Avatar : Oliver Sykes Messages : 566 Dollars : 50 Date d'inscription : 04/12/2021 Multicompte(s) : Styx / Alex / Low / Dimitri Crédits : Apollo <3 Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : dans un loft sur Central, seul même s'il y a toujours du monde chez moi . On me surnomme : Oly c'est mon nom de scène ou Will pour mes amis , j'ai : 34 ans et je suis né.e le : 21 mai . Je suis : passionné par les taxis de L.A et leurs chauffeurs et : mon cœur ne bat que pour les yeux d'obsidienne . Aujourd'hui, je suis : guitariste dans les Nerd Flip
Être guitariste dans un groupe de punk mondialement connu était un rêve d’enfant que j’avais réalisé avec mes meilleurs amis. Nous étions revenu à Los Angeles, la ville qui nous avait vu grandir, pour bosser sur notre nouvel album. Selon notre manager, New York était dépassée. C’est à L.A. que tout se passe maintenant. Ma famille refusant tout contact avec moi, que je sois à NYC, Paris, Berlin ou L.A. m’était complètement égal. Mais ce serait mentir que dire que me retrouver dans cette ville où j'ai grandi, appris la musique, connu mes premiers flirts, fait mes meilleures figures de skate ne me touchait pas. J’étais dans un état entre euphorie et mélancolie. Un doux mélange entre Oly et Will, le guitariste célèbre et le skateur lambda.
Je me trouve dans un café pour réfléchir à des nouveaux morceaux. Je gribouille dans un carnet un mélange de notes de musique, de morceaux de paroles que seul moi peut comprendre. Je ne fais pas attention à ce qu’il se passe autours de moi jusqu’à ce qu’une jeune femme vienne me demander une photo. Je ne refuse jamais une demande de fan. C’est grâce à eux que je suis là et ce serait hypocrite de jouer les stars inaccessibles. Mais bientôt, on vient me demander une autre photo, un autographe. Et sans que je m’en rende compte, le café se remplit très vite de fans qui se sont passé le mot. Merde. Si j’aime discuter avec des fans, j’ai beaucoup de mal avec les attroupements. Et ma claustrophobie me hurle de me barrer avant que ça dégénère. Je range mes affaires dans mon sac à dos, remercie les fans autour de moi et tente, tant bien que mal, de gagner la sortie.
Une fois dans la rue, je sens que certains fans continuent de me suivre. J'accélère le pas ne sachant pas comment me sortir de cette situation. Je prends des rues au hasard. Une fois à gauche, une fois à droite. Si bien que je ne sais plus du tout où je suis. Je cours pour semer les derniers fans récalcitrant jusqu’à me retrouver dans une petite ruelle où cette fois, je suis seul. Je laisse un rire de soulagement s’échapper de mes lèvres en remettant mon bonnet en place. Je regarde autour de moi pour tenter de savoir où je suis mais tout ce que je vois est l’heure sur mon téléphone qui m’indique que je suis clairement en retard au studio pour notre séance d’enregistrement. Je vais me faire engueuler par le groupe pour mon retard mais ce n’est rien si ma mésaventure de ce jour se retrouve à la une de la presse spécialisée demain.
En fouillant dans mes derniers SMS reçus, je trouve ce que je cherche. Mon manager m’a filé le numéro d’un chauffeur de taxi. Selon lui, il est discret, habitué aux fans en fureur et peut me véhiculer dans L.A. quand j’en ai besoin. Je regarde autour de moi pour lui donner le lieu où il doit venir me chercher. Je n’ose pas ressortir dans l’avenue, de peur de me faire à nouveau repérer par les fans qui me suivaient. J’espère qu’il sera disponible parce que je ne suis pas prêt à subir les foudres de mon manager si je ne me pointe pas au studio.
Will Fincher a écrit:
Bonjour, pouvez-vous venir me chercher derrière le Starbucks, 4264 Lincoln Blvd, Marina Del Rey, s’il vous plaît ? Will.
Faites que la chance soit avec moi. J’en profite pour écrire un message dans le groupe WhatsApp du groupe pour prévenir de mon retard. J’explique la situation et m’apprête à me faire chambrer par les deux autres membres du groupe.
