alors que moi, je n’en avais pas envie. Mes règles sont là, mon ventre est en vrac et ne supportera pas ce que Danny finira par me faire – je le sais. Mais ce soir-là, c’est sur le canapé qu’il a réussi à me plaquer, son souffle puant le vin : « Je sais que t’en as envie, bébé » Faux, mais je n’ose pas me débattre de peur que les coups pleuvent en échange. Mes mains tentent tout de même de faire barrière, mais il me les saisit avant de venir m’embrasser violement. Ça me dégoute. Où sont passés les caresses et la douceur ? Où sont passés l’amour et le respect ? Je ne suis qu’un objet à ses yeux. J’aurai dû dire quelque chose, faire quelque chose. J’aurai dû le repousser, hurler mais je n’en suis pas capable alors que sa main s’infiltre dans mes vêtements. Il gagne toujours. Sauf que cette fois-ci, une fois qu’il est en moi, sa colère et sa frustration ne s’évapore pas. Son regard change de couleur. Sa main me saisit le cou, et la puissance avec lequel il serre sa main me coupe le souffle. Je suffoque, mes mains tapant sur ses avant-bras pour tenter de le repousser. « Oh, bébé…c’est trop bon ! » Je suffoque, portant mes mains à la gorge lorsque je me relève en sueur et en larme. J’ai cette mauvaise impression que ça vient de se produire, cherchant l’air comme jamais. Je déteste ces cauchemars, si violent. Je tremble, n’arrivant pas à retrouver mes repères. Je tente de chasser mes pleures, mais je n’y arrive pas. Sans forcément réfléchir, je me lève, mes jambes tremblantes sous mon poids et vais en direction de la chambre de Shiloh. J’ai besoin d’enlever cette sensation d’avoir eu ses mains sur moi, de revenir à la réalité et d’être rassurée. Je tape plusieurs fois sur sa chambre, mais suis incapable d’ouvrir la porte. Mon cœur s’emballe, ma respiration est courte. Lorsqu’il ouvre enfin la porte, encore endormi, je ne réfléchis pas et m’incruste dans ses bras refusant de masquer mon sanglot. Je ne fais ni attention à son corps dénudé, au mien dans ma petite combinaison short en dentelle. Non, il n’y a que cette amertume qui me ronge de l’intérieur.
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#  i'll run to you (kalioh) EmptyDim 1 Mar - 15:39
« Oui, très. Tu sais que j’ai toujours aimé tes massages. » Je fais de mon mieux pour ne pas déglutir trop bruyamment en entendant ça. De nombreux souvenirs me remontent en mémoire, des souvenirs de ces massages qui devenaient bien plus ensuite. J'adorais parcourir sa peau à l'aide de mes mains – et pas uniquement. La voir frissonner, voir la chaire de poule se former sur son épiderme, ça me rendait complètement fou. Tout ce que je voulais alors c'était lui donner du plaisir, l'entendre soupirer d'aise de plus en plus fort jusqu'à atteindre l'extase. Il s'agissait de moments intimes où notre connexion était la plus forte, où nous ne faisions qu'un elle et moi. Repenser à ça, à ces massages, ça m'oblige à me concentrer pour me calmer. Deux semaines à devoir me retenir de craquer, à penser à ça une fois seul et devoir ensuite me calmer, ça va être difficile. Je vais y arriver, je ne me fais aucun doute à ce sujet, ça n'en restera pas moins difficile. Kalia dégage ce charme et cette beauté, c'est envoûtant et déroutant pour un homme comme moi qui l'a autant aimé et l'aime encore. Je ne parle même pas de ce corps merveilleusement dessiné qui se balade sous mes yeux envieux. « T’as faim ? » Cette demande a le don de me sortir de mes pensées et de me surprendre. Ma première pensée va à cette envie que je dois faire taire. J'ai faim mais surtout d'elle ce qui est complètement déplacé, je le sais bien. Faim de sa peau douce, du goût de ses lèvres et de ses gémissements, toutefois je sais qu'elle ne parle pas de ça. Elle ne me laisse néanmoins pas le temps de répondre que déjà elle fuit en direction de la cuisine. Redressé sur le petit canapé du salon extérieur, je finis par me laisser retomber dans celui-ci en passant une main sur mon visage. Je suis tendu et aller piquer une tête dans la piscine me tente bien plus maintenant. Abandonnant mon livre sur la table basse, je n'hésite pas plus et plonge la tête la première dans l'eau froide pour me remettre les idées en place.

