Avatar : Troian Bellisario Messages : 2354 Dollars : 471 Date d'inscription : 24/11/2020 Multicompte(s) : Aria, Octavia, Maxine, Raven, Elvire, Roméo, Magdalena, Valentina, Joao, Newt, Regina, Lysandre et Astrée Crédits : all-souls Débarqué.e à Los Angeles depuis : avril 1997 , j'habite : une petite maison à Beverly Hills avec Izia, l'enfant que j'accueille . On me surnomme : Lia , j'ai : 32 ans et je suis né.e le : 31 aout . Je suis : en couple avec mon beau Caleb et : bisexuelle . Aujourd'hui, je suis : auteur de livre pour enfant, dessinatrice
THALIA SULLIVAN
๑۩۞۩๑ Strange things did happen here, no stranger would it be
If we met at midnight in the hanging tree
My life Thalia a perdu ses parents quand elle avait 7 ans, dans un accident de voiture ~ Elle a fait quelques famille d'accueil avant d'être adopté par les McKenzie ~ Ils lui ont laissés le choix, elle a décidé de garder son nom de famille tout de même ~ L'école n'était pas forcément ce qu'elle préférait mais elle a toujours aimé lire ~ Dessiner encore plus ~ Grace au dessin elle a obtenu une bourse ~ Une rencontre avec un illustrateur pour enfant lui a donné la vocation ~ Elle a finit par acheter une maison mais l'a trouvé trop vide ~ Elle a décidé de devenir famille d'accueil à son tour ~ Elle a hebergé plusieurs enfants avant de craquer pour la petite Izia qu'elle a finit par adopter ~ Elle a en ce moment un bébé chez elle ~ Elle adore les animaux, elle possède deux chats et un chien ~ Elle a eu quelques histoires d'amour, une qui l'a marqué plus que les autres, mais elle est maintenant désabusée par l'amour
Venant d'une autre personne, sa question ne serait pas passé. Mais Caleb c'est différent, car je connais son passé, je sais qu'il n'a pas connu sa fille pendant dix ans car on lui a tut son existence, qu'il n'aurait peut être même pas sut que sa fille existait si son ex n'était pas morte brutalement. J'avais vu comment l'arrivée de sa fille avait bouleversé sa vie, comme il avait eu mal d'avoir loupé tant d'année avec elle. Non, jamais je ne lui aurait caché sa fille si j'était tombée enceinte. Mais ce n'est pas le cas, ce ne seras jamais le cas. Des enfants, je ne peux pas en porter, jamais. Je ne lui ai pas dit à l'époque. Mais je le fait aujourd'hui, lui précisant qu'Izia est ma fille adoptive depuis un peu plus d'une année. Puis je lui dit la vérité. Il prend un air profondément désolé et d'ailleurs il me le dit, qu'il est désolé, avant de me demander si je l'ai su il y'a longtemps. Un petit pincement me prend le cœur. Je l'ai sut il y'a sept ans, peu avant que je parte car je ne supportais pas cette ambiance familiale qui s'installais à la maison, qui me rappelait trop fort ce que moi je ne pourrais jamais offrir à Caleb, un enfant. Je ne sais pas quoi dire à mon ancien petit ami. Si je lui dit la vérité, est ce qu'il vas mal le prendre? Est ce qu'il vas faire le lien? De toute évidence, je n'ai même pas besoin de lui répondre, puisqu'il fait le lien tout seul entre cette nouvelle et mon départ. Il me demande si c'est pour ça que je l'ai quitté. Je n'ose plus le regarder. Je me sens tellement mal. Je fixe plutôt Thiago dans mes bras, qui est bien loin de comprendre tout ce qu'il se passe autour de lui. Lui est heureux, éloignant mes pensées sombres pour quelques instants. Mais il faut bien que je lui réponde. Alors je murmure doucement « Oui, c'est pour ça ... j'ai traversé pas mal de chose à ce moment là et ... je n'y arrivais plus. Ce n'était pas contre Kira, c'était moi le soucis, mon corps. Je suis désolé » Je sais que j'aurais du lui dire, j'aurais du me confier. Mais à l'époque, j'allais mal, c'était trop lourd. J'avais été tellement heureuse en pensant être enceinte, je m'imaginais déjà un enfant magnifique parfait mélange de Caleb et moi. Mais mon rêve s'était brisé. Jamais, jamais cet enfant ne viendrais au monde. Je finis par murmurer « J'ai cru ... » Je n'arrive pas à finir ma phrase, je pensais avoir tourné la page depuis le temps. Mais non. Revoir Caleb suffit à rouvrir la cicatrice. Heureusement, on change un moment de sujet, on parle de roman, d'inspiration et forcément je parle de mon chien. Oui je suis heureuse de faire série sur lui, car je l'adore mon Nimbus et puis il est adorable. Et oui il me doit bien ça ! Après tout ce qu'il m'a bouffé l'affreuse bête.
Puis on reparle de Kira, j'écoute Caleb en silence, je hoche doucement la tête avant de lui répondre « C'est normal Caleb, que tu regrettes ces premières années loin de toi. Mais Kira est heureuse, ça se voit, tu as réussit à en faire une enfant parfaitement heureuse, c'est le plus important » Je ne sais pas si j'avais aidé à ça, en partant sans lui donner d'explication du jour au lendemain. Il n'avait eu aucune distraction pour élever sa fille, et Kira avait eu son père juste pour elle au moins. Je pense que c'était le mieux à faire à ce moment là. Ils avaient besoin de temps pour eux. Evidemment ça avait été un déchirement. Et je m'en rappelle en me retrouvant ici. Puis on discute de ce qu'il se passe de neuf dans nos vie, je finis par évoquer ma petite ménagerie. La remarque de Caleb m'arrache un petit sourire alors que je réponds « Tu sais que je n'aime pas le calme, ça m'angoisse. » Quand nous étions ensemble, je le rendais fou par moment en mettant la télé pour rien, juste pour avoir un bruit de fond. Et puis je rajoute doucement « Et puis, ça me permet aussi de ne pas être trop seule ... » Je ne rajoute rien, mais je pense qu'il comprend. Depuis mon départ, je n'ai pas réussit à m'engager dans quoi que ce soit de sérieux. Il se dessine peut être quelques chose avec Arthur, mais je ne suis sûre de rien et j'ai surtout très peur de m'engager dans quoi que ce soit. J'évoque ensuite ma demi-sœur caché. Je savais que Caleb allait m'en demander plus, alors j'explique doucement « Je l'ai vu plusieurs fois, en fait, c'est la maitresse d'Izia. On s'est rencontré comme ça, puis on s'est revu chez le notaire et là on a appris notre lien biologique. Ma vieille tante est morte et nous avons hérité de ce qu'elle planquait ... » Et j'avais eu une confirmation de ce que je savais déjà, cette femme n'était qu'une vielle peau égoïste. Elle qui avait refusé de s'occuper de moi quand j'avais perdu mes parents, croulait sous l'argent, elle aurait pu me prendre en charge, si elle l'avait voulu. Enfin, on parle de notre boulot de nouveau, il me dit qu'il a gardé lui aussi un œil sur mon travail, je suis flattée qu'il l'ait fait. Moi aussi j'ai toujours regardé ce qu'il devenait, mais comme c'était moi qui était partie, je ne lui en aurait pas voulu s'il ne l'avait pas fait. « Tu es trop gentil Caleb » Puis il me reparle d'Izia et je hoche la tête quand il me dit qu'elle avait besoin de moi « Elle n'as pas eu un début facile dans la vie, elle avait besoin de moi. Mais moi aussi j'avais besoin d'elle, on s'apporte beaucoup l'une à l'autre. Je ne pourrais pas rêver une meilleure petite fille. » Chaque jour elle me prouvait combien je comptais pour elle et ça peut importe qu'on ne partage pas le même Adn, elle m'aimait de tout son cœur et moi aussi. Je finis par remettre doucement Thiago dans son cosy, il s'est endormit dans mes bras, je sais qu'il vas faire une sieste pendant un sacré bout de temps. Je finis par reposer mes yeux sur Caleb et lui pose la question qui me brûle les lèvres depuis un moment maintenant « Et toi alors? Il y'a quelqu'un dans ta vie ? » Est ce que j'avais peur de sa réponse ? Un peu. Est ce que j'en avais le droit ? Non. Mais ça ne m'empêcherais pas de ressentir une pointe de jalousie s'il me répondait que oui.
HELLOPAINFUL
Caleb Grayson
Land of the living
Signe Astro : Métier : Prénom : Mag'
Avatar : Tyler Blackburn Messages : 221 Dollars : 415 Date d'inscription : 20/11/2022 Multicompte(s) : Charlie, Agustin, Victoria, Hailey, Penny, Luna, Josh, April Crédits : eilyam-rpg Débarqué.e à Los Angeles depuis : Toujours, je suis né ici , j'habite : dans une petite maison à Malibu avec Kira, ma fille , j'ai : 35 ans et je suis né.e le : 12 Septembre 1987 . Je suis : en couple avec la femme de ma vie, ma magnifique Thalia et : Hétérosexuel . Aujourd'hui, je suis : Ecrivain de livres pour enfants, je n'ai pas à me plaindre
Caleb a commencé à écrire sur la machine à écrire qu'il avait récupéré dans le grenier de son oncle && Sa passion pour la lecture et l'écriture est ce qui lui a permis de tenir le coup en classe, le reste était trop ennuyant à son goût && Peu de personnes sont au courant de l'existence de Stefan, son frère jumeau, c'est trop difficile pour lui d'en parler, même s'il culpabilise de "l'effacer" de cette manière && Encore aujourd'hui, il a du mal à comprendre pourquoi ses livres ont eu un tel succès && Même s'il a abandonné la machine à écrire pour l'écriture de ses romans pour enfants, il continue de l'utiliser pour ses écrits personnels && Thalia n'en a pas conscience, mais il ne s'est jamais complètement remis de leur rupture, il a du mal à faire confiance aux autres femmes à cause de ça, même s'il n'a plus de sentiments pour elle && Kira est la prunelle de ses yeux, il regrette de ne pas avoir appris son existence plus tôt && Il envisage d'adopter un enfant, même s'il est seul && Depuis qu'il a pu se remettre avec Thalia, il est plus heureux que jamais, même si ce n'est pas au goût de certaines personnes, comme sa mère par exemple.
Rien qu'à voir son changement de comportement, j'avais compris que la réponse serait positive. Ce regard fuyant, cette fixation sur Thiago, comme si elle tentait de s'ancrer dans l'instant présent par le biais d'un peu de douceur, c'était tout ce dont j'avais eu besoin pour comprendre que oui, c'était pour ça qu'elle était partie. Malgré tout, quand la confirmation avait franchi la barrière de ses lèvres dans un murmure, j'avais senti mon coeur tomber au fond de ma poitrine. J'avais été convaincu qu'elle était partie parce que l'arrivée de Kira était trop pour elle, mais ce n'était pas ça. Non, elle était partie parce qu'elle avait été confrontée à sa stérilité, et à ce que ça pourrait vouloir dire pour nous. Et évidemment, voir ma fille débarquer et me voir devenir père à ce moment-là, ça n'avait pas dû aider. Mais le pire dans tout ça, c'est que je ne m'étais rendu compte de rien, et je me détestais pour ça. Alors j'avais ravalé la boule de nerfs qui me bloquait la gorge, et j'avais repris la parole.
- Je.. Je suis désolé de n'avoir rien vu. Si j'avais su, j'aurais essayé de t'aider. J'aurais tout fait pour t'aider, même.
Mais à peine j'avais fini de parler que trois petits mots avaient passé la barrière de ses lèvres, et j'aurais pu ne pas l'entendre si nous n'avions pas été aussi proches, même si cette proximité n'était rien du tout par rapport à ce que nous avions pu avoir par le passé. Mais ça s'était arrêté là, ces trois mots n'avaient pas été accompagnés de quoique ce soit et ce début de phrase était resté en suspend, alors que je relevais le regard vers elle, l'interrogation probablement bien présente sur mon visage. Evidemment, je voulais savoir ce qu'elle avait voulu dire, mais je ne me serai pas permis de la pousser à finir ce qu'elle avait commencé. Alors j'avais gardé le silence, finissant finalement par reprendre la parole pour parler d'une voix la plus douce possible.
- Tu n'as pas besoin de dire quoique ce soit. Tu ne me dois pas d'explications, d'accord ? Je sais pourquoi tu es partie, ça me suffit.
Même si la raison de son départ me brisait le coeur et faisait naître en moi un élan de culpabilité, au moins je savais. C'était il y a sept ans, et j'avais enfin la réponse à cette question que je m'étais posée à de si nombreuses reprises, me rendant presque malade par la même occasion. Ca ne changerait rien à notre rupture, bien entendu, mais ce n'est pas ce que je recherchais, ou en tout cas j'avais arrêté de rechercher cela depuis maintenant bien longtemps. Nous étions finalement partis nous installer dans le salon, mes yeux ne quittant d'abord pas la brune alors qu'elle nourrissait le petit Thiago, ou plutôt alors qu'il tentait de liquider le biberon en un temps record. Puis je m'étais confié, parce que pourquoi pas, après tout ? Comme toujours, tout était si simple avec Thalia, une partie de moi était presque rassurée de voir que c'était toujours le cas. J'avais doucement souri, avant de finalement hausser les épaules.
