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 (flashforward) you broke me first - BLOXY

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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyLun 16 Nov - 11:09

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) « Roxy, regarde qui est là... » Je levais la tête de mes dossiers pour tomber sur elle. Cette femme. D'ordinaire, j'étais contre les médisances au bureau, les critiques dans le dos des collègues, chose que je trouvais insupportable, mais avec elle, c'était différent. Atrocement différent. Elle partageait la vie de Blake, son lit et probablement ses pensées. C'était un sentiment que je n'avais jamais ressenti par le passé, probablement parce que j'avais naïvement cru que rien ni personne ne pourrait prendre ma place dans la vie de mon ex. Mon ex. C'était si difficile à formuler. Comment en étions-nous arrivés là ? Probablement à cause de nos métiers, nos émotions mal gérées et tout un tas d'éléments indépendants et dépendants de notre volonté. Les papiers du divorce n'étaient pas signés mais je savais pertinemment qu'elle n'attendait que ça. Que croyait-elle ? Que Blake allait se ruer dans une bijouterie dès qu'il serait officiellement divorcé ? Qu'ils allaient vivre heureux ? Je lançais un regard à ma collègue sans pour autant répondre et je me replongeais dans ma lecture. Dire que mes sentiments s'étaient enfuis avec les années était un pur mensonge et malgré toutes les disputes et toutes les bagarres que nous avions eu, je savais que je ne pouvais aimer quelqu'un comme je l'aimais. Pour autant, j'avais décidé d'enfouir tout ça au plus profond de moi... Il était impensable que je laisse cette situation me détruire de l'intérieur alors qu'il refaisait sa vie avec, à mes yeux, une facilité déconcertante. Bon sang, ce que j'aurais aimé, moi aussi, retrouver quelqu'un, l'aimer aussi fort que possible pour lui exposer mon bonheur à la figure. J'étais sûrement trop honnête pour ça. Jamais je n'aurais cru que l'honnêteté pouvait être un tord mais peut-être que je pensais mal, complètement aveuglée par ce que je vivais depuis des mois. Je laissais finalement mon bureau engorgé de dossiers pour aller récupérer mes fils à l'école. Si par le passé, mon travail avait été la base de ma vie, ce n'était plus le cas depuis que James et William en faisaient intégralement partie. Ils étaient mes bouffées d'oxygène et Dieu savait que j'en avais besoin. Les serrant dans mes bras, je profitais du trajet pour leur demander comment s'était passée leur journée. Si il m'arrivait de voir la vie en noire, je le gardais bien pour moi ne voulant pas qu'il le ressente ou pire que Blake le voit qu'une quelconque façon. Ce que la fierté pouvait être mal placée parfois... Preuve en était entre nous, d'ailleurs. Une fois garée devant la maison de Blake, je sortais les garçons, prenant William dans mes bras, étant le plus petit des deux, j'en profitais encore tant qu'il appréciait mes bras. « James, doucement ne cours pas comme un fou. » dis-je en souriant avant d'aller vers la porte d'entrée. J'avais beau voir Blake assez souvent pour nos enfants, le voir me faisait toujours quelque chose. C'était inexplicable, j'oscillais entre les remords, l'affection, la colère... On avait probablement encore des choses à mettre à plat mais nous n'avions plus le recul d'avant pour y parvenir. « Salut. » dis-je à son intention posant William au sol pour qu'il aille vers son papa.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyLun 16 Nov - 14:25

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Mon cabinet d’avocats avait fini par connaitre un franc succès. Si au départ j’avais commencé seul, à présent je possédais des associés en plus de garantir à des étudiants un stage de qualité, et mon cabinet était une vraie usine engagée dans la défense des cas désespérés bien qu’innocents, dans la lignée des Kathleen Zellner et autres faisant partie du Innocence Project. J’avais connu réussite similaire à celle que j’avais appréciée au FBI, autrefois l’un de leurs agents phare. Ca ne me manquait plus aujourd’hui. J’avais tout pour être heureux, et pourtant, mon existence était loin d’être un long fleuve tranquille, ou peut-être que si, elle était maintenant un quotidien sans