Deux semaines que Loryana et moi nous avons passés la nuit ensemble et plus les jours passent, plus je me souviens des détails de cette fameuse soirée et je tente de me convaincre que c'est réellement l'alcool qui a causé cette erreur de jugement de notre part, mais je sais qu'il y a bien plus à toute cette histoire et juste le fait de parler de moins en moins à ma meilleure amie depuis que c'est arrivé, me confirme à quel point j'ai beaucoup plus besoin d'elle dans ma vie que je le croyais. Elle a toujours été importante à mes yeux, mais elle l'est encore plus depuis qu'elle n'est plus avec Isaac et je sais qu'au fond, c'est sans doute parce que j'ai voulu taire ce que je ressentais peut-être au plus profond de moi-même alors qu'elle était encore en couple. Je sais qu'elle est encore officiellement mariée et que tout cela risque d'être compliqué, mais plus j'y pense, et plus je sais qu'au fond, il n'y a qu'elle qui compte. J'ai peur de lui dire, peur qu'elle m'avoue ne pas ressentir la même chose et que je sois seulement le pauvre débile qui s'est attaché à elle alors que je n'aurais pas dû, mais si elle m'a demandé de venir chez elle aujourd'hui c'est pour parler et je sais que nous devons le faire parce que c'est nécessaire pour le bien de notre amitié. Nous avons besoin de mettre les choses au clair pour ne pas créer plus de malaises qu'il y en a déjà entre nous et surtout pour préserver la relation que nous avons ou... pour l'approfondir un plus. J'ignore vraiment ce qu'elle va penser de tout ça, je ne sais pas du tout si je vais arriver à mettre des mots sur ce que je ressens et encore moins si je fais la bonne chose en pensant toutes ces choses d'elle, mais je sais que tout a été un peu plus confirmé en la voyant venir m'encourager à ma journée sportive puis aussi à force de parler avec Eileen. Ma soeur me connait mieux que n'importe qui et elle m'a fait réalisé des choses que je ne pensais même pas moi-même et Lory a raison aussi... je suis beaucoup plus protecteur avec elle ces derniers temps qu'avant et forcément, c'est qu'il y a quelque chose de plus, un petit aspect supplémentaire qui m'oblige à être ainsi avec elle et aussi qui me fait craindre encore plus de la perdre. C'était déjà le cas avant, mais là... c'est différent et j'y ai pensé toute la nuit. Inutile de dire que je n'ai pas bien dormi - pas du tout en fait - et que ma journée de boulot a été très longue. Comme à mon habitude, j'ai mis mes problèmes de côté pour être cent pour cent présent mentalement, mais impossible de ne pas penser du tout à cette conversation qui m'effraie et la hâte de revoir Lory après quelques jours sans la voir.
C'est donc après une longue journée au boulot que j'arrive chez moi pour me préparer. J'enfile une chemise et un jean pour ensuite sortir de chezz moi, passer récupérer une bonne bouteille de vin, aller chercher les fleurs préférées de ma meilleure amie puis me diriger vers sa maison à Malibu, plus nerveux que jamais. Ok Alex, faut vraiment que tu te calmes, respire tout ira bien. C'est ce que je me dit une fois devant cette maison que je connais si bien. Prenant une grande respiration, je replace un peu ma chemise et cogne à la porte en attendant une réponse de la jolie blonde. Pourquoi est-ce que je suis ici déjà ? Est-ce que je suis vraiment prêt à lui avouer tout ce à quoi j'ai pensé au cours des derniers jours ? Et surtout, est-ce qu'elle va ressentir la même chose ? Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas fait confiance à ce sentiment que j'ai l'impression que ce n'est plus pour moi et en fait, je comprends totalement pour quelle raison. Lorsque mon amie ouvre finalement la porte, je souris automatiquement en la voyant, heureux d'être en sa présence malgré ma nervosité puis m'approche pour déposer un baiser sur sa joue tout en tenant le bouquet que j'ai récupérer pour elle en plus de la bouteille de vin. « Bonsoir... je suis heureux de te voir. » Dis-je sincèrement avant de lui tendre les fleurs. « C'est pour toi. Juste une petite attention... »

