Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archive 2021 :: Archive RpsPartagez

 Work is work [PV Kate]

Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptyMer 21 Juil - 22:31
Il était midi passé, et la pause déjeuner avait déjà commencé pour plusieurs de ses collègues. En fait, pour quasiment tous. Mais Steven, en bon employé modèle désireux de faire ses preuves – après tout, il n'avait pas encore de contrat long ! - avait voulu se priver pour avancer le dossier en cours. Et quel dossier !

Enfermé dans son petit bureau, celui jouxtant le vaste et luxueux de sa patronne, le quadragénaire étouffait de chaud. Son costume, déjà peu reluisant, était trop lourd, mais il ne voulait pas l'enlever. Il devait rester professionnel jusqu'au bout ! Anderson était exigeante, il l'avait bien compris, et il préférait éviter d'encourir ses foudres. Il bossait, ses doigts tapant à toute vitesse sur le clavier de l'ordinateur. Il fallait compléter ce dossier, au plus vite.

 « Allez... dépêche. »

Il se marmonnait à lui seul, et même si c'était pas un bon signe, c'était quand même sa façon de se rappeler qu'il était bien en vie. Il ne voyait pas défiler grand monde durant la journée ; sa porte était souvent fermée. Il recevait la plupart de ses directives et affaires par mails, et il ne voyait que la RH, que la patronne, et des fois quelques collègues l'invitant à manger. Mais souvent, très souvent, il était seul, à manger dans son bureau surchauffé.

Il entendit des voix, de l'autre côté de la porte, et il jeta juste un coup d’œil par la vitre. Il y avait la secrétaire, qui prenait les appels et les messages d'Anderson, et cette dernière. Si la secrétaire avait tout de la mannequin idiote, leur cheffe était vêtue dans une tenue sobre qui la mettait beaucoup en valeur. Steven se força à ne pas la regarder avec trop d'insistance. C'était une belle femme, mais il n'osait certainement pas rêvasser à ce genre de choses.

Les voix montèrent, au point de troubler légèrement sa concentration. L'accent britannique d'Anderson, il le connaissait par cœur, même s'il n'était pas là depuis longtemps. Elle avait une autorité dans la voix qu'il reconnaissait bien, et surtout, il trouvait ça charmant.

Non, non, il fallait pas penser ainsi. La mater non plus, ce n'était pas une bonne idée. Il se reconcentra sur son travail. Il avait encore toute une page à rédiger, et des dizaines de mails à envoyer. Un gros contrat était à portée de main, qui boosterait largement la visibilité du magazine pour les semaines à venir. Il devait réussir, à tout prix.

Ce fut évidemment le moment où quelqu'un ouvrit en trombe la porte, l'interrompant complètement.

Mais bon sang, qui osait faire ça ?!
Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptyJeu 22 Juil - 18:55


WORK IS WORK

- STEVEN ROWAN — KATE ANDERSON -


On ne mélange jamais travail et plaisir... Mais il ne faut jamais dire jamais...

Assise dans mon immense et luxueux fauteuil, j'observais avec le plus grand des intérêts les maquettes de couvertures pour le prochain numéro de Dreams Life qui m'avaient été déposées. Le travail était bien fait, les photos et les modèles sublimes, les sujets et les articles intéressants... Oui il n'y avait rien à dire. J'étais entourée d'excellents collaborateurs et ce à tous les niveaux. C'était une de mes qualités principales qui faisaient trembler mes concurrents, j'étais une véritable chasseuse de tête, une vraie dénicheuse de talent. Y'avait pas à dire là dessus, j'étais l'une des meilleures. Et je n'avais pas bâti cet empire de le mode pour rien. Pas de piston, juste du travail, du travail et encore du travail. Et justement, le travail... Je commençais à me dire que j'y consacrais peut être un peu trop de ma vie, en réalité, toute ma vie. Depuis combien de temps je n'avais pas fais la fête ou simplement pris du temps pour moi. Depuis combien de temps je ne m'étais pas envoyée en l'air? Bon ce n'était pas dans mes préoccupations principales. Je n'avais jamais été une chasseuse d'hommes, une collectionneuse d'aventures. Non... Moi, j'attendais plutôt le prince charmant, celui qui ferait battre mon coeur et saurait me transporter ailleurs. Enfin, ça, c'était les espoirs que j'avais quand j'étais jeune, avant que je ne découvre le vrai visage de la gente masculine et que cela ne m’écœure à tout jamais. Les hommes... Ah, je pourrais faire une dissertation entière sur eux mais pas le temps ni l'envie. Mais en bref, ce n'était absolument pas dans mes projets d'en rencontrer ou d'en côtoyer un.