Quatre jours à être tendu et à ne pas savoir de quelle façon agir. Quatre jours à devoir prendre des douches froides le soir et à piquer une tête dans l'eau fraîche pour me calmer. Quatre jours à échanger des regards lourd de sens et à ne pas savoir quoi faire, ni comment agir. C'est fatiguant, éreintant. Tout ce dont j'ai envie c'est la prendre dans mes bras, déposer mes lèvres sur les siennes et faire disparaître cette fichue envie qui nous ronge tous les deux. Malgré ça, je n'arrive pas à regretter de l'avoir fait venir ici, de lui avoir proposé de venir en vacances avec moi. Elle en avait besoin, elle reprend des couleurs, reprend des forces, malgré la tentation que nous nous infligeons l'un à l'autre. Mes nuits sont plus courtes que je ne le voudrais, mon regard fixant le ventilateur au plafond de ma chambre. Les pales n'arrivent pas à m'endormir, je me contente de les regarder tourner en pensant à Kalia à quelques pas de ma chambre. Est-elle incapable de dormir comme moi ? Je dirais que oui. A en croire la fatigue que je parviens à voir au réveil, son regard qui se perd parfois dans le vide avant qu'elle ne prenne conscience que je lui parle. Nous sommes deux êtres qui se privent d'une chose qui serait capable de nous faire revivre. Ça nous travaille beaucoup trop, même cette nuit. Pourtant, et par miracle, je finis par sombrer dans les bras de Morphée. Combien de temps exactement ? Je ne saurais le dire. J'ai l'impression qu'à peine quelques minutes se sont écoulées lorsque des coups contre ma porte me tirent de mes songes. Sourcils froncés, j'ai du mal à sortir du sommeil alors que les coups continuent. Redressé sur mon lit, j'attends quelques secondes pour m'assurer que je n'ai pas imaginé les coups et lorsqu'ils recommencent, je me lève précipitamment ouvrir à une Kalia qui tombe dans mes bras, en larmes. Je n'ai pas la moindre idée de ce qui lui arrive, des raisons de ses pleurs. Je peux seulement passer mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi. Peu importe que je sois seulement en caleçon et elle en nuisette, la seule qui m'importe c'est qu'elle ne pleure plus. Je laisse deux bonnes minutes s'écouler avant de me décaler pour encadrer son visage en plantant mon regard dans le sien. « Qu'est-ce qu'il se passe, Kalia ? Dis-moi ce qu'il t'arrive. » Chuchoté-je en chassant de ses joues les larmes qui sont venues les souiller.
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#  i'll run to you (kalioh) EmptyDim 1 Mar - 18:16
Je veux que ça cesse : ces cauchemars à répétition, cette douleur incessante, la peur de le voir revenir. Légalement, je suis encore sienne. Et je sais que je vais devoir m’occuper de ce statut une fois rentrée, mais je sais aussi qu’il ne me lâchera pas s’il n’en a pas décidé. L’injonction est une chose, mais sera-t-elle respectée ? Je ne pense pas. Danny est devenu bien trop possessif, si bien qu’il en vient aussi à venir me hanter dans mes rêves. C’est comme vivre avec sa présence quotidiennement. Sauf que ce soir, je veux que ça cesse. Je perds pieds un peu plus, je n’arrive pas à revenir à la réalité. Je sens encore ses mains dans mon cou, je sens son souffle puant dans mes narines, et cette douleur au fond de moi. C’est comme si mon corps se souvenait exactement ce que j’avais pu ressentir ce soir-là. J’en ai la chair de poule. Bien trop pour filer dans les bras de Shiloh, qui n’ont pas d’autre choix que de se refermer autour de moi. J’avais espéré que sa présence m’aide et me rassure, mais j’ai l’impression qu’il est encore là, prêt à surgir. Mes mains s’accrochent à lui désespérément, sans qu’elles n’arrivent à trouver ce dont elles ont besoin. Je suis littéralement en train de paniquer. Pour comprendre ce qu’il se passe, il finit par m’éloigner, saisir mon visage tout en chassant mes chaudes larmes qui roulent sur mes joues. « Qu’est-ce qu’il se passe, Kalia ? Dis-moi ce qu’il t’arrive. » Je secoue la tête, le visage de Danny s’invitant encore en moi. Lui et son sourire sadique. Lui et ses yeux sombres. « J’veux…. » Je n’arrive pas à parler, mon souffle est court. J’ai l’impression de sombrer sans arriver à revenir à la surface.