Avatar : david harbour Messages : 6561 Dollars : 50 Date d'inscription : 27/10/2019 Multicompte(s) : Aucun, je suis unique Crédits : harleystuff Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : à Central . On me surnomme : la Maire , j'ai : 47 ans et je suis né.e le : 22 juin . Je suis : Mariée et : Bisexuelle . Aujourd'hui, je suis : Maire de Los Angeles
Un supermarché comme tant d’autres, entouré de sa galerie commerciale. On n’entend même plus vraiment la musique qui résonne pourtant des haut-parleurs en continue toute la journée au milieu des bruits de conversation incessants, des bruits électroniques des caisses enregistreuses et des produits que l’on bouge, que les employés remettent en rayon pour être aussitôt mis dans des chariots pourtant déjà pleins. Un lieu qui grouille de vie, comme toujours… Jusqu’au noir total, soudain, le moment où tous les appareils s’arrêtent, où il n’y a plus de musique, plus de lumière, plus rien que les cris soudains des clients paniqués. C’est l’obscurité, uniquement percée par les lumières de sécurité qui suppléent tant bien que mal les néons désormais hors-service.
Aussitôt, les employés réagissent et afin d’éviter toute émeute, font évacuer les lieux au plus vite, s’assurant que personne ne soit mis en danger. Et soudain, c’est le calme, le vide dans le supermarché dont les grilles ont été abaissées par les agents de sécurité pour prévenir de tout potentiel danger. Sauf que dans l’obscurité quasi-totale, dans la panique du moment tous les rayons n’ont pas été entièrement vidés de tous leurs occupants et certains clients se retrouvent enfermés à l’intérieur du magasin. Heureusement, il y a de quoi s’occuper dans ce genre de lieu, car personne ne sait combien de temps cela pourrait durer.
Les explications Vous étiez simplement en train de faire vos courses et vous voilà coincés en plein blackout dans un supermarché dans lequel on vous a enfermés. Eau, nourriture, il y a de nombreux articles à votre disposition, même si cela peut vous poser quelques questions morales. Mais il va bien falloir faire quelque chose car vous allez être bloqués pour au moins 24h.
Vous pouvez vous organiser dans le sujet de flood qui vous est réservé. Nous n’imposons aucune limite de mot, mais nous ne pouvons que vous conseiller de faire des posts courts pour que tout le monde puisse jouer !
Bon courage à vous !
Camille Reynaud
I see fire
Signe Astro : Métier : Prénom : DianaJess
Avatar : Pierre Niney Messages : 190 Dollars : 0 Date d'inscription : 14/07/2021 Multicompte(s) : Benjamin Patterson, Juan Herrera, Peter Lloyd, Nicolae Townsend, Elliot Wilson, Keazy Brown, Nash Ortega, Jesus L. Diaz, Adrian Vacaresco Crédits : Ichi Débarqué.e à Los Angeles depuis : ses 9 ans , j'habite : un appartement à Central . On me surnomme : Cam' , j'ai : 28 ans et je suis né.e le : 21 décembre 1993 . Je suis : célibataire, se pense aromantique et : pansexuel . Aujourd'hui, je suis : ingénieur en biomédical
Fréquenter les supermarchés n’étaient pas vraiment dans les habitudes de Camille : trop de monde, trop de bruit. Mais ce matin-là, il s’était rendu compte que ses placards étaient totalement vide et si d’habitude il se faisait livrer, il n’avait pas su le prévoir cette fois-ci. Camille s’était donc retrouvé, après une longue journée au laboratoire, à devoir affronter ce lieu qu’il détestait particulièrement pour avoir quelques provisions pour les jours suivants. Mais forcément, quand une journée avait mal commencé… Comme le reste de la clientèle, Camille est surprit par l’obscurité soudaine qui s’empare des lieux. Et dans cette fameuse obscurité, il lui est autant impossible de voir les gestes effectués par le personnel pour guider la foule, impossible de comprendre les ordres créés par ces derniers et Le brouhaha de panique ambiant.