Alors pourquoi je ne pensais qu'à ses yeux bleus océans. Pourquoi je ne pensais qu'à ses lèvres pulpeuses et légèrement rosées. Pourquoi je ne pensais qu'à son menton et ses épaules carrés... Je m'étais faite prendre à mon propre jeu. Steven... Le comptable ennuyant à mourir, aucun sens de l'humour, aucun sens de la mode, le loser par excellence. Quand il était débarqué dans vos locaux, en tout cas c'était ce que tout le monde avait pensé. Personne ne croyait un seul instant que je l'engagerais pour quoi que ce soit. Mais moi, Kate Anderson, j'avais décelé dans son regard quelque chose, en dehors de sa beauté hors norme... j'avais vu quelque chose que, apparemment, personne d'autre n'avait su déceler. Son potentiel. Ce n'était pas pour rien que l'on m'appelait la dénicheuse de talent. J'esquissais un sourire en le voyant tout penaud, presque perdu dans un autre monde dont il ne connaissait rien. Il était littéralement à croquer. J'avais vu tous les regards moqueurs méprisants et moqueurs autour de moi. Et comme j'aime la théâtralité, j'entrais en scène, faisant taire tout le monde. « Et le nouveau, je t'engage. Installe toi dans le petit bureau vide à côté du mien. Briefing dans vingt minutes, sois à l'heure. » Avais-je dis devant les yeux surpris et interloqués de tous mes collaborateurs. Steven Rowan ne correspondait en rien au genre d'employés que j'avais pour habitude d'engager et justement, c'était, entre autre, pour cela que je le voulais. Attention, je ne l'engageais pas sur un coup de tête, j'avais en amont lu son CV et sa lettre de motivation. Je savais avant même de le voir que ça serait lui, mais pas pour le poste qu'il briguait. Et puis, j'avoue, en voyant tous ces regards méprisants et moqueurs... mon esprit de contradiction avait joué un tout petit rôle dans ma décision.

Bref, voilà comment ce grand dadet était devenu mon assistant personnel. Et pour être honnête, je ne le regrettais pas, il était efficace. Il avait parfois sa petite tête de cocker perdu et je m'en voulais alors un peu mais j'aimais tellement le faire tourner en bourrique. >Oui, je devais l'avouer, je ne m'étais pas amusée comme cela depuis des années. Mais attention, n'y voyez aucune méchanceté, aucun mépris... Mais plutôt un affection certains car je savais que cet homme là, visiblement brisé par la vie et ses péripéties, avait tout pour être bien plus. Il ne lui manquait qu'une dose de confiance et une dose de soutien et croyez moi, je ne savais pas pourquoi, mais je savais que c'était moi, et moi seule, qui les lui donnerai. Pas aujourd'hui, pas demain, parce qu'il devait apprendre comme moi à se battre, à tomber, à se relever, encore et encore. Mais ce Steven Rowan... Il ne resterait pas longtemps entre quatre petits murs lugubres. J'avoue, je le faisais exprès pour mes assistants. Aucune décoration admise avant qu'ils ne m'aient prouvé leur valeur et surtout leur sérieux. Certains se laissaient trop souvent divertir lorsqu'ils pouvaient décorer leur antre. Et puis c'était aussi un rite de passage, car bien évidemment, lorsque mon assistant s'en montrait digne, il obtenait un bureau bien plus somptueux. Celui-ci était, comment dire, le bureau test... Histoire de voir sa résistance, sa soumission et d'imposer la relation dominant/dominé. Il avait le petit bureau misérable qui le coupait du reste du monde et le laissait à ma seule volonté et utilité. J'avais un bureau immense, luxueux, vue incroyable sur la ville et baie vitrée à l'intérieur pour que je ne me sente pas enfermée, que le bureau soit lumineux et surtout que je puisse avoir constamment un oeil sur toutes ces petites fourmis qui grouillaient pour moi.

Je m'éloigne du sujet, j'avoue je suis une peu bavarde dans mon genre... Mais j'étais donc assise dans mon grand fauteuil, dans mon grand bureau. Je regardais les maquettes mais mon esprit n'y était pas. Je pensais à lui. Je ne savais même pas pourquoi, c'était ridicule. L'effet de la nouveauté sans doute. Comme quand vous avez un nouveau jouet et que vous n'avez qu'une idée en tête, vous amuser avec... Oui je sais c'est un peu réducteur dis comme ça, mais vous me connaissez maintenant, on est intimes vous et moi, vous me comprenez. Bref, je devais trouver quelques chose, un prétexte, n'importe quoi, pour jouer avec mon nouveau jouet... Deena... Oui... Deena. La secrétaire principale, celle qui était au centre de l'agence, celle qui s'occupait de tout. Elle était très superficielle, très jolie mais aussi très attachante et la mode n'avait aucun secret pour elle. Elle aussi ne finirait pas toute sa vie derrière ce grand comptoir circulaire dont elle était le centre. Deena était proche de tous les bureaux, et encore plus de celui de Steven. Quelle aubaine. Elle semblait ne pas avoir grand chose à faire et puis de toute façon, c'était moi la grande patronne non? Je passais avant tout et tout le monde. J'hôchais seule de la tête comme pour m'en convaincre et je me levais. Je réajustais bien ma robe rouge, assortie à mes escarpins rouge aux talons aiguilles vertigineux. Je passais un coup de main dans mes cheveux, je vérifiais discrètement mon reflet dans la baie vitrée pour m'assurer que j'étais présentable... J'esquissais un large sourire et d'une démarche, naturellement féline, je m'approchais du comptoir de Deena.