Avatar : Adam Driver. Messages : 237 Dollars : 0 Date d'inscription : 10/11/2021 Multicompte(s) : Lyss, Zeka, Cain, Grif, Tiag, Napo, Sieg, Kiss, Wolf, Ares, Cora, Tair. Crédits : Apollo. + BEYLIN. + IVY :o Débarqué.e à Los Angeles depuis : toujours, chaque carrefour par coeur et le bruit comme divine symphonie , j'habite : un appart sympa, 17 Sirius Avenue . On me surnomme : Nave, le dernier son de mon prénom a tendance à sauter, en tout cas , j'ai : 36 ans et je suis né.e le : 08/11/1986 . Je suis : fou amoureux sous des murailles secrètes et : homosexuel, les gros titres m'ont trahi . Aujourd'hui, je suis : ancien joueur des RAMS, désormais taxi, la nuit uniquement, pour m'occuper. L'argent ne me fait pas défaut mais j'avais besoin de quelque chose pour ne pas être inactif.
enfant unique, ancien golden boy pourri gâté, joueur de football américain hyper populaire, cliché ambulant @ de l'arrogance passée je n'ai gardé qu'une grande gueule, parfaite pour dévoiler les vérités les plus trash @ je suis la personne la plus secrète du monde, conduire mon taxi m'apprend qu'écouter vaut souvent mieux que parler @ je peins régulièrement pour sortir de belles couleurs de ma tête, c'est mon jardin le plus intime @ je rêve d'un tour du monde à deux @ j'ai la phobie des bruits d'explosion, ils me paralysent complètement @ Los Angeles est dans mon coeur autant que dans ma haine @ je suis un amateur de rhums et de bières @ au volant, je reconnais les habitués, je les vois évoluer, mais eux ne voient rien changer. peut-être que je devrais enlever mes lunettes de soleil de temps en temps ? @ je n'avais ouvert ma porte et ma couette à personne depuis plusieurs années. c'est mon côté romantique +++.
J'aimais bien rouler, ces derniers temps. Tu sais, il y a des jours où prendre le volant m'emmerdait sévèrement, d'autres pendant lesquels je le faisais en étant blasé, mais rares étaient les soirées de taxi qui m'arrachaient plus qu'un sourire poli. Et pourtant, j'avais constaté de beaux couchers de soleil et surtout des rues un peu plus agitées, et il faut avouer que ça me branchait pas mal. Puis surtout, à cette saison, personne ne tirait de feux d'artifices. Je détestais les feux d'artifice, surtout en conduisant. Rien de tel pour perdre le contrôle du volant.
Ce soir j'avais eu deux courses honorables, de celles qui me font traverser la ville, voire même la quitter, et qui rallongent kilomètres et billets. La première, c'était un couple de touristes, qui avait insisté pour que l'on fasse le tour des avenues jusqu'à tomber sur le plus bel hôtel de la ville. Soit. Si c'est ce qu'ils voulaient... Ils avaient chargé leurs grosses valises de cuir rouge, et ils étaient montés. Ils avaient parlé mandarin tout du long. Tant mieux. Je n'étais pas forcé à participer, et la soirée commençait bien. Je les avais largué devant un hôtel luxueux, dont la structure reprenait la forme d'une guitare. Sympa. Bling bling. J'y avais passé quelques soirées, avant. Pas forcément le plus beau, pas forcément le plus luxueux, mais de bonnes bases et une originalité forte. La deuxième cliente était plus particulière. Miss Bevey, une britannique à l'accent aussi fort que son parfum, m'avait tenu la jambe pendant tout le trajet jusqu'à Santa Monica. Elle allait rejoindre un amant, d'où les effluves envahissantes et la robe moulante. Je l'avais déposée à un coin de rue et avait attendu qu'elle soit bien rentrée dans un bâtiment pour partir. Il fallait toujours se méfier pour ces dames.
A peine l'européenne déposée que mon téléphone sonnait, signe d'une commande privée, de celles qui se font par message. Classique course. "Bonjour. Je serais là dans un quart d'heure." Simple message vocal. Et je reprenais déjà la route. Quelques groupes de jeunes s'apprêtaient à rentrer en boîte vers la plage, des couples s'enlaçaient sur des bancs. Cette vie-là était derrière moi. Les minutes défilèrent vite. Je garais ma Cadillac CT5, d'un noir de jais rivalisant pas mal avec la nuit, devant le Starbucks. "Je ne peux pas aller derrière, des gens circulent. Je vous attends devant. Merci." Un ton neutre, pas le plus commercial du monde, j'entends, mais pas la peine d'en faire des tonnes. Les clients aiment aussi être traités comme tout le monde, parfois. Je déverrouillais la portière, et réajustais mes lunettes de soleil (habitude étrange surtout en pleine nuit, mais je ne voulais surtout pas être reconnu) et les rétroviseurs en attendant le client.
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Je fixe mon téléphone comme si le fait de le regarder avec insistance allait faire arriver la réponse de mon chauffeur plus vite. Je jette des regards autours de moi. La ruelle est calme et mon rythme cardiaque commence à ralentir. Je me sens vraiment stupide d’avoir pris la fuite mais je ne supporte pas me retrouver coincé au milieu d’une foule. Surtout quand je suis le centre de l’attention. La réponse du taxi ne tarde pas à arriver. Une voix grave m’indique une arrivée dans quinze minutes. Ok, si je comptes l’attente puis la route jusqu’au studio, je vais avoir une bonne heure de retard. Peut-être plus si le trafic est saturé sur Central. Ca va être ma fête en arrivant mais d’habitude, je suis toujours le premier arrivé alors on devrait facilement me pardonner cet écart. Les mecs vont s’en foutre royalement- et mon manager, aboie plus qu’il ne mord.