- Je ne remets pas en doute le fait que je puisse la rendre heureuse depuis qu'elle est arrivée chez moi, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander comment les choses se seraient passées si j'avais su tout ça plus tôt. Je sais que j'aurais été incapable d'être un bon père, avec la mort de Stefan, mais je sais pas.. De là à apprendre son existence après tant de temps c'est.. Ouais, ça reste lourd.
Ca faisait bien une éternité que je n'avais pas abordé le sujet de Stefan avec quelqu'un d'autre que ma famille. Je ne parlais pas de lui, parce que je ne le supportais pas toujours. Ca avait beau faire 17 ans, la douleur restait tout aussi vive qu'au premier jour, tout comme le fait de savoir que le ou les responsables n'avaient jamais payé pour leurs actes. Deux adolescents avaient perdu la vie cette nuit-là, mais deux familles avaient également été bousculées d'une manière peu caractérisable, et leurs vies avaient drastiquement changées, ne revenant finalement jamais à ce qu'elles avaient été avant. Je savais que j'étais la personne que j'étais grâce à lui, et que c'était aussi grâce à lui que j'avais osé faire en sorte de devenir un écrivain, donc je m'en voulais de ne presque jamais parler de lui. Je ne voulais pas donner l'impression de l'avoir oublié, d'avoir tourné la page, parce que c'était tout l'inverse. C'était juste trop dur de parler de lui à des gens qui n'avaient jamais été conscients de son existence. C'était aussi pour ça que revoir Jocelyn n'avait pas été si simple, par le sujet Stefan avait fini par ressortir, comme une sorte d'automatisme malsain et qui avait pour principal but de les blesser. Un rire s'était finalement échappé d'entre mes lèvres face à sa réponse. Clairement, elle avait toujours été la principale utilisatrice de cette télé, tout comme de la petite radio présente au niveau d'une des fenêtres de la cuisine. Le silence n'avait jamais été du genre à me déranger, mais avec Thalia, j'avais appris à me concentrer malgré la présence de ce que j'aurais pu considérer comme étant des "bruits parasites" autour de moi.
- Ah bah ça, c'est sûr que tu as toujours été celle qui faisait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas avoir à supporter le silence. J'aimerai bien te dire que maintenant, je fais comme toi, mais ce n'est pas le cas. J'aime bien bosser dans le silence, mais ça tu le sais aussi.
Probablement que la potentielle présence d'un fond sonore dans le salon alors qu'on travaillait tous les deux avait été la source principale de nos conflits pendant quelques temps. Ce n'était pas de gros conflits, mais quand les deadlines de publications se rapprochaient, ou quand les éditeurs mettaient la pression pour recevoir un certain nombre de pages au plus vite, la pression pouvait vite monter chez nous deux, rendant des sujets comme l'utilisation de la télé suffisants pour créer des disputes. Et d'un coup, elle avait repris la parole, répondant à la question que je n'avais pas osé poser. Elle était donc seule. Est-ce que ça avait toujours été le cas, depuis qu'elle était partie ? Une partie de moi voulait le savoir, mais je n'oserais pas poser la question pour autant. Puis le sujet de sa demi-soeur avait pris sa place et j'avais arqué les sourcils alors que j'écoutais ses explications. Je n'imaginais même pas ce qu'elle avait ressenti à ce moment-là, mais ça n'avait pas dû être très facile.
- Je vois.. Heureusement que tu l'avais déjà rencontrée, j'imagine que ça t'a peut-être aidée ? Même si j'imagine que ça restait assez difficile.
Est-ce que j'étais vraiment trop gentil ? Je ne pensais pas. Non, c'était juste que j'étais attaché à elle, même si la forme d'attache avait changé avec le temps. Ce n'est pas parce qu'elle m'avait quitté que j'aurais pu lui souhaiter une quelconque forme d'échec, ce n'était pas mon genre. Non, je m'étais assurée qu'elle continuait de réussir dans la vie, parce que je la connaissais bien assez pour savoir qu'elle était passionnée et qu'elle aimait ce qu'elle faisait, donc je voulais que ça continue. Donc je m'étais contenté d'hausser les épaules, reportant mon attention sur elle alors qu'elle parlait d'Izia. Rien qu'entendre ses paroles et voir ses yeux pétiller avait suffit à faire naître un nouveau sourire sur mes lèvres. Elle méritait ce bonheur, et savoir qu'elle avait aussi permis à une petite fille d'avoir un toit au-dessus de sa tête, mais aussi d'avoir une mère aimante, c'était encore mieux. Je ne connaissais pas la petite Izia, mais j'étais convaincue qu'elle n'aurait pas pu trouver mieux comme mère adoptive.
- C'est bien, que vous vous soyez trouvés. J'ai toujours trouvé que les orphelinats étaient bien trop remplis pour que ça soit acceptable. Tous ces enfants qui n'attendent qu'un foyer c'est.. Ouais, c'est difficile à imaginer. Alors savoir que tu as pu aider l'un de ces enfants et qu'en plus, elle t'a tout autant aidée, je trouve ça magnifique, vraiment.
J'avais finalement été assez surpris par sa question. Sa curiosité n'avait apparemment pas changé et, là où je n'avais pas osé poser ce genre de questions de peur d'avoir l'air de m'imposer, elle n'avait pas hésité à le faire. Ca ne me dérangeait pas, non, c'était simplement que ça m'avait surpris.
- Personne non. J'ai préféré me concentrer sur Kira, je me suis dit que ce serait plus simple et puis.. Le temps a commencé à passer et ça n'a pas nécessairement changé.
Je préférais ne pas dire que c'était en partie parce que je ne voulais pas d'une nouvelle relation. J'avais beau avoir tourné la page sur mes sentiments pour la jeune femme présente en face de moi, la douleur de son départ restait malgré tout assez présente, me rappelant bien souvent que la souffrance peut venir de n'importe où, y compris d'une relation de longue durée. Mais je ne voulais pas qu'elle se sente coupable d'une quelconque manière. Si elle était partie, c'est parce qu'elle en avait eu besoin.
AVENGEDINCHAINS
Thalia Sullivan
Land of the living
Signe Astro : Métier : Prénom : Cassiopée
Avatar : Troian Bellisario Messages : 2354 Dollars : 471 Date d'inscription : 24/11/2020 Multicompte(s) : Aria, Octavia, Maxine, Raven, Elvire, Roméo, Magdalena, Valentina, Joao, Newt, Regina, Lysandre et Astrée Crédits : all-souls Débarqué.e à Los Angeles depuis : avril 1997 , j'habite : une petite maison à Beverly Hills avec Izia, l'enfant que j'accueille . On me surnomme : Lia , j'ai : 32 ans et je suis né.e le : 31 aout . Je suis : en couple avec mon beau Caleb et : bisexuelle . Aujourd'hui, je suis : auteur de livre pour enfant, dessinatrice
THALIA SULLIVAN
๑۩۞۩๑ Strange things did happen here, no stranger would it be
If we met at midnight in the hanging tree
My life Thalia a perdu ses parents quand elle avait 7 ans, dans un accident de voiture ~ Elle a fait quelques famille d'accueil avant d'être adopté par les McKenzie ~ Ils lui ont laissés le choix, elle a décidé de garder son nom de famille tout de même ~ L'école n'était pas forcément ce qu'elle préférait mais elle a toujours aimé lire ~ Dessiner encore plus ~ Grace au dessin elle a obtenu une bourse ~ Une rencontre avec un illustrateur pour enfant lui a donné la vocation ~ Elle a finit par acheter une maison mais l'a trouvé trop vide ~ Elle a décidé de devenir famille d'accueil à son tour ~ Elle a hebergé plusieurs enfants avant de craquer pour la petite Izia qu'elle a finit par adopter ~ Elle a en ce moment un bébé chez elle ~ Elle adore les animaux, elle possède deux chats et un chien ~ Elle a eu quelques histoires d'amour, une qui l'a marqué plus que les autres, mais elle est maintenant désabusée par l'amour
La vérité est enfin sortie, est ce que ça fait du bien ? Absolument pas. C'est douloureux, j'avais presque réussit à oublier ce moment si affreux de ma vie. Mais le revoir, revoir sa fille, ça avait commencé a remuer tout ça, forcément j'avais des souvenirs de nos moments ensemble, de notre couple si fusionnel. Tout allait si bien entre nous. Quelques semaines avant mon départ, je n'aurais jamais pu imaginer que j'allais le quitter en brisant mon cœur et le sien peut être au passage. Mais si et maintenant nous étions quasiment des inconnus. Enfin pas totalement, car je suis encore capable de lire en lui, je vois sur son visage combien mes explications l'atteignent. Et avant même qu'il parle, je sais qu'il se sent coupable de ne pas m'avoir aidé avant que je parte. Il prend la parole et dit exactement les paroles que j'imaginais. Je secoue doucement la tête « Ce n'est rien Caleb, ta vie venait d'être totalement chamboulée, Kira avait besoin de toi. Et puis de toute façon, on aurait rien pu faire » Le médecin avait été clair, je ne pourrais jamais concevoir un enfant biologique. Peut être que mon corps pourrait faire grandir un enfant issu d'un don d'ovocyte, mais pas un enfant issu de mon propre corps. Jamais je n'aurais pu produire un parfait mélange entre Caleb et moi. Et pour moi qui pensait être enceinte avant de franchir la porte de ce médecin, ça avait été le coup de massue. Mes rêves avaient sautés en éclats. Je me souviens encore d'avoir pleuré dans la voiture pendant des heures avant de rentrer chez nous. Et en rentrant, je n'avais pas supporté ce que j'avais vu. Voir Kira déjà si complice avec Caleb, en train de lui faire un câlin, ça m'avait broyé le cœur. C'était si injuste que je ne puisse pas avoir moi aussi le droit de faire un bébé. J'étais partie me doucher et là encore, sous l'eau qui coulait, j'avais fondu en larmes. C'était ce jour là que l'idée avait commencé à prendre place dans mon esprit, c'était quelques jours plus tard que je faisais mes valises. Je n'y arrivais pas. Tout comme je n'avais pas réussit à parler de cette supposée grossesse à Caleb à l'instant. Je vois sur son visage qu'il est frustré que je ne termine pas ma phrase, mais évidemment Caleb reste Caleb et il reprend la parole en précisant bien que je n'ai pas besoin de rajouter quoi que ce soit, qu'il sait maintenant pourquoi je suis partie, que ça lui suffit. Je secoue alors la tête. « Tu ne sais pas tout Caleb... je suis tellement désolé »
Désolé de lui avoir caché, désolé d'être partie sans avoir prit le temps de discuter, désolé d'avoir tout gâché. Je finis par dire doucement « Je n'ai pas appris par hasard que j'étais stérile, ce n'était pas qu'un mauvais timing. Peu après l'arrivée de Kira, j'ai eu du retard, j'ai pensé que ... que j'étais enceinte. Alors j'ai fait un test mais il était négatif. Comme mon cycle n'arrivait toujours pas, j'ai été faire une prise de sang et c'est là qu'ils se sont rendu compte qu'une chose clochait. J'ai été voir un spécialiste et le mot est tombé, stérile » Je sais que j'aurais du lui en parler à l'époque, ne serait ce que pour ne pas traverser tout ça toute seule. Mais je n'avais pas voulu gâcher la rencontre avec sa fille, elle avait besoin de lui, elle n'était qu'une enfant, moi j'étais une adulte. Pourtant, oui, j'aurais tellement voulu qu'il soit là pour me soutenir. Et aujourd'hui encore, le simple fait d'évoquer ce moment difficile fait naitre une larme dans le coin de mes yeux. Je me mord la lèvre avec force pour ne pas fondre en larme, je ne veux pas le mettre mal à l'aise, ce n'est pas sa faute, c'est juste moi, j'aurais du avoir la force de surmonter ça. Le sujet se redirige vers sa fille, est ce que c'est plus simple, pas forcément mais ça a le mérite de détourner un peu l'attention. Il me parle de ses regrets d'avoir fait sa connaissance si tard et je murmure doucement « C'est normal Caleb, je n'excuse pas ton ex, mais je pense qu'au début elle voulait te protéger toi et la petite et puis au fil du temps, elle a juste plus sut comment se sortir de ce silence, de ce mensonge... » D'un côté, je comprenais Caleb, d'un autre, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que s'il avait sut plus tôt pour l'existence de sa fille, peut être qu'il se serait remis avec sa mère, peut être qu'on aurait jamais pu vivre ce que nous avions vécut. C'était très égoïste de ma part et je le gardais pour moi, mais d'un côté oui, j'étais presque heureuse qu'elle ne soit pas revenue vers lui, car Caleb était mon premier amour et que je ne pouvais imaginer mieux que lui pour tenir ce rôle. Mais ça évidemment je ne le dit pas, je le garde pour moi et je ne dis rien de plus.