J'inventais un sujet, qui n'avait aucune importance, afin que nos voix attirent l'attention de Steven et mon plan marchait à la perfection. Je ne savais pas pourquoi j'avais tant envie d'être présentable pour lui. Bon, c'était de toute manière une façon de vivre en général. J'étais perfectionniste et fashion victime. J'aimais approcher la perfection chaque jour. Mais je ne sais pas... Tout au fond de moi, même si je ne voulais pas véritablement l'admettre, j'avais envie de lui plaire. Non pas que je voulais une aventure avec lui ou l'épouser dans la seconde, ça jamais. Les hommes, on ne m'y reprendrait plus. Mais savoir que l'on plait toujours... Disons que cest plutôt agréable, très agréable même. Surtout lorsque c'est un homme aussi séduisant que Steven qui pose son regard sur vous. J'aimais sentir cela, je ne le regardais pas, mais je sentais ses yeux sur nous, sur moi, et cela était... galvanisant. Et au moment même où je daignais enfin regarder dans sa direction, il ne me regardait déjà plus. Il était de nouveau au travail. J'aurais dû trouver cela tout à son honneur et absolument professionnel mais... j'étais agacée. Et s'il y avait bien une chose que je n'aimais pas, c'était me sentir agacée. Alors je me décidais à aller au front. Deena me connaissait et je voyais dans son sourire espiègle qu'elle savait que j'allais m'amuser. D'une démarche assurée, je m'avançais donc vers le bureau de Steven et j'entrais sans même frapper. Manquerait plus que ça. C'était lui mon assistant, pas l'inverse. Bon, j'aurais pu tout de même faire preuve de politesse et frapper avant d'entrer mais souvenez vous, dominant/dominé. Je devais instaurer les bases maintenant.

J'entrais alors dans le bureau, je n'arrivais pas à voir s'il était surpris ou non, heureux ou non... Je n'arrivais pas encore à le cerner totalement celui là, ça n'en était que plus amusant. Sans dire un mot, je m'approchais de son bureau et poussais négligemment tous les papiers sur lesquels il travaillait et qu'il allait donc devoir retrier après mon départ. Puis je m'asseyais sur le coin de son bureau. « Vous aurez une meilleure vue d'ici. » Disais-je en insinuant ouvertement que je l'avais bien vu se rincer un peu l'oeil tantôt. Puis je faisais mine de regarder ces fameux papiers sur lesquels il travaillait, me penchant légèrement vers lui et son bureau. Il sentait incroyablement bon... J'en étais troublée mais je ne montrais rien. J'excellais dans l'art des apparences. « Ca m'a l'air très intéressant tout ça, mais vous devriez être beaucoup plus organisé Steven si vous voulez mon avis. C'est un peu brouillon tout ça. » Lui disais-je en me retournant vers lui, nos deux visages plus proches qu'ils ne l'avaient jamais été. J'esquissais un sourire taquin, nous savions tous les deux que je m'amusais de lui à cet instant précis. C'était moi qui avais mis le bazart. Je le testais et attendais avec impatience sa réaction. Puis d'un coup d'un seul, je me levais du bureau, sans même lui laisser le temps de me répondre et je regardais par le petit hublot qui lui servait de seule et unique fenêtre. Son regard, ses yeux plongés dans les miens... J'étais complètement chamboulée, je mordillais mes lèvres tant qu'il ne pouvait pas me voir.
code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptySam 24 Juil - 19:29
Impossible de dire qu'il était agacé, car il s'agissait de la patronne. Impossible de dire qu'elle prenait de la place sur son bureau bien rangé, et qu'elle avait tout dérangé. Pas plus qu'il n'était possible de lui rappeler qu'il devait continuer ce dossier si elle voulait q'il parvienne à conclure l'affaire en cours, ou même qu'il ne réussisse à terminer au moins la masse de travail qu'il avait pour aujourd'hui.

Il était agacé. Mais il s'efforça de ne pas le montrer, c'eut été bien trop dangereux !

 « Euh... oui, oui. »

Il avait encore plus chaud, d'un coup. Elle était très proche – trop proche – de lui et il sentait son parfum et voyait tout. Il aurait préféré qu'elle reste au loin, et qu'elle ne vienne pas l'embêter. Il eut un regard déplorable pour ses papiers, et essaya de commencer à les ranger. Il les rassembla en un pli, d'abord, puis les posa à l'écart de miss Anderson, de l'autre côté du bureau. Au moins, elle ne pourrait pas les déranger une nouvelle fois, car il bloquait tout le passage avec sa chaise.

La faute à un bureau minuscule.

 « Je... oui, madame. Je ferai en sorte d'être un peu plus organisé. Je prendrai une pause moins grande aussi, comme ça, je pourrai prendre un peu d'avance cet après-midi. »

Serait-elle satisfaite ? Il en doutait. Elle n'était pas du genre à se satisfaire d'aussi peu, mais il ferait avec. Elle était autoritaire, aimait bien son rôle de chef, et surtout, elle avait l'air d'aimer la domination des autres. En toute honnêteté, Steven était persuadé qu'elle était BDSM. Surtout SM.

Mais penser à ça lui donna encore plus chaud, et il se racla la gorge.

 « Vous... hmm, vous vouliez parler de quelque chose, miss Anderson ? »
Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptySam 24 Juil - 21:20


WORK IS WORK

- STEVEN ROWAN — KATE ANDERSON -


On ne mélange jamais travail et plaisir... Mais il ne faut jamais dire jamais...