@loryana falcone

feat. @Alexander Hastings     →  Depuis qu’on a décidé de se parler mercredi soir, rien ne va plus chez moi. Je sens mon coeur battre  de plus en plus vite...mon stresse augmente à chaque seconde qui passe… La peur m’a envahie. J’ai peur de le perdre, peur de ne pas être à la hauteur, peur de faire une bêtise, peur. J’ai tout simplement peur de tout dans cette histoire. Je ne sais pas ce qu’il va se passer ce fameux soir, que je redoute tant, mais je sais qu’on va devoir parler. La veille j’ai pu parler avec Eileen et sans même m’en rendre compte j’ai déjà fais mon choix même si tout est difficile car j’ai trop de choses en tête...je déteste penser à tout et pourtant c’est exactement ce que j’ai fais pour cette histoire. Bref c’est la merde. Je n’ai rien dormi malgré la fatigue qui s’est abattue sur moi durant la nuit. Mon cerveau a préféré penser à toutes les éventualités de cette discussion… oui j’ai pensé à tout. Enfin c’est ce que je pense. Quand le soleil a commencé à entrer dans ma chambre, mes yeux étaient grand ouverts mais je n’ai pas eu la force de me lever. Je suis restée allongée sur mon lit à regarder le plafond et sans même savoir comment, je me suis retrouvée à dormir durant la journée. J’ai été assommée par cette fatigue. J’ai enfin pu mettre mon cerveau sur off, et ça m’a fait du bien de ne plus penser pendant quelques heures. Non je n’ai pas dormi durant de longues heures mais ses 3 heures -de sieste - m’a fait du bien.
A peine levée que je me retrouvais à préparer le repas pour ce soir, le plat avait besoin d’un peu de cuisson pour qu’il soit parfait en goût. Je voulais que tout soit à la hauteur car même si on parlait d’Alex, et donc du fait qu’il avait l’habitude que je cuisine pour lui, j’avais à coeur de réussir tout ce que je préparais. C’était comme ça. Après avoir tout mis en place, ainsi que la table, j’ai été prendre un bain avant de me préparer. J’ai mis un simple jean avec un débardeur noir, rien de bien fou mais c’est ce qui me correspond le mieux. Il m’arrive de mettre des robes mais uniquement quand j’en ai besoin. Bref, une heure plus tard je suis enfin prête et je remarque que le temps a avancé très rapidement...Alex ne devrait plus tarder à venir toquer à ma porte. J’ai le souffle coupé et le stresse au maximum. J’essaie de respirer lorsque j’entends quelqu’un à la porte. Je ferme les yeux quelques instants pour me donner de la force, puis je vais ouvrir la porte avant de sourire à mon meilleur ami. Je fais en sorte de mettre ce malaise, ce stresse, cette peur de côté pour apprécier cette soirée. Il va falloir si je ne veux pas tout gâcher. Je le laisse déposer un baiser sur ma joue en souriant. « Je suis heureuse de te voir aussi...» Même si cette soirée allait être décisive pour nous, notre relation, j’étais contente de le voir, de pouvoir passer du temps avec lui car ça me manquait terriblement. Depuis cette fameuse nuit on avait pu se voir qu’une seule fois  lors de cette journée sportive alors qu’avant on ne passait pas 3 jours sans se voir. Bref quelque chose avait déjà changé dans notre relation et ça me faisait peur… « Oh. Il ne fallait pas Alex… mais merci beaucoup. » Je prenais le bouquet de fleurs un peu timidement car même si j’étais très touchée par son geste, je restais un peu mal à l’aise, néanmoins je m’approchais de lui pour lui déposer un baiser sur sa joue. « Tu es beau ce soir. » Lory tourne ta langue 7 fois dans ta bouche avant de parler. dis-je avant de lui sourire puis je commençais à reculer de quelques pas afin de le laisser entrer. « Fais comme chez toi surtout. » Je tournais sur moi-même avant d’aller en direction de la cuisine pour prendre un vase, le remplir d’eau pour y déposer les fleurs dedans. Je souriais bêtement car c’était l’une des premières fois, depuis plusieurs longs mois, qu’on m’offrait des fleurs. « J’espère que tu as faim car j’ai fais à manger pour 10...» Comme toujours. J’ai pris ça de ma mère puisqu’elle faisait la même chose lorsque nous étions enfants, elle a toujours eu peur qu’on ait faim. Je recopie bêtement ce schéma mais je l’assume entièrement et puis je ne jette rien puisque je fais en sorte de toujours terminer mes repas...dans les jours qui suivent. « Je ne sais même pas par où commencer...» dis-je doucement avant de me retourner vers mon meilleur ami. J’étais tremblante et surtout perdue face au déroulement de cette soirée. Aide moi Alex...

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Je connais Loryana depuis tellement longtemps et je n'ai jamais ressenti de la nervosité en venant la visiter. Pourtant, c'est tout le contraire. Je suis conscient que c'est sans doute stupide, mais j'ai l'impression d'être un autre Alex avec elle depuis cette fameuse nuit que nous avons partagés ensemble et ça me chamboule un peu trop. Je ne veux pas être une autre personne aux yeux de ma meilleure amie, je veux être celui que j'ai toujours été et si pour cela je dois avoir une conversation sérieuse avec elle et bien je suis prêt à l'avoir, peu importe ce que nous avons à se dire. Ça m'effraie, j'ai peur d'avoir une réponse négative de sa part surtout et je réalise que si je n'ai pas laissé la chance à aucune autre femme d'entrer dans ma vie à nouveau, c'est parce qu'au fond, j'avais peur de perdre encore une fois une personne à qui je tiens vraiment. Je sais très bien qu'il n'arrivera sans doute rien à Loryana - et je ne veux surtout pas que ce soit le cas en fait - mais j'ai peur aussi de perdre notre amitié et de compromettre le lien que nous avons rien que parce que nous avons couchés ensemble alors que nous étions tous les deux complètements ivres. Le plus effrayant de tout ça en fait c'est que mon corps en redemande encore constamment et que j'ai envie de l'écouter, mais si je m'embarque dans ce genre de relation avec Loryana, je veux être certain que nous sommes clairs l'un envers l'autre et pour ce faire, il faut parler, Eileen a raison et je suis toujours les conseils de ma jumelle parce qu'elle sait mieux que quiconque - même que moi-même - ce que je veux et ce qui est bon pour moi. Loryana... elle a ce je-ne-sais quoi qui me fait sourire bêtement chaque fois que je pense à elle et c'est encore plus le cas depuis cette soirée.
J'ai songé un long moment à ce que j'allais lui apporter pour notre soirée. Je voulais aller chercher des pâtisseries pour le dessert, ramener sa bouteille de vin préféré et ensuite parler après le repas de toute cette situation, mais une autre idée m'est aussi venu en tête et j'ai exécuté celle-ci plutôt que d'écouter la première. C'est donc pour cette raison que j'attends nerveusement devant sa maison avec un bouquet de fleurs dans une main et une bouteille de vin dans l'autre. Pourquoi est-ce que j'ai fais cela ? C'est une question que je me pose encore alors que je suis devant et que je patiente quelques secondes. Baiser déposé sur sa joue lorsqu'elle m'ouvre la porte, elle me laisse entrer dans sa maison et mon sourire ne veut plus disparaître de sur mes lèvres. « Est-ce que... j'en ai fait trop ? C'était seulement pour te faire plaisir.. » Dis-je en sentant le léger malaise qu'elle ressent face au bouquet de fleurs que je lui ai apporté. J'aurais dû aussi suivre ma première idée et ne pas m'écouter merde. Qu'est-ce que je peux être con parfois ! « Merci... mais je n'ai rien d'exceptionnel tu sais. Toi en revanche... t'es sublime. » J'ai envie d'ajouter un petit comme à ton habitude, mais je ne le fais pas et garde plutôt cette fin de phrase dans ma tête. De toute façon, elle sait que je la trouve magnifique, je lui ai dit plusieurs fois et le plus parfait chez Lory en fait, c'est qu'elle n'a pas besoin de faire aucun effort pour être belle, elle l'est tout le temps. M'approchant dans la cuisine avec elle, je dépose la bouteille de vin sur le plan de travail et regarde autour pour voir toute la nourriture qu'elle a fait. Évidemment, sa remarque me fait rire, mais ce n'est pas non plus quelque chose qui me surprend de sa part. Lory en fait toujours trop et je sais que c'est une habitude qui lui vient de sa mère. « Ça tombe bien, je suis affamé ! » Et surtout, j'adore toujours la cuisine de ma meilleure amie alors je sais très bien que je vais aussi adoré ce poulet qu'elle a préparé pour nous. Faisant un peu comme chez moi puisqu'elle me l'a dit et aussi parce que je sais où sont ses coupes de vin, j'ouvre une armoire et en sort deux pour nous servir un verre de vin. J'ai les mains tremblantes, je ne sais pas trop ce que je vais lui dire ni par où je vais commencer et lorsqu'elle me fait part de sa crainte, je sais très bien qu'elle veut que je l'aide à y voir plus clair. « Je ne sais pas non plus... » J'hausse les épaules tout en réalisant que je ne l'aide pas vraiment en disant une telle chose. « Tu... as pensé un peu à ce que tu avais à me dire ? À ce que tu ressens peut-être face à notre... nuit ? »