saveur. La raison se trouvait dans ma séparation avec Roxy. J’avais mes torts dans l’affaire, je m’étais laissé submerger, aveugler par mes sentiments, mon intuition, et l’inévitable s’était produit. De rage, j’avais coupé les ponts avec ma psy qui, au final, n’avait pas su gérer mes accès de colère comme je l’aurais espéré. Depuis l’échec de mon mariage, j’étais resté fidèle à l’âme sans cœur que j’avais été avant de rencontrer Roxy. A une exception près : mes enfants. James et William étaient ma raison d’être et je m’investissais auprès d’eux comme jamais mes parents ne l’auraient fait. Les weekends, je rangeais mon boulot au rang secondaire, enfermé à double-tour dans mon bureau et je n’y prêtais attention sous aucun prétexte. Tout mon temps était dédié à mes deux garçons, et cet effort avait été fourni après ma séparation avec la femme de ma vie. C’était plus que stupide d’avoir attendu l’irréparable pour changer, quand on y pensait. Le vide qu’elle avait laissé en partant m’avait tant affecté qu’il avait fallu que je le comble d’une manière ou d’une autre, et au contraire de mon paternel, je m’étais vite remis en couple, afin que le manque de ma femme ne me fasse pas perdre la tête et que ma colère ne déteigne sur mes enfants qui n’avaient rien demandé. Pour eux, je ne montrais aucune émotion, je me voulais souriant, heureux, parce que je ne voulais pas que James, en particulier, ait la sensation de ne pas compter. La présence de mes fils était peut-être le seul témoin de la réussite de mon mariage avec Roxy. Natacha ne lui arrivait pas à la cheville et jamais je ne développerais quoi que ce soit à son égard. Elle était simplement là pour que je ne sois pas seul. C’était vendredi, et je quittais à la hâte le travail parce que c’était le jour où je récupérais mes fils. Saluant les personnes encore présentes, je rejoignais ma villa dont j’avais fait l’acquisition à ma séparation avec ma femme. Mon père avait encore acheté des cadeaux à ses petits-fils, et je les avais mis en évidence dans le salon pour qu’ils puissent les trouver. Entendant une voiture se garer dans l’allée, j’ouvris la porte sur la silhouette de mon ainé qui courut jusque dans mes bras. « Wow champion, tu es plus rapide que Flash ! » Déposant un baiser sur sa joue, je le reposais tandis que Roxy arrivait avec William dans ses bras. Je me forçais à retenir un sourire. Si elle me faisait toujours le même effet, j’étais trop fier pour admettre mes fautes, et refusait de ramper devant elle. Je m’adressais à mon fils en premier lieu, qu’elle venait de déposer devant moi. « Alors mon grand, c’était bien l’école ? Grand-père a porté quelque chose pour toi, vas voir ! » Le reposant après l’avoir enlacé, ce dernier marcha en se dandinant d’excitation. « Hey. » dis-je pour saluer Roxy, m’appuyant de mon bras sur l’encadrement de la porte. « Ils ont été sages ? » Les enfants était le seul sujet de conversation que nous avions, ces derniers temps. Il fallait admettre que si je lui posais des questions sur sa vie personnelle, elle battait en retraite en me disant que ça ne me regardait plus. Je la fixais avec insistance. J’essayais de distinguer quelque chose dans son attitude qui m’en dirait plus sur elle. Souvent, j’interrogeais James, mais s’il me rapportait certaines choses, je me doutais qu’elle devait aussi lui demander de ne rien me dire. « Tu veux rentrer peut-être ? » Demandai-je poliment, pour ne pas la laisser sur le palier. C’est à ce moment que James me bouscula assis sur sa toute nouvelle moto électrique en hurlant : « Mamaaaaaaan regardeeeee j’ai une motooooo ! » Je ne souhaitais pas que Roxy croie que j’achetais mes enfants en les couvrant de cadeaux. J’avais toujours été contre ces principes. Et jamais je n’avais un mot déplacé pour leur mère. « Mon père a fait des folies… » Dis-je en haussant les épaules. C’est alors que je vis la voiture de Natacha, ma nouvelle compagne, se garer devant la maison, et toute guillerette, elle s’approcha de moi. Je la soupçonnais d’en faire des tonnes à chaque fois que Roxy était dans les parages, et alors qu’elle chercha à m’embrasser, je détournais le visage, contrarié par sa présence alors que ce n’était pas ce qui était prévu puisque mon fils ainé m’avait demandé un weekend entre hommes. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Je t’ai dit que je voulais passer un weekend avec mes fils. » Elle eut un léger rire nerveux et minauda : « Il y a surement une place pour leur belle-mère préférée non ? Vous me manquiez trop ! » Cette situation me déplaisait. Soupirant bruyamment, je restais ferme : « Je t’ai dit que je passais le weekend avec mes fils et mon père. C’est non-négociable. » Elle jeta un regard noir à Roxy, pensant probablement que c’était elle la responsable.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyLun 16 Nov - 16:28