Je l'avais déstabilisais le beau blond de bureaucrate... Et cela me satisfaisait énormément. Et même si moi aussi j'étais bouleversée, me laissant prendre à mon propre jeu... Je n'avais pas envie d'arrêter. Loin de là. Il allait morfler le coco. Des femmes comme moi, mon petit doigt me disait qu'il n'en avait pas connu beaucoup. Je l'espérais en tout cas, car cela me rendrait encore plus unique à ses yeux. Il avait l'air du gentil campagnard bien sous tout rapport qui avait décidé de sortir du lot en tentant sa chance dans la grande ville. Ca me plaisait bien, je me reconnaissais un peu en lui. Texas... oui... c'est comme ça que je le surnommais dans ma petite tête. Il me plaisait bien Texas et même si aujourd'hui, il n'était que mon assistant, effectuant les sales et insignifiantes besognes, je savais qu'un jour, il serait plus haut, bien plus haut. Je crois même que je croyais en lui avant même que lui ne croit en lui même. Ce n'était pas courant. J'avais l'habitude de tomber sur des hommes trop sûrs d'eux, persuadés d'être supérieurs aux autres et surtout aux femmes. Ah... ce qu'ils m'agaçaient ces types là. Mon jeu favori, les allumer, leur faire croire que c'était dans la poche et les laisser là en plan avec leur crampe. C'était à mourir de rire, délectable. Et oui messieurs, vous avez du pouvoir, mais nous aussi. En plus de notre intelligence, de notre raffinement et de notre finesse... nous vous tenons pas la... par votre second cerveau. Je vais rester poli. J'avais envie de le tester un peu le gentil Steven même si je savais que je risquais fortement de m'y brûler les ailes tant il me plaisait réellement. Mais c'était le jeu, c'était encore plus excitant. Lequel résisterait le plus longtemps? Lequel craquerait en premier? Si tenté que l'un de nous deux craque. Assise sur ce bureau, si proche de lui, son regard plongé dans le lien, son odeur délicieuse, ses lèvres parfaites... J'avoue que j'aurais bien aimé pouvoir craquer mais non! C'était beaucoup trop tôt et puis de toute façon, c'était un fait. Je ne craquerai pas, pas la première...

Steven savait que je me jouais de lui mais savait-il à quel point? Il me semblait un peu trop naïf pour ça, ou alors je me trompais totalement, ce qui était assez rare mais pas sans précédent. Il était agacé, je le sentais, mais comme tout bon assistant qui se respectait, il n'en montrait rien, j'appréciais grandement cela. Il marquait des points le texan. Je souriais avant de me retourner vers lui. « Très bonne initiative Steven. J'aime ceux qui ne rechignent pas à la tâche. Continuez comme ça, prouvez moi que vous êtes un bosseur et vous irez loin Texas. » Voilà, c'était lâché, maintenant il savait comment je le surnommais et j'aimais bien cela. Et même s'il n'approuvait pas ce surnom, c'était moi la patronne. S'il n'était pas content, la porte était grande ouverte. Mais quelque chose me disait qu'il n'avait pas envie de la prendre cette porte. C'était plutôt moi qu'il avait envie de prendre contre cette porte. Je le sentais dans sa gêne, dans son regard, pourtant respectueux, sur mes courbes généreuses. Je ne laissais pas souvent les hommes insensibles et je sentais que Steven ne dirait pas non si je lui proposais un dernier verre. Quoi que, comme moi, il me semblait être très professionnel. Il serait capable de me dire non et j'adorerai ça. Je me demandais depuis combien de temps je ne m'étais pas envoyé en l'air... Je commençais à me poser la même question pour lui et ça m'excitait beaucoup. Beaucoup trop, je devais reprendre le contrôle. Je devais me resaisir.

Steven se raclait la gorge tandis que je faisais le tour de son bureau pour me retrouver face à lui. Je posais mes deux mains sur son bureau, me penchant légèrement, juste assez pour qu'il puisse voir le début de mon décolleté, mais pas plus pour ne pas être vulgaire, je détestais la vulgarité. « Ah parce que maintenant j'ai besoin d'une excuse pour venir dans le bureau de mon assistant? » Je me redressais d'un coup sec, pour briser le doux rêve sensuel que je venais sciemment de lui offrir et j'allais m'installer dans le petit fauteuil qui se trouvait dans le coin du bureau. Je croisais les jambes, j'esquissais un sourire séducteur et je plongeais mon regard dans le sien. « N'oubliez jamais qu'ici c'est moi la patronne Texas. Et si l'envie m'en prenais de venir m'asseoir ici pour vous regarder travailler toute la journée sans autre but ou raison, je serai entièrement dans mon droit. » Je terminais sur un ton et un air de défi, impatiente de voir ce qu'il pourrait bien répondre à cela le grand texan.
code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptyMar 27 Juil - 18:19
 « Je... euh, non, non, bien sur que non, miss Anderson. Vous pouvez tout à fait venir quand vous le désirez, après tout, vous êtes la patronne. Mais c'est juste que... si je peux me permettre, sans vous manquer de respect, mais je travaille mieux quand je suis... tout seul. »

La fin de sa phrase fut presque inaudible. Pire, il baissa le regard, encore. Il détestait faire ça, mais c'était plus fort que lui ! Il n'arrivait pas à rester longtemps en regardant une femme dans les yeux, et surtout pas une très belle femme comme Kate Anderson. Il l'avait vue à plusieurs reprises, avec différentes tenues, et il avait à chaque fois eu l'envie d'en savoir plus. Ça faisait pervers, clairement, mais il 'était qu'un homme en manque cruel d'affection charnelle.

Okay, ça aussi, c'était un peu pervers.