La conversation dérive sur notre relation, ce moment où nous étions ensemble. Et surtout, surtout ce conflit quand a notre façon d'écrire. Caleb appréciait le calme, moi, je détestais le silence, il m'angoissait. Je ne savais pas comment on avait fait pour ne pas finir par rompre pour ce genre de connerie. En tout cas on s'était engueulé plusieurs fois. Mais on finissait toujours par trouver un compromis, en général, je terminais par avoir mes écouteurs pour avoir ma musique et qu'il soit tranquille, mais du coup je ne l'entendais plus ce qui posait aussi quelques soucis, surtout quand on échangeait sur le sujet de notre livre commun. Enfin, en soit, on avait toujours quelques soucis, mais rien de bien sérieux. Nos engueulades n'étaient jamais très poussés mais ce n'était jamais non plus très agréable. Je préférais quand les choses se passaient bien entre nous. Je sourit doucement avant de lui répondre « Ah je suis déçue que tu ne le fasse pas en mon hommage ! » Mais il sait bien que je ne suis pas sérieuse.
Et puis on parlait de moi, de ma vie, de ma fille. Izia, évidemment quand je parlais de la petite fille, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. J'aimais tellement cette enfant, je ne pourrais pas l'aimer plus fort même si c'était mon enfant biologique. Peut être même que je l'aimais encore plus fort à cause de son passé. Car on se connaissait, on se comprenais; je savais qu'elle avait vécut des choses compliquées. J'en ai aidés plusieurs même, mais avec Izia je voulais faire plus. Alors doucement j'explique « Oui Izia avait besoin de moi, je l'ai sentit, au début je devais juste l'aider. Mais je ne pouvais pas la laisser partir. Alors je l'ai gardé et elle est devenue ma fille. Je suis certaine que tu l'adorerais. Elle est chez une copine aujourd'hui, sinon tu l'aurais vu c'est dommage » Et je suis certaine qu'elle l'adorerait elle aussi. Mais ce seras pour une prochaine fois. Enfin s'il y a une prochaine fois, je ne sais pas. Peut être qu'il ne voudras plus me voir, après ce que je viens de lui dire. J'aurais du lui parler de cette grossesse avant de partir, avant même de faire le test, j'aurais du l'emmener avec moi chez le spécialiste. Mais je ne peux pas revenir en arrière. En tout cas, je me concentre sur son présent. Je veux en savoir plus. Oui je suis curieuse. Mais c'est plus fort que moi. J'ai aimé cet homme, j'ai envie de savoir ce qu'il devient. Est ce qu'il a trouvé une personne capable de se sentir bien avec lui, avec sa fille. Est ce que quelqu'un a prit ma place. Non, pas ma place, ce n'est plus ma place. Il me répond, me dit que non. Mais je sens bien qu'il ne me dit pas tout. Je me sens si mal que je ne peux pas m'empêcher de murmurer doucement « Je suis désolé.... c'est surement ma faute, tu as du avoir du mal à refaire confiance après mon départ si brusque. » S'il me détestait pour ça, je pourrais comprendre, en fait il serait totalement en droit de l'être. Je finis par murmurer « Tu sais, depuis que je suis partie, je suis incapable d'avoir quoi que ce soit de sérieux, j'accumule les échecs » Peut être car je n'arrivais pas à retrouver ce qu'il y avait entre nous, on complétait trop bien.
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Caleb Grayson
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Caleb a commencé à écrire sur la machine à écrire qu'il avait récupéré dans le grenier de son oncle && Sa passion pour la lecture et l'écriture est ce qui lui a permis de tenir le coup en classe, le reste était trop ennuyant à son goût && Peu de personnes sont au courant de l'existence de Stefan, son frère jumeau, c'est trop difficile pour lui d'en parler, même s'il culpabilise de "l'effacer" de cette manière && Encore aujourd'hui, il a du mal à comprendre pourquoi ses livres ont eu un tel succès && Même s'il a abandonné la machine à écrire pour l'écriture de ses romans pour enfants, il continue de l'utiliser pour ses écrits personnels && Thalia n'en a pas conscience, mais il ne s'est jamais complètement remis de leur rupture, il a du mal à faire confiance aux autres femmes à cause de ça, même s'il n'a plus de sentiments pour elle && Kira est la prunelle de ses yeux, il regrette de ne pas avoir appris son existence plus tôt && Il envisage d'adopter un enfant, même s'il est seul && Depuis qu'il a pu se remettre avec Thalia, il est plus heureux que jamais, même si ce n'est pas au goût de certaines personnes, comme sa mère par exemple.
Je venais enfin d'avoir la réponse à cette question que je m'étais tant posée et pourtant, je ne me sentais pas mieux. Non, c'était pire. J'avais beau avoir abandonné l'idée que l'on ait un futur et une famille ensemble, mais le mot stérile me touchait malgré tout. Déjà, vis-à-vis de tout ce que ce terme représentait, surtout pour elle que je n'avais jamais eu de mal à imaginer mère un jour. Mais aussi parce que, sans même le savoir, je l'avais laissée seule face à cette nouvelle. Certes, on aurait rien pu y faire, mais et alors ? J'aurais pu essayer de l'aider, de la soutenir mais au lieu de ça, j'étais resté concentrer sur Kira, au point où Thalia avait fini par partir. Cette simple idée me donnait la nausée, je n'imaginais même pas à quel point elle avait dû souffrir. Certes, j'avais souffert moi aussi, mais ce n'était pas le sujet. Elle savait très bien, autant que moi d'ailleurs, mais je n'avais jamais su qu'elle avait autant souffert que moi. J'avais haussé les épaules, finissant par secouer la tête.
- Je n'aurais pas pu faire grand chose vis-à-vis de la situation, mais j'aurais pu être là pour toi. Enfin c'est même pas que j'aurais pu, c'est que j'aurais du. T'avais pas à vivre ça seule Thalia. Je.. J'avais vu que t'avais pas l'air bien mais je sais pas, tu m'avais dit que c'était pas grave et, ouais, j'aurais dû creuser plus loin. Je.. Je suis désolé, vraiment.
Et pourtant, l'histoire ne s'arrêtait pas là. Elle avait tenté de dire quelque chose et, malgré que je lui ai dit que ce n'était pas nécessaire, elle avait voulu continuer. Comment ça, je ne savais pas tout ? Qu'est-ce que j'ignorais d'autre ? Si l'annonce de la stérilité de la jeune femme m'avait déjà perturbé, je me doutais que ce qui allait suivre allait être encore pire. Je connaissais Thalia par coeur et l'expression sur son visage, la peine dans ses yeux.. Tout était bien trop brut, bien trop vif, bien trop réel. Alors j'avais baissé les yeux, me préparant à cet impact qui, je le savais parfaitement, allait me bousculer. Puis elle avait pris la parole, enchaînant plusieurs phrases qui, une fois terminées, m'avaient encore plus bousculée que ce que j'aurais pu imaginer. Elle avait cru être enceinte. Elle avait cru qu'on allait avoir un enfant et au lieu de ça, elle avait appris qu'elle était stérile. Ma gorge s'était nouée alors que mes yeux restaient rivés sur le sol, à tenter de comprendre ce que tout ça pouvait bien vouloir dire. Non, ce n'était pas possible. Comment est-ce que j'avais pu passer à côté de tout ça ? Après avoir, encore une fois, dégluti, je m'étais raclé la gorge, prenant finalement la parole.
- Oh. Je... Oh. Je l'ai déjà dit, je sais, mais je suis désolé. J'aurais du être là. Je.. Pourquoi tu ne m'en as as parlé ?
J'essayais de comprendre et pourtant, j'en étais incapable. J'essayais de mettre des termes sur ce que je ressentais et pourtant, c'est comme si mon cerveau n'était qu'un énorme fouillis sans nom, un fouillis qui ne pourrait jamais m'aider à comprendre quoique ce soit. Je ne cherchais à lui reprocher quoique ce soit, je voyais bien qu'elle était tout aussi perturbée que moi, voire plus d'ailleurs, si c'était humainement possible. D'un coup, j'étais bien contente que la douche de Kira soit interminable, parce que le bruit de l'eau qui tapait contre le sol de la douche m'aidait à me sentir centré. Et comme toujours, Thalia savait quoi dire. Evidemment, qu'elle avait voulu me protéger et protéger Kira, je ne pouvais pas la blâmer. Mais j'avais raté tellement d'étapes dans la vie de ma fille, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander comment les choses se seraient passées si j'avais été au courant plus tôt. Sauf que plus tôt aurait surement été trop tôt. Il y avait eu Stefan, ce petit séjour à l'hôpital et puis.. ouais, j'aurais jamais pu être père, c'était un fait.
- Je sais que t'as raison. C'est juste que je sais pas, j'aurais aimé la connaître quand elle était toute petite, autrement que par les photos que les parents de Janet m'ont montrées. Mais dans tous les cas, je suis très fière de la jeune femme qu'elle est devenue. Elle veut devenir avocate et je te dis pas le nombre de bouquins de droit qu'elle a déjà dans sa chambre.
Peu importe ce qu'elle aurait voulu devenir, j'aurais été fier d'elle. Quand elle m'en avait parlé, je m'étais dit que c'était une évidence, à un point où je m'étais d'ailleurs demandé comment c'était possible que je n'y ai pas pensé avant. Elle semblait être faite pour ça, c'était une évidence. Alors évidemment, je l'avais encouragée, même si je l'aurais évidemment fait dans tous les cas. Un rire s'était finalement échappé d'entre mes lèvres alors qu'elle prenait la parole. Franchement, ce n'est pas comme si la télévision était restée éteinte depuis le départ de Thalia, c'était même tout le contraire. Après tout, ça avait d'abord été les dessins animés et ensuite, ça avait été toutes les séries pour adolescents, c'était d'ailleurs toujours le cas.
- Oh rassures toi, Kira l'a fait. Je te laisse imaginer la quantité de dessins animés et de séries télé que je me suis coltinées en fond sonore pendant que j'écrivais. Même si je dois avouer qu'elle a réussi à me convaincre avec certaines des séries qu'elle regardait, mais ça faut pas lui dire, j'en entendrai parler jusqu'à la fin de mes jours sinon.
Bon, y en avait bien une ou deux que j'avais regardé avec elle, mais il y avait aussi celles que j'avais regardé du coin de l'oeil pendant que j'écrivais, après qu'elle ait refusé pour la millième fois de baisser le son ou de la regarder plus tard. Autant, c'était souvent simple de faire en sorte qu'elle m'écoute, mais d'autres fois, c'était presque mission impossible. Quand elle avait parlé d'Izia, j'avais bien remarqué que les yeux de Thalia s'étaient mis à pétiller, un sourire naissant sur mes lèvres à cette simple vision. J'avais beau ne jamais avoir vu la petite fille, je ne pouvais qu'imaginer à quel point elles étaient proches, ça crevait les yeux à la façon dont Thalia parlait de sa fille.
- Vous avez l'air d'avoir un lien vachement fort, toutes les deux. Et t'inquiètes pas, c'est pas bien grave. Ce sera pour une prochaine fois... Peut-être ?
J'avais peur de m'imposer. C'était la première fois qu'on se voyait depuis notre rupture, depuis son départ, et pourtant je ne me sentais pas capable d'à nouveau perdre contact avec elle. C'était idiot, je le savais, mais ça ne changeait rien à tout ça. Thalia restait Thalia, et surtout elle restait quelqu'un de très important dans ma vie. Dans le sens où elle n'avait pas seulement été ma petite-amie, elle avait aussi ma meilleure amie, mais également la personne avec qui j'avais le plus aimé écrire. On était compatibles de tellement de manières différentes, je ne me voyais pas la voir repartir définitivement, pas comme ça. Il n'était pas question de sentiments amoureux, c'est simplement que je tenais à elle, je n'y pouvais rien. Lorsque j'avais parlé du fait que je n'avais personne dans ma vie, je n'avais pas eu besoin de dire quoique ce soit pour qu'elle comprenne. J'avais dégluti, cherchant quoi répondre avant qu'elle ne reprenne la parole, me disant qu'elle avait été incapable de vivre quoique ce soit de sérieux depuis que nous nous étions séparées. Et bah au moins, on pouvait dire qu'on était deux.
- J'ai rien eu de sérieux non plus. Voire rien du tout, d'ailleurs. Et.. Non, c'est pas de ta faute, fin pas que, plutôt. Je mens pas, quand je dis que je voulais me concentrer sur Kira. Il y avait eu tellement de changements dans sa vie, entre la mort de sa mère, son arrivée ici, ton départ.. Je voulais pas lui causer d'autres changements. Et puis.. Ouais, avec le temps, j'ai préféré rester seul. Mine de rien, Kira me prenait pas mal de temps et.. Ouais, je voulais pas prendre le risque de souffrir, j'imagine. D'autant plus que.. Je peux pas nier que je trouve que ce qu'on a eu, c'était unique, et une partie de moi veut pas chercher à savoir si c'est remplaçable ou pas.