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Je n'étais pas du genre à avoir des regrets. En réalité, j'étais le style de femme à foncer, agir et assumer tout ce que je pouvais dire ou faire. Cela dit, il y avait toujours une exception pour confirmer les règles. Le plus gros regret de ma vie était sans doute l'échec cuisant de mon mariage. Comment en étions-nous arrivés là ? C'était la question que je me posais, tous les soirs, dans mon lit et accessoirement notre ancien lit conjugal. Ces draps avaient connu nos ébats les plus fougueux et désormais, il ne restait plus que mon corps, froid et seul. Lorsque ma fierté ne prenait pas le dessus sur le reste, je me demandais si je m'étais assez battue pour sauver mon couple ou même si Blake, lui-même, s'était assez battu pour nous. Est-ce que nous avions laissé les années nous éloigner ? Notre rôle de parent prendre le dessus sur les individus que nous étions ou avions été ? J'avais tellement de questions qui tournaient dans ma tête que j'en faisais des migraines. Le pire dans tout ça ? Le voir au bras d'une autre femme. J'aurais pu espérer sauver ce qu'il y avait à sauver si ce jour-là, je n'avais pas vu ses lèvres toucher celles de cette femme que je haïssais de tout mon être. Dire que j'avais senti mon cœur se briser était un euphémisme. C'était peut-être la raison de ma distance constante avec lui désormais... Parce que j'avais beau être forte, avoir l'air de tout supporter sans que rien ne m'atteigne, j'avais derrière ma carapace, le corps criblé de balles et du sang sur chaque partie de ma peau. « James est fidèle à lui-même, énergique mais gentil d'après la maîtresse. » dis-je en souriant à William qui retrouvait les bras de son papa. « William est un ange. » et ce n'était pas mes mots même si je les pensais, c'était ceux de l'assistante maternelle. On avait une chance folle, je le savais surtout après une séparation... Nos enfants ne semblaient pas en pâtir ou moins que d'autres qui voyaient leurs parents se déchirer. On pouvait au moins nous accorder ça, Blake et moi ne levions jamais la voix devant nos enfants, on continuait d'agir comme une famille même si nous n'en étions plus vraiment une. « Oui, 5 minutes pourquoi pas. » Je n'étais pas très à l'aise dans cet endroit et encore moins depuis que je savais que sa petite amie y passait tout son temps. Je me demandais ce qu'il lui trouvait, le connaissant par cœur ou presque, j'avais du rater l'épisode ou il était attiré par les QI inférieur à une moule. « Wooo et bien, tu es gâté ! Fais attention. » Mon côté protecteur reprenait le dessus et si j'étais ravie qu'il s'amuse, je veillais toujours à ce qu'il ne se casse rien, lui le casse-cou de la fratrie. « Ton père fait constamment des folies avec eux. » Je levais les yeux au ciel sans pour autant m'empêcher de sourire à mon aîné. Je reposais les yeux sur Blake, tentant de dissimuler la moindre émotion. A l'époque, il lisait en moi comme dans un livre ouvert mais désormais, une muraille nous séparait et ce même si je rêvais encore de ses étreintes. Évidemment, je gardais ça pour moi et pour moi seule. La voix de Natacha me sortait de ma légère rêverie et je mordais l'intérieur de ma joue, me retenant une parole qui aurait été plus que déplacée face aux petits. « Belle-mère préférée ? Ils en ont plusieurs ? » demandais-je faussement naïvement. Je gardais pour moi qu'étant encore mariés, elle n'était rien de plus que le plan cul de leur père. « James, William, venez prendre le goûter. » Je les faisais entrer avant de me tourner vers le couple. « Pour eux, c'est le goûter qui est non-négociable, au revoir Natalia. » Je tournais les talons, affichant un léger sourire en coin, plus que ravie de savoir qu'ils n'allaient pas passer le week-end avec cette femme. Blake était un excellent père mais il ne savait pas choisir sa compagnie ou tout du moins, il ne savait plus.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyLun 16 Nov - 18:01