@loryana falcone

feat. @Alexander Hastings     →  Alex vient d’arriver chez moi et je ne peux qu’être touchée par son geste. C’est d’ailleurs le cas, il a réussi à me toucher en plein coeur en m’offrant ses fleurs et je ne sais pas comment réagir face à ce présent...cela fait des mois que je n’ai pas eu autant d’attention que depuis quelques semaines. Il a le don de me rassurer, de me prouver que je suis bien plus qu’une banale femme à ses yeux...bref Alex sait parfaitement comment me parler pour que tout aille bien. « Non ce n’est pas trop, je ne m’attendais pas à recevoir des fleurs ce soir...alors merci beaucoup. » dis-je sincèrement avant de lui sourire. Il me connaissait mieux que quiconque et c’était plaisant de le voir aussi attentionné, mais ça je le gardais pour moi, c’était bien mieux comme ça pour ce soir. « Tu es beau tout de même et c’est réciproque de mon côté, je n’ai rien d’exceptionnel..je me suis habillée très banalement. » riais-je légèrement. Je n’avais pas eu envie d’en faire trop ce soir, je ne voulais pas compromettre notre fameuse conversation à cause d’une tenue trop sexy ou que sais-je encore. Un jean et un débardeur, c’était parfait pour moi. Je laisse mon regard se poser sur la bouteille de vin qu’il a apporté car je me souviens de tout ce qu’il s’est passé la dernière fois que j’ai bu du vin. Enfin non c’est un mensonge, je ne me souviens pas de tout...pas exactement mais si on en est là aujourd’hui c’est à cause de cet alcool. Bref, ça me fait tout de même sourire de voir la bouteille car elle m’évoque que de bons souvenirs… Je relève légèrement mes yeux vers Alex tout en souriant. « Comme ça tu mangeras pour deux...» J’avais le ventre noué depuis la veille au soir et je n’avais pas réussi à avaler quoique ce soit depuis plus de 24 heures. Pas même de l’eau..rien. Je n’avais pas faim, ni soif. J’étais trop préoccupée par ce que je devais dire à mon meilleur ami. Le stresse m’avait envahit et je ne savais pas comment faire pour passer au dessus de cela. J’essaie de contrôler ma respiration pour éviter que mon coeur sorte de ma poitrine et je laisse mes yeux se poser dans ceux de mon brun. « J’ai des choses à te dire mais je ne sais pas par quoi commencer et..j’ai peur d’oublier certaines choses. » dis-je doucement avant de baisser les yeux quelques secondes pour enfin les remonter. « Je n’ai fais que penser à tout ça depuis plusieurs journées..» C’était la vérité et c’était à cause de tout ça si je n’arrivais plus à être la Lory que tout le monde aimait, pleine de vie...car j’étais rongée par la peur, l’angoisse et le stresse. Un vrai zombie. « Merci. » dis-je en prenais la coupe de vin que je portais à ma bouche pour boire une gorgée. Une seule. Je n’ai pas envie de me mettre dans un pitoyable état pour la seconde fois. « Je ne sais pas si je vais être clair mais il faut bien que l’un d’entre nous commence à parler. » Et si il fallait que ça soit moi alors j’allais lui partager toutes mes craintes et tout ce que j’avais sur le coeur. « Je ne me souviens pas de toute notre soirée..mais de ce que j’arrive à me souvenir je dois avouer que j’ai aimé. » C’est complètement ridicule ce que je viens de dire, on dirait une adolescente. Au fond c’est peut-être le cas..après tout c’est la première fois que je fais ça. « Avoir passé ce cap avec toi m’a complètement chamboulé car depuis je ne fais que penser à ça mais surtout à ce que je peux ressentir pour toi… et je me suis rendue compte que c’était bien plus que de l’amitié...» Sans pour autant dire que je suis amoureuse de lui. C’est encore beaucoup trop tôt mais je ressens de l’affection pour lui, bien plus qu’une simple affection amicale. Ça je le sais. « Je ne suis plus moi-même depuis que nous avons pris nos distances, involontairement, car tu me manques..ta présence me manque, ton rire..ton sourire..ton regard..tes bras...tout me manque...un peu plus chaque jour...» dis-je doucement, un peu gênée de tout lui révéler puis je plante mon regard dans le sien avant de sourire sentant mes joues devenir de plus en plus rouge. « Mais je ne sais pas si je suis la personne idéale pour toi. » ajoutais-je avant de baisser les yeux vers le sol. Il fallait que tout soit dit, que je lui parle à coeur ouvert car même si je le voulais près de moi je ne voulais pas le rendre malheureux. En réalité depuis la découverte de ma stérilité je me suis faite à l’idée de vivre seule, de vieillir seule afin de laisser ceux que j’aime être heureux avec une autre...