AVENGEDINCHAINS
Thalia Sullivan
Land of the living
Signe Astro : Métier : Prénom : Cassiopée
Avatar : Troian Bellisario Messages : 2354 Dollars : 471 Date d'inscription : 24/11/2020 Multicompte(s) : Aria, Octavia, Maxine, Raven, Elvire, Roméo, Magdalena, Valentina, Joao, Newt, Regina, Lysandre et Astrée Crédits : all-souls Débarqué.e à Los Angeles depuis : avril 1997 , j'habite : une petite maison à Beverly Hills avec Izia, l'enfant que j'accueille . On me surnomme : Lia , j'ai : 32 ans et je suis né.e le : 31 aout . Je suis : en couple avec mon beau Caleb et : bisexuelle . Aujourd'hui, je suis : auteur de livre pour enfant, dessinatrice
THALIA SULLIVAN
๑۩۞۩๑ Strange things did happen here, no stranger would it be
If we met at midnight in the hanging tree
My life Thalia a perdu ses parents quand elle avait 7 ans, dans un accident de voiture ~ Elle a fait quelques famille d'accueil avant d'être adopté par les McKenzie ~ Ils lui ont laissés le choix, elle a décidé de garder son nom de famille tout de même ~ L'école n'était pas forcément ce qu'elle préférait mais elle a toujours aimé lire ~ Dessiner encore plus ~ Grace au dessin elle a obtenu une bourse ~ Une rencontre avec un illustrateur pour enfant lui a donné la vocation ~ Elle a finit par acheter une maison mais l'a trouvé trop vide ~ Elle a décidé de devenir famille d'accueil à son tour ~ Elle a hebergé plusieurs enfants avant de craquer pour la petite Izia qu'elle a finit par adopter ~ Elle a en ce moment un bébé chez elle ~ Elle adore les animaux, elle possède deux chats et un chien ~ Elle a eu quelques histoires d'amour, une qui l'a marqué plus que les autres, mais elle est maintenant désabusée par l'amour
Avouer les raisons de mon départ à Caleb était un soulagement, mais pas seulement. Je m'en voulais à présent, le revoir ravivait tant de chose en moi. Je l'avais aimé, d'une force que je ne pourrais jamais oublié. Caleb avait été et resterais surement pendant encore très longtemps la personne pour qui j'avais ressentit l'amour le plus fort que je n'avais jamais ressentit. Depuis que j'étais partie, jamais je n'avais vécut une chose comparable. Il me manquait, je le savais déjà un peu au fond de moi, mais l'avoir en face de moi me le confirmait. Il me manquait d'une force. Pourquoi j'étais partie ? A l'époque les raisons m'avaient semblés bien légitime, et dans mon cœur anéanti elles l'étaient. Mais pourquoi je ne lui avais pas parlé ? Je ne sais même pas lui répondre. Je finis par dire la raison à laquelle je m'étais accroché à l'époque, Kira. Oui la petite fille avait été malgré elle la goutte d'eau qui avait fait débordé le vase en dévastant tout sur son passage. Ce n'était pas sa faute, mais j'avais souffert, si fort, de la voir si vivante, si heureuse avec son père alors que mon corps ne pourrait jamais porter la vie. J'avais été égoïste. Mais Caleb ne m'en veut même pas. Il me dit que je n'avais pas à vivre ça seule, qu'il aurait du être là pour moi, qu'il aurait du voir que j'allais mal. Mais j'avais toujours nié quand il me questionnait et une fois de plus il avait bien des choses à gérer. Alors je murmure doucement « Tu avais Kira qui venait d'entrer dans ta vie, c'était ta fille, elle avait besoin de toi, elle venait de perdre sa mère, je ne voulais pas m'imposer avec mes soucis. J'ai cru réussir à les surmonter seule. » Mais ça avait été un échec. Je sais bien que j'aurais eu besoin de lui à l'époque, mais à quoi bon le dire maintenant, on ne changeras pas le passé.
Maintenant je réussit à terminer cette phrase qui étais resté coincée dans ma bouche quelques minutes avant, j'évoque cet enfant, celui que je pensais porter peu avant mon départ, celui là même qui avait été l'origine de ma découverte. Cet enfant qui n'avait jamais existé, qui n'existeras d'ailleurs jamais. Me le rappeler me refait mal une fois de plus, c'est violent et mon corps lui même à mal, une douleur me frappe au ventre à l'endroit précis où se trouve cet engin défectueux qui me refuse la joie d'être mère. Je fixe Caleb qui apprend aujourd'hui ce qu'il aurait du savoir à l'époque, oui j'aurais du lui parler de ce test, de cette prise de sang. Mais je n'avais pas réussit à lui en parler, il était occupé avec Kira, je n'avais pas trouvé le bon moment et puis le test avait été négatif, je m'étais juste dit que je me faisais des films ou que l'arrivée de Kira avait déclenché en moi une envie. Je finis par lui répondre doucement « Je n'étais pas certaine, je voulais en être sûre avant de t'annoncer quoi que ce soit. Puis le rendez vous chez le médecin est tombé pendant un rendez vous avec la maitresse de Kira, je ne voulais pas te forcer à faire un choix entre ta fille et moi » Car j'avais eu trop peur du résultat à ce moment là. Car j'avais peur au fond de moi de réaliser que je ne comptais plus autant pour lui. Et quand j'étais ressortie de chez le médecin, je n'étais plus en état de quoi que ce soit, sauf peut être celui de fondre en larme si je tentais de faire la moindre phrase. Alors j'avais enfoui ce que je venais d'apprendre au fond de moi en décidant de ne rien dire, a quoi bon lui parler enfant alors que je ne pourrais jamais en avoir. Et puis de toute façon, il avait déjà un enfant lui, qui me disait qu'il en aurait voulu un avec moi ?
En parlant d'enfant, Caleb me parle de Kira, de ses regrets, de ses peurs aussi. Il avait eu les mêmes à l'époque, quand il avait découvert une petite fille de dix ans avec ses yeux. Découvrir qu'il était père du jour au lendemain n'avait pas été évident et ça ne l'était toujours pas. Evidemment qu'il regrettait tout ces moments loupés avec elle qu'il ne pourrait jamais retrouver. Je le comprends, j'ai les mêmes avec Izia, moi aussi j'aurais aimé vivre ces premiers moment, la voir grandir depuis le tout début et avoir toujours été là pour elle. Mais je ne lui dit pas, ce n'est pas la même chose et j'en ai bien conscience, Izia n'est pas mon enfant biologique, personne ne m'a caché son existence et elle n'est pas entrée dans ma vie de la même façon. Mais je prend tout de même la parole, cherchant mes mots pour apaiser Caleb, me replongeant sept ans en arrière, j'ai l'impression d'avoir eu la même conversation à l'époque. Mais je n'avais pas le même recul à ce moment là, j'étais encore une gamine presque. J'essaye de calmer Caleb, de soigner les plaies encore à vif sur son cœur. Vu ses paroles, je pense que j'y parviens plus ou moins. Je finis par répondre doucement à Caleb « Je te comprends, plus que tu ne l'imagines. Mais malheureusement on ne peut pas retourner dans le passé. Concentre toi sur tout ce que tu partages avec elle. Elle a choisit une voie compliqué, mais j'espère vraiment qu'elle y arriveras » Une fois de plus mes paroles me font un drôle d'écho, l'impossibilité de retourner dans le passé me fait penser à mes propres erreur. Moi non plus je ne peux pas revenir en arrière. Pourtant j'aimerais. Revoir Caleb maintenant me remue, me rappelle combien j'ai été stupide de partir sans rien lui dire.
Et ça fait encore plus mal quand on évoque des souvenirs communs, des souvenirs tendre de petites chamailleries quand au bruit omniprésent que je lui imposait quand j'écrivais. Incapable d'écrire en silence, il fallait toujours que j'allume un truc pour réussir à aligner les mots, ça rendait Caleb dingue et je ne pouvais que le comprendre. De toute évidence, sa fille avait prit le relais et je ne pu m'empêcher de répondre « Il vas falloir que je la remercie alors, elle t'as en quelques sortes rappelé ma mauvaise habitude » Comme ça il pensait un peu à moi. Mais avait il besoin de ça pour se souvenir de moi ? Avait il seulement envie de se souvenir de moi après mon départ ? Je ne veux pas poser la question, je redoute la réponse. Alors je détourne la conversation vers Izia, ma fille, regrettant qu'elle ne soit pas là pour lui présenter. La réponse de Caleb me surprend, une prochaine fois ? Il veut me revoir ? Je pensais que cette rencontre du au hasard serait la seule, une parenthèse dans nos vie l'un sans l'autre. Mais il veut me revoir ? Je suis surprise, tant que je reste muette un moment, ne sachant que dire. Je cligne des yeux avant de répondre tout d'abord à la première partie de sa question. « Oui nous sommes proches, très proches. Izia avait besoin d'une maman, on lui a fait tellement du mal quand elle n'était encore qu'un bébé, elle avait besoin de quelqu'un prenant soin d'elle. Et moi, moi j'avais besoin d'un enfant, c'était ce qui me manquait au fond de moi. Elle me rend mon amour si fort, je ne pourrais pas aimer plus un enfant biologique. C'est ma fille, c'est une évidence » Oh oui et jamais je ne pourrais rêver meilleure petite fille.
Mais il faut que je réponse à la seconde partie de sa question, se revoir ? Pourquoi pas. J'aimerais lui présenter ma fille. Mais en même temps le revoir ? Est ce que je serais en état phycologique pour le revoir ? Car là, ça remue beaucoup de chose en moi et surtout ça déterre des sentiments que je pensais enfouit a tout jamais. Pourquoi mon cœur s'emballe alors que je l'entends me dire qu'il n'a rien eu de sérieux, rien même, depuis mon départ. Pourquoi je me sens si troublée quand il évoque le fait qu'il ne voulait pas effacer cette chose si spéciale qu'il y avait eu entre nous. Je n'ose plus le regarder. Je vais craquer, j'ai envie de l'enlacer et de fondre en larme. Mais je ne peux pas, nous ne sommes plus ensemble. Alors je me concentre sur Thiago qui s'endort doucement, ne tétant plus du tout. Je finis par murmurer « Je ne sais pas si te revoir est une bonne idée Caleb ... » Car c'était trop douloureux. Ce n'était pas contre lui, c'était juste pour me préserver. Je finis par ajouter doucement « Moi non plus je ne veux pas gâcher ce que nous avons vécut » Et si on se revoyait en tant que simple ami, on risquait de le gâcher.
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Caleb Grayson
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Avatar : Tyler Blackburn Messages : 221 Dollars : 415 Date d'inscription : 20/11/2022 Multicompte(s) : Charlie, Agustin, Victoria, Hailey, Penny, Luna, Josh, April Crédits : eilyam-rpg Débarqué.e à Los Angeles depuis : Toujours, je suis né ici , j'habite : dans une petite maison à Malibu avec Kira, ma fille , j'ai : 35 ans et je suis né.e le : 12 Septembre 1987 . Je suis : en couple avec la femme de ma vie, ma magnifique Thalia et : Hétérosexuel . Aujourd'hui, je suis : Ecrivain de livres pour enfants, je n'ai pas à me plaindre
Caleb a commencé à écrire sur la machine à écrire qu'il avait récupéré dans le grenier de son oncle && Sa passion pour la lecture et l'écriture est ce qui lui a permis de tenir le coup en classe, le reste était trop ennuyant à son goût && Peu de personnes sont au courant de l'existence de Stefan, son frère jumeau, c'est trop difficile pour lui d'en parler, même s'il culpabilise de "l'effacer" de cette manière && Encore aujourd'hui, il a du mal à comprendre pourquoi ses livres ont eu un tel succès && Même s'il a abandonné la machine à écrire pour l'écriture de ses romans pour enfants, il continue de l'utiliser pour ses écrits personnels && Thalia n'en a pas conscience, mais il ne s'est jamais complètement remis de leur rupture, il a du mal à faire confiance aux autres femmes à cause de ça, même s'il n'a plus de sentiments pour elle && Kira est la prunelle de ses yeux, il regrette de ne pas avoir appris son existence plus tôt && Il envisage d'adopter un enfant, même s'il est seul && Depuis qu'il a pu se remettre avec Thalia, il est plus heureux que jamais, même si ce n'est pas au goût de certaines personnes, comme sa mère par exemple.
Tout ça, c'était difficile à entendre, très difficile même. Enfin avoir des réponses à toutes mes questions ne me soulageait presque pas, au final, voilà donc un sujet sur lequel je m'étais trompé. J'étais persuadé que si un jour j'apprenais pourquoi elle était partie, je me sentirai mieux, mais ce n'était pas le cas. Parce qu'à ce moment-là, je n'avais même pas imaginé à quel point elle pourrait avoir souffert, parce que je ne me serai jamais douté du fait qu'elle était partie à cause d'une histoire de stérilité, et encore moins après une fausse impression de grossesse. J'avais été tellement concentré sur l'arrivée de Kira dans ma vie et dans mon foyer que je n'avais pas vu ce qui était sous mes yeux, que je ne m'étais pas battu pour Thalia, pour qu'elle aile bien, pour notre relation, et je m'en voulais énormément, d'autant plus maintenant que j'apprenais qu'elle avait souffert. J'avais baissé le regard, soupirant face à sa remarque. Oui, bien sûr, j'avais Kira à m'occuper mais.. J'aurais pu faire les deux, pas vrai ? Non, j'aurais dû faire les deux, même.