Même si je suis pratiquement sûr que je ne risque plus rien, je décide de patienter dans la ruelle. Je passe le temps en scrollant mes réseaux sociaux pour voir si l’incident est déjà sur internet. Pour le moment, aucun article ne ressort sur Google et seulement quelques tweets font mention de l’émeute dans le café. Je ne vais peut-être pas si mal m’en sortir finalement. Mon sourire reprend forme sur mes lèvres. Je suis un éternel optimiste, je n’y peux rien c’est dans ma nature. Alors que je m’attarde sur les messages reçus sur Instagram, une notification m’indique un nouveau message vocal. Le taxi m’attend devant le Starbucks. Ok, il va falloir que je traverse la foule. Si des fans s’étaient attardés dans le coin, ils ont dû partir depuis le temps.
Mon sac à dos en place, j’enfonce un petit peu plus mon bonnet sur ma tête et marche rapidement pour contourner le café. Je jette un regard rapide sur l’avenue et repère une grosse berline noire. Ca doit être lui. Je jette rapidement un coup d’œil à gauche puis à droite avant de foncer vers la voiture. J’ouvre la banquette arrière et m’installe rapidement en regardant nerveusement vers la rue. Pas de cris, pas d’éclats de voix. Mission accomplie. Je suis en sécurité et bientôt en route vers le studio. Je dépose mon sac à dos à mes pieds alors que la voiture se met déjà en marche. Je boucle ma ceinture en jetant un œil vers mon chauffeur. Le rétroviseur me renvoi seulement un morceau de visage couvert par des lunettes de soleil. Ce détail m’amuse, qui porte des lunettes de soleil la nuit ? Chacun son truc, je porte bien un bonnet à L.A. alors je ne suis pas la meilleure personne pour juger les habitudes des autres.
Merci d’être arrivé aussi vite, vous m’avez sortie d’une belle galère.
J’esquisse un nouveau sourire même si je ne suis pas sûr que tu m’es entendu. Je décide de poursuivre malgré tout. Quand je suis nerveux, j’ai une grande tendance à dire tout et n’importe quoi pour combler le silence.
Conway Recording Studios, sur Melrose à Central s’il vous plaît.
Mon regard cherche le tien dans le rétroviseur comme pour me rassurer sur le fait que tu es bien le chauffeur de taxi que j’attendais.
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enfant unique, ancien golden boy pourri gâté, joueur de football américain hyper populaire, cliché ambulant @ de l'arrogance passée je n'ai gardé qu'une grande gueule, parfaite pour dévoiler les vérités les plus trash @ je suis la personne la plus secrète du monde, conduire mon taxi m'apprend qu'écouter vaut souvent mieux que parler @ je peins régulièrement pour sortir de belles couleurs de ma tête, c'est mon jardin le plus intime @ je rêve d'un tour du monde à deux @ j'ai la phobie des bruits d'explosion, ils me paralysent complètement @ Los Angeles est dans mon coeur autant que dans ma haine @ je suis un amateur de rhums et de bières @ au volant, je reconnais les habitués, je les vois évoluer, mais eux ne voient rien changer. peut-être que je devrais enlever mes lunettes de soleil de temps en temps ? @ je n'avais ouvert ma porte et ma couette à personne depuis plusieurs années. c'est mon côté romantique +++.
Quelques secondes passent, le temps pour moi de régler parfaitement la voiture avant que le client arrive. Je m'autorise à retirer les lunettes de soleil quelques instants, je frotte mes yeux qui sont toujours perturbés par l'alliance de mes verres et de la nuit. La portière s'ouvre et je les enfile aussitôt. Je ne veux pas être reconnu, surtout pas. Je regarde discrètement ma course et je reconnais vaguement ses traits. Je plisse les sourcils. Le guitariste des Nerd Flip. Merde. Je suis fan, ce qui arrive rarement avec tous mes transportés. Ma playlist a au moins une douzaine de leurs morceaux, je vais devoir modifier ça, le type va pas aimer. "Bonsoir. Pas de soucis." Je paramètre la course sur ma tablette, et la trajectoire idéale se dessine immédiatement. "Nous y serons dans vingt minutes." Et je démarre.