Mais elle le faisait sans doute exprès ! Consciente de son pouvoir de séduction, elle promenait ses formes devant lui pour le frustrer davantage. Oui, ça devait être ça ! Une forme de test, pour voir s'il était résilient, capable de rester concentré, de passer outre. C'était forcément ça ! Ça expliquait pourquoi elle venait autant jouer vers lui, pourquoi elle venait vers lui avec ses... diverses formes aussi généreusement affichées pour lui.

C'était ça, ou il lui plaisait, et elle le montrait. Non, non, impossible. Elle était de toute façon trop autoritaire, trop BDSM sur les bords, trop... trop du genre à fouetter son amant.

Il faisait chaud, bordel.

 « Si c'est un test, madame, sachez que je suis prêt. Vous avez pu le voir, je travaille efficacement, je suis sérieux, je prends peu de pauses, je termine plus tard, je commence plus tôt, et je ne me plains jamais de mes conditions de travail. Je suis plus que satisfait de tout ce que vous me donnez. »

Aïe. Il espérait que cette phrase passerait.
Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptyMer 28 Juil - 0:00



WORK IS WORK

- STEVEN ROWAN — KATE ANDERSON -


On ne mélange jamais travail et plaisir... Mais il ne faut jamais dire jamais...

Étrangement, ce petit jeu m'amusais fortement, c'était comme si je l'avais senti dès la première fois que j'avais croisé son regard. Jouer avec les hommes, flirter, user et abuser des mes formes généreuses et avenantes pour parvenir à mes fins... Ca j'avais l'habitude, ça m'a misait, j'en jouer sans jamais m'en lasser. Le buisness c'était le buisness. Les hommes étaient si facilement manipulables. Une robe moulante, un décolleté, des talons aiguilles, un bon brushing, un maquillage soigné mais pas vulgaire... Et le tour était joué. Il fallait tout de même s'adapter au client. Je me rends compte à quel point c'est racoleur de le dire ainsi mais... Il s'agissait bel et bien de clients. Bref. Pour certains, il fallait jouer les ingénues, inconsciente de mon pouvoir de séduction. Pour d'autres, il fallait jouer les femmes fatales, parfaitement consciente de mon pouvoir. Mais lorsqu'il s'agissait d'être naturelle... Il n'y avait plus personne au balcon. Les hommes m'avaient tellement déçu au fil du temps. Ils m'avaient dégouté de toutes relations sérieuses alors je ne faisais que jouer et je n'allais jamais plus loin. Parfois, deux fois par an peut être, un ou deux sortaient du lot et je m'autorisais une petite sortie de route. Agréable mais sans saveur. Je m'en sortais parfois mieux toute seule pour être honnête. Mais Steven... Steven, il n'était pas comme les autres, et le jeu prenait une toute autre dimension. Je n'avais jamais frissonné autant face à un homme mais hors de question que je perde mes moyens, que je baisse la garde. Une fois qu'il aurait ce qu'il voulait, il serait comme les autres et ne chercherait pas à connaître la vraie Kate. Qui aurait envie de vouloir la connaître ? Non... Tous s'étaient habitué à Katherine, la femme d'affaire, la femme fatale, l'invulnerable. Et pourtant...

Assise dans ce petit fauteuil qui ne servirait même pas de presse papier dans mon immense bureau, j'étais cependant satisfaite du résultat. Steven était troublé, il devait lutter fort pour que ses instincts viriles ne reprennent pas le dessus et c'était justement ce que j'appréciais chez lui. Ce n'était pas un goujat aux allusions douteuses, aux mains baladeuses ou aux regards insistants. Non... Je me trompais peut être mais à mes yeux, Steven était un vrai homme dans le sens où il était gentleman, élégant mais simple, galant mais avec du répondant et puis j'étais certaine que dans l'intimité il devait être un super coup. J'avais le radar pour ça, et je me trompais rarement. Cela me troublait, je devais l'avouer mais je le savais déjà, il ne se passerait jamais rien, rien de concret entre lui et moi. Nous en resterions au simple stade de jeu. Déjà parce qu'il était mon assistant et qu'on ne mélange pas travail et plaisir. Et puis aussi parce que je ne voulais plus me lancer dans une histoire, quelle qu'elle soit avec un homme. Il était pourtant si mignon à bégayer derrière son bureau avec ses grands yeux bleus océans à craquer. Ah la la... Pourquoi avait-il fallu que je l'engage LUI? Moi et ma foutue spontanéité. Moi et mon foutu goût du défi.

Steven reconnaissait que j'étais la patronne et que j'avais donc le droit d'être là. Encore heureux mais il ne pouvait s'empêcher d'ajouter qu'il préférait travailler seul. Il ne me repoussait pas, il ne me faisait pas affront. Au contraire, il me montrait son respect. En tout cas, c'était comme cela que je le percevais. N'importe quel autre homme, en tout cas la grande majorité de ceux que j'avais pour habitude de côtoyer, auraient sauté sur l'occasion mais pas lui. J'aimais cela et j'esquissais un léger sourire qui laissait entre-apercevoir la vraie Kate. J'étais là, presque offerte à lui même si je ne serais pas aller jusqu'au bout, et il me disait simplement qu'il préférait travailler seul. Bien, très bien. Il irait loin, je l'avais tout de suite su. Il était encore plus mignon en baissant le regard, comme s'il n'assumait pas vraiment, comme s'il avait peur de ma réaction. Il était si... Si... Si naturel. Encore plus craquant que tous ces prétentieux en costards cravates qui se prennent pour les rois du monde. Oui... Il m'avait définitivement tapé dans l'œil le bougre et je m'imaginais déjà dans ses bras au coin du feu... Ce n'était pas bon du tout ça, je le savais. Je devais vite me ressaisir.

