Elle avait ce regard innocent qui n'attendait qu'à être aimé mais la vie fût autrement. | @Jules Call
Tu as toujours été un homme de la nuit, un homme qui se leve plus tard que les autres mais se couche toujours bien plus tard, tu vie en décalé et ce n’est pas pour te déplaire. Toutefois, pendant un temps tu as dû être aussi bien de la nuit que de la journée lorsque tu travaillais en tant que cariste dans une entreprise à New York poste que tu assurais à mi-temps. Tu ne connais pas encore la ville où tu viens d’arriver mais cela ne t'empêche pas de sortir de temps à autre dans l’espoir de faire des connaissances et pourquoi pas même te faire quelques clients pour retaper des voitures grâce au bouche à oreille. Ce soir, tu es dans un bar où tu habites provisoirement dans un studio que tu loues au mois. Le quartier n’as pas l’air des plus fréquentable mais il n’a rien avoir avec Brooklyn et ce que tu as pu connaître. Tu es au comptoir avec ton verre de whisky, avec ton t-shirt à manche longue gris anthracite, ton jean et tes chaussures de simple basket de ville. Ce soir, il n’y a pas beaucoup de clients visiblement ou alors c’est l’habitude du bar, mais personne avec qui réellement discuter. Alors tu regardes à droite et à gauche, tu remarques cette jeune femme plutôt atypique en fauteuil roulant. Tu dois admettre qu’elle semble bien courageuse à tes yeux, mais tu ne te permets pas d’aller la voir pour lui demander si elle a besoin d’aide, tu sais trop bien que les personnes préférant se débrouiller seul désormais. Ce que tu as pu apprendre de la vie new yorkaise, de toutes ces années où tu as du te démerder seul sans demander de compte à personne. Mais la situation te semble de plus en plus étrange, tu observes en silence dans la pénombre. Tu remarques que la jeune femme part mais qu’un homme la suis, bien trop déterminé à ton goût. Lorsque le barman te demande s’il te remet un petit whisky, tu refuses, tu attrapes ton cuir que tu enfiles à grande vitesse. Tu observes la scène et cette fois, c’est trop pour toi. Tu ne veux plus assister à ce genre de scène, profiter de l’handicap des personnes n’a jamais été ton fort. Combien même tu es loin d’être un homme irréprochable. Tu tapotes sur le dos d’un des individus et lorsqu’il se retourne tu lui envoie ton poing dans la figure sans même donner d’explication.
Elle avait ce regard innocent qui n'attendait qu'à être aimé mais la vie fût autrement. | @Jules Call
Tu as besoin de trouver quelques clients dans l’espoir de pouvoir te faire de l’argent en réparant aussi bien des voitures que des motos. Si tu as ce besoin c’est qu’il faut que tu puisses vivre, toi qui vis pour l’instant de rien étant un homme qui vit au jour le jour, qui découvre l'Amérique au bord de sa Harley Davidson. Mais ce soir, il semble pas il y avoir beaucoup de personne ou en tout cas aucune personne que tu pourrais trouver suffisamment fiable. Mais cette fille en fauteuil roulant retient ton attention, tu n’as pas eu l’occasion de voir beaucoup de personnes dans cet état dans un bar encore plus lorsqu’il est mal fréquenté. Tu observes de loin la scène, le numéro de ces deux hommes qui ne t’inspire aucune confiance, encore moins lorsque tu les vois la suivre dehors. Tu n’es pas un bon samaritain mais cela te suffit amplement pour aller voir ce qui se trame derrière. Tu te rends rapidement compte que tu as raison, les deux hommes sont entrain de la soulever, de lui enlever son seul moyen de se déplacer et pire un acte que tu trouves horrible, ils sont en train de la toucher. Cela te rappel rapidement l’évènement que tu as subit avec ta meilleure amie lorsque tu as dû la sauver, cela te rappelle aussi lorsque tu as retrouvé ton bro dans un sale état parce que sa copine s'était fait violer. Cela te suffit pour débarquer, tapoter dans le dos d’un des deux individus et lui envoyer ton poing dans la face avec une violence dont tu es capable. Pas un seul mot ne sort de ta bouche, mais tu continues à t’acharner sur le premier homme sachant que le deuxième n’aurait pas le choix de laisser tomber la victime et venir au secours de son ami. Et d’un seul coup un cri que tu entends, la jeune femme alors que tu as le poing lever contre l’homme tu ne le rabat pas, tu écoutes la brunette. "Barrez vous !” que tu siffles entre tes dents. Tu les regardes courir en direction d’une ruelle, priant pour qu’il ne revienne pas. Tu te diriges vers la jeune femme, tu ne sais comment t’y prendre, tu n’oses même pas la toucher. “Tu … Tu veux de l’aide ?” Tu ne savais pas s’il est dans la capacité de se relever seule ou non, tu ne connais pas son handicap.
La panique était en train de s’emparer de moi. Mon coeur battait trop fort je l’entendais contre mes tympan, mon coeur se serrait et mes poumons étaient en train de se réduire alors que ce n’était qu’une image je le savais l’angoisse était trop forte et je ne savais pas comment m’en sortir, je n’avais jamais su.. L’homme était en train de se battre, je lui demandais de le laisser.. Il ne valait pas la peine, les types comme lui étaient de moins que rien, et je ne voulais pas que ce sauveur d’un soir ait des ennuis à cause de moi.
Je fermais les yeux tentant de me concentrer sur ma respiration mais elle sifflait encore comme si un tout petit filet d’air pouvais soulever ma cage thoracique. C’était difficile mais je levais les yeux vers l’homme qui vient de me sauver d’un viol, j’en étais certaine , ses hommes ne se seraient pas arrêter et ne se serait pas donner la peine de me raccompagner, qui m’aurait retrouver ici.. Personne. Je croise son regard. Je frissonne, il n’allait pas de faire de mal lui hein? Je vois dans ses yeux l’inquietude et je sais que je n’ai rien a craindre. « Je.. je ne pourrais… p-pas me relever.. Et mon…mon fauteuil.. » Mes jambes tremblaient bien trop fort, deja qu’en temps normal elles me portaient encore que trop peu. Et là.. Mon fauteuil était fichu. Je le regardais en soupirant, essayant de parler malgré ma voix tremblante."Je ne marche pas.." Je tente de contrôler ma respiration. Je fixe le regarde de l’homme avant de fermer les yeux et de tenter d’inspirer mais ma gorge siffle.. « Je .. je fais.. une une.. crise… » D’angoisse mais le mot n’arrive pas à sortir..
Elle avait ce regard innocent qui n'attendait qu'à être aimé mais la vie fût autrement. | @Jules Call
Tu n’avais pas senti les jeunes hommes, tu sentais que ce n’était pas des hommes fréquentable, il faut dire que tu en as fréquenté dans ta vie et même de première catégories. Tu étais tomber aussi sur des enflures que tu ne supportais pas et que tu aurais tuer si on ne te l’avais pas empecher comme ce soir, des violeurs, ceux qui enleve l’ame d’une femme et ceux sente fier de l’avoir fait. Tu te bagarais avec cet homme jusqu’à ce que tu entendes la voix de cette femme et qu’elle t’arrête, encore un homme qui profitera de la bonté des dames. Le violeur de Gemma n’avait reçu qu’une bonne raclée, le violeur de Quinn n’avait rien eu à part une vengeance de ton bro alors que tu avais eu cet envie de le tuer non pas que pour Quinn mais aussi pour avoir fait se prostitué celle que tu aimais Séphora. Aujourd’hui encore il n'y aurait qu’un bon cocard et quelques cicatrices à soigner pour ces hommes. Tu finis par les laisser s’enfuir en leur faisant savoir de se barrer, le signal pour eux qui seront sain et sauf, qu’ils ne feront pas la rencontre de Declan le gangster qui a bien trop de sang sur les mains. Puis tu t’approches de la jeune femme qui se trouve au sol, tu ne sais pas comment t’y prendre mais tu lui demandes si elle a besoin d’aide. Il faut dire que tu sais qu’elle a un fauteuil roulant mais tu ne connais pas en détail son handicap, tu ne sais pas si c’est un soutien ou encore si elle ne peut pas tenir sur ses pieds. Elle te fait savoir qu’elle ne peut pas se relever et parle de son fauteuil sans finir sa phrase. Tu le regardes et en effet tu comprends qu’il est détruit. Je suppose que monter en moto, c’est impossible. Que tu dis tentant de plaisanter même si c’est mal venu. Tu finis par te mettre accroupi face à elle afin de pouvoir la prendre contre toi et la porter mais avant tu lui demandes son approbation. Je vais devoir te porter, tu te sens capable ? Sans penser une seule seconde à appeler une ambulance, il faut dire que cette habitude de les fuir est encore trop présente. Une crise d’angoisse. Manquer plus que ça. Que tu dis tout en rigolant et en haussant les épaules d’une manière plutôt ridicule. Bon alors moi je suis baroudeur, pas ambulancier. Mais je te promets que je fais moins peur que ces grands singes en blouse blanche. Tu parles, tu ironises sur la situation mais tu ne sais pas si tu vas parvenir à la calmer, il faut dire que tu ne sais pas comment faire dans ces moments. Tu réfléchis encore et encore, mais tu ne te rappel pas avoir eu à faire à ça. Des situations tu en as vécu, tu as déjà du tirer sur des hommes, tu en as même tuer. Tu t’es retrouver aussi devant le corps de celle qui aurait du être ta futur femme décapité par un train. Tu t’es retrouvé avec des nanas que tu as du faire dessaouler en moins de temps qu’il en fallait en insérant des doigts dans leur bouche. Mais une crise d’angoisse, non ça jamais. On vas faire un truc, tu vas chanter avec moi. Tu connais quoi comme chanson ? Me dit pas un truc à l’eau de rose, me fait pas ce coup là. Il faut qu’elle se calme, il faut qu’elle accepte que tu la portes afin de pouvoir appeler un taxi. Tu ne sais pas quand tu pourras récupérer ta moto mais tu sais qu’il y a un bon anti-vol sur celle-ci, de plus celui qui parviendrait à te la voler serait un homme tout simplement mort.
Je n’avais pas pris le risques avant de sortir le soir, et encore moins dans ce genre de quartier, depuis mes roues, les murs blancs du centre était mon repaire, ma grotte, mais là.. Prendre le risque et au final finir à terre, en larmes dans cette ruelle, mon fauteuil explosé et mon souffle brisé. J’aurais surement pas du venir, et si Alice était venue… Je peinais à me redresser, j’espérais que rien n’était toujours que les visses dans ma jambes étaient encore intactes, mais c’était plus mon dos qui avait pris et j’étais pas plus rassurée. L’homme s’approcha de moi. Grand, un visage charismatique. Il pouvait faire peur je n’en doutais pas, mais cette lueur dans ses yeux. Je savais que je pouvais lui faire confiance. Je lui annonçais pour mes jambes. Il faut dire que le cadavre de mes roues n’étaient pas très loin.. j’allais devoir en emprunté un au centre pour les jours à venir en attendant que le mien soit refait..
Je soupirais, ma respiration ayant du mal à passer dans ma trachée. J’haussais les épaules. « J’en.. j’en sais rien.. Je n’en ai jamais fait depuis.. l’accident. » Je n’avais pas pour habitude d’en parler, mais là je n’avais pas de crainte comme s’il était naturel de parler à cet inconnu, comme si en un regard cela faisait des années que je le côtoyais. Il était si pres. Me porter? J’ouvris grand les yeux et secouais la tete.. « Je .. suis trop lourde..non, vous allez vous faire mal.. » Je ne pouvais pas le laisser faire, surtout que nous étions au sol, il aurait plus de mal à se redresser avec moi dans les bras..
Une crise d’angoisse oui.. il avait deviner et il avait l’air de s’en moquer enfin c’était peut etre pour dédramatiser je n’en savais rien mais son rire m’aide au moins à me focaliser sur autre chose, sur ses lèvres qui s’étendent dans un rictus, sur sa voix chaude et grave. J’hoche la tête , c’était sur, il faisait moins peur que ce genre de personnes, les hôpitaux je connaissais bien, je vivais dans l’un deux depuis deja trop longtemps. Je restais fixé sur lui , cherchant dans son regard un truc, une aide, je n’en savais rien mais peut etre inutilement je me raccrochais a lui car il était le seul à etre là. Et puis.. il pourrait fuir, mais il ne le faisait pas. L’écoutant parler de chanson je fronce le sourcils. Et lorsqu’il parle d’eau de rose, le seul souvenir qui me vient c’est la chanson Outlaws of love, très eau de rose justement. Je ferme alors les yeux et me met à chanter. « Everywhere… we go we're looking for … the sun ,Nowhere to grow old, we're always on the run ,… » Je sais que ce n’est pas la chanson qu’il souhaite, un peu trop à l’eau de rose mais ma voix placé dessus, je sens mes cordes vocales délier ce noeud qui m’empêche de respirer.. « They say we'll rot in Hell, but I don't think we will ,They've branded us enough outlaws of love… »
Elle avait ce regard innocent qui n'attendait qu'à être aimé mais la vie fût autrement. | @Jules Call
Ces hommes sentaient les problèmes et tu avais eu raison. Tu as rapidement fait en sorte de les faire fuir mais tu regrettais tout de même de ne pas être intervenu avant. Pour dire la vérité, tu as tellement eu de soucis dans ta vie que tu n’en voulais pas encore une fois. Alors tu avais attendu d’être sûr de ce qu’elle craignait et tu as réagis à deux doigts du malheur. Tu imagines parfaitement ce que ces hommes allait lui faire. Ils n’en voulaient pas seulement à son fauteuil roulant mais surtout à l’âme de cette jeune femme. Et même si ces hommes venaient de fuir, cela ne réglait pas le problème de la jeune brune qui est au sol avec un fauteuil roulant ruiné. Tu ne savais pas comment tu devais t’y prendre mais tu ne fuyais pas, tu faisais face au problème, tu venais en aide à cette jeune démunie. Elle te fis comprendre son handicap et compris que le fauteuil n’était pas seulement un soutien, mais un indispensable. Tu ne pouvais t’empecher de rire lorsque la jeune femme te répondit qu’elle ne savais pas si elle pouvait monter sur ta moto. Tu penses réellement que je vais te laisser monter sur ma moto ? Tu fais un mouvement de la tête comme pour faire comprendre qu’elle dit n’importe quoi, mais d’une manière plutôt sympathique. On vas prendre un taxi et je te déposerais à ton endroit souhaité. Tu reviendras plus tard pour ta moto. Dit donc, j’ai l’air si vieux que ça ? Pour que tu me vouvoies. Entre mon ami qui me dit que j’ai vieilli et toi qui me vouvoie. Vous allez tous les deux me vexer. Et tu fais une petite mine boudeuse, tu fais en sorte de lui changer totalement l’esprit. De plus, je ne vais pas te laisser par terre. Et je ne suis pas un vieux croulant, j’ai encore des muscles. Si mademoiselle voudrait bien se faire prier que je lui montre. Tu lui montres ton cou pour qu’elle mette ses mains autour et que tu attrapes le reste de son corps. Tu fuyais la situation par le rire, le sérieux du moment par la dérision. Tu n’étais pas sur que la jeune femme le prenne aussi bien mais tu n’y pouvais rien. Tu avais tout autant besoin de dédramatiser afin que tes nerfs redescendent. Tu lui fais savoir que tu es moins effrayant que les hommes en blouse blanche malgré que tu sois un baroudeur. Bien que soigneux puisque tu te rases régulièrement. La jeune femme n’a aucune réaction mais tu sais qu’elle pense la même chose que toi puisqu’elle ne réponds pas. Toutefois vous ne craignez certainement pas les blouses blanches pour la même raison. pour ton cas, c’est un soucis d’argent mais aussi d’être attrapé par la police. Tu te souviens encore de cette opération de la jambe que tu as subit sur une table dans le quartier général de ton gang. Alors qu’elle fait une crise d’angoisse, tu trouves une idée complètement loufoque, tu lui demandes de chanter une chanson mais tu lui demandes aussi qu’elle ne soit pas à l’eau de rose. Et bah si, elle m’as fait le coup. Que tu dis tout en rigolant mais tu décides de poursuivre afin de l’encourager. Scars make us who we are Hearts and wounds are broken, broken. Tu voulais pouvoir continuer à attendre sa voix mais aussi qu’elle calme sa crise d’angoisse avant de pouvoir appeler un taxi et monter avec elle à bord. Tu ne pouvais pas te le permettre tant qu’elle est dans cet état, vous alliez vous attirer la police et les questions et tu les fuis toujours autant comme la peste.
Je ne savais pas si mes jambes tiendraient sur une moto. Sur un cheval elle avait tenue à l’époque, sur une moto, lors d’un saut en parachute, à l’élastique, le canoë, l’escalade, le ski.. Toutes les sensations fortes qui avaient été remplacer par.. Ses roues, totalement détruites et qui n’étaient plus un sport mais un moyen de locomotion. Parfois assez compliqué d’ailleurs niveau sensation elles étaient nouvelles mais parfois aussi fortes . Le rire de l’homme me détendit mais pas assez pour me retirer mon angoisse. J’haussais les épaules. « Pourquoi pas.. vous.. vous avez peur que.. je la salisse? » J’avais beau avoir besoin de lui j’avais plus l’impression de ne pas être assez bien pour monter sur sa moto avec lui. Super , s’il était là par pitié ou parce qu’il se sentait obligé il pouvait partir, rien ne le retenait. « Oui d’accord. »
Mais la remarque sur son âge me fis sourire .Il était plus âgé que moi je n’en doutais pas , ce charme et cette assurance n’était pourras pour des hommes de mon âge, mais pour des hommes qui avaient rouler leur bosse, avec de l’expérience .Et cette mine boudeuse si sexy.. Comment faisait-il? J’étais là au sol avec aucun sureté de pouvoir rentrer chez moi et lui il souriait et plaisantais. « Désolé, c’est un signe de politesse, de respect, et .. On ne se connaît pas. » Petit à petit discutant avec lui . J’oubliais alors ce sifflement dans ma tachée, mes poumons compresser, je tentais de me calmer mais dès que je pensais à respirer, ma cage thoracique recommençait à se compresser.
Je me donnais la peine, j’avais peur qu’il ne puisse pas me lever mais je crochais alors mes mains autour de son corps et attendis qu’il me soulève. « Je suis désolé d’avance. » Dis-je alors en le faisant. Mais je n’étais qu’une plume dans ses bras fort. Je me trouvais soulever et la confiance que j’avais en lui était prouver.. Mais la peur… « Ne me lâche pas. » Murmurais-je alors, en croisant son regard intense, double sens a cette phrase..Peut etre. Ma respiration aurait pu être pire en pire mais dans ses bras ca semblait se stabilisé. Son idée de chanter n’était pas idiote mais c’était totalement étrange. Chanter devant un inconnu. Bon ok mon frère le faisait tout le temps, mais c’était sa carrière moi j’étais pas chanteuse, sauf pour mon bac de douche. Je m’arrête et rougis , j’avais pris la première chanson dont je me souvenais des paroles. Pas de chance pour lui une chanson à l’eau de rose.
Je fixais son regard et sa voix , chantant la suite, était grave et suave, tellement envoutante, il connaissait les paroles. Et sa manière de les dire, si intense, comme si c’était son vécu, son histoire.. Dans ses yeux je pouvais voir la force de ses mots, et sentir qu'il avait vécu des choses pas simples. Cette intensité était tellement vraie qu'elle me fit frissonner. « Far, we could go so far, With our minds wide open, open…» Je continuais avec un petit sourire, j’avais l’esprit totalement chamboulé et mon regard perdu dans le sien, ma voix ne saccadais plus ma respiration était de nouveau calme.
Elle avait ce regard innocent qui n'attendait qu'à être aimé mais la vie fût autrement. | @Jules Call
Tu ne pus te retenir de rire lorsque la jeune femme te demanda si tu avais peur qu’elle salisse ta moto. Elle ne te connais pas tu ne peux pas lui en vouloir mais ta moto, c’était retrouver sali plus d’une fois. Et tu avais vu des choses tellement sale que rien ne pourrait t’étonner à l’heure d'aujourd'hui. Qui aurait peur d’une jeune femme sur sa moto lorsqu’il a vu des corps ensanglanter, un corps décapité par un train, une personne dormir dans son vomi. Euuuh, t’es sérieuse ? Que tu lui demandes tout simplement. Tu évoques la possibilité de la ramener plutôt en taxi, ce qui te semblait plus pratique pour elle mais visiblement la jeune femme semble deçu. Tu préfères monter sur ma moto ? Tu veux essayer ? Que tu lui demandes à vrais dire, toi cela t’arranges si tu pouvais ne pas laisser ta désiré sur place sans surveillance, tu n’allais pas te faire prier. Il faut dire que sinon tu aurais stressé tout le long de la route et après pour elle, il faut dire que ce n’est pas un quartier très recommandé. Certes tu étais plus âgé qu’elle mais le vous ce n’est pas quelque chose que tu apprécies bien au contraire. T’as l’impression que d’un coup, on te vieillis qu’on te prend pour un vieux papi qui va partir en maison de retraite. Cela te rappelle aussi que tu as pris la trentaine et que malgré que tu as frôlé la vie de famille, tu n’as toujours rien construit de concret. C’est bien gentil de me respecter mais ça me ferait d’autant plus plaisir que tu me tutoies. Que tu dis tout en faisant une petite mine boudeuse afin qu’elle finisse par accepter. D’ailleurs mon prénom moi c’est Declan Ezio Andrews, comme ça tu me connais encore mieux que beaucoup de personnes. Peu savent ton deuxième prénom, même si tu en es fier. Puis tu fis comprendre à la jeune femme que tu n’étais pas un petit homme fragile comme elle le pense, ou plutôt qu’elle est plus legere qu’elle ne le pense l’être probablement. Tu lui montres ton cou et elle finit par s’y accrocher. De ? Que tu dis faisant mine de ne pas comprendre qu’elle parle de son poids comme si pour toi, elle disait des bêtises. Puis tu te lèves peu à peu jusqu’à l’avoir bien dans tes bras comme si tu soulevais un bébé, ses jambes dans tes bras. Non, t’en fais pas, fais moi confiance. Même si tu te doutais bien que c’était facile à dire pour toi et difficile à faire pour elle. Tu ne savais pas comment réellement gérait sa crise d’angoisse, alors une idée plus que étrange te viens à l’esprit. Tu lui demandes de se mettre à chanter, tu sais que certaines personnes réussissent à se délivrer par la chanson. Tout ce que tu lui demandais c’est que ce ne soit pas à l’eau de rose. Tu as encore du mal avec tout ce qui releve des sentiments et toi tu as bien du mal à parler d’amour avec la vie que tu as eu. Pourtant c’est exactement ce qu’elle fait et tu lui fais savoir tout en rigolant. Par chance la chanson tu la connais il s’agit du chanteur adam lambert et le titre outlways of love. Une chanson que tu as entendue un jour de déprime et qui t’as rappelé exactement ce que tu ressentais à ce moment précis. Te rappeler que tu as besoin de partir en cavale pour trouver un nouveau soleil. Tu remarques que la jeune femme se trouver appaiser, qu’elle avait un petit sourire auquel tu répondis tes yeux planter dans son regard. Tu ne comprends pas réellement ce qui t’arrives mais tu as bien du mal à quitter l’étincelle qui se trouve à l’intérieur de ses yeux.
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Dim 22 Nov - 19:04