Lui-même peut rassurer, le jeune homme tente malgré tout de rejoindre une sortie. Mais le voilà bousculer une fois, puis deux, avant que ses muscles déjà affaiblis et douloureux ne cèdent sous l’effort qu’il tente de leur demander ne le trahissent et que, malgré sa fidèle canne, il ne s’écroule au sol sans autre forme de procès, cognant un étalage dans sa chute. Les secondes qui suivent sont des plus brouillons dans son esprit. Désorienté, les douleurs ressurgisseantes d’autant plus après cette débâcle, Camille ne sait plus pendant quelques instants où il est. Déjà, cependant, il se retrouve seul dans les rayons, comme si tout le monde avait déjà quitté les lieux. Enfin, pas totalement ; une femme est à ses côtés et lui parle visiblement, sans que Camille, tout d’abord trop perturbé, ne parvienne à comprendre ce qu’elle dit. Puis il parvient à se concentrer et, entre les mots de la femme et son geste pour l’aider, il comprend enfin : ils doivent sortir d’ici. Approuvant d’un signe de tête, hochant celle-ci dans un signe affirmatif, Camille se contente d’un presque timide : « Merci, madame… » Il n’épilogue néanmoins pas plus longtemps,, peu désireux de faire entendre cette locution particulière qu’il a à cause de sa surdité partielle ; ils n’en ont pas le temps et encore moins des éternelles curiosités dont il est là cible dès qu’on se rend compte de cela. Aussi se contente-t-il de se laisser aider à rejoindre la sortie qu’ils atteignent… déjà fermée. Sans vraiment comprendre tout d’abord, puis réalisant petit à petit la situation, Camille se décide enfin à parler un peu plus, tentant d’apercevoir dans la pénombre tout juste éclairée par les quelques lumières de secours ayant survécus au bkack out pour essayer de lire une éventuelle réponse sur les lèvres de sa sauveuse : « Je crois que nous sommes coincés… vous croyez que nous sommes seuls ? » La panique qui fait rage dans son cœur et qu’il tente de calmer, qu’il dissimule parfaitement derrière une expression neutre avec la force de l’habitude, l’empêche néanmoins d’articuler à la perfection. Mais ils ne pouvaient pas être bloqués ici, n’est-ce pas ? Quelqu’un allait forcément s’en rendre compte…
Il y avait certaines habitudes qu’Anastasia n’avait pas voulu perdre malgré la célébrité qui compliquait légèrement chacun de ses déplacements. Ana continuait de faire ses courses elle-même. Une fois par semaine, elle se rendait à un supermarché et elle planifiait ses repas pour la semaine. Cuisiner aussi, elle avait continué même si elle terminait tard certains soirs. Des habitudes bien ancrées en elle. Ce jour-là, la blonde s’était rendue au supermarché, elle portait ses lunettes de soleil et un grand chapeau dans l’optique de ne pas trop attirer les regards. Sauf que ses lunettes, elle dut les retirer rapidement lorsque la place fut plongée dans l’obscurité soudaine. Une étrange panique commença à s’installer autour d’Anastasia. C’était à se demander pourquoi. C’était uniquement une panne de courant, non ? Ça allait revenir ? Pourtant le personnel de la place faisait des signes et hurlaient des consignes pour faire sortir rapidement les gens. Qu’est-ce qui se passait ?
