les émotions divergent. poupée lunatique qui peine à apprivoiser des réactions contraires. et elle sait pas aurora. elle sait pas si elle aime ou si au contraire, elle déteste ça. ondule sur la piste, rythme dans le sang depuis la naissance, lance la terrible tirade du soir en jouant avec les douceurs abandonnées sur le buffet. trick or treat ? le défi est posé, regards accrochés, et pourtant elle est prise de court, rory, quand elle voit ariel approcher. qui s'y frotte s'y pique, et à trop jouer avec le feu elle va finir par se brûler la gamine de la nuit. fâcheuse tendance à oublier que ce soir c'est pas avec une proie parmi tant d'autres qu'elle se trouve. ariel qui approche, sourire qui envoûte la brune, souffle qui caresse les mèches et l'oreille lorsqu'il souffle sa réponse. damn, elle a chaud quand il parle comme ça. elle a chaud quand il la défie de ses grands yeux d'or, le défi qui brûle dans les iris quand il glisse la sucrerie entre ses lippes. et elle reste silencieuse aurora. les sens en alerte. une seconde de trop, car voilà qu'il disparaît. laisse l'ange rouge interdite au milieu de la foule quand il slalome vers l'étage, y disparaît. quoi ? sourcils froncés, elle attend quelques secondes, nouveau verre qu'elle termine d'une traite - trop vite - avant de choisir. attendre. le suivre. les pas qui la mènent vers les marches malgré elle, accède à l'étage, robe encombrante dont elle tient les pans d'une main. elle se dirige en premier vers la salle de bain. vide. sourcils qui se froncent. elle aurait juré... elle recule. tente une autre. vide. traverse le couloir, la musique étouffée, à mesure qu'elle s'écarte des festivités en contrebas. encore une porte. « ariel? » et bien entendu qu'elle avait deviné. porte qu'elle referme derrière elle, dos appuyé contre le bois, froid contre son épiderme. « fais pas ça. » elle sait très bien ce qu'il comptait faire. gamine qui ne commente jamais quand les danseuses vont lui demander de quoi tenir la soirée au club. elle dit jamais rien aurora. meme quand elle voit que bebe s'est fait une ligne. elle est pas aveugle la gamine. « j'ai fait quelque chose ? » parce que c'est sa faute, non ? autrement, pourquoi il serait parti d'un coup comme ça ?

bebe referme la porte, étouffant enfin le vacarme d'en bas. Base sourde en bas, bebe soupire en tournant les yeux autour de lui. Sur le luxe. Sur l'opulence entre ses murs. Pas de souris, il s'avance vers la porte-fenêtre qui donne sur la cour arrière. Lumière éteinte pour ne pas se faire choper à "fouiner", il se laisse guider par les lueurs subtiles des lumières extérieurs. Sur sa coque de portable, il y dépose une ligne parfaitement symétrique, coupée avec sa carte débit. Il lèche le bout de son index, le dépose dans la ligne avant de glisser son doigt sur sa gencive pour l'engourdir. Petit garçon qui ne veut qu'un instant, son prénom qui est prononcé. Porte qui s'ouvre, ariel tourne la tête vers rory. Fais pas ça. Gloussement du gamin, sourcil arqué pas faire quoi? C'que j'fais chaque soir ou presque depuis mon adolescence? Ton narquois, à la limite du sarcasme, bebe fronce les sourcils. Nymphe qui se croit coupable, barman qui ne comprend rien à la situation actuelle ; hm? Pourquoi t'aurais fais un truc? Il voit bien sur les traits de la danseuse, qu'un truc la chicotte depuis qu'il est arrivé ; en fait, c'plutôt moi qui devrait t'demander si j'ai fais quelque chose. Ariel pince ensuite les lèvres, revenant à sa position initiale, face à la fenêtre, téléphone contenant sa ligne entre les doigts.

@Aurora Moon

pourquoi maintenant ? pourquoi ici ? pourquoi avec elle ? il est là, ariel. dans l'ombre de la pièce, silhouette qui se découpe par la fenêtre aux lueurs éparses. et la réponse est empreinte de sarcasme, amusée, gamine qui pourtant n'a pas spécialement envie de rigoler. elle avance, rory, mains jointes dans son dos, les opales qui glissent sur le téléphone qu'il tient immobile dans sa paume. « plus ou moins. » réponse simple, tandis qu'elle approche, d'un pas. rien qu'un. et elle peut pas s'empêcher de se demander, rory. de se demander pourquoi est-ce qu'il a décidé tout à coup de venir ici ? pourtant bebe il comprend pas. dialogue de sourd entre deux âmes. pire, voilà qu'il lui retourne la question, à rory. sourcils qui se froncent. « quoi ? » un nouveau pas, puis un autre. gamine qui s'arrête à son tour, près de la fenêtre. et bien sûr qu'il se pose la question, rory, t'es instable depuis le début de la soirée. « t'as rien fait ariel. j'suis désolée si c'est l'impression que je t'ai donné. » elle souffle, passe une main dans ses longueurs brunes. le dos qui s'appuie contre la baie vitrée de la fenêtre, en quête de fraîcheur contre l'épiderme qui irradie encore de la soirée. « depuis l'autre matin, je.. » elle ferme les yeux. comme si ça allait l'aider à parler de ne pas sentir le regard doré qui pèse sur elle. « j'arrive plus à penser clairement quand j'te regarde. » et ça la trouble, bebe. ça la trouble de penser à t'embrasser chaque fois qu'elle te regarde.

Plus ou moins. bebe fronce les sourcils, bat même des cils. Visiblement, il ne comprend pas trop là, tout de suite. Gamins aux ailes brûlées qui, pour la toute première fois, ne se comprennent pas. Parlent dans le vide, chacun de leurs côtés. Doucement, la nymphe s'approche. À pas de souris. Retournement de question, quand ariel lui dit son ressentiment. Ce soir, rory est étrange avec lui. Fuit son regard. Le veut près, mais reste distante. Pique envers en sa pote superficielle. Le suit. Sirène étrange, beaucoup plus que lui-même, d'ailleurs. Flirt voilé. Barman perdu. Les gens, la musique assourdissante, la tension entre eux... bebe avait besoin d'un réconfort. Celui qu'il connait bien, depuis longtemps. Surprit quand rory se met à parler, il tourne les yeux sur elle. Elle est désolé. C'rien, y'a des jours comme ça. Il tente de relativiser, de ne pas extrapoler. Confession dans la noirceur de la chambre, plane sur les rayons lunaires. Il cesse de respirer pendant qu'elle se confie. Pendant que sa bouche exprime le même trouble que vit bebe lui-même. Je vois... qu'il souffle à voix basse, déposant son téléphone sur la table de chevet. Ligne toujours à sa place. Désolé, j'voulais pas que ça t'rende mal. Je... il... ? Redevient nerveux tout à coup, pince les lèvres ; t'es distante parce que tu veux oublier notre dodo ensemble ? T'sais t'as qu'à m'le dire... j'vais pas m'repointer chez toi.. vraiment, j'veux pas que ça t'éloigne. J'avais pas d'arrière pensée, j't'assure.. gamin qui se justifie, parle à un débit rapide. Elle l'intimide, rory. Elle le rend nerveux quand elle parle comme si... comme si y'avait un truc entre eux. Nerveux parce qu'elle est majestueuse, la nymphe. Inaccessible. Il est mauvais pour elle. Mauvais pour toutes les autres aussi. Mauvais tout court. Mais y'a une ficelle invisible depuis ce matin-là... une ficelle que rory tien entre ses doigts, tire sur celle-ci pour faire débattre le myocarde plus rapidement. Ça sent mauvais.

@Aurora Moon

il la trouble. plus que de raison. plus qu'il a pu le faire depuis deux ans. depuis ce soir là à vraie dire, celui où elle a dansé pour lui. il s'est insinué dans sa tête, dans son système nerveux, dans ses veines. glisse lentement mais sûrement jusqu'au coeur. et elle confie, rory. coeur affolé qu'elle peine à contrôler, chaque fois qu'il est si près. même là, alors qu'elle sait qu'il se trouve à moins d'un mètre d'elle. elle l'entend se mouvoir. poser le téléphone. les épaules de la brune qui se relâche, mais les yeux qui s'ouvrent en grand à sa réponse. « quoi ? » les sourcils se froncent, la tête se secoue. poupée qui décolle son dos de la vitre pour faire face au blond. « non.. non c'est pas ce que je voulais dire bebe.. » elle avance, un pas. réduit l'espace jusqu'à porter sa main au visage. « j'ai passé les deux dernières années à jouer. avec les coeurs. les corps. même le mien. » rire amer lorsqu'elle évoque une triste réalité dont il a vu les accents l'autre matin, lorsqu'elle a jeté l'homme dont elle ne connaissait même pas le prénom. et le pouce se promène contre la joue, descend jusque l'épaule ou elle retombe, délicate. « mais t'es pas comme eux ariel. t'es pas comme eux et je tiens à toi. tu sais ? » elle tangue vers l'avant, le punch qui fait son chemin jusque la tête, ivresse légère mais qui monte vite, allège les pensées, et la langue avec. « alors pourquoi j'en veux plus quand tu me regarde comme tu le faisais ce matin là ? » elle passe sa langue entre ses lèvres sèches, rory. fronce le nez quand elle le sent qui la dévisage, alors qu'elle dit « pourquoi j'veux t'embrasser quand tu me regarde comme ça, dis ? » elle a pas les réponses, rory, alors peut-être que toi tu les aura pour elle, dis ?

T'es dans l'erreur bebe. Et il aurait aimé avoir raison. Qu'elle ne se justifie pas en ce moment. Mais il n'est pas comme les autres, bebe. Non, Rory. S'il te plaît. Les mots sont coulés dans ses conduits auditifs, le contact de sa peau sur sa joue. Il penche la tête pour appuyer contre son pouce, la fixe. Défibrillation de son coeur à ses mots. Son myocarde bat dans ses tempes, la nervosité coincée dans son estomac. Il chute dans sa tête, respire un peu plus vite alors que la nymphe termine d'un coup d'katana, relâche la joue. Y'a ses pupilles qui s'dilatent brutalement, son coeur rendu dans sa gorge. Peine à avaler. Et la naissance d'une envolée de papillon dans son ventre. Je vous l'avais bien dit, que ça sentait mauvais. Opales dorés fixés sur elle, dans ses yeux, l'engloutissent d'un coup. L'infime distance entre eux, dans cette pénombre presque rassurante, pousse bebe à avancer vers elle. Réduit encore la séparation à une virgule. Une putain de virgule, il en sent le souffle de rory sur ses lèvres. Il manque cruellement de salive, le barman. C'est le stress. C'est elle qui le rend comme ça. Il est si près. Si près d'atténuer l'obsession des lèvres de la nymphe. Il va finir par sombrer, rory. Sombrer avec toi dans les abysses d'une situation que vous ne voulez pas. Ni toi, ni lui. Il panique. Mauvais garçon qui brûle tout ce qu'il touche. Se bat contre son envie. Couine, les dents serrées pour se retenir. Frôle ses lippes des siennes, iris qui engloutissent le doré de ses billes. Il recule un peu, juste assez pour ne plus sentir son souffle sur sa bouche je sais pas... mais tu devrais pas. Avoir cet envie-là. Il pince les lèvres, recule encore, reprend son téléphone. La ligne trônant toujours-là ; parce que j'suis pas un bon gars. Et des paroles aux gestes, bebe s'envoie sa ligne, d'un trait.

@Aurora Moon

les mots filtrent sans qu'elle ne réfléchisse, ça tonne dans l'esprit de la gamine, nymphe enivrée qui saisit le poids de ses mots, seulement une fois qu'ils ont été prononcés. expression indéchiffrable sur les traits torturés de bebe. qui approche. un pas. réduit l'espace. il le remplit par sa présence, poupée en apnée, le fixe interdite, les paupières disparues derrière ses grands yeux noirs figés. rivés sur lui, lui qui approche, qui souffle contre l'épiderme blanc, comble l'espace devant aurora, pantin immobile. elle qui d'ordinaire, est celle qui captive. et elle expire douloureusement, rory, quand elle sent la caresse de ses lèvres contre les siennes, si proches et encore cruellement lointaines. elle le fixe, poupée de cire, craint qu'au moindre faux pas il ne s'échappe. et malgré tout... c'est ce qu'il fait. le froid soudain alors qu'il s'écarte, la laisse. poupée qui retrouve son air. tu devrais pas. tourne les yeux dans sa direction, téléphone en main. « non... » mais tu croyais quoi, aurora ? j'suis pas un bon gars. la ligne qui disparaît, et les doigts qui tremblent, mains retombées le long du corps fin. elle pince les lèvres, baisse les yeux. elle se sent ridicule la brune, prise à son propre jeu. « je... vois. compris. » elle recule. souffle. détourne les yeux. besoin de couper le fil. « amuse-toi bien, "bebe". » elle hausse les épaules, rory. ouvre la fenêtre pour s'infiltrer sur la terrasse, referme derrière elle. le besoin impérieux d'air pour faire redescendre l'alcool. et peut-être que le froid nocturne saura annihiler ses sens. lui faire oublier l'erreur qu'elle vient de commettre : celle d'avoir, rien qu'une fois, été faible.

Déception sur les traits de la nymphe. Déception dans l'être de bebe. Pourquoi fallait-il que ça arrive? Pourquoi ça? Pourquoi elle ne pouvait pas juste... continuer de ne pas être intéressée par le barman? Merde rory... pourquoi fallait-il que tu mettes des mots sur tout ça? Que tu le tourmente jusqu'à son coeur? Et elle s'évapore. Amuses-toi bien "bebe". Ce surnom dit comme un dégueulis. Comme une brûlure sur les lèvres de la poupée. Ariel reste-là, immobile, pendant que la ligne fait un chemin express jusqu'à son cerveau. Corps fin qui s'éclipse sur la terrasse. Et rory le plante-là. Il ferme les yeux, soupire furieusement god dam nit! Qu'il jure les dents serrées, foutant son téléphone dans sa poche ; ouais c'ça, casses-toi. Qu'il dit à lui-même, fixant la silhouette à l'extérieure. Fuis rory. C'est mieux pour toi. Mais alors, pourquoi ce sent-il vide? Déçu? Triste même? T'es une merde bebe. C'est mieux comme ça. Beaucoup mieux. Même s'il ne veut que la rejoindre et faire taire ses yeux tristes de ses lèvres sur les siennes. C'est mieux ainsi, même s'il ne veut qu'embrasser l'épiderme porcelaine, glisser ses doigts sur les courbes. C'est mieux ainsi, Ariel. Déchiré, le blond expire violemment, tourne les talons pour sortir de la chambre et regagner les escaliers. Rapidement, il dévale ceux-ci, tourne le coin et entre en collision avec un corps svelte. Il n'a pas le temps de réaliser, le gamin. Rattrape par les mains manucurées, tire vers lui pour lui éviter de tomber en bas. De se casser un truc. Oh putain, j'suis désolé! Ça va? Qu'il dit fortement, tenant la collision entre ses bras... un peu trop près de lui. Petite blondinette délicate contre lui ; ça va! J'ai... j'regardais pas où j'allais. Bebe souffle un rire ; hmhm, same. Désolé, j'ai pas fais mon stop. J'ai pas l'permis, c'est pas pour rien! Elle rigole, un peu éméchée, alors que bebe se racle la gorge en la relâchant désolé... qu'il réitère en reculant ; ça va. J'ai rien. T'es un copain de Maddy? J't'ai jamais vu. Barman qui pince les lèvres, secoue la tête ; nah, j'ai été invité c'soir... mais là, ma soirée est terminé. J'rentrais. Il hausse les épaules, contournant la blonde pour partir ; moi c'est Raphaëlle et... ma soirée est décevante. J'allais voire une vieille amie en haut... mais si ça t'dis on s'casse prendre un verre ailleurs? Sourire enjôleur de la barbie, bebe bat des cils, elle est sûre d'elle, facile même. Ariel et... ehh sa vieille amie en haut? Aurora ? C'est la seule fille, à sa connaissance, qui soit en haut. L'évocation de sa nymphe vient avec les derniers moments entre eux. La froideur. Il faut qu'il s'la retire de la tête avant qu'il ne soit trop tard. Il sourit, charmeur ouais pourquoi pas ! Ariel quitte les escaliers, disparaît dans la masse jusqu'à la porte d'entrée, suivit par Raphaëlle, jusqu'à être fouetté par l'air frais de fin Octobre.

@Aurora Moon

voilà précisément pourquoi elle voulait pas le dire. pourquoi elle voulait reléguer tout ça au fin fond de son esprit, se convaincre qu'il n'est que ce qu'il a toujours été, bebe : un ami. et pourtant y a son myocarde compressé dans sa cage thoracique lorsqu'elle accède à l'extérieur. l'impression de manquer d'air quand c'est pourtant le froid nocturne qui s'infiltre dans ses longueurs. prenant appui sur la rambarde, elle ferme les yeux, aurora. inspire, expire. elle laisse les regrets débarquer comme une vague. pourquoi ? pourquoi il a fallu qu'elle dise ça ? les doigts passent sur le visage aux traits délicats, passe en revue les dernières minutes. trop tard. impossible de faire machine arrière. elle rouvre les yeux, rory, et pourtant y a cette inconscience (( presque innocence )) qui la pousse à rebrousser chemin, revenir. pousse la fenêtre pour retourner dans la chambre. « ariel ? » mais rien, le vide. et les jambes qui se mettent en marche, traverse les couloirs jusqu'au grand escalier pour retourner en bas. trop de monde, trop de musique, elle voit rien, rory. jusqu'à ce que les yeux noirs se perdent sur l'entrée. y aperçoit ariel, en train de sortir. « a.. attends ariel ! » merde. merde il l'entendra pas et avec ce monde elle pourra jamais l'atteindre. alors y a cette naïveté encore qui l'entraîne à nouveau à l'étage. retourner dans la chambre. pousser à nouveau la fenêtre. courir le long du balcon jusque la rambarde qui mène à l'entrée. et le voir avec elle. raphaëlle. meilleure amie de madison, même spécimen. petite actrice de sitcoms en quête de gloire... et de conquêtes. et ce soir, elle a trouvé la sienne. ou peut-être est-ce lui, à en juger le fait qu'elle le suit. ariel. elle crispe les poings, rory. et elle comprend pas pourquoi elle a les larmes qui brulent ses grands yeux noirs. frustration. colère. jalousie. elle se sent stupide. aurora ? elle souffle, se retourne. distingue la grande silhouette familière. c'est bien toi ? tu es montée si vite que j'ai eu un doute. entre toutes les amies de madison... le visage se transforme. passe de la contrariété au sourire. rory danseuse, aurore actrice. « quand même, mark. on sait que du bouquet, je suis la plus jolie fleur. » rire cristallin tandis qu'elle revient vers le maître des lieux, retourne à l'intérieur de la chambre, tandis que celui-ci rit. bien trouvé. et pas faux non plus. sourire qui s'agrandit. tous les mêmes. tout va bien ? je t'ai vu monter en courant, j'ai cru que tu étais malade. l'air soucieux de l'homme qui s'approche arrache un rire à la danseuse. un rire qui sonne creux pour les oreilles d'un mélomane. « moi ? noon, non, j'avais juste un... problème avec la fermeture de ma robe. » illustre les propos en glissant ses mains dans son dos, se contorsionne. et pourtant, le sourire est narquois quand elle relève vers le fleuriste ses opales plus noires que d'habitude. « mais maintenant que t'es là... tu peux peut-être m'aider ? » soirée qui ne fait peut-être, finalement, que commencer.