Avatar : Derek Chadwick. Messages : 702 Dollars : 65 Date d'inscription : 19/01/2022 Multicompte(s) : Lyss, Zeka, Cain, Grif, Navy, Tiag, Sieg, Kiss, Wolf, Ares, Cora, Tair. Crédits : Apollo. Débarqué.e à Los Angeles depuis : 2015, assez de temps pour se tisser un réseau, belle araignée sociale , j'habite : 22 Coral Avenue, belle villa le long de la mer, à la sueur de mon front et de celle de mon frère, qui partage mes murs . On me surnomme : Napo, Naps, Leon, ça dépend de ton signe astro il paraît , j'ai : 29 ans, boum, les 30 qui approchent et pourtant je cours à reculons et je suis né.e le : 13/01/1994 . Je suis : marié à Dimitri, pour sans doute beaucoup de pire mais pas mal de meilleur, merci Elvis et la vodka et : bisexuel affirmé, le rouge et le noir qui m'obsèdent . Aujourd'hui, je suis : propriétaire du Flower Bouquets, club pailleté la nuit, fleuriste le jour. J'aime les belles fleurs, d'épines ou de chair.
Maman s'appelait Pénélope, je l'ai toujours préférée à mon père, that's soooo gay, right ? @ j'ai grandi dans une toute petite maison, trop petite pour moi et les quatre autres. le seul point positif, c'était l'immense jardin dans lequel on faisait pousser de grands rosiers et de beaux buissons fleuris @ si je ne suis pas au Flower Bouquets, c'est que tu me trouveras dans les rues, à faire entendre la voix des autres arc-en-ciels, ou au fond de mon lit avec un inconnu à manger de la glace en lui racontant tout le film @ j'ai saigné pas mal de jeux vidéos quand j'étais ado. j'étais ce geek renfermé, méga homophobe, super timide, super terne, dont les gens se moquaient pas mal @ puis un jour, au divorce de mes parents, quand Maman a sombré dans l'alcool et qu'il a fallu s'occuper des plus jeunes, j'ai commencé à m'affirmer. teinture, nouvelles fringues, et une confiance en moi toute fraîche @ va savoir si c'est le divorce parental, ironiquement la vision chrétienne dans laquelle j'ai grandi, ou les séries Netflix, mais je crois pas en l'amour. c'est une connerie pour les plus crédules, obligé. @ j'ai quatre labradors, de toutes les couleurs comme moi. Poséidon, Zeus, Héra et Déméter. ce sont mes loulous d'amour. @ je vis sur la côte, à Santa Monica, avec un de mes frangins, et un autre, et bientôt une autre @ je fume de plus en plus régulièrement, bois pas très rarement, j'adore les films en noir et blanc et j'écoute beaucoup de disco. @ j'ai une vie sexuelle assez débridée, ça comble pas mal de mes manques. ceux qui déposent leur ancre, sûrs de s'arrimer, se retrouve vite projetés sur d'autres côtes.
