Cain Roselight romance avec un démon cowboy | Signe Astro : Métier : Prénom : Apollo.
Avatar : Dacre Montgomery. Messages : 388 Dollars : 45 Date d'inscription : 30/08/2021 Multicompte(s) : Lyss, Grif, Navy, Tiag, Napo, Zeka, Sieg, Kiss, Wolf, Ares, Cora, Tair Crédits : Apollo. + solosands. Débarqué.e à Los Angeles depuis : la fin d'année 2021 , j'habite : un petit appart, 566 Primor Avenue . On me surnomme : Cain, impossible à abréger. Kentucky O'Jimmy quand je me lâche à fond, fard noir et lèvres rouges. Avant que tu te le demandes , j'ai : 24 ans et je suis né.e le : 26/07/1998 . Je suis : brûlé par un soleil à l’horizon, douce chaleur qui irradie mon cœur et : je me cherche pas mal . Aujourd'hui, je suis : animateur radio, créateur d’émissions qui commencent à se faire connaître, chanteur sur mes heures perdues
j'ai une jauge d'innocence à 100%, pas une moquerie ne me vient en tête, jamais @ sucre d'orge s'est fabriqué dans une campagne bien lointaine, bien fermée d'esprit, à grands renforts de romans à l'eau de rose et de guitare @ maquillage sur les yeux et les lèvres, mon alter ego Kentucky O'Jimmy est né à la fin de mon adolescence et m'a fait partir de cet enfer étroit @ plusieurs mois de marche, de stop, de voiture, à travers le pays entier, à rencontrer familles et couples, enfants et seniors, un voyage fabuleux @ j'ai chanté à los angeles dans des bars sombres, puis j'ai monté ma propre émission de radio, qui rencontre un bon succès pour un début @ je suis aussi naïf que romantique, je n'ai jamais eu quelqu'un contre moi et je rêve de belles histoires sous les étoiles et le soleil @ je hais le conflit et j'adore le jazz @ un jour je sortirais un album country et il fera un carton @ j'adore les chevaux et je sais aussi bien monter que m'en occuper.
| # Mer 13 Oct - 21:48 | Je m'étais réveillé, ce matin, avec de drôles d'aspirations. L'énergie d'en découdre, une petite voix me susurrant dans l'oreille de ne plus me laisser faire, de chasser ce Cain trop naïf, de ne laisser que l'alter ego, ses yeux noirs et ses poings d'acier. A la radio, j'avais été mutique, peu intéressé par le show qui se déroulait sous mes yeux distants, les voix qui s'entremêlaient, et le rythme lascif des chants automnaux. Quelques au revoir distillés ci et là, et je m'étais évadé de ces bureaux si froids aujourd'hui. J'avais croisé Britanny, la secrétaire de la station, et mon regard s'était fixé sur son cou nu, cou pâle. Ventre qui gargouille, des excuses un peu gênées, et la famine qui s'était pointée. Dévalant les ruelles jusqu'à chez moi, les pâtes qui cuisaient, la sauce tomate, rouge carmin, rouge velours, rouge voluptueux qui dansait sous mon regard ébahi, le ventre qui gargouillait à nouveau, plus fort cette fois. J'avais une faim de loup, mais impossible de déglutir les bouchées de pâte, parfaitement cuites pourtant, et enveloppée de la sauce qui m'avait tant donné envie. Je ne voulais pas me forcer à manger, je n'étais après tout pas un enfant, et pourtant j'avais la gorge en feu, la nuque qui me brûlait, et les yeux étrangement secs. Une rapide sieste, plongé dans le noir car la lumière me faisait réfléchir et me chauffait un peu trop la peau -les températures d'octobre me surprendront toujours.
Réveil vaporeux, l'alarme qui vient résonner dans mon corps tout entier, migraine absolue, et la bouche déshydratée, gorge en brasier. Dehors, il fait nuit, c'est étrangement plutôt sombre. Le bleu obscur de l'extérieur, les lampadaires du quartier qui grésillent, je suis obligé d'allumer le lustre pour un rapide check-up avant de partir. Ma peau me démange. L'envie de gratter, mais je la sens raide comme de la pierre. Et l'horreur, face au miroir : peau d'une blancheur absolue, les veines comme seules traces d'obscurité. Mes muscles se contorsionnent, et dehors, j'entends des hurlements, quelques explosions au loin ; j'ai soif, terriblement soif, affreusement soif, curieusement soif, et cette soif l'emporte sur le reste, me guide au-dehors, la démarche maladroite dictée par un esprit élégant. Je n'irais pas au travail ce soir : j'ai trop envie de plonger mes canines pointues dans une peau savoureuse. Et au loin, je vois une silhouette isolée. Je siffle et pars en chasse. |
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