La berline glisse sur la route avec aisance, pilotée par une main de maître. A force, je connais chaque détail de ces chemins, et je sais comment me faufiler entre les véhicules sans ralentir. Une conduite un peu sportive, en soi, mais qui généralement plait aux clients. La musique s'enclenche toute seule. Un premier titre passe, trois minutes s'écoulent, mes doigts battent doucement le rythme entraînant sur le volant. La mélodie suivante suit automatiquement. Et merde. Un titre des Nerd Flip. Et ma réaction est déterminante : si je passe, le mec peut se vexer et croire que je n'aime pas ce qu'il fait. Si je laisse, ça peut le mettre extrêmement mal à l'aise. Dilemme pyramidal. J'étudie en quelques secondes, les yeux rivés sur la route, silencieux, comme d'ordinaire. Je ne parle jamais le premier, je laisse les clients commencer la conversation s'ils le veulent. Je décide de laisser la musique. C'est toujours mieux que de le blesser.
Une alarme se fait entendre sur mon téléphone. Merde. Un embouteillage, à 300 mètres. La durée du trajet est doublée. Nouvelle intersection, nouveau choix. "Monsieur ? Il y a un bouchon plus loin. Si on continue tout droit, vous arrivez dans 35 minutes. Si on prend un autre chemin, c'est plus long, donc plus cher, mais vous arrivez dans 25 minutes." Ca me convient bien de lui déléguer le choix. Sa musique continue, en bande-son de cette scène. Je me mets sur le bas-côté quelques instants, pour ne pas le stresser et lui laisser le temps de la réflexion.
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Le fait que tu sembles fuir mon regard dans le rétroviseur ne me rassure pas. Mais tu réponds à ma demande alors je me dis que ce n’est déjà pas si mal. Je te laisse entrer l’adresse sur ton GPS et la course commence. Ta conduite est fluide et tu sembles maitriser ton véhicule. Je commence à me détendre. Tu as bien l’air d’un chauffeur de taxi. J’esquisse un nouveau sourire en me moquant de ma parano. Le groupe dans lequel je joue est plutôt connu mais je ne pense pas qu’un fan irait jusqu’à me kidnapper. Enfin, je ne crois pas. Je pense que ce début de soirée m’a plus perturbé que je veux bien le laisser croire.
Comme tu ne sembles pas être enclin à engager la conversation, je laisse mon regard se perdre sur la route qui défile. L.A. la nuit m’a toujours fascinée et a inspirée pas mal de nos chansons. Mon esprit divague, cherchant à nouveau l’inspiration pour notre nouvel album. Je ne fais pas vraiment attention à ce qu’il se passe dans la voiture jusqu’à ce que je réalise que mes doigts jouent des accords dans le vide. Mon cerveau met plusieurs secondes à comprendre que c’est un de nos titres qui passent actuellement dans la voiture. Nouvelle tentative de capter ton regard dans le rétroviseur et nouvel échec. Ca doit être un hasard. Je ne pense pas que tu saches qui je suis. Ou alors tu caches très bien ton jeu. C’est assez bizarre de s’entendre jouer mais je ne veux pas te mettre mal à l’aise en te demandant si tu aimes Nerd Flip. Surtout si tu me réponds que tu ne sais absolument pas de quoi je parle, mon égo risque de ne pas y survivre.
Alors que j’évite maintenant soigneusement ton regard pour éviter un moment de gêne, une alarme retentie. Tu m’indiques qu’un embouteillage ralentie notre itinéraire. Tu me laisses le choix de soit continuer tout droit mais avec plus de retard, soit prendre un raccourcis mais qui me coutera plus cher. Je suis tenté de te dire de continuer tout droit juste pour profiter un petit peu plus longtemps de ce moment de calme. Mais j’ai déjà quatre appels manqués de mon manager et ses messages vocaux sont de moins en moins polis. Je tente de prendre vite une décision pour ne pas te retarder d’avantage.
Prenez l’autre chemin, s’il vous plaît. Mon manager risque de faire une attaque si j’aggrave mon retard.
J’esquisse un sourire en coin pour tenter de détendre l’atmosphère entre nous. Je ne suis pas à l’aise dans ce genre de situation et je ne sais pas trop comment agir. La fin de notre morceau arrive alors que la voiture reprend sa route.
Est-ce que vous pouvez m’appeler Will ? J’ai du mal avec “Monsieur”.
Un nouveau sourire. Tu me donnes l’impression qu’il est beaucoup trop tôt pour le tutoiement mais si on est amené à se voir régulièrement, mieux vaut que tu utilises mon prénom. Malgré mon âge, je suis resté un adolescent qui a beaucoup de mal avec les codes des adultes. Comme les bonnes manières, les formules de politesse et tout ces trucs qui ne me donne pas envie de faire partie de ce monde. Quand une autre chanson des Nerd Flip démarre, je me dis que deux chansons d’affilés ne sont plus le simple fruit du hasard. Je tente de lancer la conversation.
Vous aimez ce groupe ?
Le moment de vérité. Mes mains sont moites alors qu’il ne se passe rien de particulier. Mais je suis quelqu’un d’anxieux et le simple fait d’attendre un verdict sur mon travail me stresse.