Journée chaude, chaude journée. La peau comme d'immenses écrans solaires, alors que je n'avais qu'une hâte depuis le petit déjeuner : venir trouver refuge sur les côtes, m'immerger entièrement, afin de me laisser couler dans un bain frais sans avoir à rester chez moi. Mon frère n'était pas là, aujourd'hui, et les chiens semblaient bouder le soleil eux aussi, calés dans les recoins les plus sombres de la maison. Une petite balade tous ensemble, sous les arbres ne frissonnant que trop peu à mon goût. Et puis des écuelles d'eau, une par chien, et un aboiement qui me remercie à chaque fois que l'acier vient tinter sur le carrelage de la cuisine. Pas de serviette sur les épaules - je finirais bien par sécher tout seul -, pas plus de crème solaire - j'avais eu la curieuse chance de ne jamais brûler au soleil, comme si mon enveloppe toute entière s'y était immunisée, se contentant d'en absorber la chaleur sans jamais frire. Une paire de claquettes au pied, un short vite fait enfilé - puisqu'il allait dans tous les cas finir par tomber de lui-même -, un T-shirt et j'étais parti, sourire aux lèvres à l'idée de retrouver un peu de frais. Sans grosse surprise, les bandeaux de sable étaient pleins : des silhouettes partout à l'horizon, un champ de parasols colorés, et des vagues douces, faisant à peine trébucher les gamins qui jouaient dedans. Je grimaçais. J'aurais préféré un peu de calme. Mais je ne pouvais pas privatiser la plage pour moi tout seul. Alors, au pas de course, j'avais suivi mon instinct, rejoignant les côtes, et les quelques falaises méconnues qui se dressaient aux abords de la ville, frontières des plages, là où l'eau n'était pas si belle, là où les graviers se substituaient au sable fin. Je n'y avais pas pensé directement, mais il y avait quelques cavernes, au coeur de ces étendues rocheuses, et certaines d'entre elles contenaient à coup sûr une source froide ! Ce n'était pas un labyrinthe de grottes, elles étaient rares, c'était une montagne tout ce qu'il y a de plus classique, bercée par ses arbres et ses roches. Mais je croyais en ma marraine bonne fée, et il était hors de question de refuser d'aller me perdre dans l'une des sources d'eau perdues de Los Angeles. J'avais dû avoir de la chance, puisque la deuxième cavité fut la bonne : de l'eau, pas une grosse flaque, mais bien une sorte de petit lac. N'importe qui de normal se serait méfié de ces étendues aquatiques ; l'obscurité régnait, on ne connaissait pas la composition de l'eau, ni même sa profondeur... Au moins personne ne viendrait m'y déranger, il faudrait juste faire attention. Tissus qui glissent, rejoignent le sol curieusement sablonneux, alors même que je me laisse aller à une tenue d'Adam. Homme des cavernes qui se baigne, la tête sous l'eau, la fraîcheur qui saisit les côtes, et mes expirations qui se perdent en écho. Le silence absolu, sinon. Jusqu'à ce que quelques pas me fassent pencher la tête, provenant tout droit de l'une des entrées de cette caverne ; le synopsis idéal d'un film d'horreur. Je haussais les épaules. J'avais dû rêver. Et en une demie-seconde, j'étais de nouveau sous l'eau, sirène égarée dans les monts de la ville.
hrp:
hello trouver une source d'eau dans les montagnes, il fallait le faire mais n'hésite pas à répondre pour un peu de fraîcheur, et si ta réponse est aussi surprenante c'est encore mieux
Aujourd’hui n’est pas un bon jour, sans parler de la chaleur extérieure. C’est un de mes jours de congé, relativement rares en ce moment mais je crois que j’aurai préféré travailler. Travailler me permet d’oublier le reste. Ce matin en faisant un tri des photos sur mon portable, je suis tombé sur une photo qui date de l’époque où Archie et moi étions encore ensemble. Autant dire que ça m’a fait mal. Parce que j’ai beau essayé de le nier, j’ai beau faire croire que je suis heureux, je ne le suis pas. C’est une évidence. Mais je suis incapable de changer les choses. Pourtant ces derniers mois je n’ai pas arrêté de songe à l’idée de lui avouer, de lui dire que je l’aime toujours et que c’est avec lui que je veux être. Mais j’ai trop peur de sa réponse. Pourtant même s’il me disait qu’il n’est pas encore prêt, je serais capable de lui dire que je peux attendre, que je peux attendre le temps qu’il faut. Je me rappelle encore de la douleur que j’ai ressenti en le voyant avec un autre. Je crois que ce qui m’a fait le plus mal, c’est de le voir avec quelqu’un d’autre alors que c’est lui qui m’a poussé à chercher mieux. Alors que pour lui, j’étais prêt à attendre. Le voir avec cet homme, je n’aurais pas pensé que ça pouvait faire si mal et pourtant…
Alors j’ai décidé de sortir un peu, m’éloigner vers les côtés, là où je ne risque pas de croiser grand monde. Ce n’est pas la première fois, lorsque j’ai besoin d’être seul, je me rend là-bas, il y a peu de chances qu’on vienne m’y trouver et c’est ce que je cherche. A force de faire croire aux autres que je suis heureux, j’ai fini par y croire moi même alors même qu’au fond, je sais que je ne fais que me mentir. Je ne suis pas heureux dans cette relation et peut être même que je serais mieux célibataire, au moins je n’aurai à me sentir coupable vis à vis de personne. Une fois prêt, je sors de mon appartement, fermant derrière moi avant de conduire jusqu’à la limite des côtes. Au moins là-bas je devrais aussi y trouver un peu de fraîcheur. Je n’ose même pas imaginer le monde qu’il y a dans l’eau vu la chaleur d’aujourd’hui. Je ne suis pas particulièrement à l’aise quand c’est noir de monde alors je préfère largement les falaises aux abords de la ville, plus calmes. Il s’y trouve même quelques petites grottes dans lesquelles je me suis déjà réfugié parfois. Je fais de même aujourd’hui, me rendant dans celle où je me réfugie le plus souvent. Seulement je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit déjà occupée… Je ne le vois pas de suite, ce n’est qu’en arrivant près de l’étendue d’eau que je remarque quelqu’un qui nage au fond et si j’en crois les vêtements sur le sol, il ne porte rien sur lui… Je ne suis pas du genre à être gêné pour si peu mais tout de même. Lorsqu’il ressort de l’eau, je toussote légèrement.
-Excusez moi, je ne savais pas qu’il y avait quelqu’un…
C’est alors seulement que je le reconnais, il tient une boutique de fleurs dans laquelle je me suis déjà rendu plusieurs fois. Déjà quand j’étais avec Archie… mais j’efface cette pensée de mon esprit, je dois cesser de me morfondre là dessus. Je n’ai qu’à me bouger si vraiment cette situation devient trop insupportable! Seulement j’ai peur de la réponse que je pourrais avoir…
Napoleon Ivanovitch
bouquet de roses mises à nu
Signe Astro : Métier : Prénom : Apollo.
Avatar : Derek Chadwick. Messages : 702 Dollars : 65 Date d'inscription : 19/01/2022 Multicompte(s) : Lyss, Zeka, Cain, Grif, Navy, Tiag, Sieg, Kiss, Wolf, Ares, Cora, Tair. Crédits : Apollo. Débarqué.e à Los Angeles depuis : 2015, assez de temps pour se tisser un réseau, belle araignée sociale , j'habite : 22 Coral Avenue, belle villa le long de la mer, à la sueur de mon front et de celle de mon frère, qui partage mes murs . On me surnomme : Napo, Naps, Leon, ça dépend de ton signe astro il paraît , j'ai : 29 ans, boum, les 30 qui approchent et pourtant je cours à reculons et je suis né.e le : 13/01/1994 . Je suis : marié à Dimitri, pour sans doute beaucoup de pire mais pas mal de meilleur, merci Elvis et la vodka et : bisexuel affirmé, le rouge et le noir qui m'obsèdent . Aujourd'hui, je suis : propriétaire du Flower Bouquets, club pailleté la nuit, fleuriste le jour. J'aime les belles fleurs, d'épines ou de chair.