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J'ai l'impression d'avoir fait une erreur en décidant d'apporter des fleurs à Loryana, surtout qu'elle semble un peu mal à l'aise face à mon geste. Merde. Peut-être qu'elle veut me dire qu'elle n'a pas du toute envie de recommencer notre petite erreur d'il y a deux semaines, peut-être que je me suis fait des idées et qu'en fait, je suis vraiment seulement Alex, son meilleur ami. Si c'est le cas, alors j'ai vraiment l'air d'un débile avec mes fleurs. Fort heureusement, je suis au moins plutôt décontracté niveau vestimentaire donc peut-être que mon attention passera seulement sur le fait que je voulais offrir un petit quelque chose à ma meilleure amie qui m'accueille chez elle non... ? « Tout pour te faire plaisir. » Un sourire charmeur se forme automatiquement sur mes lèvres parce que je ne peux pas faire autrement que de vouloir la charmer en ce moment. C'est sans doute déjà fait, je l'ignore. Je ne sais vraiment plus quoi penser de notre relation puisque je sais qu'elle a changé du tout au tout depuis notre faute, même que je sais que je ne suis pas le même Alex qu'elle connait depuis plus de dix ans et ça, je ne veux pas que cela reste ainsi. « Rien n'est banal sur toi Lory. » Et c'est totalement vrai, je ne peux même pas penser une seule seconde le contraire parce que ce serait lui mentir et s'il y a bien une chose que je ne veux pas faire avec elle, c'est de mentir. Même si notre relation change, même s'il y a un malaise entre nous et qu'aucun de nous deux sait où commencer cette conversation, je reste honnête avec elle comme je l'ai toujours été et c'est d'ailleurs ce que je compte faire ce soir puisque c'est le but ultime de cette conversation. « T'as de la difficulté à manger ? » Dis-je totalement inquiet. Je la surprotège peut-être un peu plus ces derniers temps et j'en suis conscient, mais c'est uniquement parce que je tiens à elle - beaucoup plus que je le pensais d'ailleurs - et que je veux savoir pourquoi elle ne mange pas. Est-ce que c'est de ma faute ? C'est dû à ma présence ici ? Je n'en sais absolument rien, mais je dois admettre que je veux vraiment le savoir... Verres dans les mains, j'écoute attentivement Loryana qui m'explique qu'elle ne fait que penser à cette situation depuis des jours et je ne peux qu'acquiescer de la tête puisque c'est mon cas aussi et que je ne veux pas lui couper la parole. D'un sens, je suis content de ne pas être le seul à y penser depuis des jours, mais je n'aime pas non plus savoir qu'elle a peut-être mal dormi par ma faute. Un sourire aux lèvres lorsqu'elle me remercie pour le vin, je ne quitte pourtant pas son regard des yeux puisqu'elle commence à m'ouvrir son cœur et que je ne veux pas manquer un seul mot de ce qu'elle dit. Tout ce qu'elle me dit me fait un bien fou et me soulage complètement puisque la direction que prend cette conversation est un peu dans le même sens que je voulais aller. « Je n'arrête pas de penser à toi depuis la seconde où t'es partie de mon lit ce matin-là... t'étais tellement belle à regarder, toute timide mais ta beauté était juste... hallucinante. » Et je crois que mon corps a parlé pour moi-même ce matin-là. C'était une situation gênante et pourtant, j'ai adoré ce moment. « En fait... t'es toujours sublime et je te le dis constamment, mais c'est parce que j'aimerais tellement que tu te vois comme moi je te vois... Ce matin-là, j'étais gêné aussi, mais j'ai aussi adorer me réveiller près de toi... » Je souris très légèrement sans vraiment savoir comment je fais pour que toutes ces mots sortent de ma bouche, mais je continue simplement à laisser parler mon coeur. « Je ne pensais jamais passer ce cap avec toi et je me suis posé une tonne de questions à savoir ce que tout ça voulait dire. J'ai d'abord commencé à avoir quelques souvenirs de notre nuit et la première chose que je me suis dit c'est que si je le pouvais, je recommencerais sans hésiter, mais de la bonne façon cette fois, pour me souvenir de tout, de ton corps, des sensations que tu me donnes, tout. » Je ne suis évidemment pas prêt à dire que je suis amoureux d'elle puisque tout est nouveau pour moi, mais clairement, elle ne quitte plus mes pensées et elle est devenue plus qu'une meilleure amie. « Je... je suis plus le même sans toi, tout me manque quand t'es pas à mes côtés et te perdre serait la chose la plus effroyable au monde, mais si en plus je n'ai pas tenté au moins d'avoir ce plus avec toi... je sais que je vais le regretter. » Et ce, même si aimer à nouveau me fait peur, mais encore une fois... ne parlons pas de ça tout de suite. Ma main se pose délicatement sur son menton pour relever sa tête afin qu'elle me regarde dans les yeux. « Je ne vois pas une seule autre personne que toi qui serait idéale pour moi... » Non, elle est la seule.