- Je sais que Kira venait d'arriver. Je sais qu'elle avait besoin de moi, besoin de mon soutien, besoin d'explications sur toute cette partie de sa vie qu'elle ne connaissait pas vraiment mais.. Toi aussi, t'avais besoin de moi, même si tu ne m'en as pas parlé. J'aurais pu faire les deux Thalia, j'aurais dû faire les deux même. Tu étais ma petite-amie, je savais que tu n'allais pas si bien, et pourtant je n'ai pas creusé plus loin et vraiment, j'en suis désolé.
Elle pourrait dire qu'elle ne voulait pas de mes excuses, qu'elles n'étaient à ses yeux pas légitimes, ça ne changerait rien à ce que je ressentais. Ca ne changerait rien au fait que j'aurais dû être présent pour elle. Alors quand j'avais appris la suite de l'histoire, la certitude qu'elle avait eue d'être enceinte, avant de finalement apprendre qu'elle était finalement stérile, j'étais resté bouche-bée. Parce que jamais au grand jamais je ne me serai attendu à ça. Elle avait cru que nous allions devenir parents. Est-ce que.. Est-ce qu'elle avait considéré ça comme étant une bonne nouvelle ? Je ne devrais pas me poser ce genre de questions, et pourtant cette simple question continuait de tourner en boucle dans ma tête. Evidemment, je n'irais jamais jusqu'à lui demander ça, je n'étais pas fou, mais ça ne m'empêchait pas de me poser la question. Mais en entendant sa réponse à ma question, mon coeur s'était d'autant plus serré, au point où j'avais eu l'impression qu'il était remonté jusqu'au milieu de ma gorge. Bon sang, j'avais l'impression que j'allais vomir.
- Je.. J'aurais pas pu faire les deux, c'était un fait. Mais j'aurais essayé de faire décaler le rendez-vous avec la maîtresse de Kira, dans le sens où c'est bien plus simple de décaler ce genre de choses plutôt que des rendez-vous médicaux mais.. Thalia... Tu as vraiment vu les choses comme ça ? Je.. Tu te sentais de trop, vis-à-vis de Kira ? C'est l'impression que tu me donnes et.. Ouais, non, si c'est le cas tu avais tort.
Mon coeur s'était littéralement brisé. Je détestais l'idée qu'elle ait pensé ce genre de choses, je détestais le fait que l'arrivée de Kira l'ait faite se sentir comme ça. Pourtant, elle avait été très présente, quand j'avais appris l'existence de Kira, et par extension les mensonges, ou plutôt l'omission plus qu'importante de la part de mon ex. Et elle le faisait encore, à tenter de me rassurer vis-à-vis de tout ce que je ressentais, toutes ces choses que je n'avais pas vraiment pu dire depuis son départ, parce que je n'avais personne à qui me confier, en dehors de mes parents que je ne voulais pas inquiéter plus que de raison. Déjà qu'ils s'étaient énormément inquiétés quand Thalia était partie et que, l'espace d'un instant, j'avais replongé. Evidemment, ça avait été loin d'être aussi grave qu'après la mort de Stefan, mais j'avais replongé malgré tout, et ça les avait inquiété. Alors je n'avais pas voulu leur faire part de mes remords vis-à-vis de Kira, d'autant plus que son absence de ma vie était plus qu'intimement liée à la mort de mon frère. Mais avec Thalia, c'était différent. C'était tellement plus simple, de lui parler de ce genre de choses, surtout qu'elle avait toujours su me rassurer, comme elle le faisait encore aujourd'hui.
- Je sais, c'est que j'essaie de faire, ou même c'est ce que je fais la majorité du temps. C'est juste que je vois aussi à quel point elle a grandi depuis qu'elle est arrivée ici, et ça me rappelle tout ce que j'ai raté. Quant à ses études, c'est sûr qu'elle ne prend pas la direction de la filière la plus simple, mais elle est déterminée, je me fais pas de soucis pour elle. Je la connais, elle se battra pour réussir et je suis convaincu que ça paiera, d'une manière ou d'une autre. Elle tient ça de sa mère, d'ailleurs.
Sa remarque m'avait fait rire, même si je savais parfaitement que Thalia était loin d'être la raison pour laquelle Kira persistait à allumer la télé dès que je me décidais à essayer d'écrire. Et c'est vrai qu'au début, entendre la télé en fond quand je travaillais, ça me rappelait de mauvais souvenirs. Ca me rappelait l'époque où cette télévision était allumée parce que ma petite-amie était incapable de travailler dans le silence, alors qu'à ce moment-là, c'était ma fille qui avait le droit à sa session dessins animés du jour. Mais assez rapidement, je m'étais habitué à tout ça et, même si j'étais toujours incapable de travailler alors qu'il y avait un fond sonore, cette fameuse succession de sons était signe que ma fille était bel et bien là, à mes côtés. Alors qu'elle parlait de sa fille, j'avais acquiescé, un sourire étendu sur mes lèvres. Le fait que cette petite fille ait autant souffert avant de finalement croiser la route de celle qui était ensuite devenue sa mère me brisait le coeur, mais le fait qu'elle ait trouvé Thalia était malgré tout une très bonne nouvelle. Et puis.. Le lien qu'elle partageait toutes les deux était fort, c'était une évidence, et je ne doutais pas du fait que Thalia ait eu besoin d'un lien de ce genre à un moment ou à un autre.
- Je suis désolé pour elle, qu'elle ait vécu tant de choses si difficiles, mais je suis aussi content que tu aies pu la trouver, et qu'elle ait pu te trouver. Et pour le fait qu'elle ne soit pas ta fille biologique, j'ai toujours été convaincu que ça n'avait pas énormément d'importance. Je sais, c'est facile à dire considérant que Kira est ma fille biologique, mais l'amour est bien plus important que le sang, dans une famille, ou en tout cas j'en ai toujours été convaincu.
Et puis d'un coup, c'est comme si un froid s'était abattu sur le salon. J'avais bien remarqué qu'elle n'avait pas répondu à la deuxième partie de ma phrase, mais une partie de moi ne s'attendait pas à ce que ça soit à cause d'un refus ? Et pourtant, quand elle avait pris la parole, j'avais ressenti l'effet d'un coup brutalement donné au milieu de ma poitrine. Elle refusait que l'on se revoit, parce que ce n'était pas une bonne idée. J'avais dégluti, me retrouvant à fixer mes mains comme un imbécile. J'avais l'impression de revenir sept ans en arrière. La situation était très différente, évidemment, mais je savais que j'étais en train de la perdre et qu'au final, cette rencontre hasardeuse n'était qu'une entracte dans notre séparation plus que définitive.
- Oh oui, t'inquiètes pas, je comprends. Je.. Je vais juste aller voir comment va Kira, ça fait un moment qu'elle est sortie de la douche, je veux m'assurer que tout aille bien.
Peut-être que je me servais de ma fille pour fuir cette discussion qui avait pris un tournant plus que difficile à supporter. Peut-être que j'avais honte, aussi, mais ça ne changeait rien au fait que je le faisais quand même, d'autant plus après avoir entendu sa dernière phrase. Elle ne voulait pas gâcher ce que l'on avait eu, ce que l'on avait vécu ? Et bah... J'étais monté à l'étage, arrivant devant la porte entrouverte de Kira. J'avais finalement toqué, entrant pour la trouver assise sur son lit, ses yeux rivés sur son téléphone. A peine j'étais entré qu'elle avait relevé les yeux vers moi, des regrets et de la peint dans ces derniers. Je n'avais même pas eu le temps de lui demander si elle comptait descendre qu'elle avait déjà secoué la tête pour me faire comprendre que non, elle ne descendrait pas. Surement qu'on en parlerait plus tard, mais elle n'avait pas l'air de vouloir en parler maintenant, je la connaissais bien assez bien pour savoir qu'elle ne dirait rien tant que Kira serait encoer au rez-de-chaussée. Alors je m'étais contenté de lui embrasser le front, lui murmurant à l'oreille que tout allait bien et qu'elle n'avait rien fait de mal, avant de finalement redescendre, rejoignant Thalia dans le salon, et essayant de ne pas faire attention à mes tripes qui se nouaient alors que mon regard se posait sur elle.
- Je pense qu'elle a dû choper froid ces derniers jours, elle a pas l'air en forme. Elle se repose, pour l'instant, elle était pas loin de s'endormir, d'ailleurs.
C'était un mensonge, mais et alors ? Je ne voulais pas rendre les choses encore plus compliquées. Dans tous les cas, de ce que j'avais compris, je ne la reverrais plus, peu importe à quel point ça me brisait le coeur. Je m'étais finalement raclé la gorge, relevant les yeux vers elle.
- Est-ce que tu veux quand même un chocolat chaud ?
AVENGEDINCHAINS
Thalia Sullivan
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If we met at midnight in the hanging tree
My life Thalia a perdu ses parents quand elle avait 7 ans, dans un accident de voiture ~ Elle a fait quelques famille d'accueil avant d'être adopté par les McKenzie ~ Ils lui ont laissés le choix, elle a décidé de garder son nom de famille tout de même ~ L'école n'était pas forcément ce qu'elle préférait mais elle a toujours aimé lire ~ Dessiner encore plus ~ Grace au dessin elle a obtenu une bourse ~ Une rencontre avec un illustrateur pour enfant lui a donné la vocation ~ Elle a finit par acheter une maison mais l'a trouvé trop vide ~ Elle a décidé de devenir famille d'accueil à son tour ~ Elle a hebergé plusieurs enfants avant de craquer pour la petite Izia qu'elle a finit par adopter ~ Elle a en ce moment un bébé chez elle ~ Elle adore les animaux, elle possède deux chats et un chien ~ Elle a eu quelques histoires d'amour, une qui l'a marqué plus que les autres, mais elle est maintenant désabusée par l'amour
Remuer le passé, n'apporte jamais rien de bon et la vague de sentiment qui m'envahit en est la preuve. Peut être qu'il aurait été mieux pour nous qu'on ne se recroise jamais. Qu'on ne parle pas de ce passé qui fait mal. qui me fait mal en tout cas, je ne peux que penser aux raisons de mon départ, a cette déception que j'avais vécut. Je ne veux pas qu'il se sente coupable, mais c'est raté. Il culpabilise quand même. J'essaye de lui expliquer, que je ne lui en veut pas, qu'il avait besoin de son temps pour sa fille. Que j'avais compris. Oui je n'allait pas bien, mais je n'avais pas cessé de lui affirmer le contraire. Il n'avait pas le temps de creuser. Je finis par hausser les épaules et je répète une fois de plus « Ce n'est pas grave, Kira avait plus besoin de toi, c'était une petite fille qui venait de perdre sa maman. Elle avait besoin de son papa » A l'époque, je ne pouvais que comprendre Kira, moi aussi j'avais perdu mes parents. Je n'en avais jamais parlé car c'était douloureux, mais je savais ce qu'elle pouvait ressentir, combien elle était perdue. Je ne voulais pas m'imposer. Elle avait bien plus besoin de Caleb que moi, et même si l'épreuve que je traversait était douloureuse, le serait toujours, la priorité du moment était la petite fille. Alors j'avais continué d'affirmer à Caleb que ça allait alors que mon cœur saignait de la perte de cet enfant qui n'avait pourtant jamais existé. Avoir cru un moment porter l'enfant de Caleb avait suffit pour me rendre heureuse, pour m'imaginer avec ce bébé dans les bras. Alors oui, il m'avait fallut faire le deuil de cette idée. Je pensais y arriver seule. Mais ça n'avait pas été le cas. J'explique à Caleb pourquoi je ne lui ai rien dit à l'époque, le timing était mauvais, et puis toujours, je ne voulais pas empiéter sur sa relation avec sa fille, il venait juste de la rencontrer, je ne voulais pas tout gâcher. Je murmure alors « Non Caleb, elle avait besoin de toi, elle aurait pu mal vivre que tu repousse un moment pour elle à cause de moi. » Puis je secoue la tête à sa question « Je ne me sentais pas de trop Caleb, c'est pas ça, j'étais juste ... moins importante à ce moment là. Elle avait besoin de son père » Je réalise en parlant que je me suis en quelques sortes effacés pour laisser de la place à Kira, en voulant faire ce qu'il y avait de mieux, j'avais sacrifié notre couple. Et je m'en veux. Peut être que si j'avais parlé à Caleb à l'époque, nous serions toujours ensemble, on aurait pu traverser les épreuves ensemble. Ou peut être pas. On ne pourras pas le savoir.