Maman s'appelait Pénélope, je l'ai toujours préférée à mon père, that's soooo gay, right ? @ j'ai grandi dans une toute petite maison, trop petite pour moi et les quatre autres. le seul point positif, c'était l'immense jardin dans lequel on faisait pousser de grands rosiers et de beaux buissons fleuris @ si je ne suis pas au Flower Bouquets, c'est que tu me trouveras dans les rues, à faire entendre la voix des autres arc-en-ciels, ou au fond de mon lit avec un inconnu à manger de la glace en lui racontant tout le film @ j'ai saigné pas mal de jeux vidéos quand j'étais ado. j'étais ce geek renfermé, méga homophobe, super timide, super terne, dont les gens se moquaient pas mal @ puis un jour, au divorce de mes parents, quand Maman a sombré dans l'alcool et qu'il a fallu s'occuper des plus jeunes, j'ai commencé à m'affirmer. teinture, nouvelles fringues, et une confiance en moi toute fraîche @ va savoir si c'est le divorce parental, ironiquement la vision chrétienne dans laquelle j'ai grandi, ou les séries Netflix, mais je crois pas en l'amour. c'est une connerie pour les plus crédules, obligé. @ j'ai quatre labradors, de toutes les couleurs comme moi. Poséidon, Zeus, Héra et Déméter. ce sont mes loulous d'amour. @ je vis sur la côte, à Santa Monica, avec un de mes frangins, et un autre, et bientôt une autre @ je fume de plus en plus régulièrement, bois pas très rarement, j'adore les films en noir et blanc et j'écoute beaucoup de disco. @ j'ai une vie sexuelle assez débridée, ça comble pas mal de mes manques. ceux qui déposent leur ancre, sûrs de s'arrimer, se retrouve vite projetés sur d'autres côtes.
L'eau me suit dans mon sillage, alors que des ondées suivent l'émergence de mon corps nu hors de l'eau. Cette dernière est froide, bercée par les roches humides de la grotte, et a tiraillé mon corps, rendant la peau plus ferme, et les muscles plus droits, plus tendus vers le haut, vers les stalactites boueuses et fuyantes. Mes épaules sont les premières à troubler l'orée de l'eau, à ruisseler de gouttes irisées qui viennent s'échouer jusque et rejoindre leurs consoeurs. La lumière de la caverne se trouble un peu à son tour, mais j'ai les yeux humides et la forme est floue. Une silhouette humaine, ça c'est sûr. Ma bouche s'élargit en un sourire rieur. Pour une fois que j'ai voulu me baigner entièrement à poil, il faut que je sois surpris sur le fait par un inconnu ! Ma main passe dans mes cheveux décolorés, rejette en arrière un peu de l'eau glacée qui vient couler sur mes omoplates. Ta voix vient résonner et m'arrache un faible éclat de rire, qui se perd à son tour dans l'écho. "T'en fais pas, j'allais sortir bronzer." Je dresse la tête vers le haut, puis mes mains accompagnent mes épaules dans un mouvement de fuite, ironique, amusé. "Bon, on dirait que le soleil s'est fait la malle. Je devrais peut-être plutôt rester dans l'eau. Viens donc te baigner, le petit lac est assez grand." Je rigole à nouveau. Je suis maintenant complètement émergé. Je secoue les cheveux en arrière, comme un chien mouillé, le corps entièrement exposé à l'obscurité, sans aucune gêne -tant que ton regard ne dérive pas, et même s'il l'était, tant qu'il ne s'attarde pas-, j'attrape mon T-shirt, le glisse et le frotte sur ma clavicule, dans une petite braise de chaleur. Je t'adresse un clin d'oeil, un grand sourire, avant que ma voix ne vienne éclater à nouveau dans le noir. "Napoleon, enchanté. L'eau est bonne, lance-toi." Et à peine mon dernier mot s'est-il glissé entre mes lèvres que je me projette dans l'eau, forme qui disparaît et s'enroule, torpille, entre de fausses vagues que j'imagine, alors que l'eau entière se trouble en un nouveau choc aqueux, carnaval d'ondes qui fuient. Je te cherche du regard, émergeant, les pupilles à nouveaux humides, les lumières qui forment d'étranges dessins, sans parvenir à te trouver. Tu as dû partir te baigner, tant mieux ; je ne suis pas du tout venu dans l'optique de séduire qui que ce soit, les pensées bien trop obnubilées par mon dernier verre en l'air, quand Il m'avait fait voir la ville comme un panorama de coeurs noirs et blancs, en me marquant au fer de différents maux.