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Au final j’avais fini par croire que la séparation était inévitable, qu’elle nous pendait au nez depuis bien trop longtemps, parce que nos caractères assez opposés et trop forts pour qu’ils ne finissent pas par créer un cataclysme. Bien sûr je l’avais aimée comme un fou, de façon démesurée, et je voulais croire que c’était toujours le cas, parce que je la voyais dans le regard de nos fils et parce qu’elle était une partie de moi à tout jamais. Toutefois, j’étais forcé de constater que je ne devais pas beaucoup lui manquer puisqu’elle se débrouillait très bien sans moi. Se complaisait-elle dans son rôle de mère plutôt que celui de femme ? C’était peut-être le cas puisqu’elle semblait ne pas vouloir faire sa vie avec quelqu’un ou du moins, n’avait-elle pas trouvé chaussure à son pied parmi tous ses prétendants. Ils étaient nombreux, beaucoup avaient toujours loué la prestance, le charisme et la beauté de mon épouse. Avec Natacha, je menais ma vie comme je l’entendais. Quand elle était trop collante, je la freinais dans son élan en invoquant toute excuse qu’elle acceptait sans rechigner. Je ne partageais rien avec elle, je n’avais pas besoin de le faire, elle disait amen à tout ce que je faisais. JE ne pouvais pas dire que c’était reposant, mais rien ne me contrariait, parce que je n’en avais cure. Ma routine ressemblait à l’avocat et le père, et rien d’autre. Tout ce qui semblait m’intéressait tournait maintenant autour des Blake Juniors. Du moins, s’ils me ressemblaient physiquement, James était en tout cas le portrait craché de sa mère, aussi vif et tête brulée qu’elle. C’était peut-être aussi pour ça que j’adorais ce gosse. « Comme sa mère. » Suggérai-je dans une brève prise de parole. Quant à William, je lui souriais en déposant un baiser sur sa joue encore joufflue, avant de le laisser aller jouer lui aussi. Je n’étais pas étonné qu’il soit sage. La seule chose qui m’inquiétait chez lui, c’était ce besoin constant d’affection la nuit. « Il se réveille encore la nuit ? Le weekend précédent, j’ai dormi avec lui. » Il avait fait que chouiner et je ne voulais pas qu’il réveille son frère, alors j’étais allé dormir avec lui. Je ne savais pas s’il faisait la même chose avec sa mère, mais en tout cas, je ne pouvais décemment pas l’avoir toutes les nuits avec moi ou la séparation risquerait d’être compliquée partout. Alors qu’elle acceptait de rentrer dans ma nouvelle demeure, je lui demandais si elle voulait prendre quelque chose également. « Tu veux boire quelque chose ? » James assis sur sa moto, semblait étonné que sa mère soit encore ici et ne manqua pas de poser la question : « Maman, tu restes ici ? » L’instinct maternel de Roxy avait parlé alors que Jimbow s’agitait un peu trop, et je cherchais à la rassurer : « Il n’ira pas plus loin ici, il sait que je préfère qu’il joue côté jardin. » Pour éviter les accidents déjà, on évitait généralement de rester sur le pas de la porte. Il y avait également Moose qui pouvait se faire la malle à tout moment, mais il semblait être encore couché dans le jardin à se dorer la pilule. Au sujet de mon père, j’expliquais son attitude, lui qui passait le plus clair de son temps chez moi depuis que Roxy et moi nous nous étions séparés. « Oui, il est là dès que je les ai. Il prend son rôle à cœur. » Mais l’accalmie était apparemment de courte durée. Natacha vint perturber cet instant qui pourtant m’avait fait plus de bien que ce que je l’aurais cru. Et à la réplique de Roxy, je détournais les yeux un instant vers mes enfants, ne voulant pas rentrer dans le jeu des provocations, contrairement à ma compagne qui en rajouta : « Si vous fréquentez une femme peut-être ! » Soupirant bruyamment, trouvant l’instant plus que pénible, d’autant plus qu’elles n’auraient mêem pas dû se rencontrer aujourd’hui, je lâchais : « Vous êtes ridicules toutes les deux. Natacha, je ne t’ai pas demandé la lune. » Simplement demandé un weekend entre hommes. Il n’y avait rien de compliqué. Roxy