« J’veux que ça cesse. » Si j’arrivais jusque-là à garder la tête haute, à ne pas sombrer dans mes démons, c’est parce que je refusais de leur faire face. Depuis ces aveux, depuis qu’ils sont tous au courant…c’est quotidien. Ils sont là, tapis dans l’ombre, prêt à revenir dès que je ferme les yeux. Je suis épuisée physiquement et psychologiquement. J’ai besoin d’oublier. J’ai besoin de perdre pied. J’ai besoin de me réveiller, enfin ! Putain, je veux les chasser de ma tête une bonne fois pour toutes. Lorsque mon regard revient sur celui de Shiloh, je ne sais pas ce qui m’anime. Je ne suis pas moi – loin d’être cette fille forte et courageuse. Loin d’être cette fille réfléchie et consciente. Non, je ne suis que chaos, dévorant chaque parcelle de ma raison.« Aide-moi, Shiloh » Ma voix trahie mes tremblements et mon désespoir. « Fais-moi oublier. » Je veux arrêter de repenser à ses mains sur ma peau nue, à cette force qui m’empêche de bouger. Je veux arrêter de ressentir ses lèvres sur mon corps et à le sentir jouir en moi. Je veux oublier ces douleurs, ces regrets et cette culpabilité. J’ai besoin qu’il les fasse taire une bonne fois pour toute. J’ai besoin qu’il reprenne le dessus, qu’il me remplace ces démons. Putain, j’ai besoin de lui ! Ma tête vrille. Ma raison aussi. Mes lèvres s’écrasent sur les siennes, sans aucune logique. Parce que je sais, le seul moyen de l’oublier l’homme qui m’a détruit c’est de retrouver l’homme qui m’a brisée.
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#  i'll run to you (kalioh) EmptyDim 1 Mar - 19:19
Je ne m'attendais pas à la trouver derrière ma porte, enfin si, mais pas dans cet état. En fait, je ne savais pas à quoi m'attendre en lui ouvrant, seulement pas à ce qu'elle tombe dans mes bras en pleurant à chaudes larmes. Je n'ai pas la moindre idée de ce qui lui arrive, de la raison de son état et de cette douleur qui semble la ronger sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit contre. Mes bras la maintenant contre ma peau chaude, l'une de mes mains remonte jusqu'à ses cheveux que je caresse, ma joue contre le sommet de sa tête. Je n'ose pas poser la question pour le moment et je me contente de la serrer dans mes bras pour tenter de lui offrir le réconfort qu'elle est venue chercher. Quelque chose me dit que la raison de ses insomnies n'est pas notre attirance à laquelle nous résistons mais la raison pour laquelle nous sommes ici, cet enfoiré à qui je vais refaire le portrait avec joie lorsque nos chemins vont se croiser. Je finis par ne plus tenir et par avoir besoin d'en savoir plus. Son visage entre mes mains, nos regards se trouvent malgré les larmes qui voilent le sien. A chaque fois que je chasse quelques pleurs, d'autres les remplacent, Kalia ne parvenant pas à se calmer. « J’veux … J’veux que ça cesse. » Peine-t-elle à me dire entre deux sanglots. Ça me déchire le cœur de la voir ainsi et de comprendre que malgré notre éloignement, malgré le fait qu'elle soit ici en sécurité, son passé et ce qui lui a infligé ne la quittent pas. C'est l'inverse à vrai dire, ça la hante. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour avoir le pouvoir de tout effacer et de la rendre aussi heureuse qu'elle devrait l'être ! Putain, je pourrais même vendre mon âme au Diable pour ça ! « Aide-moi, Shiloh. Fais-moi oublier. » Bouche ouverte, je cherche quoi dire pour l'aider et faire ce qu'elle me demande mais je ne m'attends pas à sa réaction. Ses lèvres se plaquent sur les miennes avec une telle envie de me dévorer que mes neurones grillent. Quelques secondes me sont nécessaire pour retrouver l'usage de mon cerveau ou du moins la capacité de réagir. Je réponds à son baiser sans réfléchir aux conséquences de ce dérapage. Sans trop forcer, je parviens à glisser ma langue dans sa bouche à la recherche la sienne. Elles se trouvent, s'emmêlent et ne se lâchent plus. Pliant les genoux, je veille à ne pas quitter ses lèvres en saisissant ses jambes pour la soulever. Ces dernières s'enroulent autour de ma taille pendant que je l'entraîne vers mon lit. Souffle court, j'embrasse son épaule et m'assoie sur le bord de mon lit. Caressant ses cuisses, je passe sur ses hanches et remonte jusqu'à ses épaules dont je fais glisser les bretelles pour déposer des baisers à la place. Je continue mon petit jeu et reviens à ses lèvres que j'embrasse avec amour en sentant ses mains caresser mon torse brûlant.
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#  i'll run to you (kalioh) EmptyDim 1 Mar - 20:57
Je plonge dans la première pensée censée qui me semble cohérente. Je plonge dans ce désir qui me joue des tours depuis des jours maintenant. J’accueille avec volontiers cette tentation qui, je sais, va peut-être m’aider à me le sortir de la tête, à effacer ce qu’il a osé faire. C’est ce dont j’ai besoin. D’un reset. De quelque chose – surtout de quelqu’un qui m’aide à effacer ces derniers souvenirs douloureux. J’ai besoin d’en créer des nouveaux, de ne pas les associer à de la douleur et à de la violence. J’éteins simplement mon cerveau à la seconde où mes lèvres rencontrent les siennes. J’arrête de penser, de me dire que je suis en train de l’utiliser pour mon bien. J’arrête de penser que c’est mal, que je suis pas encore prête, que je suis faible. Je veux me battre : combattre le mal par le mal. C’est ça non ? Depuis des jours, j’ai cette impression de me consumer de l’intérieur, mais lorsque sa langue s’infiltre dans ma bouche et taquine la mienne, elle s’évapore. Tout est en train de se transformer – je décharge ma frustration, ma colère et mes angoisses dans ces baisers. Ils sont…indescriptibles. Je sens mon pouls battre la chamade, mon souffle encore plus court, simplement la cause de nos baisers ardant. Lorsqu’il me soulève de terre, je m’accroche à lui un peu plus, venant mêlé mes mains dans ses cheveux. Il nous embarque sur le lit, assis pour le moment où ses lèvres me couvrent de baiser un peu partout. Je gémis à cette simple sensation de tendresse inédite. Je n’ai pas ressenti ça depuis des mois. Ces frissons qui me parcourent partout, qui m’embarquent et me transportent. Personne ne me touchait plus ainsi, ça me donne envie d’en demander plus. Je caresse son torse, embrasse ce que mes lèvres trouvent aussi tandis qu’il explore mon corps de ses mains et de ses baisers. Mes bretelles tombent une à une, laissant ma tunique en dentelle glisser progressivement sur mon buste, révélant ma poitrine. Je m’en fou. Tout ce que je veux c’est me noyer dans ces sensations oubliées. Je sens néanmoins que mon cœur est lourd – de constater que j’ai pu perdre tout ça. Je décide de chasser ses idées, alors que ses lèvres reprennent d’assaut les miennes. Au creux de mes jambes, je sens son érection s’emplir, ses mains devenant plus entreprenantes, repoussent un peu plus ma tunique, et me chatouillent le bas ventre. Je frisonne en la sentant si proche.

« Kaliaaaaa !  » La voix de Danny me percute dans la tête comme un putain boumerang qui me tape violemment. « Qu’est-ce que t'as fait, putain ! C’est ça que tu veux hein ? Tu me forces à te frapper, bébé » Et comme un putain de tsunami qui ranime tout, des flashs de ces coups s’affichent à moi bien trop rapidement. « Non, arrêtes… » Mon sanglot est si déchirant que Shiloh s’arrête net. « Non, c’est pas…. » Ce que je veux ? Bien sûr que si ! En une micro seconde, je m’éloigne de lui, comme s’il allait venir me frapper lui aussi. Je remonte ma tunique, tremblante et apeurée. Je ne sais plus où je suis, ni avec qui je suis. Je suis simplement perdue dans mes limbes. Terrifiantes.
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#  i'll run to you (kalioh) EmptyDim 1 Mar - 22:07
Je m'embrase littéralement à l'instant où nos lèvres se rencontrent. Ces quatre jours à tenter de nous résister l'un à l'autre m'ont consumé. Quatre jour à l'observer en tenues légères et à imaginer les caresses que j'aurais pu lui offrir ont raison de moi. Je savais qu'elle me manquait, je l'ai su à l'instant où je l'ai vu assise sur le banc du parc, mais je ne pensais pas que c'était à ce point – ou je tentais de me mentir à moi-même. Ce baiser que nous échangeons me donne l'impression de revivre, de retrouver cette partie de mon âme que je me suis arraché le jour où j'ai laissé Kalia partir pour New York. Je refuse de la lâcher, refuse de la laisser retourner dans sa chambre tout en sachant que nous ne devrions pas nous laisser aller de la sorte. J'ai l'impression de profiter de la situation, de profiter d'elle, comme elle le fait avec moi. Elle m'utilise pour panser ses blessures, je l'utilise pour la retrouver. C'est bien trop bon pour résister de toute manière. Son goût me manquait, celui de ses lèvres et celui de sa peau. Son odeur m'imprègne, me fait tourner la tête, alors que je continu d'explorer sa peau. Ses gémissements me donnent envie d'en entendre plus, de lui offrir plus et de la faire craquer. Je voudrais lui offrir ce petit bonheur simple pour cette nuit, uniquement pour cette nuit si c'est tout ce que nous avons. Et elle me laisse faire. Ses bretelles glissent de ses épaules que j'embrasse avant de saisir ses lèvres. Mon entrejambe, quant à elle, s'agite dans mon caleçon et je sais qu'elle ne peut pas l'ignorer. Je la désire comme je n'ai pas désirer d'autres femmes toutes ces années. Ce n'est pas un monstre qu'elle a éveillé mais une homme plein de tendresse que je ne pensais plus revoir un de ces jours. Faisant glisser le haut de sa tunique sur son corps, j'explore ce dernier, descend toujours plus bas sans quitter ses délicieuses lèvres mais je la sens se tendre. Rien à voir avec de l'anticipation, c'est quelque chose d'autre, une chose qui m'échappe même si je continue de l'embrasser jusqu'à ce qu'elle me repousse. « Non, arrêtes … » Immédiatement, je m'exécute sans comprendre. Est-ce que j'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? Ou alors, elle vient de se rendre compte qu'elle n'en avait pas envie finalement ? « Non, c’est pas … » Subitement, elle quitte mes genoux et semble chercher une porte de sortie, comme si elle avait oublié que celle de la chambre est grande ouverte dans son dos. Elle panique, ce n'est pas la première fois que j'assiste à ce genre de crise. Alors je me lève et m'approche en douceur. « Kalia, calme-toi ... » Dis-je doucement, les mains devant moi pour lui faire comprendre que je ne vais rien tenter. Elle recule, craintive, à croire que je suis sur le point de lever la main sur elle. Et c'est là que je comprends. Il ne l'a pas seulement frappé au point de la briser physiquement et mentalement, il a abusé d'elle. Cet enfoiré va finir six pieds sous terre, je le jure ! « Regarde-moi. » Dis-je avec douceur, mes doigts approchant de ses bras que je frôle jusqu'à saisir ses mains, mon regard cherchant le sien qui reste affolé. « Tout va bien. Tout va bien. » Je répète quand elle se laisse aller dans mes bras. Je la sens trembler avant qu'un sanglot déchirant ne la gagne. « Ça va aller. » Je tente de la rassurer en glissant mes doigts dans ses cheveux qui sentent bon la mer et le soleil.
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