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enfant unique, ancien golden boy pourri gâté, joueur de football américain hyper populaire, cliché ambulant @ de l'arrogance passée je n'ai gardé qu'une grande gueule, parfaite pour dévoiler les vérités les plus trash @ je suis la personne la plus secrète du monde, conduire mon taxi m'apprend qu'écouter vaut souvent mieux que parler @ je peins régulièrement pour sortir de belles couleurs de ma tête, c'est mon jardin le plus intime @ je rêve d'un tour du monde à deux @ j'ai la phobie des bruits d'explosion, ils me paralysent complètement @ Los Angeles est dans mon coeur autant que dans ma haine @ je suis un amateur de rhums et de bières @ au volant, je reconnais les habitués, je les vois évoluer, mais eux ne voient rien changer. peut-être que je devrais enlever mes lunettes de soleil de temps en temps ? @ je n'avais ouvert ma porte et ma couette à personne depuis plusieurs années. c'est mon côté romantique +++.
Les lunettes de soleil et leurs verres noirs m'offrent un avantage non négligeable. Je vois qu'il cherche sans cesse mon regard, un peu comme une approbation ou la présentation de ma licence, et pourtant jamais nos pupilles ne se voient. Comme une valse synchronisée, je le regarde quand il ne me regarde pas et il fait la même chose, sans se douter que je vois bien ses yeux inquiets dans le coin de mon champ de vision et dans le rétroviseur. J'hoche la tête quand il m'annonce son choix, et mes doigts jouent à nouveau sur le volant l'air de sa musique. "Pas de problème." Je tourne le volant à droite, en accord avec la mélodie qui change de rythme. Bordel ce que j'aime Nerd Flip. A l'arrière, je le sens nerveux, agité, et il bouge sans cesse ses jambes, sans vraiment se rendre compte. Un grand stressé ? Ou alors est-ce les vocaux qu'il écoute, discrètement, et la colère que ses hauts-parleurs gerbent dans l'atmosphère ? Il est carrément en retard, de ce que je parviens à comprendre. "Je vais essayer d'aller plus vite." Ce n'est pas forcément la conduite recommandée, car elle frise la légalité, mais au moins je le sens se laisser aller au fond de son siège, un peu plus détendu.
"Pas de problème, Will. Je m'appelle Navy." Deuxième fois que j'utilise cette formule, ce qui montre bien que je ne suis pas le plus à l'aise des deux non plus. En plus, comme par un hasard monstrueux, une seconde musique des Nerd Flip s'enclenche et la voiture se remplit de ses notes. Mon stress monte d'un cran. Ma conduite et mon allure aussi. Si là je ne suis pas grillé... Et pourtant, à l'arrière de la cabine, je l'entends me demander d'une voix agréable si j'aime ce groupe. Je tente de calmer mon ardeur et mon goût pour les Nerd Flip, et je réponds d'un ton neutre, lui accordant en plus un fin sourire et le tout premier regard dans le rétroviseur. "J'aime beaucoup, oui. Lorsque je cours, ou que je conduis vite, ça me booste un peu plus encore." Et pour ne pas détruire dès maintenant ma couverture, je me permets une toute première question. "Et vous ?" Mon sourire ne s'efface pas. C'est délicieusement ironique. Et un peu gênant.
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La voiture accélère, mon chauffeur semble comprendre que je suis attendu aux studios et que je suis bien en retard. Bon en même temps, ce n’est pas vraiment de ma faute. Je n’ai pas demandé à être poursuivi par des fans dans tout Los Angeles, ni à devoir me cacher derrière un Starbucks en attendant mon taxi. Bon, il est vrai que j’aurais pu être plus discret cet après-midi mais je ne me fais toujours pas à l’idée que je suis… Célèbre. Ce mot sonne bizarrement. Je ne me sens pas différent du mec que j’étais il y a 10 ans quand on jouait dans des salles pratiquement vides ou dans des festivals où notre seul public était des mecs bourrés qui ne savaient pas trop ce qu’ils faisaient là. J’ai beau me trouver toutes les excuses du monde, mon manager va gueuler. Je prépare mentalement quelques traits d’humour à lui servir pour le détendre, l’humour a toujours été ma meilleur arme face à la colère des autres.
Mon chauffeur à l’air de se détendre aussi. Il me donne même son prénom, ce qui va faciliter nos rencontres futures.
Merci Navy et tu sais, en retard pour en retard, tu peux ralentir le rythme. Pas besoin que tu te fasses arrêter pour moi.
Cette fois j’arrive à capter ton regard dans le rétroviseur, enfin je crois. Avec tes lunettes de soleil, il est difficile de savoir où se pose vraiment ton regard mais le mouvement de ta tête semble me donner raison. Je pousse même le vice jusqu’à t’adresser un clin d’œil. Je vais me faire engueuler de toute façon alors ce n’est pas la peine que nous ayons tous les deux des ennuis. Je me rend compte beaucoup trop tard que je t’ai tutoyer. Je me dis que si ça te dérange, tu sauras te remettre à ma place. Je n’ai pas non plus envie de passer pour un client qui se crois tout permis mais le tutoiement me vient naturellement. Le vouvoiement met une barrière entre les gens et je n’aime pas ça. Plus c’est simple et plus je suis à l’aise.
L’ambiance se détend au fils des minutes qui passent et j’ose te demander si tu aimes les Nerd Flip. Je hoche la tête et souris en entendant ta réponse. Si tu aimes le groupe alors tu as du me reconnaitre. Je me sens bête d’avoir pu penser que je pouvais passer incognito. En même temps, c’est mon agent qui a passé contrat avec toi pour que tu nous transporte alors tu devais forcément t’attendre à ce que je monte sur ta banquette arrière à un moment. Mes pensées sont interrompus par ta question qui a le mérite de me détendre à nouveau. Je répond à ton sourire tout en essayant de capter ton regard dans le rétro.
Ouai, j’aime bien aussi. Le guitariste n’est pas mauvais.
Autant jouer sur l’ironie de la situation. Je ne peut m’empêcher de laisser éclater un rire discret. Maintenant que tu m’as reconnu et que je suis presque sûr que tu n’es pas un fan hystérique, je peux redevenir le vrai Will. Détendu et souriant. Je retire mon bonnet et passe une main dans mes cheveux pour tenter de les recoiffer, tant bien que mal. Je continue de te faire la conversation, le silence ce n’est pas trop mon truc et ce serait bien trop égocentrique d’écouter ses propres chansons.
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enfant unique, ancien golden boy pourri gâté, joueur de football américain hyper populaire, cliché ambulant @ de l'arrogance passée je n'ai gardé qu'une grande gueule, parfaite pour dévoiler les vérités les plus trash @ je suis la personne la plus secrète du monde, conduire mon taxi m'apprend qu'écouter vaut souvent mieux que parler @ je peins régulièrement pour sortir de belles couleurs de ma tête, c'est mon jardin le plus intime @ je rêve d'un tour du monde à deux @ j'ai la phobie des bruits d'explosion, ils me paralysent complètement @ Los Angeles est dans mon coeur autant que dans ma haine @ je suis un amateur de rhums et de bières @ au volant, je reconnais les habitués, je les vois évoluer, mais eux ne voient rien changer. peut-être que je devrais enlever mes lunettes de soleil de temps en temps ? @ je n'avais ouvert ma porte et ma couette à personne depuis plusieurs années. c'est mon côté romantique +++.
La berline trace à son propre rythme sa trajectoire parmi les autres véhicules. Quelques feux oranges sont dépassés, mais je ne prends aucun risque. Je connais ma calèche, je maîtrise le trajet, et je suis complètement sûr de ce que je fais. Le client ne risque absolument rien, et pourtant, il m'invite poliment à ralentir. Et délaisse le vouvoiement. Je ne suis pas super à l'aise avec l'idée de tutoyer quelqu'un que je ne connais pas, de célèbre, et qui me donnera une belle somme d'argent dans quelques instants. Pourtant, j'ai été comme lui, un jour, à l'arrière du taxi, avec la célérité de la célébrité. Mais ça ne change rien. C'est presque un effort. Pourtant, puisque c'est lui qui a détruit cette barrière, sans doute pour établir un lien de confiance, je m'y engouffre aussi. "Pas de soucis. Je ralentis alors. Mais ne m'en veux pas si tu te fais assassiner derrière." Un trait d'humour, pour détendre l'atmosphère, couvrir sa musique et dissimuler ma gêne. Mécanisme de défense activé. Je suis focalisé sur la route, et pourtant je remarque son clin d'oeil dans le rétroviseur, auquel je réponds poliment par un sourire.
Je n'étudiais jamais vraiment les contrats qu'on me donnait. Pourtant, lui et moi étions amenés à nous revoir très rapidement, étant donné que ce premier trajet forgeait une route de commandes pendant lesquelles je dépendrais de sa volonté et de ses demandes. Je n'avais pas remarqué son nom, pour être honnête. Mais le voir à l'arrière m'avait fait comprendre qui je transportais. Je riais d'un son rauque à sa remarque sur le guitariste. Will aussi utilisait l'humour pour détendre l'ambiance. Tant mieux. Nous étions sur la même longueur d'onde à ce sujet-là. "Je préfère le batteur." Fin sourire à nouveau. Alors qu'il se recoiffe, et me place face à un nouveau dilemme, je tourne à droite, sur une avenue que je connais mieux et qui sera plus dégagée à cette heure-ci. Sa question ne m'indispose pas vraiment, mais je sais qu'y répondre en dévoilant trop d'éléments pourrait me placer dans une situation délicate. Je l'ai reconnu, mais lui non ; il ne doit pas regarder le football américain. Tant mieux. Le choix des mots suivants est compliqué, mais qu'à cela ne tienne ; je me jette dans la fosse aux lions. "Je suis taxi depuis trois ans. Pour être honnête avec toi, c'est surtout pour rencontrer du monde et ne pas rester inactif." Pas trop pédant, j'évite le sujet de l'argent, qui ne me manque absolument pas, et le scandale de 2017. Il a les éléments de réponse nécessaires. Je pourrais rétorquer avec une question, mais je n'ose pas, par souci de discrétion. Je continue de rouler, le regard sur le soleil qui se dégrade plus loin.
Avatar : Oliver Sykes Messages : 566 Dollars : 50 Date d'inscription : 04/12/2021 Multicompte(s) : Styx / Alex / Low / Dimitri Crédits : Apollo <3 Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : dans un loft sur Central, seul même s'il y a toujours du monde chez moi . On me surnomme : Oly c'est mon nom de scène ou Will pour mes amis , j'ai : 34 ans et je suis né.e le : 21 mai . Je suis : passionné par les taxis de L.A et leurs chauffeurs et : mon cœur ne bat que pour les yeux d'obsidienne . Aujourd'hui, je suis : guitariste dans les Nerd Flip
Je ne m’attendais pas à ce que tu répondes à mon tutoiement mais ça ne semble pas te déranger puisque tu adoptes le même ton avec moi. Tu fais même de l’humour ce que j’apprécie. Il n’y a rien de pire que de tenter de détendre l’atmosphère avec une blague qui tombe à l’eau. J’ai vécu des grands moments de silence à cause de ma mauvaise manie à beaucoup trop parler quand je suis nerveux. L’ambiance se détend vraiment à l’intérieur de l’habitacle et j’apprécie ce moment de calme avant la tempête. Mon téléphone vibre en permanence sous les appels de mon manager alors que j’ai envoyé un SMS pour prévenir de mon retard. Les mecs du groupe me chambrent sur notre groupe WhatsApp en imaginant la soufflante que je vais me prendre en arrivant au studio.
Mon manager ne peut pas m’assassiner, je suis son principal gagne-pain ! Et c’est ce que font les rocks stars, non ? Arriver en retard, tout ça. Hum j’aurais peut-être dû me bourrer la gueule dans un bar, ça aurait eu un meilleur effet que de sentir le café…
Je fais semblant de réfléchir à cette possibilité avant de te sourire. Je préfère rire de la situation mais je sais qu’une fois devant mon manager, je ferais moins le malin. Je ne suis pas doué pour les engeulades, je ne cris jamais. Je suis plutôt du genre à tout plaquer pour aller bouder dans mon coin le temps de me détendre. Je ne boude jamais bien longtemps mais j’ai besoin d’être seul pour me détendre. Sauf que là, pas moyen que je plante une séance au studio. Je ne peux pas planter les gars même si notre manager me pousse parfois à bout.
Je ris à ta réflexion en pensant à la tête que ferait Elias en entendant ça. Je pose une main sur mon cœur de façon bien trop dramatique.
Tu viens de me briser le cœur.
J’affiche de nouveau mon sourire.
Mais le batteur serait ravis d’apprendre qu’il a un fan en plus de son mari.
C’est mon running gag depuis que nous avons monté les Nerd Flip. Le batteur au fond de la scène que personne ne remarque. Même s’il est difficile de passer à côté d’Elias, je dois le reconnaître. Mais j’aime le chambrer sur son instrument et il me le rend bien. Malgré le succès, nous sommes resté le même groupe de potes que nous sommes depuis notre adolescence. Mon téléphone se remet à vibrer dans ma main et je lève les yeux au ciel. Il faudrait que je dise à notre manager que ce n’est pas parce qu’il m’appelle 200 fois que je vais arriver plus vite. Je me contente d’une rapide SMS « Suis dans le taxi. J’arrive ». Je m’abstiens de toute blague qui pourrait être mal prise par un homme aussi énervé.
Ta réponse sur ton activité m’intrigue et un flot de questions se bousculent derrière mes lèvres. Mais je vais éviter de passer pour un psychopathe en t’assaillant de questions et je choisi de prendre un faux air dégagé alors que mes yeux brillent de malice.
Trois ans. Est-ce que je peux te demande ce que tu faisais avant Navy ?
Il faut aussi que je t’interroge sur ton prénom. Il n’est pas habituel. J’aime bien. Ne voulant pas que tu te sentes gêné ou mal à l’aise avec moi, j’ajoute rapidement. Tu n’es pas obligé de me répondre, je sais que je peux être assez envahissant parfois.
Avatar : Adam Driver. Messages : 237 Dollars : 0 Date d'inscription : 10/11/2021 Multicompte(s) : Lyss, Zeka, Cain, Grif, Tiag, Napo, Sieg, Kiss, Wolf, Ares, Cora, Tair. Crédits : Apollo. + BEYLIN. + IVY :o Débarqué.e à Los Angeles depuis : toujours, chaque carrefour par coeur et le bruit comme divine symphonie , j'habite : un appart sympa, 17 Sirius Avenue . On me surnomme : Nave, le dernier son de mon prénom a tendance à sauter, en tout cas , j'ai : 36 ans et je suis né.e le : 08/11/1986 . Je suis : fou amoureux sous des murailles secrètes et : homosexuel, les gros titres m'ont trahi . Aujourd'hui, je suis : ancien joueur des RAMS, désormais taxi, la nuit uniquement, pour m'occuper. L'argent ne me fait pas défaut mais j'avais besoin de quelque chose pour ne pas être inactif.
enfant unique, ancien golden boy pourri gâté, joueur de football américain hyper populaire, cliché ambulant @ de l'arrogance passée je n'ai gardé qu'une grande gueule, parfaite pour dévoiler les vérités les plus trash @ je suis la personne la plus secrète du monde, conduire mon taxi m'apprend qu'écouter vaut souvent mieux que parler @ je peins régulièrement pour sortir de belles couleurs de ma tête, c'est mon jardin le plus intime @ je rêve d'un tour du monde à deux @ j'ai la phobie des bruits d'explosion, ils me paralysent complètement @ Los Angeles est dans mon coeur autant que dans ma haine @ je suis un amateur de rhums et de bières @ au volant, je reconnais les habitués, je les vois évoluer, mais eux ne voient rien changer. peut-être que je devrais enlever mes lunettes de soleil de temps en temps ? @ je n'avais ouvert ma porte et ma couette à personne depuis plusieurs années. c'est mon côté romantique +++.
Alors que le ciel décline en des couches orangées, l'habitacle de la voiture se fait plus sombre. L'écran de son smartphone illumine l'arrière d'une lueur bleutée, pendant que je m'arrête au premier feu rouge de notre trajet. J'entends quelques vibrations et je le sens se tendre un peu plus chaque seconde, sous couvert de sourires et de blagues. Pourtant, son ton, bien que rieur, montre qu'il appréhende déjà ce qui l'attend. Un homme enfant qui a peur de la dispute du responsable. C'est amusant, parce que ce mec sur scène déchaîne les passions, avec une image d'égérie du rock, pendant qu'en coulisses il craint les soufflantes d'un manager ou du moins de la personne qui s'occupe d'organiser sa vie en un planning serré et très précis. Et puis il emploie le terme rockstar, et ça m'arrache un sourire cynique, même s'il le dit en plaisantant. Ca me semble trahir son premier trait d'égo depuis son entrée dans la voiture. Enfantin, mais comme les autres stars. "Le café est une meilleure alternative. L'alcool t'aurait encore plus retardé. Et au moins, comme ça, tu as la gueule en ordre." Compliment sous couvert de conseil. Il ressemble aux photos et aux pubs qui propulsent leur groupe. Le feu passe au vert. Le moteur reprend son bourdonnement.
"Ah oui, le batteur est marié ?" Je ne m'intéresse plus aux magazines people. Je les fuis même, ces monstres arracheurs d'étoiles. "Ca ne m'étonne pas." Il est plutôt beau gosse, de ce que j'ai pu voir sur les affiches. Je ne veux pas m'étaler davantage, révéler des détails sordides de ma vie amoureuse ou sexuelle. Ce commentaire dévoile sans dévoiler et j'aime ce voile mystérieux. Et puis, Will pose la fameuse question. Celle qui me fait grincer des dents. Je retire brièvement mes lunettes, car j'ai besoin de me frotter les yeux. Y a-t-il seulement une réponse toute prête ? Je n'ai pas du tout envie de me confier sur la façon dont les paparazzis ont gâché ma vie, sur la façon dont leurs photos et articles putaclic ont pu détruire tout ce que j'avais construit, tout passé, présent et futur. Je me redresse, et je me racle la gorge. Cette question est de trop. Il a beau s'excuser, ça ne change rien, ce n'est pas de sa faute mais il me place dans une posture délicate. Pourtant, le silence plane depuis une bonne vingtaine de secondes entre nous et je ne veux pas perdre ce contrat. Par orgueil, pour transporter l'un des Nerd Flip et aussi parce qu'il n'est pas identique aux autres. Je tranche pour une réponse mitigée. "Disons que j'étais footballeur professionnel." Ce n'est pas en dire trop, ni pas assez. Il ne va sans doute pas pouvoir faire le lien avec les gros titres révélant mon attirance pour les hommes, ceux qui avaient déchiré mon contrat et ma vie. "Nous arrivons dans dix minutes."
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