Je le laissais cependant parler, curieuse de savoir ce qu'il avait à dire. Je croisais les mains devant moi et l'écoutais attentivement. Une fois qu'il eut terminé, je gardais le silence. Je le fixais, droit dans les yeux, sans rien dire. Puis après de longues et interminables secondes, je me levais, je m'approchais du bureau, de manière beaucoup plus naturelle cette fois. « Je suis ravie d'apprendre que vous êtes... "satisfait" de ce que je vous donne. » Je marquais un temps d'arrêt et devenais tout à coup plus sérieuse, plus professionnelle. Le jeu devenait trop dangereux. « Mais voyez vous, c'est le dernier de mes soucis Texas. Ce qui m'intéresse vraiment, c'est que MOI je sois satisfaite. Alors vous allez vite me mettre de l'ordre dans tout ce bordel et je vous attends avant la pause déjeuner dans mon bureau, le contrat terminé et prêt à être signé. » Je ne lui laissais pas le temps de répondre, lui tournais le dos et me dirigeais vers la sortie. « Et surtout frappez avant d'entrer, j'ai horreur qu'on fasse irruption dans mon bureau sans mon autorisation. » Disais je sans même me retourner avant de refermer la porte derrière moi et de retourner à mon bureau. Je vaquais alors à mes occupations avec deux de mes stylistes, attendant, impatiemment que Steven arrive...

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptyJeu 29 Juil - 18:56
Il était l'heure de la pause déjeuner moins une minute quand, enfin, Steven frappa doucement à la porte du bureau de sa patronne. Il suait, il n'osait pas enlever sa veste, et il était à peu près certain qu'il aurait du passer aux toilettes avant de venir. Mais c'était trop tard, maintenant, car il entendit clairement le son de voix qui lui intimait d'entrer dans la pièce. Kate Anderson était là, assise derrière son bureau, le détaillant d'un regard perçant et autoritaire. Il était pile à l'heure.

Et ça ne lui plaisait pas, se disait Steven. Il s'était préparé à se défendre, aussi bien qu'il le pouvait. Aussi bien qu'il avait pu travaillé dans les circonstances du moment. Car concrètement, il n'avait pas eu énormément de marge de manœuvre pour réussir à signer ce contrat et à l'apporter, tout prêt, à Anderson. Les choses s'étaient avérées compliquées de l'autre côté, et il avait usé de tout son talent pour réussir.

Mais il l'avait fait. C'était déjà ça.

 « Miss Anderson, voici le contrat. »

C'était en guise de préambule. Il s'approcha du bureau, et déposa le dossier devant sa patronne. Il aurait pu le présenter, ouvert, prêt à être signé à la bonne page. Mais il préférait garder une soigneuse distance de sécurité avec sa patronne, car de là où il était, il avait une vue plongeante. Et beaucoup trop plongeante d'ailleurs. Il se força à la regarder dans les yeux.

 « Ca n'a pas été facile, mais c'est fait. Le contrat est plus avantageux qu'espéré, et nous devrions pouvoir le renouveler facilement si le besoin s'en fait sentir. Toutefois, il faudra peut-être changer d'égérie à ce moment-là, car celle choisie est... disons sur le déclin. L'avoir aujourd'hui est un coup marketing, la conserver demain serait... mal avisé. »

Il savait être neutre. Il aurait pu dire qu'une femme de quarante ans comme leur égérie à venir, c'était bien commercialement parlant, mais elle vieillissait trop pour rester au top. Sans parler de ses penchants de plus en plus connus pour les vices.
Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptySam 31 Juil - 6:27



WORK IS WORK

- STEVEN ROWAN — KATE ANDERSON -


On ne mélange jamais travail et plaisir... Mais il ne faut jamais dire jamais...

Le rapport de force avait commencé et cela m'amusait au plus haut point. Et je ne parlais même pas de mon attirance presque animale pour cet homme. Ca c'était la cerise sur le gâteau, le fruit interdit. Je parlais tout simplement de ce petit jeu entre deux collègues, de ce petit jeu entre un homme et une femme, à savoir qui aurait l'ascendant sur l'autre. Cela me divertissait énormément et ces derniers temps j'en avais besoin. Boulot, boulot boulot, j'avais vraiment besoin d'une petite distraction et si cette distraction pouvait en plus être bénéfique à l'entreprise... Alors j'avais tout gagné. Assise dans le coin cocooning de mon bureau, tables basse, thé, café, friandises, fauteuils confortables. Je discutais avec mes deux stylistes de la prochaine tendance que nous voulions mettre en avant dans le prochain numéro du mois suivant. Et oui, dans la mode il fallait toujours avoir un coup d'avance. A peine le nouveau numéro venait il d'être bouclé et envoyé à l'impression que je commençais déjà à réunir mon équipe pour bosser sur le suivant. C'était comme ça la mode, un train lancé à toute vitesse qui ne s'arrêtait à aucune gare sauf au terminus, la fashion week.