@loryana falcone

feat. @Alexander Hastings     →  Retrouver Alex me fait du bien et je ne peux que sourire quand on commence à parler de choses banales. Il me trouve jolie et cela me flatte énormément même si pour le moment je ne le montre pas énormément…ma timidité et mon malaise a pris le dessus. J’haussais les épaules lorsqu’il rebondissait sur le fait que je ne mangeais pas et je grimaçais. « Plus les heures passaient et moins j’arrivais à avaler quelque chose. » J’étais complètement paniquée à l’idée de devoir ouvrir mon cœur à Alex, lui dire des choses que moi-même je ne savais pas. Ce n’était pas dans mes habitudes et me sortir de ma zone de confort n’était pas simple pour moi…mais j’allais tout faire pour y parvenir. Un verre de vin entre mes mains et me voilà déjà en train de lui déballer tout ce que je ressens. Je veux qu’il comprenne que malgré ma peur, mon passé, je ressens quelque chose de fort et d’intense envers lui. Un sentiment différent qu’un sentiment amical. C’est délicat et j’essaie de faire les choses bien même si c’est brouillon. Mes paroles s’embrouillent mais je suis rassurée de voir qu’il est dans le même état que moi. Il commence à se confier, à son tour, et je l’écoute attentivement sans perdre une seule parole. J’en ai besoin. J’ai besoin de savoir ce qu’il a sur le cœur mais au fond de moi je sais déjà ce qu’il va me dire. Je le connais depuis tellement longtemps que ça me parait fluide entre nous. « Ce matin j’étais vraiment mal à l’aise..nue dans ton lit..» dis-je avant de lâcher un petit rire alors que mes joues deviennent encore plus rouge. C’était la première fois que je me retrouvais en tenue d’Êve à ses côtés et je n’avais pas su comment agir face à lui…lui par contre son corps avait parlé pour lui. Rien que d’y repenser je souriais. Lory tu n’as plus 15ans, sourire bêtement, voilà une preuve qu’il était plus qu’un ami. « Tu t’es souvenu de tout dès le début.. ? Moi je ne me souviens pas, de presque rien et ça me frustre. » dis-je doucement avant de sourire en coin. J’aimerai me souvenir de ce qu’il s’est passé, de tout ce qu’il m’a fait afin de saliver un peu… Mais quelque chose me dit qu’on va bientôt recommencer et que cette fois-ci je vais me souvenir de tout. Il me tarde déjà de retrouver son corps…rien que pour moi. « Vraiment ? » Je suis étonnée qu’il me dise ces choses-là, qu’il me parle autant à cœur ouvert mais surtout je suis surprise de l’entendre dire qu’il a peur de me perdre. Je suis touchée. Sincèrement. « Je pense que nous sommes les deux derniers à voir l’évidence nous concernant. » Eileen et mes sœurs, ainsi que mes ami.e.s étaient persuadés que nous étions fait pour vivre une histoire mais nous avions été les deux derniers à s’en rendre compte. Mais voilà je dois lui dire tout ce que j’ai sur le cœur pour éviter de le blesser plus tard. J’ai un sujet assez sensible à aborder et ça me détruit déjà de l’intérieur…enfin en réalité je le suis depuis que je l’ai appris il y a maintenant 1 an. Ma stérilité. Je n’ai pas le temps de trop y penser puisqu’il relève mon menton mais je secoue la tête négativement. « C’est faux, il y a tant d’autres femmes qui pourraient te rendre heureux Alex. » lui dis-je doucement avant de me lancer. « Je sais que c’est encore trop tôt mais c’est un sujet qui me tient à cœur… On a plus 20ans et je sais qu’un jour, si ce n’est pas déjà le cas, tu voudras avoir tes enfants et je ne pourrai jamais te donner ça. Tu mérites de vivre tous ses moments de bonheur…tu mérites d’avoir tes enfants, de les élever, de rire avec eux…et me laisser aller avec toi serait te priver d’une famille. C’est égoïste de ma part. Je ne peux pas te faire ça. » dis-je doucement avant de baisser les yeux tout en soufflant. En réalité je préférais être malheureuse et seule pour le reste de ma vie pour laisser ceux que j’aime être heureux et épanouie dans leur vie privée. Isaac et maintenant Alex…

