“ Change your life today. Don't gamble on the future, act now, without delay. Elaïa est née en 1997. Elle provient d’un pays plutôt froid : la Norvège. Ce fut grâce à son père adoptif : Richard Kaminski, qu’elle arriva à Los Angeles. Après le naissance de sa première fille avec la seule et unique femme qu’il aura eut, morte d’un cancer, il aura décidé d’adopter six autres filles à la suite de cela. Elles n’arrivèrent pas toutes ensemble, elles arrivèrent au fur et à mesure, laissant ainsi à chacune le temps de s’acclimater à l’environnement américain. Elaïa a été adoptée par cet homme en 1998, alors qu’elle n’avait que peine un an. Elle avait été la seconde à être adoptée. Quatre autres filles arrivèrent après Elaïa, et elles restèrent alors sept soeur, les sept soeurs Kaminski. Elles vécurent ensemble heureuses jusqu’à ce que Elaïa ait eu quatorze ans. Après une perte  douloureuse, les soeurs ont perdu leur père, il y a quatre mois, la vieillesse l’emporta…

Qui était Richard Kaminski ? Il s’agissait d’une drôle de personnage à la fin de sa vie mais tout le grand monde le connaissait. Son père avait créé l’une des plus grande usine de textile de Los Angeles mais ce ne fut pas Richard qui s’en occupa mais sa petite soeur, Amanda. Richard était connu pour ses ouvrages. Grand écrivain il a écrit un bon nombre d’ouvrages d’horreur et policiers. Certains de ses ouvrages ont notamment été adaptés que ce soit au théâtre ou au cinéma. Cependant ce qui l’a rendu célèbre a été son ouvrage : ‘La maison de poupée des Hillsborrow’ ( un ouvrage qui a été adapté plus récemment en série ). Cet ouvrage se divisait en dix volumes aussi effrayants que magnifiques.

Richard a eu une première fille, la première et la seule qu’il concevrait de lui-même la charmante Adélaïde Kaminski. Une belle chevelure brune, des yeux vert magnifiques. Il l’a eu avec sa seule et première épouse : Emilia Shefferd. Cependant celle-ci perdit la vie à cause de la mucoviscidose quelques années plus tard, lorsque Adélaïde eut sept ans. Ce fut lorsque cette dernière a eu dix ans que les adoptions commencèrent. Après tout, les choses devenaient compliquées, Richard avait ressenti ce besoin de combler la complexité des choses en adoptant des enfants, d’autres filles qui, il l’espérait du moins, seraient toutes aussi adorables que sa très chère Adélaïde qui ressentait elle-même ce besoin d’avoir des soeurs.

Il y eut d’abord Kenalia, provenant de Chine, une petite fille de huit ans, deux ans de moins qu’Adélaïde. Une année plus tard arriva Elaïa, la fille d’une amie de Richard, partie en Norvège avec l’amour de s vie, un norvégien. Un terrible accident de voiture qui tua les parents du nourrisson, sans en connaître la raison, ce fut Richard qui fut nommé parrain et seule personne de confiance pour prendre soin de l’enfant. Cela ne pouvait pas mieux tomber. Richard adopta alors Elaïa la norvégienne de la fratrie. Ensuite, deux ans plus tard ce fut le tour de soeurs triplées écossaises qui ne se ressemblaient absolument pas : Aysel, Lottie et Elsie. La petite dernière arriva six mois plus tard, une petite fille de cinq ans provenant du Brésil.  

Puis il y a eut la maladie d’Adélaïde. Elaïa n’avait que quatorze ans lorsque cela s’est produit. Si Richard pensait qu’elle mourrait de la mucoviscidose  tout comme sa mère, ce sera un cancer qui vint la tuer. Ce ne fut pas si brusque. Âgée de 26 ans, elle savait depuis un moment qu’elle allait mourir, ou du moins elle en était persuadée et la famille s’était faite, malheureusement, à cette idée, même Richard. Les sept soeurs allaient être séparées. Alors une idée se forma dans leur esprit à toute : celle de se trouver un tatouage commun. L’idée se forgea petite à petit et leur père acquiesça. Le tatouage qui a été choisi fut une pièce de puzzle. Qu’est-ce que cela pouvait signifier ? Ce qui les avait rapprocher : les énigmes. Cette famille ne communiquait que comme cela, ou presque, par énigmes. Et Adélaïde serait l’énigme gravée sur leur peau à toutes les sept. Chacune a choisi cependant un endroit différent, pour Elaïa ce fut au niveau du poignet. Adélaïde et Eleaïa avaient toujours eu une relation particulière, elles se protégeaient l’une l’autre mais elles avaient une passion commune : les énigmes. Elles se faisaient des parties en duo, des journées entières. Tout ce que la blonde sait à ce sujet aujourd’hui, elle l’a appris d’Adélaïde.

Elaïa n’a pas fait comme sa défunte soeur sur le plan scolaire. Non, elle avait été déscolarisée, éduquée par une préceptrice à cause du harcèlement et de la pression sociale qui semblait peser sur elle. Richard n’avait aucune envie que le stress ne cause sa perte même si ça avait été finalement le cas. Elaïa est allée dans une prestigieuse école privée et elle aa tout donné pour être dans les meilleurs à chacune de ses promotions. Son père avait toujours mis un point d’honneur à développer les talents de toutes ses filles afin qu’elles puissent s’épanouir. En ce qui concerne la blonde il y en avait deux : le piano mais également la lecture. Pour le piano on pouvait dure qu’il s’agissait d’un don mais elle décida de donner un métier de l’ordre de la carrière musicale à l’une des triplées : Lottie. Elle avait clairement un don et une passion pour le piano et la musique classique. Alors Elaïa lui a appris tout qu’elle sait, il n’a jamais été rare de les entendre jouer ensemble, c’est ce qui les a rapproché. Elaïa la figure forte et Lottie la timide passionnée. Alors elle s’est consacrée à la lecture, à sa grande passion.

Elaïa a donc rejoint son père, mais plutôt que traductrice d’oeuvres en espagnol et en français. Tout d’abord elle avait reçu un stage puis ce stage est devenu un emploi à temps partiel avant qu’il ne devienne un emploi à temps complet. Petit à petit elle avait trouvé le métier de ses rêves, dans le milieu de la littérature. À la suite de cela, il y a eut la mort de Richard. Elaïa l’a toujours appelé ainsi. Et il était mort il y a quatre mois. Mort de vieillesse, cela n’avait rien d’étonnant pourtant cela avait été brutal aux yeux d’Elaïa qui l’avait toujours cru immortel. Les six soeurs se sont rapprochées. Au fil des années elles s’étaient éloignées, Elaïa n’avait des nouvelles continues de Lottie. Depuis les six soeurs étaient revenues à Los Angeles au fur et à mesure, les unes après les autres. La seule qui n’était jamais partie était Elaïa, restant auprès de son père adoptif.