Nous étions en pleine discussion des plus sérieuses, lorsque je remarquais sur la pendule que l'heure du déjeuner approchait. Je pensais alors immédiatement à Steven. Serait il a l'heure ou serais-je obligée de sévir pour la premiere fois. Car j'ai beau être souriante et plutôt familière avec mes employés, il n'en restait pas moins que j'étais la patronne. J'aimais l'idée que nous soyons une sorte de grande famille. Mais même dans les familles... les plus soudés, chacun doit rester à sa place ou l'anarchie commence. C'était ainsi en tout cas que je le voyais. Même si dans le cas de Steven, je ne le voyais absolument pas comme un membre de ma famille même de manière figurée. Il m'attirait bien trop pour cela. Puis soudain, une minute avant l'heure du déjeuner, il toquait enfin à la porte. Il s'était fait attendre, il aimait jouer avec les feu lui aussi finalement le bouseux de province. Jesquissais un sourire et mes stylistes aussi, je n'avais aucun secret pour elles et elles savaient ce que j'avais prévu pour le nouveau. « Entrez Texas. » Steven entrait, mes stylistes se levaient pour nous laisser. « Amenez moi la robe de la couverture, j'aimerais avoir l'avis de monsieur "je ne sers pas qu'à servir du café" . » Disais je amusée. Mes stylistes pouffaient discrètement de rire et quittaient la pièce, nous laissant seuls, tous les deux.

Voyant que monsieur avait mis du cœur à l'ouvrage et avait réellement travaillé son contrat, je lui montrais le respect qui lui était dû. Je me levais de mon fauteuil de confort, j'attrapais le contrat au vol et j'allais m'installer derrière mon bureau. Je feuilletais sérieusement ce qu'il avait préparé. Il avait fait du bon travail, je devais le reconnaître. Il disait que ça n'avait pas été facile et je n'avais pas de mal à le croire, j'avais bien évidemment fait exprès de lui donner un contrat corsé, histoire de le tester un peu. Il avait un bon CV, de bonnes recommandations, une belle gueule mais il en fallait plus pour te convaincre et il était sur la bonne voie. « Quand j'aurais besoin de vos conseils sur nos égéries, je vous le demanderai Texas. Vous avez fait du bon travail avec le contrat mais laissez la mode à ceux qui connaissent la mode » Rien de péjoratif ou d'offensif là dedans. C'était juste la vérité. La mode c'était mon domaine et je savais ce que je faisais en prenant le risque de choisir ce modèle. « Vous ne la connaissais pas comme je la connais Texas, faites moi confiance. »

Soudain, on toquait à nouveau à la porte, je laissais entrer mes stylistes qui avaient amené exactement ce que je leur avais demandé. La pièce maîtresse du prochain numéro. Je voulais l'avis de Steven. Et surtout le tester un peu, m'amuser. Toutes les trois, nous retournions dans le coin cocooning et je commençais à retirer mes vêtements sans demander à Steven de quitter les lieux. « Tournez vous je vous prie, je ne fais pas de strip tease à l'œil. » Et pendant que Steven accédait à ma requête, mes stylistes s'affairaient à m'habiller. Là robe était parfaite, j'en étais certaine. Puis je le sentais tellement bien dedans. « Retournez vous Texas et dites moi sincèrement votre avis. » Lorsqu'il se retournait, Steven pouvait te voir dans une magnifique robe bohème entre raffinement et naturelle. Simplicité et sensualité. Je faisais un tour sur moi même, pour qu'il ait une vue d'ensemble. Puis je mzrrztaiz dis à lui, le fermoir était grand ouvert. Une vieille astuce féminine qui marchait à tous les coups. « Vous voulez bien m'aider Texas ? Il faut que le produit plaise à madame mais sois aussi pratique pour monsieur. »
code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptyDim 1 Aoû - 14:29
 « Oui miss Anderson, vous avez raison. Je garderai mes conseils à l'avenir. »

Steven fit volte-face brusquement, lorsque Kate fut déshabillée par ses stylistes. Il ne voulait pas passer pour un voyeur, et il réfréna donc sa mauvaise curiosité pour s'intéresser bien plus que de raison à un tableau présent sur le mur. Il savait que les deux stylistes, assez amies avec leur patronne, étaient plutôt du genre à partager ses taquineries. Elles n'avaient pas grand chose à lui envier, d'ailleurs, étant très belles aussi, mais... Kate était différente. Elle avait l'autorité.

Et ça se voyait dans son maintien, alors qu'on autorisait le quadragénaire à se retourner pour observer et admirer. La chaleur monta encore d'un cran violent chez Steven, lorsqu'il vit la jeune femme dans cette robe qui ne pouvait que magnifier la personne qui la portait. Il avait rarement vu d'aussi près quelque chose d'aussi sobre et magnifique à la fois. Mais surtout, ce qui le scia sur place, ce fut l'ordre de Kate.

 « Euh... je... vous êtes sûre ? Je veux dire, c'est que... oui, oui, ok. J'arrive. »

Il s'approcha, pas à pas, avec hésitation. Plus il se rapprochait, plus les détails apparaissaient sur la nouvelle tenue de miss Anderson. Ses formes plus accentuées, son visage plus souriant d'un air un peu mesquin, sa peau qui semblait couler dans le vêtement, et surtout, son dos presque entièrement découvert. Déglutissant, Steven arriva dans son dos, et il posa délicatement une main sur l'omoplate de sa patronne.

Il voulut dire quelque chose, mais les sourires mauvais des stylistes le dissuadèrent. Et il utilisa donc son autre main pour fermer délicatement l'ourlet dorsal de la robe. Il n'eut aucune difficulté à la hisser jusqu'en haut, et il grimaça légèrement lorsque ce contact fut rompu.

 « Voilà, miss. Parfaitement réglé, et la robe est tout à fait magnifique et adaptée pour madame comme pour monsieur. Vous... vous avez encore besoin de moi pour quelque chose ? »
Invité
Invité
Anonymous
#  Work is work [PV Kate] EmptyDim 8 Aoû - 23:30



WORK IS WORK

- STEVEN ROWAN — KATE ANDERSON -


On ne mélange jamais travail et plaisir... Mais il ne faut jamais dire jamais...

Il garderait ses conseils à l'avenir, voilà qui était bien avisé. Car depuis que j'étais montée au sommet, j'avais un peu... pris la grosse tête. Appelons un chat un chat. Je le savais et parfois, souvent, je m'en voulais. Je détestais même cette nouvelle Katherine que j'étais devenu un peu par obligation. Mais dans le monde impitoyable des affaires et surtout de la mode, il n'y avait pas le choix. Du moins c'était ce que je croyais. Manger ou être mangé. C'était la loi de la jungle, parfois amusante, souvent cruelle, mais nécessaire et impitoyable. Bref j'étais ravie de voir que Steven écoutais précieusement mes instructions. Bon après il était mon assistant personnel, il n'avait pas vraiment d'autres choix. Mais j'étais déjà tombée sur des rebelles, des récalcitrants, des ambitieux qui voulaient être calife à la place du calife... Ils n'avaient pas fait long feu, croyez moi. Je ne suis pas du genre à me laisser marcher dessus. J'ai construit cet empire toute seule et je ne laisserai personne me le prendre ou me dire comment le gérer.

J'esquissais un large sourire quand Steven se retourner, visiblement gêné. C'était... mignon. J'aimais ce genre d'homme. Gentleman jusqu'au bout des doigts. Ils étaient souvent des amants incroyables et ce Steven... je sentais qu'il faisait parti de cette catégorie. Je lançais un regard complice à mes stylistes qui se retenaient de rire, elles connaissaient mes goûts et avaient bien senti que j'avais un faible pour le nouveau. Mais elles savaient aussi que je ne mélangeais jamais travail et plaisir, alors elles savaient que le jeu allait commencer et elles adoraient ça. C'était comme regarder un épisode de feuilleton pour elles. Ma vie c'était un peu un roman d'El L. James pour elles. Puis Steven se retournait, pas moi. Mais je sentais son regard sur moi, c'était... enivrant, galvanisant. Je le sentais presque me déshabiller du regard et j'aimais cela. J'avais en réalité envie qu'il le fasse vraiment. Sentir ses mains et ses lèvres sur ma peau. Mais je devais résister. Je mordillais à nouveau mes lèvres.

Je me retournais ensuite vers lui pour avoir son verdict et je vis immédiatement dans son regard que ça lui plaisait. Je souriais à nouveau. Puis je lui demandais un coup de main, à défaut d'avoir un coup de rein. J'avais hâte de voir sa réaction. Il semblait intimidé, desarconné... Parfait. Mais il sexecutait, un homme de poigne qui ne se laissait pas démonter, j'aimais cela aussi. Dos à lui, je frissonnais lorsque je sentais enfin sa peau contre la mienne. Je fermais les yeux, savourant ce moment charnel qui nappartenait qu'à nous deux. Je faisais alors signe à mes stylistes de quitter le bureau. Elles s'exécutaient aussitôt. Nous nous retrouvions alors véritablement seuls, rien que lui et moi, et ce petit bout de tissu qui nous séparait de la limite à ne pas franchir. Le moment n'avait duré que quelques secondes mais il avait intense et il s'était indéniablement passé quelque chose entre vous. En tout cas, de mon côté. Une fois le zip refermé, je me retournais lentement vers Steven, nous nous retrouvions de nouveau face à face, à quelques centimètres l'un de l'autre. Il était... Vraiment vraiment beau et séduisant. C'était difficile de ne pas céder à la tentation.

Il me demandait alors si j'avais encore besoin de lui. Je souriais à nouveau. « Et bien... Puisque vous abordez le sujet Texas... » Je faisais alors le tour de lui pour retourner à mon bureau et au passage, je me laissais aller à caresser du bout des doigts ses épaules carrées et solides. J'allais alors m'asseoir sur mon fauteuil et lui faisais signe de venir lui aussi s'asseoir en face de moi. « Il se trouve justement que ce soir je suis invitée à l'ouverture d'une boîte de nuit très branchée et... Mon cavalier a loupé son avion à Milan. Il ne sera pas là à temps pour m'accompagner et je pense que... » Je le regardais de la tête aux pieds, légèrement sceptique. Il était beau et séduisant mais côté mode... Il y avait du boulot tout de même. « Vous pourriez faire l'affaire... Enfin si vous êtes libre et que vous vous en sentez capable bien sûr. Vous pourrez faire un tour au showroom, Miranda s'occupera de vous relooker pour l'occasion. Qu'en dites vous ? Étaient-ce des paroles en l'air, ou vous êtes vraiment prêt à m'aider? »
code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Contenu sponsorisé
#  Work is work [PV Kate] Empty

 Work is work [PV Kate]


Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Work Work Work... (Ama/Hope)
» A photoshoot with you is very far away from work (ft. Connor Janovitsky)
» I have work for you ~ Elaïa
» There's work to do ! - Feat Raven Walsh
» This is a tough work

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archive 2021 :: Archive Rps-
Sauter vers: