-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archive 2021 :: Archive Rps :: Intrigues :: Black OutPartagez

 intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur

Mayor Banes
Drop in the ocean
Drop in the ocean
Mayor Banes
https://laal.forumactif.com
#  intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur EmptyDim 27 Fév - 14:00
Il va faire tout noir
07 mars 2022

C’est l’un de ces grands immeubles du quartier des affaires du centre de Los Angeles, de ceux que l’on qualifie de building. De ces bâtiments faits de métal et de verre qui abritent des activités toutes plus diversifiées les unes des autres : sièges locaux d’entreprises internationales, cabinets médicaux ou d’avocats, laboratoire d’analyse et même une cafétéria. Le genre de lieu qui est presque une petite ville dans l’immense métropole, où se croisent tous les jours des centaines d’inconnus, tous trop occupés par leurs activités respectives pour s’intéresser aux autres.

C’est le genre de bâtiment où il serait fou de vouloir se déplacer entre les étages par les escaliers tant l’on y compte d’étage, où les ascenseurs sont nombreux et souvent pleins. C’est dans cet ascenseur que tout va basculer. Que soudain, le mouvement s’arrête brutalement, le noir se fait dans la cage de métal, heureusement vite compensé par les lumières de secours. Mais c’est bien là le seul confort qu’il sera possible d’avoir pour de longues prochaines heures. Heureusement, la taille du building oblige les lieux à avoir un ascenseur d’une assez bonne taille, permettant aux personnes coincées à l’intérieur de pouvoir s’y assoir. Mais l’attente peut-être très longue, dans cet espace réduit.


Les explications Même si les raisons de votre présence dans cet immeuble vous appartiennent, vous l’aurez compris, vous voilà bloqués dans un ascenseur,. Celui-ci est assez grand pour que vous ayez tous un minimum de place, mais autant être honnête, c’est bien le seul confort que vous avez. Le bouton d’appel d’urgence ne fonctionne pas, et vous ne savez ni à quel étage vous êtes, ni combien de temps les secours mettront pour venir vous sortir de là.

Vous pouvez vous organiser dans le sujet de flood qui vous est réservé. Nous n’imposons aucune limite de mot, mais nous ne pouvons que vous conseiller de faire des posts courts pour que tout le monde puisse jouer !

Bon courage à vous !
Santiago Montero
les mains d'argent comme Edward
Santiago Montero
https://laal.forumactif.com/t7156-santiago-montero-spin-the-botthttps://laal.forumactif.com/t7176-tiag-comment-tuer-mes-demonshttps://laal.forumactif.com/t8054-carte-de-santiago-montero
#  intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur EmptyJeu 10 Mar - 14:02
La porte qui ferme. Clef qui tourne. Nouveau corps souillé, nouveau cœur bafoué. Le bruit de la serrure, derrière moi. Le couloir s’allume, difficilement, ampoule après ampoule. Léger grésillement. Je trace ma voie. Droit devant moi. Couloir propre. Presque des étincelles dans chaque recoin. Plus loin, une femme de ménage, serpillère dans la main. Je la salue en passant, d’un vague signe de tête. Je ne pourrais plus voir ce psy-là, maintenant que je me le suis tapé. Il va falloir en trouver un autre, fouiller dans mes contacts. Demander à Priscilla, à l’entrée de l’hôpital, le nom d’un nouveau praticien. Je ne veux pas d’un vieux pro aux conseils archaïques, aux démarches rustiques et poussiéreuses. Je veux quelqu’un qui pose peu de questions, écoute et perce à jour les boucliers que je mets entre lui et moi. Un gong au bout du couloir m’attire. Mon regard dérive à peine sur le coucher de soleil qui commence à nuancer d’orangé le ciel à travers les baies vitrées. L’ascenseur est déjà pris. Je ne regarde que brièvement. J’ai la flemme de descendre les trente-deux étages à pied. Qui eut cru qu’un bâtiment puisse grouiller d’autant d’insectes ? Les portes se referment derrière moi. Je me déconnecte quelques minutes. Le temps de me relaxer, de ne pas faire attention aux corps autour qui rentrent et sortent de cette cage métallique.

J’ai le sentiment que tout va très vite, que la lumière synthétique aveuglante laisse vite place à l’obscurité. Juste un « zioup », une vague accélération, et tout s’immobilise. Une lumière orangée prend place et diffuse sa vague lumière. Génial. Il ne manquait plus que ça. Mon dos se colle à l’une des parois, alors que mes mains agrippent une barre. Il y a trop de monde. Je ne veux même pas les compter. J’entends des bruits d’enfant, quelques soupirs, je pense discerner un cri, mais tout est flou et je sens mon cœur battre vite, très vite, trop vite. "Allez Santi, ça va aller. Quelques minutes, pas plus." Je soupire, me parlant à moi-même. Je ne lève même pas mes yeux vers les autres. Je veux déjà les ignorer, m’habituer à tant de présence proche. Je dégaine mon téléphone comme un réflexe : pas de réseau. Contrôler ma respiration, ne pas laisser la peur m’envahir, alors que mon index fusille le bouton d’urgence : en vain, pas un bruit, pas une étincelle de couleur.

(j’espère que ça vous ira intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur 1731556713 I love you)
Elliot Wilson
Drop in the ocean
Drop in the ocean
Elliot Wilson
#  intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur EmptyLun 14 Mar - 8:24
D’habitude, ça n’arrivait jamais. Elliot n'emmenait jamais son fils dans les soirées où il était obligé de se montrer. Mais les événements s’étaient mal enchaînés ce soir : Octavia de service, la baby sitter malade et les tensions avec Miles qui avaient empêché Elliot de lui demander ce service. Et, bien sûr, sa présence obligatoire auprès de sa star, au moins dans la première demi-heure de cet événement mondain, pour le présenter à qui de droit. Heureusement pour lui, Roman était un enfant au tempérament plutôt calme et sociable et il avait conquis plus d’un cœur ce soir, avec ses rosettes et ses grands yeux. Elliot avait toujours sous-estimé le pouvoir de piège sentimental que pouvait être un bébé avant de devenir lui-même père ; quel dommage qu’il n’ait plus réellement l’occasion d’en profiter. Mais voilà, même pour un enfant sociable, ce type d’événement où se croisaient des dizaines d’inconnus étaient un peu trop fatigants et dès qu’il l’avait pu, Elliot avait pris soin de s’éclipser. Il allait ramener Roman à la maison et le coucher rapidement avant de se remettre à l’étude d’un contrat qu’on lui proposait pour l’un de ses clients ; il avait bien assez à faire pour ramener du travail chez lui et ne pas avoir à prendre le temps de s’interroger sur sa vie sentimentale actuellement. Ça lui allait tout à fait.

S’engouffrant dans la cage de métal et de verre qui devait le mener au rez-de-chaussée, Elliot salue machinalement les quelques personnes présentes d’un vague « Bonsoir. » avant de se glisser dans un coin avec enfant, poussette et sac pour ne gêner personne. Ils étaient tellement haut que l’ascenseur en aurait pour quelques minutes et Elliot était bien décidé à prendre son mal en patience, quand soudain la cabine fut comme secouée d’un soubresaut, provoquant des exclamations de surprise chez toutes les personnes présentes et un accès de stress chez Elliot qui aussitôt , porte son attention sur son fils. Ce dernier, s’il ne pleure pas encore, semble néanmoins s’agiter sous le mouvement brusque et Elliot tente de le calmer en effectuant quelques mouvements doux a la poussette dans laquelle l’enfant est installé : « Shhhh Roman, ça va, ne t’inquiète pas. Papa est là… » Sa voix avait l’avantage de calmer momentanément Roman et de permettre au jeune papa de s’intéresser à son environnement direct. Il y avait trois autres personnes dans la cabine, dont un homme qui commençait à faire quelques pas en parlant visiblement tout seul. L’expression d’Elliot se renferme un peu sous l’effet de l’inquiétude et il se promet de tenir Roman éloigné de l’individu, juste au cas où. Mais par acquis de conscience et même si l’arrêt n’avait pas été trop brutal, il se permet de demander : « Est-ce que tout le monde va bien ? » S’il y avait la moindre malchance que l’un d’eux soit blessé, il valait mieux le savoir avant que cela ne risque de dégénérer. D’autant plus que, de ce qu’il pouvait voir de sa position, le bouton d’appel d’urgence était éteint donc probablement inutilisable. Super. Ils avaient l’air coincé ; il espérait juste que cela ne dure pas trop longtemps.[/color]
Invité
Invité
Anonymous
#  intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur EmptyLun 14 Mar - 20:25
Je claque la porte derrière moi en repensant à tout ce qui venait de se dire dans cette réunion. J’allais presté lors d’un concert caritatif au Roxy ! Putain, le Roxy est une des boites rock les plus importante de la ville. Petite, mais avec une ambiance de fou. La décoration est underground et l'acoustique parfaite. J’étais honoré d’avoir été choisi pour le label. C’est donc l’esprit encore dans les étoiles que j’entre dans la cage d’ascenseur. Je lance un sourire en coin en guise de salut à toutes les personnes présentes dans cette cage de verre et d’acier. Mais une fois que les portes se ferment, je mets mes écouteurs dans les oreilles et la musique à fond. Une grimace au gamin qui me regarde avec attention, sûrement du au maquillage qui habillent mes yeux, après un sourire de sa part, je me replonge dans mes pensées.

Pas le temps,d’entendre une musique en entier que la panne de courant arrive. Je n’ai pas entendu le bruit qui a précédé l’arrêt brutal de l’ascenseur, mais je n’en ai pas eu besoin. La lumière s’est arrêtée et mon coeur à fait un bond dans ma poitrine. J’ai fait dans un réflexe un pas en arrière pour poser ma main sur la barre de sécurité qui fait le tour de la cabine. J’ai pris une grande respiration pour ne pas être pris par une stupide crise de clostrophobie ou une autre merde de la sorte. Puis une fois la lumière jaunâtre allumée, j’ai relevé mon regard charbonneux pour passer en revue chaque visage et chaque expression. Je fais un clin d'œil au marmot qui semble ne pas avoir du tout apprécié ce qui venait de se passer. J’enlève alors mes écouteurs pour laisser entrevoir un léger filet de musique bien trash. « Je suis ok ! » dis-je d’un trait. Remarquant bien vite que le bouton d’appel d’urgence était off lui aussi, je prends mon téléphone portable et arrêtant ma musique par la même occasion, je réalise bien vite qu’il n’y aucun réseau. Ma première pensée va à Sky ! Putain, elle est où, j’espère qu’elle va bien.

Mais je dois revenir à la réalité, à ces personnes qui sont coincées avec moi. Aucun ne semble avoir de réseaux, personne ne semble savoir ce qui se passe et j’espère surtout qu’aucun d’eux ne va se mettre à paniquer. Je laisse tomber mes deux bras le long de mon corps en poussant un long soupir avant de lâcher surtout pour moi même « La soirée commençait trop bien ! » et je rajoute sur le ton de l’humour « Personne n’aurait un jeu de cartes en poche ? » Parce que de toute façon, la seule chose qu’on peut faire c’est attendre non ? Je suppose qu’un technicien va être prévenu de l’extérieur et va bien finir par venir pour nous libérer. Je m’adosse alors un peu plus sur le mur du fond, posant mon fessier sur la barre, puis je soupire hésitant à remettre les écouteurs dans les oreilles ou non.
Alex Palmer Molina
I see fire
I see fire
Alex Palmer Molina
https://laal.forumactif.com/t7840-alex-palmer-molina-o-even-hellhttps://laal.forumactif.com/t7874-alex-palmer-molina-love-againhttps://laal.forumactif.com/t8353-goldanthemhttps://laal.forumactif.com/t8197-carte-de-alex-palmer-molina
#  intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur EmptyMar 15 Mar - 10:18
Serrer des mains, esquisser des sourires polis, faire semblant de s’intéresser aux histoires ennuyeuses des autres. Un bon résumé de ma soirée. Je suis à l’aise dans les soirées mondaines, j’ai l’expérience et les codes pour survivre dans ce genre d’environnement. Je me fais ma place à Los Angeles, petit à petit, en essayant de faire oublier que le partage le même patronyme que Hadès. Je n’irais pas jusqu’à dire que je prends du plaisir à jouer au petit jeu des relations mais il faut en passer par là pour retrouver mon statut berlinois. Pour être un bon rédacteur en chef, j’ai besoin d’un réseau, de connexion. Et pour l’obtenir, pas d’autres solutions que de se montrer dans le plus de soirées comme celle de ce soir.

De nouvelles cartes de visites au chaud dans mes poches, j’entre dans l’ascenseur encore vide. Je me trouve au dernier étage, celui qui offre une vue à couper le souffle de la cité des anges. J’ai pu admirer le début du couché de soleil avant de décidé que j’avais assez bu de champagne pour la soirée. Mon masque professionnel commençait à se fissurer et j’ai besoin de prendre l’air. De fumer une cigarette aussi. Et surtout d’être moi-même avant d’oublier à quoi je ressemble au naturel, sans ce contrôle maladif de tous mes faits et gestes. Le temps d’un soupire et la cage de verre se remplis d’autres personnes. Les mains dans les poches de mon caban, je regarde les chiffres défilés jusqu’à ce que tout s’arrête.

L’ascenseur se fige dans un soubresaut, les lumières s’éteignent et le silence prends place. J’entends des murmures autours de moi et un bébé qui s’agite. Les lumières de sécurité se mettent en route et mon premier reflexe est de sortir mon téléphone. Plus de réseau. Je jure dans ma barbe. Je me tourne vers les autres occupants des lieux pour vérifier que tout le monde va bien. Aucun blessé à déclarer.

Oui, tout va bien.


J’appuie plusieurs fois sur le bouton d’appel d’urgence avant de me faire une raison, plus rien de fonctionne. Je pose mon regard d’acier vers un type maquillé sur ma gauche.

L’ascenseur va repartir. La sécurité doit déjà être au courant de la panne.

Je vois ma cigarette s’éloigner. Et la perspective de retrouver ma villa rapidement aussi.
Santiago Montero
les mains d'argent comme Edward
Santiago Montero
https://laal.forumactif.com/t7156-santiago-montero-spin-the-botthttps://laal.forumactif.com/t7176-tiag-comment-tuer-mes-demonshttps://laal.forumactif.com/t8054-carte-de-santiago-montero
#  intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur EmptyDim 17 Avr - 19:40
Un jeu de cartes ? Tu penses vraiment que c'est le moment ? Je ne sais pas si c'est juste le métier de chirurgien qui me fait penser à toutes les catastrophes que l'on pourrait subir, ou si cette curieuse foule qui m'entoure est complètement déconnectée, mais je ne suis pas d'humeur à rire. Ma pression sanguine s'accélère alors que je tente de calmer ma colère et mes peurs. Mon coeur va vite. Trop vite pour que je puisse réfléchir correctement. Du coin de l'oeil, la tête inclinée vers le mur, je les regarde tous. Quelques instants seulement. De quoi collecter quelques infos. Rudimentaires. Essentielles. On ne sait jamais. Un d'entre eux pourrait décider de piquer une crise. Le gamin est sans doute mon seul allié dans la cabine, parce qu'il est calme. Les autres s'agitent un peu, poignardent le bouton d'urgence comme si je l'avais mal fait. Il y a un mec bien habillé, cinquantaine d'années je pense, cravate, costard, grand caban. Le regard perçant. Il fait comme s'il était calme, pourtant je sens qu'il est agacé. Bombe à retardement. OK. Le joueur de cartes a le visage grimé. Style punk, rock. Un truc comme ça. Le soupir. L'humour. La musique à fond. Putain, je vais lui éclater ses écouteurs s'il baisse pas un peu. Et il y a le papa poule. Il cot cot quelques minutes, rassure le gamin, et le calme revient. Il a une voix apaisante. Rythme cardiaque qui diminue. Bien. J'avais tout fait pour me convaincre que ça repartirait, mais l'absence de réseau sur mon téléphone suffit à me dire que c'est peut-être une panne générale. Et plus de batterie. Faible vrombissement. S'éteint. On a déjà connu ça, une fois, il y a longtemps. Ça avait pris quelques heures. Plusieurs fois soixante minutes. Et merde. Je profite de ma respiration calmée pour leur faire face aussi. Ne pas me mettre en ennemi. Effacer l'hostilité. Calmer la peur. Calmer la colère. "Personne n'est claustrophobe, ici ?" Le métier qui reprend le dessus, le besoin d'aider, ou plutôt de ne pas trop les voir abîmés. Réfléchir à une issue. Il doit bien y avoir un moyen de réactiver le truc d'urgence, non ? Sans s'écraser. De préférence. "Est-ce quelqu'un a pu voir une trappe, avant que tout se coupe ?" Il doit forcément y en avoir une, non ? Une idée. Je crois que... "Eh, Marilyn Manson, tu peux mettre ton flash en l'air qu'on voit ça ? Il devrait y avoir une façon de... Réactiver d'urgence." Ne pas leur parler de la possibilité hasardeuse de peut-être, possiblement, avoir l'engin tout entier qui chute si on se rate dans les câblages.


@Elliot Wilson @Alessandro DiMaggio @Zeus Amantis
Contenu sponsorisé
#  intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur Empty

 intrigue n°7 : Black out - l'ascenseur


 Sujets similaires
-
» Intrigue n°7 : Black Out
»  intrigue n°7 : Black out - le carambolage
» intrigue n°7 : Black out - l'émeute
» intrigue n°7 : Black out - le supermarché
» intrigue n°7 : Black out - le métro

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archive 2021 :: Archive Rps :: Intrigues :: Black Out-
Sauter vers: