« T’es pas possible ! » Oui, peut-être. Mais lorsqu’il s’agit d’elle, toujours. Je suis fou d’elle, au point d’avoir souvent envie de nous retrouver. J’ai été souvent un quetard, ma mère me disait souvent que je ressemblais souvent à mon père de ce côté-là, mais qu’à la seconde où j’aurai trouvé cette perle, je ne voudrais qu’elle. Elle avait raison. J’ai toujours autant de libido, voir plus. Mais je ne veux qu’elle. Elle. Encore elle. Alors, réchauffant l’atmosphère à être bien trop entreprenant, je sais très bien qu’elle finira par craquer, parce quelque part, elle est mon égale. « Je le suis déjà » Non, pas tout à fait. Je veux qu’elle soit à moi, là. En tant que mari et femme. Je veux qu’elle le soit pour toujours, et quelle belle façon de commencer par ça dès maintenant ? Je galère cependant avec sa robe, une fois sur le canapé, ce qui me rends un peu fou et mort de rire, malgré tout. Elle rit avec moi, mais lorsque j’arrive à m’en sortir pour la pénétrer, on exalte un gémissement bien trop puissant. Je laisse mon corps s’exprimer, embrasse son épaule dénudé, son cou, m’emmène plus profondément tout en commençant des mouvements. « Redis-le… » Je grogne parce que j’ai mal d’avoir une queue bien trop dur en elle. Cette journée est particulière, chargée en émotion depuis ce matin. Le fait est avancé notre mariage à un jour en avance a rendu la surprise mémorable. Mais c’est surtout vis-à-vis de tout ce que je ressens. Partager ma vie avec cette femme sublime et parfaite est désormais possible. Partager mon cœur, mon âme, mon avenir…est possible. L’aimer, la combler, lui faire perdre est…possible. Je pourrais sauter pied joint, sans parachute, pour elle. Je pourrais encaisser tous les maux pour elle, comme les meilleurs moments, parce que c’est désormais chose faite. Teddy. Teddy Gallagher. Ma femme. Mes mains se referment autour de son corps, cherchent les siennes pour mieux la ramener à moi. Je souffle dans son oreille : « T’es ma femme, bébé. T’es enfin à moi » Mon souffle est court, mais je ferme les yeux. Je perds dans cette sensation de plaisir qui commence à monter, mais surtout je me perds dans mes pensées, dans cette vie que je voudrais pouvoir prolonger, dans toutes ses choses dont nous avons envie : des enfants, une vie à deux, vieillir. Pendant une fraction de seconde, j’ose croire que c’est possible, et je souris comme un con parce qu’il n’y a rien de plus beau, oui. Il n’y a rien de plus beau que de partager une vie à deux avec son âme sœur.

@Teddy Gallagher
THE END.