Dans un premier temps, Anastasia préféra rester en retrait. Elle n’aimait pas particulièrement les bains de foule et le fait que tout le monde se bousculait sans raison. Il n’y avait pas le feu. « Mais faites attention bon sang. » grogna-t-elle plus pour elle-même en voyant un jeune homme se retrouver au sol, à cause de la foule. Sans même hésiter, la blonde se dirigea vers ce dernier et elle s’accroupit près de lui. « Est-ce que tout va bien ? » demanda-t-elle dans un premier temps en tendant une main en direction de l’inconnu qui semblait complètement ailleurs. Anastasia tenta de lui faire tourner la tête vers elle en lui faisant des signes. « Est-ce que vous pouvez vous relever ? Nous devons sortir d’ici. » Dans la noirceur, la blonde n’avait pas remarqué que la canne de l’homme non loin d’eux. Finalement, l’homme se tourna vers elle et il la remercia. Anastasia lui sourit et elle lui tendit une main pour l’aider à se remettre sur pieds. Chose faite, le duo se dirigea lentement vers la fameuse sortie du magasin qui était déjà bloquée. « C’est une mauvaise blague. » La blonde s’était éloignée légèrement de l’homme pour faire claquer ses talons au sol jusqu’à la grille fermée. Sans réelle force, elle abattit sa main contre la porte qui n’allait pas s’ouvrir. Elle serra les dents pour retenir les jurons qui lui traversaient l’esprit. « C’est verrouillé. » dit-elle à l’endroit de l’inconnu pour confirmer sa pensée. Oui, ils étaient coincés. Ana se décida finalement à retirer son chapeau laissant tomber sa chevelure blonde sur ses épaules. « Je peux faire le tour des rayons pour voir si vous nous sommes seuls. Est-ce que vous désirez vous asseoir en attendant ? » Elle désigna de la main une chaise près des caisses. Dans une autre situation, elle aurait fait davantage attention à l’homme devant elle, à sa façon de s’exprimer. Là, sous le coup de l’énervement et avec la noirceur, pour laquelle ses yeux ne s’étaient pas encore habitués, Anastasia n’avait fait attention à rien. Elle s’était exprimée rapidement bougeant même la tête pour observer autour d’elle. « Je leur colle un procès lorsqu’on sort d’ici. » Elle ne le ferait sûrement pas. Là, elle était énervée. Ce n’était pas la panique qui l’avait gagné, pour l’instant, c’était uniquement de la frustration. Finalement, l’animatrice à succès s’éloigna de l’entrée pour se diriger vers les rayons. « Est-ce qu’il y a quelqu’un ? » dit-elle d’une voix forte essayant de se repérer au mieux grâce aux faibles lumières de secours.
Avatar : Derek Chadwick. Messages : 702 Dollars : 65 Date d'inscription : 19/01/2022 Multicompte(s) : Lyss, Zeka, Cain, Grif, Navy, Tiag, Sieg, Kiss, Wolf, Ares, Cora, Tair. Crédits : Apollo. Débarqué.e à Los Angeles depuis : 2015, assez de temps pour se tisser un réseau, belle araignée sociale , j'habite : 22 Coral Avenue, belle villa le long de la mer, à la sueur de mon front et de celle de mon frère, qui partage mes murs . On me surnomme : Napo, Naps, Leon, ça dépend de ton signe astro il paraît , j'ai : 29 ans, boum, les 30 qui approchent et pourtant je cours à reculons et je suis né.e le : 13/01/1994 . Je suis : marié à Dimitri, pour sans doute beaucoup de pire mais pas mal de meilleur, merci Elvis et la vodka et : bisexuel affirmé, le rouge et le noir qui m'obsèdent . Aujourd'hui, je suis : propriétaire du Flower Bouquets, club pailleté la nuit, fleuriste le jour. J'aime les belles fleurs, d'épines ou de chair.
Maman s'appelait Pénélope, je l'ai toujours préférée à mon père, that's soooo gay, right ? @ j'ai grandi dans une toute petite maison, trop petite pour moi et les quatre autres. le seul point positif, c'était l'immense jardin dans lequel on faisait pousser de grands rosiers et de beaux buissons fleuris @ si je ne suis pas au Flower Bouquets, c'est que tu me trouveras dans les rues, à faire entendre la voix des autres arc-en-ciels, ou au fond de mon lit avec un inconnu à manger de la glace en lui racontant tout le film @ j'ai saigné pas mal de jeux vidéos quand j'étais ado. j'étais ce geek renfermé, méga homophobe, super timide, super terne, dont les gens se moquaient pas mal @ puis un jour, au divorce de mes parents, quand Maman a sombré dans l'alcool et qu'il a fallu s'occuper des plus jeunes, j'ai commencé à m'affirmer. teinture, nouvelles fringues, et une confiance en moi toute fraîche @ va savoir si c'est le divorce parental, ironiquement la vision chrétienne dans laquelle j'ai grandi, ou les séries Netflix, mais je crois pas en l'amour. c'est une connerie pour les plus crédules, obligé. @ j'ai quatre labradors, de toutes les couleurs comme moi. Poséidon, Zeus, Héra et Déméter. ce sont mes loulous d'amour. @ je vis sur la côte, à Santa Monica, avec un de mes frangins, et un autre, et bientôt une autre @ je fume de plus en plus régulièrement, bois pas très rarement, j'adore les films en noir et blanc et j'écoute beaucoup de disco. @ j'ai une vie sexuelle assez débridée, ça comble pas mal de mes manques. ceux qui déposent leur ancre, sûrs de s'arrimer, se retrouve vite projetés sur d'autres côtes.
Les besoins en engrais de la boutique me poussaient régulièrement à fleurir de passage dans les magasins, qu’ils soient spécialisés ou non. Tout dépendait de mes besoins à moi, de l’envie de combler les placards dont le grincement des portes rappelait cruellement que je n’étais pas le plus doué pour organiser mes réserves. En tant qu’écureuil, j’aurais fait un vrai malheur, chaque hiver devenant une tragédie. Mes doigts cherchaient dans les rayons une forme de pâte plus originale, plus rare que les traditionnels spaghettis et autres macaronis, quelques traits dessinant une ombre qui sortirait de l’ordinaire. J’adorais cuisiner, mais il fallait reconnaître qu’avec la fin des temps froids, mon corps préférait s’engourdir dans des danses endiablées au club plutôt que de passer son temps à s’échiner derrière des fourneaux et des plats brûlants. A la chaleur gastronomique je venais à préférer la brûlure d’un autre corps, de plusieurs même, selon ce que les nuits irisées avaient à m’offrir. Tête légèrement penchée sur le côté, déchiffrant une composition que je ne comprenais pas, et d’un seul coup, l’obscurité. C’était curieux. Je m’attendais à ce que ça ne dure quelques instants. Un seul hurlement déchira le silence lourd. Puis, c’était la cavalcade. Dans le noir, je pensais discerner des silhouettes prenant le pas d’une course effrénée, bousculant sur leur passage pyramide de conserves et piétinant les sachets de nourriture qui se déversaient sur le sol. Je n’aimais pas cet empressement, cet effet de foule qui devait s’agglutiner sur les portes automatiques, coller visages et langues à un verre aspergé de produit chimique, cet élan d’individualisme et d’horreur. Ce n’était qu’une panne d’électricité, après tout. Les choses finiraient par se tasser. Et puis… Il y avait pire que de se retrouver enfermés dans un supermarché. Au moins, ici, il y avait eau, chips, même alcools pour ceux qui s’improviseraient campeurs.
Le bruit se tassa. Au loin, j’entendais quelques bruits de pas, sur le carrelage froid et délaissé. Une voix féminine, curieusement familière. "Oui, je suis là. Et je crois qu'il y a quelqu'un d'autre pas trop loin." Là ; comme s’il s’agissait d’une indication précise, d’une croix sur la carte mentale que le noir soudain avait projeté dans l’ombre. C’était stupide. "Je quitte le rayon pâtes." Pas beaucoup plus net, il n’y avait que les mamies du coin pour connaître précisément le plan de chaque rayon et le chemin menant à chacun d’eux. A presque tâtons, l’obscurité n’étant pas si profonde, je me rapprochais de l’origine des bruits. Deux personnes, je crois. Pas le temps de céder à la panique, il fallait essayer de trouver une solution, et à défaut, faire connaissance avec ceux qui partageraient les lieux. "Je m'appelle Napo. Vous avez essayé toutes les issues de secours ?" Puis, le regard portant sur l'autre individu, à l'air affaibli, tremblant encore. "Si tu t'es blessé, les sachets congelés de petit pois doivent toujours être froids. Je vais t'en chercher un." Au moins, ça m’éloignait de ce prologue d’anxiété générale.
(bon j’ai essayé de faire court… le prochain post sera plus rapide promis )