De nouveau nous parlons de Kira, je sais combien avoir tout loupé de son enfance lui fait du mal. Je le comprends totalement et j'ai souvenir d'avoir eu le même genre de conversation dans le passé. Quand cette travailleuse sociale avait sonné, emmenant avec elle cette enfant inconnue qui ressemblait tant à l'homme que j'aimais. Il avait paniqué à l'époque, je l'avais rassuré, je lui avais assuré qu'il serait un bon père. Je n'avais pas été là pour voir si j'avais eu raison ou non, partant seulement quelques semaines plus tard. Mais de ce qu'ai vu, de ce que j'entends, je ne doute pas d'avoir eu raison. Je suis certaine qu'il a parfaitement géré. J'ai presque envie de poser ma main sur son épaule, pour le rassurer, pour lui dire de ce concentrer sur le futur. Mais je n'en fais rien, car nous ne sommes plus proches, nous sommes quasiment des inconnus. Alors je préfère parler de la voie choisit par sa fille. Quand il la compare à sa mère, je ne peux pas répondre, je ne l'ai pas connu et Caleb me parlait peu de son ex à l'époque, mais je ne peux pas m'empêcher de répondre doucement « Son père est pas mal dans son genre non plus niveau détermination, elle doit en tenir un peu de toi aussi » Et lui, je savais de quoi je parlais. Je le connaissais par cœur, à l'époque en tout cas. Maintenant, je ne sais pas, les gens changent, surtout avec les épreuves. Je sens bien que mon départ l'a affecté, tout comme il a déchiré ma vie. C'est surement à cause de ça que je n'ai jamais rien pu construire de sérieux. Enfin presque rien, puisque j'ai fait entrer Izia dans ma vie. Elle m'a aidée, autant que je l'ai aidée elle. Et nous avons besoin l'une de l'autre. Je l'exprime, mais mes mots ne sont pas assez fort pour décrire tout ce qu'elle m'apporte au quotidien. Izia est devenue ma nouvelle raison de vivre. Je hoche la tête à la réponse de Caleb avant de répondre doucement « Izia m'apporte beaucoup, de l'amour, mais pas seulement. Je crois qu'elle m'a aidée à faire le deuil, le deuil de ma maternité. C'est pour ça que je la compare à un enfant biologique. Accepter que je ne porterais jamais la vie, mon enfant, ça été très dur pour moi, j'ai eu des moments sombres. Mais elle m'a aidée, elle est ma lumière » Et c'est grâce à elle que j'avais pu avancer et tirer un trait sur une chose, notre enfant. Oui, elle m'avait permit d'accepter le fait que jamais je ne porterais l'enfant de Caleb. Pas celui d'un autre homme non plus d'ailleurs, mais depuis toutes ces années, je n'avais su oublié cette tristesse qui m'avait envahit quand le test de grossesse avait été négatif.
C'est surement pour ne pas replonger que je repousse gentiment son invitation. Je me vois mal renouer une relation amicale avec Caleb, être proche, sans l'être totalement, sans l'être comme je le voudrais. Je vois que je le blesse et ça me blesse encore plus fort. Je veux m'excuser, modifier ma réponse, mais il ne m'en laisse pas le temps. Il fuit. Il trouve une excuse, mais je sais bien qu'il ment, je le connais par coeur. Je le laisse faire. C'est ma faute, je viens de lui faire du mal. Je le regarde en silence partir dans les escaliers. Contre moi, Thiago s'est endormit, je le regarde, tentant de m'apaiser en écoutant sa respiration. C'est en voyant une larme sur sa joue que je réalise. Ce n'est pas lui qui pleure, il est bien trop paisible, c'est moi. Une autre larme tombe sur la joue du petit garçon. Je la regarde couler sur sa joue, impuissante. Une autre bientôt et Thiago commence à gigoter, grogner. Machinalement je me lève, je depose doucement dans son cosy pour le laisser dormir loin de mes tourments. Un instant, j'hésite, je pourrais prendre le cosy et partir, comme une voleuse.
Mais je sais que je briserais définitivement le coeur de Caleb. Alors je retourne dans le canapé, laissant les larmes qui coulent. J'ai tout foiré, une fois de plus. Tu es tellement stupide Thalia. J'entends les pas qui reviennent, Caleb qui me ment, prétendant que Kira ne se sent pas bien. Je sais bien ce qui se passe vraiment, elle me déteste pour ce que j'ai fait à son père, ce que je lui ai fait, elle ne veut pas me voir. Je ne peux pas l'en blammer, moi aussi à sa place je me détesterais, j'aurais d'ailleurs refusé de monter dans ma voiture. Mais Caleb est trop gentil, il veut m'épargner la vérité, il me protege, malgré tout ce que je lui ai fait. Je ne répond pas, je ne vais pas l'accuser de mentir. Il protege autant sa fille que moi. Je me contente de hocher la tête, la gardant baisser, vers l'endroit où se tenait Thiago un peu plus tôt, vers mon bras trempé tant de pluie que de larme.
Je n'ai plus la force de m'excuser, de reformuler, de lui expliquer pourquoi je prefere ne pas le revoir. Je suis impuissante, sur ce canapé, sanglotant en silence, me rappellant ces heures sombres où j'ai si longtemps pleuré enfermé dans ma voiture et sous la douche. Caleb rompt le silence, me demandant si je veux tout de même un chocolat chaud. J'essaye de lui répondre, mais ma voix refuse de m'obéir. Mes épaules s'affaissent et mon corps commence à trembler, je me sens tellement mal. Je finis par me redresser, j'aurais du partir plus tôt. J'aurais du laisser Kira devant sa porte et faire demi-tour. Remuer le passé ne donne jamais rien de bon. Debout, tête toujours baissée, je reste bloquée, incapable de parler, incapable de partir. Mes larmes coulent toujours, brouillant ma vue. Je dois offrir un spectacle bien pathétique; il ne doit pas comprendre. Mes sanglots se fond soudain plus violent, plus bruyant, impossible qu'il ne les entendent pas. Ma voix se débloque alors et je finis par murmurer « Désolé » Désolé pour quoi ? Pour mon refus de le revoir ? Pour mon départ il y a sept ans ? Pour mes non dit? Pour mon état? Je ne peux même pas répondre. Le sol se dérobe sous mes pieds et je tombe.
HELLOPAINFUL
Caleb Grayson
Land of the living
Signe Astro : Métier : Prénom : Mag'
Avatar : Tyler Blackburn Messages : 221 Dollars : 415 Date d'inscription : 20/11/2022 Multicompte(s) : Charlie, Agustin, Victoria, Hailey, Penny, Luna, Josh, April Crédits : eilyam-rpg Débarqué.e à Los Angeles depuis : Toujours, je suis né ici , j'habite : dans une petite maison à Malibu avec Kira, ma fille , j'ai : 35 ans et je suis né.e le : 12 Septembre 1987 . Je suis : en couple avec la femme de ma vie, ma magnifique Thalia et : Hétérosexuel . Aujourd'hui, je suis : Ecrivain de livres pour enfants, je n'ai pas à me plaindre
Caleb a commencé à écrire sur la machine à écrire qu'il avait récupéré dans le grenier de son oncle && Sa passion pour la lecture et l'écriture est ce qui lui a permis de tenir le coup en classe, le reste était trop ennuyant à son goût && Peu de personnes sont au courant de l'existence de Stefan, son frère jumeau, c'est trop difficile pour lui d'en parler, même s'il culpabilise de "l'effacer" de cette manière && Encore aujourd'hui, il a du mal à comprendre pourquoi ses livres ont eu un tel succès && Même s'il a abandonné la machine à écrire pour l'écriture de ses romans pour enfants, il continue de l'utiliser pour ses écrits personnels && Thalia n'en a pas conscience, mais il ne s'est jamais complètement remis de leur rupture, il a du mal à faire confiance aux autres femmes à cause de ça, même s'il n'a plus de sentiments pour elle && Kira est la prunelle de ses yeux, il regrette de ne pas avoir appris son existence plus tôt && Il envisage d'adopter un enfant, même s'il est seul && Depuis qu'il a pu se remettre avec Thalia, il est plus heureux que jamais, même si ce n'est pas au goût de certaines personnes, comme sa mère par exemple.
J'aurais voulu lui dire qu'elle avait tort, que je n'étais pas la seule chose dont Kira avait besoin, mais je me retiens. Kira n'avait pas seulement besoin d'un père, mais aussi d'une mère. Certes, sa mère n'était plus là, mais la simple légère figure maternelle que pouvait représenter Thalia avait été importante pour Kira, même si ça n'avait été que pour quelques semaines. Je savais parfaitement que je n'avais pas été le seul à souffrir quand Thalia était partie, je l'avais bien vu. Ma fille n'avait rien demandé de plus que des repères en arrivant ici, des explications, une nouvelle vie, vu que son ancienne lui avait été arrachée sans qu'elle ne puisse y faire quoique ce soit et au final, elle était arrivée dans un foyer qui avait explosé très peu de temps après son arrivée. Elle s'en était remise, tout comme moi, mais je savais parfaitement que certaines des cicatrices que ma fille portait dans son coeur étaient encore un peu trop fraîches.
- Je doute que tu puisses vraiment tout résumer aussi... Facilement. Oui, Kira était là. Oui, elle avait besoin de moi, à aucun moment j'essaie de minimiser ça, jamais je ne le ferai. Mais Thalia, si tu m'avais parlé, j'aurais été là pour écouter, j'aurais pu faire les deux. Ne serait-ce que tous les jours, quand Kira était à l'école ? Ce n'est pas comme si je m'occupais d'elle à ce moment-là, tu sais. Je ne te reproche rien, je précise, c'est simplement que.. Ouais, c'est pas qu'une histoire de Kira qui a besoin de moi.
Je ne lui reprochais pas de ne pas avoir osé m'en parler, je ne l'aurais même jamais fait. Si elle n'avait pas été prête sur l'instant, ça n'aurait servi à rien de lui forcer la main, je me serai clairement détesté si je l'avais fait, parce qu'elle ne le méritait pas. Que ce soit à l'époque, ou aujourd'hui. Mon regard s'était une nouvelle fois posé sur elle alors que je déglutissais. Sur ce point-là, elle n'avait pas tort, il y avait le risque que Kira n'aurait que trop peu apprécié que je repousse pour quelqu'un d'autre, même ce rendez-vous n'avait pas été si important que ça, au final. Le simple fait de penser à une discussion aussi banale et presque décevante avec l'école de Kira avait eu lieu au même moment qu'un rendez-vous absolument infâme chez le médecin, ça me dégoûtait. Pendant que je discutais tranquillement avec la maîtresse d'école de ma fille, d'un sujet pas spécialement important, Thalia avait appris qu'elle n'était pas enceinte, mais surtout qu'elle était stérile. Le simple fait de savoir ça me dégoûtait et me rendait d'autant plus triste vis-à-vis d'elle. Mais il y avait bien une chose sur laquelle je n'étais pas d'accord, c'est que Thalia était moins importante. J'avais toujours estimé que ce genre de choses, ça ne se classifiait pas.
- Tu n'étais pas moins importante Thalia. Ce n'est pas comparable, à vrai dire. Kira avait besoin de moi, bien entendu. Elle est extrêmement importante à mes yeux, bien entendu. Mais tu sais que tu l'étais tout autant ? Pas de la même manière, bien entendu, mais ça ne change rien, pas à mes yeux en tout cas.
Encore un peu et j'aurais pu gaffer quant au fait que je la considérais comme une partie intégrante de ma famille, ce qui aurait pu amener sur un sujet fort peu agréable : la présence d'une bague de fiançailles autour de mon cou. Elle ne se voyait pas, fort heureusement, mais je n'avais pas autant senti son poids depuis des années, depuis son départ. Et pourtant, à l'heure actuelle, j'avais presque l'impression que cette bague était en train de me brûler la peau tout en pesant plusieurs tonnes. Mais je ne laissais rien paraître, bien entendu. Aborder ce sujet-là serait du suicide, ça nous casserait tous les deux. Elle, parce qu'elle se serait senti encore plus coupable et moi parce que.. Seuls Kira et mon père était au courant de l'existence de cette bague, même ma mère ne le savait pas, parce qu'elle aurait été capable d'aller jusqu'à chez Thalia par elle-même pour lui dire ses quatre vérités, et c'était une chose que mon père et moi avions préféré éviter. Alors que la jeune femme faisait référence à ma supposée détermination, un rire s'était échappé d'entre mes lèvres.
- Oh crois-moi, ma détermination est presque inexistante à côté de celle de Kira. Quand elle s'y met, c'est une lionne. Autant te dire que quand je me suis retrouvé à ne pas être d'accord avec elle sur un sujet qu'elle considérait important, elle avait toujours une tonne d'arguments pour me prouver par tous les moyens possibles et imaginables que j'avais tort. Bon, je ne changeais que rarement d'avis, mais ça restait impressionnant. Si pour devenir avocat, il suffisait de savoir débattre, je peux te dire qu'elle pourrait déjà avoir son diplôme.
Kira était, entre autres, une tête de mule, caractéristique qu'elle tenait complètement de sa mère, soit dit en passant. Je n'avais jamais été du genre à débattre avec mes parents, c'était plutôt le boulot de Stefan, ça. Et à vrai dire, c'était quand Kira avait fait ses premiers "caprices" que j'avais réalisé que ce qui m'amusait à l'époque, quand c'était Stefan, m'amusait beaucoup moins quand il était question de ma fille. Face aux paroles de Thalia, mon sourire s'était encore plus adouci. C'est sûr qu'apprendre qu'elle ne pourrait jamais porter d'enfant n'avait surement pas été facile pour elle, et je détestais réellement le fait qu'elle soit passée par tout ça toute seule. Alors le fait qu'elle ait trouvé Izia était d'autant plus important, parce qu'elle l'avait aidée à tourner la page de cette maternité qu'elle ne vivrait jamais. C'est vrai que je disais que les liens du sang n'importaient que peu mais, comparé à elle, j'avais le choix. Je savais que je n'étais pas stérile, Kira ne serait pas là sinon. Si j'avais dû apprendre que je ne pourrais jamais avoir d'enfant biologique, j'imagine que je l'aurais particulièrement mal vécu, moi aussi.