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Je me sens coupable de lui faire subir tout ce stress et ce, même si moi aussi je suis nerveux depuis plusieurs jours. Je n’aime pas être éloigné d’elle trop longtemps et comme notre relation est plutôt étrange en ce moment, nous évitons de trop nous voir et nos discussions sont parfois un peu malaisantes simplement parce que nous savons tous les deux que nous devons discuter de cette fameuse nuit et qu’aucun de nous deux n’a envie de le faire. Pourtant, avant que notre relation devienne encore plus étrange qu’elle ne l’est déjà, il est temps de discuter, de mettre les choses au clair et de tenter de préserver notre amitié – ou plus que ça ? – de la meilleure des façons. Je n’aime pas savoir qu’elle a de la difficulté à manger parce qu’elle est nerveuse. « Il faut que tu manges Lory… je sais que cette conversation-là nous rend tous les deux nerveux, mais peu importe ce qu’on dit… je reste à tes côtés. » Je veux qu’elle comprenne que je ne compte pas la lâcher et que je ne vais jamais considérer le faire. Jamais. C’est difficile de lui ouvrir mon cœur, difficile de mettre de l’ordre dans mes idées surtout puisque même si j’ai pensé un peu à ce que je voulais lui dire, je n’arrive pas toujours à mettre des mots sur ce que je ressens. À vrai dire, tout est encore plutôt flou dans ma tête, mais je sais que ce que je ressens pour elle est plus que de l’amitié et que si je le garde pour moi, tout risque de mal se terminer. Elle m’écoute attentivement et reviens sur ce fameux matin où elle ne se sentait pas du tout à l’aise d’être nue devant moi. Si je dois être complètement honnête, je n’étais pas à l’aise non plus, mais je la trouvais tellement belle que le reste m’importait peu. « Je sais… et je l’étais aussi face à mon corps qui était un peu trop… réactif. » Dis-je en souriant tout de même légèrement puisque son rire est contagieux et que je ne peux pas rester indifférent face à ce dernier. Cependant, dire que je me souviens de toute notre nuit serait un mensonge. J’ai eu quelques souvenirs qui sont revenus, mais je n’arrive pas à me rappeler de tout et c’est ce qui m’énerve profondément. « Non… je ne me souviens pas de tout, juste de quelques détails, mais j’avais trop bu pour me rappeler de tout en fait… » Dis-je doucement en la regardant dans les yeux. Si seulement je pouvais me souvenir de tout, ce serait vraiment mieux, mais étrangement, j’ai aussi l’impression qu’on risque de recommencer vu la tension sexuelle qui est beaucoup trop présente. Le truc c’est que j’aimerais que ce soit plus que ça parce que… parce que Loryana je ne veux pas qu’elle soit un simple coup d’un soir et c’est ce qui me fait peur en fait, c’est de l’avouer même si visiblement, j’arrive très bien à le faire sans le réaliser. « Vraiment. J’ai toujours été sincère avec toi Lor’ » Et elle le sait. Du moins, je crois que je l’ai toujours laissé paraitre. Je suis transparent avec elle comme je ne l’ai jamais été avec personne d’autre avant et surtout… depuis le décès de Riley, mais je n’aime pas y penser, surtout qu’Eileen a raison, je ne peux pas constamment me voiler la face et m’empêcher d’être heureux non… ? « Apparemment oui. » Je ris sincèrement puisque ma sœur a l’air complètement convaincue depuis trop longtemps que nous ressentons un truc l’un pour l’autre alors que Loryana est seulement séparée d’Isaac depuis quelques mois. Je n’aurais jamais fait quoique ce soit pour compromettre son couple avec lui d’ailleurs alors je ne sais pas pourquoi elle avait cette idée en tête. Lory continue de parler et ce qu’elle me dit me fait un léger pincement au cœur. Je n’aime pas l’entendre parler de sa stérilité parce que j’aimerais pouvoir changer cet aspect, mais je ne peux pas le faire et je dois surtout l’arrêter tout de suite, apaiser ses craintes. « Il n’y a que toi Lory… » Soufflais-je doucement en relevant à nouveau sa tête pour plonger mon regard dans le sien. « On a plus 20 ans tu as raison, mais je ne veux pas me priver de ce que je peux vivre avec toi rien que pour ça. Je sais que tu as fait ce choix pour Isaac, mais je ne veux pas que tu fasses ça pour moi. Je peux prendre cette décision et je n’ai pas envie de passer à côté de nous deux… Au contraire, je veux être là pour toi, comme je l’ai toujours été, mais peut-être plus sérieusement… si tu le veux bien ? » Posant ma main sur sa joue, je la caresse doucement avec mon pouce sans arrêter de la regarder.

@loryana falcone

feat. @Alexander Hastings     →  « Je pense que ça ira mieux après cette discussion, tout rentrera dans l’ordre. » Je le savais, c’était une question d’heures voir de minutes maintenant. Mon estomac ne serait plus noué après avoir parlé avec mon cœur à Alex…il fallait que la pression redescende et tout irait pour le mieux. J’avais hâte de pouvoir souffler, il était temps qu’on arrive à se poser pour mettre des mots sur nos émotions. Me connaissant, et surtout connaissant mon corps, j’allais avoir quelques fringales qui combleraient le manque depuis la veille au soir. Il m’arrivait d’avoir des crises, de manger tout ce qu’il me passait sous la main…était-ce des crises de boulimie ? Peut-être mais cela ne m’inquiétait guère puisque c’était assez occasionnel. On commençait à parler de notre soirée, celle qui avait dérapé et je souriais un peu gênée lorsqu’on évoquait l’intimité de monsieur. Je me souvenais très bien de cette image, moi levant le drap et me rendant compte qu’il était nu…que l’on était tous les deux nus, son deuxième cerveau déjà bien réveillé. Il venait de confirmer que cette réaction avait été causée par moi…assez troublant mais flatteur à la fois. « Oui comment l’oublier..» dis-je avant de lâcher un petit rire. « Je pense qu’on a un peu abusé sur l’alcool ce soir-là mais ça nous a permis de comprendre certaines choses. » C’était donc un mal pour un bien, j’en restais persuadée. Si nous avions passé la soirée à tourner au soda, nous n’aurions jamais été aussi loin et nous serions encore Alex et Lory les deux meilleurs amis inséparables. Un peu comme aujourd’hui mais avec un malaise en plus. Ce dernier commençait à s’effacer à longueur que les secondes passaient et cela me faisait du bien, je me sentais plus légère…comme avant. Petit à petit je me retrouvais comme j’avais toujours été en sa compagnie. Cette discussion allait débloquer beaucoup de choses et je m’en rendais compte. Eileen et mes sœurs avaient donc raison, mais ça j’allais éviter de leur dire sinon elles prendraient la grosse tête. Je me laissais aller aux confidences, à parler avec le cœur sans même calculer mes mots…ils sortaient tout seul et j’espérais que Alex comprenne ce que j’avais à dire. Visiblement c’était le cas et à ses paroles je me rendais compte que c’était réciproque. Nous avions des sentiments, pas encore amoureux – chaque chose en son temps –, cachés l’un envers l’autre depuis quelques temps maintenant. Assez troublant mais au final cela ne me surprenait pas beaucoup. Je plongeais mon regard dans celui de mon brun tout en hochant la tête. « Tu n’as jamais donné de chance à une autre…» J’étais touchée par ce qu’il venait de me dire, j’étais même assez émue (même si je ne le montrais pas) qu’il me parle ainsi, mais j’étais maladroite car je ne savais pas quoi répondre. Bien sûr que j’étais heureuse de l’entendre me parler ainsi, c’était la preuve qu’il me voulait moi et personne d’autre. Malheureusement il y avait une petite tâche au tableau, ma stérilité. Je grimaçais alors qu’il remontait mon visage pour que je le regarde, je détestais parler de ce sujet et encore plus en fixant le regard de l’autre. Je me sentais honteuse de ne pas pouvoir donner un enfant à quelqu’un mais j’allais devoir apprendre à vivre avec et surtout à ne plus rester focaliser dessus. J’avais encore besoin de temps avant de faire mon deuil. Je le laisse poser sa main sur ma joue et je profite de ce contact pour poser ma main sur la sienne. « Alex, ne me dis pas que tu ne veux pas ta propre famille..ça serait mentir. » J’avais besoin de l’entendre admettre qu’il voulait une famille, je n’avais pas envie qu’il me reproche certaines choses dans les mois à venir. « J’entends tes paroles, et elles me touchent réellement mais j’ai peur qu’un jour tu regrettes de ne pas avoir pu devenir père et que tu m’en veuilles. » Peut-être pas volontairement mais ça pouvait être le cas…et je ne pourrai pas lui en vouloir, c’était totalement normal. « J’ai peur de te priver de la plus belle chose au monde. » lui avouais-je droit dans les yeux alors que les miens devenaient de plus en plus humide. C’était dur de parler de la stérilité mais je prenais sur moi afin que tout soit dit ce soir. Je ne voulais pas qu’il y ait tromperie sur la marchandise si on décidait de se donner une chance, soyons honnête j’avais conscience que cette discussion allait nous mener vers une relation tout autre…nous allions donner une chance à notre amitié de se transformer en amour, mais il était important que l’on s’écoute à tour de rôle afin de comprendre et d’entendre les craintes de l’autre. C’était cruciale pour moi et surtout la base d’un couple solide…

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« J'imagine que ça ira mieux après... mais il faut que tu manges. » Je me répète, mais je m'en fous. Je ne veux pas être la cause de son stress même si je sais très bien que c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Il est normal qu'elle soit nerveuse, je ne peux même pas lui en vouloir puisque je le suis moi aussi, mais en tant que meilleur ami, je m'inquiète aussi très facilement et comme elle me l'a d'ailleurs fait remarqué, ces derniers temps, je la surprotège encore plus que je le faisais d'habitude. Je sais qu'elle n'aime pas réellement ça, mais ce n'est vraiment pas pour l'emmerder que je le fais, même que souvent, je ne réalise même pas que j'en fais sans doute un peu trop. J'ai toujours été comme ça avec Eileen et je réalise que c'est vrai qu'il m'arrive de l'être aussi énormément avec Loryana. Sans doute parce que je suis encore plus attaché à elle que je le pensais même si à ce stade, je ne sais pas trop comment je peux vraiment qualifier cet attachement. Tout ce que je sais, c'est que c'est beaucoup plus qu'une simple amitié et que j'ai été trop stupide pour me l'avouer avant. De toute façon, elle était en couple et moi, je n'étais pas intéressé par les relations. C'est d'ailleurs encore une chose qui me fait peur, mais avec Lory, j'ai l'impression aussi que je peux tout surmonter... « C'est difficile à oublier, vu la situation... gênante disons. » Je suis très à l'aise avec mon corps et c'est naturel d'être... excité, mais je ne pensais pas un jour être dans cette position avec la jolie blonde et donc, c'est surtout ça qui a fait un moment plutôt malaisant. « C'était une soirée disons... maladroite, mais oui, grâce à ça, j'ai pu comprendre des choses que je ne pensais jamais réaliser. » Et ce, même si Eileen m'avait dit à maintes reprises que Loryana et moi on flirtait, qu'on s'appréciait plus qu'on le pensait et toutes ces autres choses. Pendant un moment, j'ai même pensé que ma jumelle me disait ça parce que Lory s'était confié à elle, mais j'ai vite réalisé que c'était seulement dans sa tête et qu'elle voulait que je sois heureux à nouveau avec une femme, surtout si c'était Loryana de qui elle est très proche. Au cours des dernières années, je n'ai jamais voulu connaître une autre relation amoureuse tout simplement parce que je n'en avais pas envie, mais aussi, par peur de me faire blesser à nouveau. Je sais que c'était sans doute stupide de ma part, mais pour moi, c'était surtout une façon de me protéger et j'arrivais à être heureux sans une femme à mes côtés. J'ai toujours été heureux comme cela et ce, même si ma meilleure amie et ma soeur pensait le contraire. « Je n'ai jamais donné une chance à une autre femme c'est vrai... » Dis-je en prenant une grande respiration puisque je ne sais pas si je devrais continuer à dire ce qui se passe dans ma tête, mais je dois laisser parler mon coeur. «  Je réalise surtout qu'en fait, t'étais à mes côtés toutes ces années alors je n'avais pas besoin de chercher ailleurs Lory... t'étais là. » Et ce même si je la considérais comme ma meilleure amie. Je n'ai jamais eu besoin de chercher plus loin, j'ai toujours été heureux comme ça. En fait, j'ai toujours voulu faire passer le bonheur des autres avant le mien. C'est encore le cas aujourd'hui et Loryana comprend parfaitement bien cela puisqu'elle fait exactement la même chose, mais de savoir qu'elle se priverait d'être heureuse pour que je puisse avoir la chance un jour d'avoir des enfants, ça je ne peux pas l'accepter. Elle mérite elle aussi le bonheur et je suis prêt à tout faire pour qu'elle le comprenne. « Je n'ai pas dit le contraire Lory, je dis seulement que je veux être heureux... avec toi. Pas personne d'autre, juste... toi. » Et ça c'est très clair dans ma tête. J'y pense depuis des jours et je sais que c'est ce que je veux. Je ne dis pas que je ne suis pas effrayé à l'idée de me lancer à nouveau dans une relation, mais si je le fais, c'est simplement parce que c'est Lory. Aucune autre femme n'arrive à sa hauteur. « Je comprends tes craintes et je suis tout autant touché que tu veux me protéger de ça, que tu veux me donner la possibilité d'avoir des enfants, mais la vérité c'est que je n'envisageais pas me remettre en couple non plus. Et... t'es arrivée Lor' ... et j'arrive pas à te sortir de ma tête, je ne veux pas le faire non plus. » Un léger sourire sur mes lèvres, j'approche d'un pas pour être plus près de la jolie blonde sans arrêter de la regarder dans les yeux. Ses magnifiques yeux. « C'est toi la plus belle chose au monde. » Et ce serait vraiment bête qu'elle me prive d'elle-même. De toute façon, je ne la laisserais pas faire.

@loryana falcone

feat. @Alexander Hastings     → Alex a raison, je le sais et je suis du même avis que lui. Je dois manger pour donner des forces à mon corps car malheureusement je n’ai que la peau sur les os donc pas assez de réserves pour pouvoir louper des repas sans que rien ne m’arrive. Ce corps, qui est le mien, devient de plus en plus étranger à mes yeux..il reflète des choses qui ne me correspondent pas ou plus et je me dois de faire un travail sur moi-même afin d’éviter de me dénigrer. Ce corps est loin d’être parfait et ce depuis que j’ai appris qu’à cause de lui je ne pourrai pas réaliser un rêve. Mon rêve ultime. Bref, je me dois de faire attention et de surmonter cette épreuve pour redevenir la Lory que j’étais l’année dernière. « Gênante oui mais totalement naturelle pour le coup. Tu restes un homme et tu ne peux pas lutter contre tes désirs. » Voilà une grande différence entre l’homme et la femme. Nous on peut désirer qui on veut sans pour autant que notre corps nous trahisse, on peut garder cacher ce genre de choses alors que les hommes...aucune chance pour eux d’y parvenir puisque leur deuxième cerveau est incontrôlable. Je plantais mon regard dans le sien quand il commençait à avouer qu’il ressentait plus qu’une simple amitié envers moi. A vrai dire je ne savais pas quoi lui dire, je n’étais pas prête à rebondir sur ses paroles...j’avais besoin de respirer, de réfléchir encore un instant avant de me lancer dans un monologue de confidences à coeur ouvert. Je détestais me mettre à nue comme j’allais le faire avec Alex, car ce n’était pas dans mes habitudes de dire tout ce que j’avais sur le coeur...je me sentais vulnérable par la suite et du coup je n’étais pas très sereine. Cependant, je savais que je pouvais faire confiance en lui donc je me devais de mettre mes craintes de côté afin qu’il sache tout sur mes sentiments le concernant. « Pourtant tu aurais pu faire confiance à un autre femme...tu mérites d’être heureux et d’être à nouveau amoureux. » dis-je très sincèrement. Il savait tout ce que je pensais de lui depuis toujours, et j’avais toujours espéré qu’il trouve sa moitié afin qu’il vive pleinement sa vie même si l’idée de ne plus l’avoir rien que pour moi m’angoissait un peu. J’étais touchée par ce qu’il venait de me dire concernant le fait qu’il n’avait besoin que de moi mais en même temps je me sentais mal à l’aise. J’étais, certes, à ses côtés mais aussi tellement loin de lui durant mon mariage. J’avais toujours fais en sorte de lui prêter de l’attention, et bien que je sois fière de moi, j’avais peur d’avoir mal agit avec lui..de lui avoir causé de la tristesse à cause d’un comportement involontaire de ma part. Bref ce n’était pas le moment de repenser au passé puisque le présent était bien plus important pour moi. Je venais de lui livrer tout ce que j’avais sur le cœur, notamment le fardeau que je portais sur mes épaules...ma stérilité. « Tu es vraiment sur de ce que tu me dis Alex..? » Ce n’était pas dans ses habitudes de parler sans penser ce qu’il disait mais je n’avais pas envie d’entendre des paroles, les mots qui me faisaient du bien, avant qu’il ne les regrette. Je n’avais pas envie de m’emballer pour rien donc je voulais être réellement sûre de ce qu’il m’avançait...même si, je dois l’avouer, cela me faisait du bien. J’étais rassurée de voir qu’un homme aussi bien que lui était dans ma vie, et surtout, qu’il était prêt à se battre pour moi. Grâce à lui je me sentais bien. « Tu ne l’envisageais pas et pourtant maintenant c’est le cas, qu’est-ce qui me dit que tu ne voudras pas..un jour..devenir père à ton tour ? » lui demandais-je alors qu’il s’avançait vers moi et je souriais très légèrement car malgré ses mots, j’avais peur. Peur qu’un jour il se retourne contre moi. « Je n’ai pas envie de te mettre de côté non plus Alex...je n’y arriverai pas..» C’était la première fois que je lui disais car si j’avais du laisser Isaac à l’entente de mon diagnostic, je n’étais pas prête à laisser une autre personne...d’autant plus qu’Alex était devenu très important pour moi et sans lui je ne pourrai, tout simplement, plus me battre aussi férocement qu’actuellement. « Ça me touche réellement ce que tu me dis..» murmurais-je avant de le prendre tendrement dans mes bras, et je posais ma tête sur son épaule. J’avais besoin de se rapprochement physique après toutes ses confidences car même si je savais qu’il était sincère...ma peur était toujours présente et j’avais peur d’être abandonnée...un jour. Que la roue tourne et que cette fois-ci ça soit moi qui soit mise de côté par la personne que j’aime. L’une de mes plus grosses craintes.

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