- Je peux pas spécialement dire que je comprends, mais je peux essayer d'imaginer. Les enfants ont cette capacité à aider sans même le savoir. Mais crois moi, tu l'as surement aidée autant qu'elle t'ai aidée. Kira fait parfois référence à des moments qui pour moi sont complètement anodins alors que pour elle, ils représentent énormément. J'imagine que c'est la même chose avec Izia, même si tu ne t'en rends peut-être pas compte.
Puis j'avais fui, parce que je n'avais pas trouvé quoi faire d'autre. Son refus avait été trop brutal, ça me rappelait beaucoup trop de choses, beaucoup trop de choses négatives. Tout ça avait été particulièrement difficile à vivre une fois, alors deux ? Alors j'étais parti voir Kira, et il fallait dire qu'elle n'en menait pas bien large, même si ce n'était pas pour les mêmes raisons. Elle était presque rongée par la culpabilité d'avoir involontairement ramené Thalia chez nous et en même temps, je sentais bien qu'elle en voulait à la brune présente au rez-de-chaussée, tout comme je savais bien qu'une plaie s'était rouverte en voyant la jeune femme lui ouvrir la porte de sa voiture. Mais j'avais tenté de la rassurer comme j'avais pu, puis j'étais redescendu voir Thalia. Clairement, ce retour était presque à reculons. Une partie de moi avait peur de découvrir qu'elle était partie, une nouvelle fois, sans prévenir. Et pourtant, quand j'avais descendu les marches et que mon regard s'était posé sur le cosy du petit Thiago, mon coeur s'était partiellement desserré, même si j'avais été surpris de voir que le petit garçon était de retour dans ce dernier. J'étais retourné dans le salon, proposant un chocolat chaud à Thalia sans même la regarder. Elle risquait de refuser, je ne voulais pas assister à ça. Sauf que face au silence présent dans la pièce, j'avais fini par relever les yeux, fronçant les sourcils en la voyant se lever brutalement. Est-ce que c'était des larmes sur ses joues ? Je n'avais même pas eu le temps de bouger pour essayer de vérifier que j'avais vu Thalia perdre pied et tomber sur le sol. Je n'avais pas réfléchi et je m'étais précipitée vers elle, m'agenouillant à ses côtés.
- Thalia ? Thalia, ça va ?
Et, quitte à ne pas réfléchir jusqu'au bout, j'avais attrapé son menton de ma main droite, relevant son visage. La vision de son visage débordé par les larmes qui continuaient de couler malgré sa chute m'avait brisé coeur. Je ne savais pas du tout quoi faire et, dépassé par la situation, je m'étais contenté d'attraper la boîte de mouchoirs présente sur la table du salon, la rapprochant d'eux avant d'en attraper un. J'aurais voulu moi-même essuyer ses larmes, mais je m'étais stoppé dans mon mouvement. On n'était plus ensemble, je ne voulais pas dépasser les limites, même si je l'avais surement déjà fait en me précipitant vers elle comme ça. J'étais finalement resté agenouillé devant elle, cherchant son regard du mien avant de finir par m'asseoir à même le sol. Après quelques secondes, ou peut-être minutes, j'avais repris la parole, prenant la voix la plus douce possible.
- Que.. Qu'est-ce qu'il se passe ?
Est-ce que c'était le fait que je lui ai proposé que l'on se revoit, qui l'avait mise dans cet état ? Ou alors, est-ce que c'était lié au fait d'avoir remis les pieds ici ? Ou alors, est-ce que c'était complètement externe à tout ça, sans même que je puisse le deviner parce que nos vies avaient été séparées il y a maintenant bien longtemps ?
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Thalia Sullivan
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Avatar : Troian Bellisario Messages : 2354 Dollars : 471 Date d'inscription : 24/11/2020 Multicompte(s) : Aria, Octavia, Maxine, Raven, Elvire, Roméo, Magdalena, Valentina, Joao, Newt, Regina, Lysandre et Astrée Crédits : all-souls Débarqué.e à Los Angeles depuis : avril 1997 , j'habite : une petite maison à Beverly Hills avec Izia, l'enfant que j'accueille . On me surnomme : Lia , j'ai : 32 ans et je suis né.e le : 31 aout . Je suis : en couple avec mon beau Caleb et : bisexuelle . Aujourd'hui, je suis : auteur de livre pour enfant, dessinatrice
THALIA SULLIVAN
๑۩۞۩๑ Strange things did happen here, no stranger would it be
If we met at midnight in the hanging tree
My life Thalia a perdu ses parents quand elle avait 7 ans, dans un accident de voiture ~ Elle a fait quelques famille d'accueil avant d'être adopté par les McKenzie ~ Ils lui ont laissés le choix, elle a décidé de garder son nom de famille tout de même ~ L'école n'était pas forcément ce qu'elle préférait mais elle a toujours aimé lire ~ Dessiner encore plus ~ Grace au dessin elle a obtenu une bourse ~ Une rencontre avec un illustrateur pour enfant lui a donné la vocation ~ Elle a finit par acheter une maison mais l'a trouvé trop vide ~ Elle a décidé de devenir famille d'accueil à son tour ~ Elle a hebergé plusieurs enfants avant de craquer pour la petite Izia qu'elle a finit par adopter ~ Elle a en ce moment un bébé chez elle ~ Elle adore les animaux, elle possède deux chats et un chien ~ Elle a eu quelques histoires d'amour, une qui l'a marqué plus que les autres, mais elle est maintenant désabusée par l'amour
Quand j'étais partie, il y a sept ans, j'avais été incapable de me confier ainsi à Caleb et je le regrette maintenant. Parler me fait du bien, même si c'est douloureux. Vider mon cœur me fait du bien, ça me soulage. Pourtant je sais bien que c'est trop tard. J'aurais du lui parler avant, lui expliquer au lieu de partir sans rien dire. Mais ce n'est pas le cas. Je suis partie et je ne peux pas revenir en arrière, nous ne sommes pas dans Harry Potter, pas de retourneur de temps pour corriger des erreurs. Et pourtant qu'est ce que j'aimerais. Mais je n'ai pas agit comme il le fallait à l'époque, j'en suis bien consciente. Je finis par tenter de m'expliquer, mais il a raison, j'aurais pu lui en parler quand nous étions seul à la maison, quand Kira était à l'école. Je finis donc par lui avouer une partie de la vérité « J'avais peur Caleb, au début, que tu ne veuille pas d'un enfant, enfin d'un autre vu la situation » Qu'il ne veuille pas d'un enfant de moi, qu'il ne m'aime pas suffisamment pour imaginer construire un foyer avec moi. Qu'une petite fille lui suffise. Oui ça m'avait terrorisé et c'est bien pour ça que j'avais fait ce test seule, pour d'abord être certaine avant de nous lancer dans une mer de réflexion dont je n'étais pas certaine de sortir indemne. Pourtant je sais bien que c'était stupide, qu'il m'aimait, il me le montrait chaque jour et moi, bordel, moi, je l'aimais d'une force. Et pourtant, j'avais toujours eu cette peur, de ne pas être assez bien pour lui, d'être trop jeune, de ne pas le mériter. Peut être qu'au final, les quelques mois passés en famille d'accueil m'avait plus troublé que je ne l'admettait. Puis une fois que j'avais appris ma stérilité, j'avais eu peur de lui parler de ma stérilité car j'avais eu peur de l'inverse, qu'il ne veuille plus de moi car je ne pourrais jamais lui donner d'enfant. Je murmure alors « Et puis ensuite, parler de ce que je venais d'apprendre, c'était trop douloureux » Car j'avais tellement voulu avoir un bébé, sentir les coups de pieds, voir mon ventre gonfler.
Mais je n'aurais jamais cette chance. Et je n'avais pas su comment lui en parler. Alors je ne l'avais pas fait, j'avais tenté de surmonter la chose seule, mais je n'y était pas arriver. Avoir une enfant à la maison n'avait pas aidé, encore plus en sachant qu'elle ne serait jamais ma fille. Elle avait une mère, qu'elle venait de perdre. Caleb était son père, mais moi, moi je n'étais rien pour elle et je savais que je ne resterais rien à jamais. Je ne serais pas une mère et ça avait été trop dur à supporter, j'avais fini par partir, me faisant du mal, lui faisant du mal. Mais à ce moment là, ça avait été la seule solution. Je n'y arrivais pas et je n'avais pas la force de lui dire. J'écoute Caleb, me dire que je n'ai jamais été moins importante que sa fille, qu'il m'aimait autant qu'elle. Nouveau pincement au cœur, je me souviens de combien je l'aimais. Je finis par lui répondre « Je sais Caleb, ce n'est pas ta faute, c'est moi, je n'ai pas voulu m'imposer. Je voulais que Kira soit heureuse. Je ne me sentais pas à ma place. J'ai préféré partir avant de vous faire du mal » De me faire du mal à moi aussi. Mais je sais que j'avais foiré, la preuve. Je me sentais mal, il me manquait et me retrouver ici me rappelait tout ce que j'avais perdu en partant sans me retourner. Je finis par déclarer tout doucement « Je sais bien que j'ai tout foiré ... » Mais je ne pouvais pas revenir en arrière, et puis au final, j'avais au moins eu une chose positive dans ma vie, Izia. Sans ma séparation, peut être que je ne serais pas devenue famille d'accueil, surement que je n'aurais pas adopté.
On finit d'ailleurs par parler de nos filles, un terrain un peu moins glissant. Même si évidemment, le sujet Kira est un peu compliqué pour moi. Mais je fais des efforts, vraiment, et puis ce que devient sa fille m'intéresse vraiment. Et je suis heureuse qu'elle ai trouvé sa voie, ce n'est pas si simple. Je sais, j'avais mit un peu de temps avant de savoir ce que je voulais faire de ma vie, heureusement que le dessin m'était plus ou moins tombé dessus, sinon, je pense que je chercherais encore. On parle du caractère de sa fille, il m'assure qu'elle est plus borné que lui et je ne peux pas me retenir de le taquiner « Oh je t'assure que tu es pas mal dans ton genre, j'ai vécut trois ans avec toi je te rappelle et tu peux être sacrément buté quand tu veux ! » Est ce que j'exagère ? Oh oui, surement, mais je ne peux pas me retenir. J'ai envie de le taquiner, de retrouver un peu cette complicité qu'on partageait avant. Puis c'est à mon tour de parler de ma fille, évidemment, quand je parle d'Izia, je ne peux que sourire. Ma fille, je l'aime si fort, elle est toute ma vie maintenant. J'explique qu'elle m'a aidée bien plus que je ne l'ai aidée moi. Elle a été essentielle pour moi, pour faire la paix avec mon corps. Me sortir aussi de certaine de mes idées noires. Je finis par répondre à Caleb « Oui tu as raison, je l'ai aidée, c'est vrai. Mais c'était normal, elle le méritais, elle n'as jamais demandé à naitre dans une famille maltraitante. Je l'ai juste aidée à avoir une famille normale et aimante. Enfin, peut être qu'elle aurait été mieux avec un papa et une maman, mais j'essaye de tout faire pour qu'elle ne soit pas en manque de ce côté là » Et puis en même temps, c'était surement pas plus mal, je sais très bien que ma fille n'est pas très à l'aise avec les hommes. Surement car c'est son père qui lui a fait plus de mal que n'importe qui. Alors Izia n'as peut être pas besoin d'un papa, pour le moment en tout cas.
Et voilà que Caleb me fait une proposition un peu compliqué, se revoir. Ce n'est pas que je ne veux pas, mais c'est juste que j'ai peur que ce soit trop compliqué. Le revoir aujourd'hui, m'a fait remonter des souvenirs et surtout une vague de sentiments que je pensais refoulé au fond de moi. Il m'a manqué, plus qu'un simple ami. Je pourrais me voiler la face et prétendre que je ne ressent plus rien, mais ce n'est pas le cas. Je sais que je l'aime encore. Peut être pas totalement de la même façon qu'avant. Mais je l'aime. Je le sais. Et le revoir ne feras qu'accentuer la brèche qui se rouvre dans mon cœur. Je ne veux pas replonger dans la tristesse, je ne peux pas, pour Izia. Alors je refuse, et je vois bien que je lui fait du mal, tellement qu'il fuit. Un moment, j'hésite a faire de même, mais je ne peux pas lui faire ça. Mais sans lui, je laisse les nerfs retomber et mes larmes coulent sans que je sois capable de les contrôler. J'essaye de faire ce que je peux mais quand il revient, je suis toujours là, à pleurer. Quand il me dit que sa fille est malade, je sais qu'il me ment, je sais qu'elle ne veut pas me voir, mais je ne fais aucune remarque, car j'en suis incapable.
Puis j'essaye de lui répondre pour le chocolat chaud, mais je n'y arrive pas. J'essaye de me lever, mais ce n'est pas une réussite non plus. Je m'effondre, totalement vaincue par mes larmes, qu'il ne peut plus louper. Il vient évidemment devant moi, me demandant ce que j'ai, ce qu'il se passe. Toujours bien trop gentil Caleb. Je continue de sangloter un moment, toujours incapable de répondre. Il est si proche que j'en tremble. J'ai envie de le toucher, j'ai besoin de son contact. Alors je ne résiste plus, je finis par laisser mes désirs prendre le dessus et je lui tombe dans les bras, le serrant contre moi un moment sans rien dire. Je finis par répondre doucement « Je suis désolé Caleb... je ne voulais pas te blesser, j'adorerais te revoir, mais ... j'ai peur que ça complique tout » Je finis par le relâcher, essuyant mes joues avec mes manches « Je suis désolé, les nerfs ont lâchés.... te revoir à fait remonter plein de truc... » J'arrive à me relever, mes jambes tremblantes tout de même. « Je crois que j'ai bien besoin de ce chocolat... » Et je me dirige vers sa cuisine, bien décidé à l'aider. J'ai besoin de bouger, pour me calmer. Mais je ne suis pas encore tout à fait remise alors je m'assoit au comptoir, mon regard se portant sur une photo aimantée au frigo, Kira. Kira... Je regarde Caleb avant de murmurer « Tu sais, tu n'es pas obligé de mentir... je sais que Kira ne veut pas me voir » Et je sais aussi que je le mérite.
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Avatar : Tyler Blackburn Messages : 221 Dollars : 415 Date d'inscription : 20/11/2022 Multicompte(s) : Charlie, Agustin, Victoria, Hailey, Penny, Luna, Josh, April Crédits : eilyam-rpg Débarqué.e à Los Angeles depuis : Toujours, je suis né ici , j'habite : dans une petite maison à Malibu avec Kira, ma fille , j'ai : 35 ans et je suis né.e le : 12 Septembre 1987 . Je suis : en couple avec la femme de ma vie, ma magnifique Thalia et : Hétérosexuel . Aujourd'hui, je suis : Ecrivain de livres pour enfants, je n'ai pas à me plaindre
Caleb a commencé à écrire sur la machine à écrire qu'il avait récupéré dans le grenier de son oncle && Sa passion pour la lecture et l'écriture est ce qui lui a permis de tenir le coup en classe, le reste était trop ennuyant à son goût && Peu de personnes sont au courant de l'existence de Stefan, son frère jumeau, c'est trop difficile pour lui d'en parler, même s'il culpabilise de "l'effacer" de cette manière && Encore aujourd'hui, il a du mal à comprendre pourquoi ses livres ont eu un tel succès && Même s'il a abandonné la machine à écrire pour l'écriture de ses romans pour enfants, il continue de l'utiliser pour ses écrits personnels && Thalia n'en a pas conscience, mais il ne s'est jamais complètement remis de leur rupture, il a du mal à faire confiance aux autres femmes à cause de ça, même s'il n'a plus de sentiments pour elle && Kira est la prunelle de ses yeux, il regrette de ne pas avoir appris son existence plus tôt && Il envisage d'adopter un enfant, même s'il est seul && Depuis qu'il a pu se remettre avec Thalia, il est plus heureux que jamais, même si ce n'est pas au goût de certaines personnes, comme sa mère par exemple.
Savoir qu'elle avait traversé tout ça, ça me rendait malade. Elle s'était posée tant de questions, fait face à tant d'obstacles, et je n'avais pas été là pour elle. Evidemment, je n'aurais pas réellement pu être là pour elle considérant que je ne savais pas ce qu'il se passait dans sa vie, mais quand même. Dans tous les cas, je haïssais délibérément le fait qu'elle ait dû traverser tout ça toute seule, même si c'était son propre choix. Mais évidemment qu'il aurait voulu un autre enfant, d'autant plus sachant que cet enfant aurait été porté par Thalia. Bon, ça n'aurait jamais été possible et je le comprenais bien, mais ce n'était pas le sujet. Est-ce que je devais le lui dire ? Je n'étais pas certain que ça soit la meilleure des idées. Une partie de moi se disait que je ne ferai qu'enfoncer le couteau dans une plaie qui, visiblement, n'avait pas encore cicatrisé. Je ne cherchais pas à lui reprocher quoique ce soit, d'ailleurs, loin de là. Non, je cherchais simplement à comprendre le pourquoi du comment. Pourquoi est-ce qu'elle ne m'avait rien dit. Mais plus notre discussion avançait, plus je comprenais ce qu'il s'était passé dans la tête de la jeune femme. Partir sans rien dire avait semblé être la meilleure solution à ses yeux et, très franchement, je pouvais très difficilement le lui reprocher. J'étais le premier à me renfermer sur moi-même dès que quelque chose d'un peu trop difficile se passait, même maintenant que Kira était là. Thalia était bien la seule qui m'avait permis de réellement m'ouvrir lorsque les temps devenaient trop difficiles, même s'il m'était arrivé de d'abord garder les choses pour moi, juste "au cas où", disons.
- Je peux difficilement dire que je comprends ce que tu as vécu considérant que je n'ai jamais été dans ce cas de figure mais.. J'imagine que je peux imaginer ce qu'il s'est passé dans ta tête.
Puis elle avait repris la parole, et mon coeur s'était serré. Elle ne s'était pas sentie à sa place. Ca me brisait le coeur, considérant que j'avais toujours estimé qu'elle avait sa place dans ma vie, dans cette famille, dans cette maison. Pourtant, elle avait ressenti le contraire sur à cet instant-là, et je détestais complètement cette idée. Avant même que j'ai le temps d'envisager de lui dire qu'elle avait tort, qu'elle avait continué d'avoir toute sa place dans ma vie malgré l'arrivée de Kira dans cette dernière, elle avait repris la parole, et je n'avais rien trouvé d'autre à faire que baisser la tête. Je pourrais difficilement dire qu'elle n'avait pas tout foiré, considérant qu'elle avait brisé tout ce qu'on avait ensemble en décidant de partir sans se retourner. Et pourtant, je détestais le fait de l'entendre dire ça, en partie car cela faisait sept ans. De l'eau avait coulé sous les ponts depuis et, même si une partie de moi n'avait jamais vraiment tourné la page, j'étais loin de lui en vouloir, encore moins maintenant que j'avais enfin eu le droit à des explications dignes de ce nom, d'ailleurs.
- Tu n'as pas tout foiré Thalia. Tu... Regardes, déjà, tu n'aurais surement jamais rencontré Izia sans tout ça, tu ne l'aurais sans doute jamais adoptée et puis... Ca fait sept ans, je ne veux pas entendre que tu t'en veux encore d'avoir décidé de partir. Tu as fait ce que tu avais trouvé de mieux à faire. Je.. Personnellement, je ne t'en veux pas, j'ai arrêté de t'en vouloir il y a bien longtemps.
La seule chose pour laquelle j'avais encore des sortes de remords, c'était le fait qu'elle ait laissé Kira. Cette pauvre petite fille qui avait perdu sa mère et avait découvert l'identité de son père par la même occasion, à devoir se faire à une nouvelle famille, à une nouvelle maison, à de nouvelles habitudes et surtout, à une nouvelle vie. Et la seule personne qu'elle aurait pu un jour considérer comme une figure maternelle avait quitté la famille du jour au lendemain. Je n'oublierais probablement jamais la réaction de Kira à tout ça, l'incompréhension dans ses yeux et dans ses mots, tout comme les larmes qui avaient coulées le long des yeux de la petite quand je lui avais dit que Thalia ne reviendrait pas, une fois que je l'avais compris et surtout, accepté. Ca m'avait pris du temps, et ça n'avait surement pas été très bon pour ma fille, mais j'avais fait comme j'avais pu. Alors oui, la tristesse de Kira était la seule chose que je pouvais encore reprocher à Thalia et pourtant, une partie de moi en restait incapable. Parce qu'elle m'avait expliqué, elle m'avait donné ce dont j'avais tant eu besoin il y a maintenant sept ans de ça et surtout, elle m'avait aidée à comprendre. Alors oui, ça ne changeait rien à ce qu'avait ressenti Kira, mais j'avais parfaitement conscience qu'elle aurait été incapable de réellement s'occuper d'elle si elle était restée, à minima les premiers temps. Alors je n'avais pas développé sur ce sujet-là, me contentant de plutôt garder le silence. C'était surement mieux, dans le cas présent. Au lieu de ça, j'avais laissé un rire s'échapper d'entre mes lèvres alors qu'elle faisait référence à mon côté têtu.
- Crois-moi, je ne suis rien par rapport à ce que Janet était, ou en tout cas c'est difficilement comparable, à minima. Disons que je ne suis borné que sur certains sujets, ou plutôt que dans certains cas. Kira, tout comme sa mère, est têtue peu importe la situation.
Face aux paroles de Thalia, j'avais acquiescé. Oui, Izia méritait plus que tout d'avoir la vie que tous les enfants pouvaient bien mériter, je le savais même si je ne la connaissais pas. Et ce que je savais aussi, c'est que Thalia était tout ce dont elle avait eu besoin, tout ce qu'elle avait mérité. Je n'avais jamais douté du fait que Thalia serait une excellente mère, même si j'avais longtemps imaginé qu'elle serait mère de notre enfant à tous les deux.
- Tu sais, le mythe du papa et de la maman est pas mal révolu. Regardes tous ces couples homosexuels qui arrivent à avoir des enfants, que ce soit par adoption ou par voie médicale, leurs enfants ne sont pas nécessairement malheureux. Peu importe le sexe des parents, tout comme peu importe leur nombre, tant que tout est clair pour l'enfant et qu'il est aimé, c'est le principal, ou en tout cas c'est mon avis. Et je pense que tu remplis parfaitement les deux cases pour Izia.
Et puis l'impensable était arrivé. Je lui avais proposé que l'on se revoit, et elle m'avait dit non directement. Alors j'avais fui et, quand j'étais revenu, elle avait fondu en larmes. Et maintenant, voilà que l'on était tous les deux sur le sol de mon salon, moi à lui tendre des mouchoirs et elle à pleurer. Sauf qu'elle m'avait une nouvelle fois surprise alors qu'elle s'était laissée tomber dans mes bras. Je ne saurais même pas dire ce que j'avais ressenti à ce moment-là, c'était un mix étrange de nombreuses émotions. Je me sentais à la fois démuni, à ne pas savoir quoi faire pour elle, mais aussi triste, tout en ayant mon corps tout entier qui se rappelait ce que ça faisait que de l'avoir dans mes bras, même si les raisons pour lesquelles elle avait initié ce contact étaient fort déplaisantes. Alors je m'étais contenté de lui rendre son étreinte, lui embrassant le dessus des cheveux alors qu'elle prenait la parole. A ce moment-là, mon coeur était tombé au fin fond de ma poitrine, elle avait peur que ça complique tout. Mais qu'est-ce que ça pourrait bien compliquer ? Est-ce que cela voulait dire qu'une partie d'elle était bien mieux sans moi, à ne pas avoir le moindre contact, comme si l'on ne s'était jamais connus ? Cette idée me déplaisait énormément, et me donnait surtout envie de vomir.
- Je.. Je comprends pas.. Expliques moi.
Je détestais le fait d'être comme ça devant elle, aussi vulnérable, avec mes émotions qui étaient presque à sa merci. Mais ce refus réveillait bien trop de mauvais souvenirs, de blessures qui n'avaient jamais vraiment eu l'occasion de réellement se refermer, ou à minima pas proprement, pas comme il aurait fallu qu'elles se referment. Et elle avait encore une fois repris la parole, se montrant elle aussi vulnérable, cette fois-ci par le biais des mots qu'elle prononçait. Donc chez elle aussi, ces retrouvailles et ces discussions avaient fait remonter plein de choses pas nécessairement agréables ? Ah. Ce n'est pas tant que ça me surprenait, c'est plutôt que je ne savais plus trop à quoi m'attendre, la concernant. Elle s'était finalement relevée, alors qu'elle acceptait ce chocolat chaud que, je l'avoue, j'avais oublié en la voyant s'effondrer de cette manière.
- Alors on va se le faire, ce chocolat chaud.
Je m'étais moi aussi relevé, me dirigeant vers la cuisine, des émotions bien trop nombreuses se mélangeant dans ma tête et dans mon corps. Il fallait que je bouge, que j'occupe mes pensées, que je ne me laisse pas dépasser par cette situation que je n'avais pas du tout vu venir. J'aurais tout le temps du monde pour y penser plus tard mais actuellement, je devais me contenter de faire face, c'était la seule chose qu'il me restait à faire. J'avais sorti le lait du frigo avant de sortir une casserole et de la remplir, la mettant sur le feu. La voix de Thalia avait résonné dans mes oreilles alors que je m'étais tourné vers elle, une petite grimace s'étendant déjà au bord de mes lèvres.
- Elle.. Elle a eu beaucoup de mal à accepter ton départ, en partie parce qu'elle ne le comprenait pas. Elle se sentait abandonnée, avait l'impression qu'elle n'avait le droit d'être heureuse et... Ouais, elle l'a mal vécu. Alors j'imagine que te voir t'arrêter en plein sous la pluie pour la ramener chez elle l'a pas mal chamboulée. Mais je suis allée la voir, et je t'assure qu'elle va bien. Elle est juste perturbée, c'est tout.
Mais c'était amplement suffisant, même s'il avait gardé cette partie-là pour lui.