reprenait son rôle de mère en invitant les enfants à rentrer, se permettant en plus une réflexion au passage, et je tiquais. « C’est Natacha. » Rectifia la demoiselle, avant de s’adresser à moi en pestant. « Tu la laisses me parler comme ça ? Et depuis quand elle rentre chez nous ? » Serrant la mâchoire pour éviter le drame, je la congédiais fermement sans avoir le moindre geste d’affection pour elle. « Chez moi. C’est pas mon problème si vous avez envie de vous faire la guerre. On se voit lundi. » Fermant la porte derrière moi, je ne lui adressais plus un regard, avant de rejoindre ce qui restait de ma famille, me permettant de reprendre Roxy sur ses dires : « Merci de laisser entendre que je ne nourris pas mes enfants. Tout est déjà prêt sur la table. » Montrant la table du doigt, je l’invitais même à prendre quelque chose, non sans une pointe d’agacement. « Sers-toi, je t’en prie. » James en profita pour réitérer sa demande : « Tu dors ici maman ? » Si seulement.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyMar 17 Nov - 9:25

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Cette séparation n'avait pas été des plus faciles à gérer. En réalité, je n'avais toujours pas avalé la pilule mais comment l'exprimer ? Je n'avais plus les armes ni même les mots pour faire face à Blake. C'était comme si le temps nous avait éloigné alors que nous avions, je le croyais encore, tout fait pour ne pas en arriver là. Peut-être que nous ne nous étions pas assez battus... C'était, même si je détestais ça, mon plus gros regret. Je faisais face devant lui désormais, je ne montrais plus mes faiblesses comme j'avais pu le faire lorsque je partageais sa vie. Le voyait-il ? Je n'en savais rien, je n'avais pas l'impression qu'il me regardait plus que comme la mère de ses enfants. Ma mère me disait que la reconstruction allait prendre du temps mais je ne voyais pas le but de me reconstruire. Je n'envisageais plus de redonner ma confiance ou mon temps à un homme si ce n'était aux deux petits hommes qui faisaient de ma vie, un rayon de soleil. J'esquissais un léger sourire à la remarque de Blake sur le caractère si similaire de James avec le mien. Il tenait de moi, je ne pouvais pas le renier, c'était une évidence. « Oui, ce n'est toujours pas facile... La pédiatre m'a dit que c'est l'age, que ça devrait passer. » J'avais envie de la croire mais je devais admettre que ça m'angoissait et qu'il m'arrivait, également, de dormir auprès de William pour apaiser ses terreurs nocturnes. Ce n'était, d'après certaines personnes, pas la chose à faire mais je savais que son père comme moi n'étions pas prêt à le laisser pleurer dans son lit sans agir ou sans même le rassurer. J'approuvais de la tête à sa question sans savoir pourquoi j'acceptais de rester quelques minutes de plus. « Pourquoi pas, merci. » Je me tournais vers James, étonné de me voir encore ici. Ce n'était pas spécialement étonnant, d'ordinaire, je les déposais et m'échappais rapidement pour ne pas avoir à croiser la petite-amie de Blake ou l'atmosphère de leur maison. « Quelques minutes oui. » répondis-je à mon fils en le laissant jouer avec sa moto. Je n'étais pas spécialement fan de ce genre d'engin mais il semblait s'amuser et je ne pouvais pas espérer mieux. « D'accord... Je sais que tu feras attention, de toute façon. » Je n'avais jamais peur de les laisser ici, ni même avec Blake parce que si nous avions échoué tous les deux, nous avions au moins réussi à tenir nos rôles pour que nos enfants s'épanouissent en toute sécurité. Je le regardais, pensant soudainement que je n'avais pas vu mon ex beau-père depuis des mois... Je préférais ne pas garder trop de liens avec les Ellis. C'était peut-être étrange mais ça me ramenait trop à notre passé et donc à nos erreurs. « Ils l'adorent. Tu lui passeras le bonjour. » dis-je sobrement avant que Natacha n'arrive avec ses gros sabots. Je ne la supportais pas, elle ne dégageait rien de plus que de la stupidité et si j'aurais aimé savoir ce qu'il lui trouvait, il était clair que jamais cette question ne franchirait mes lèvres. J'arquais un sourcils à sa réponse et si j'aurais pu commencer une joute verbale que j'aurais aisément gagné, mon ex mari nous stoppait dans notre bêtise. Ridicule ? Peut-être bien mais je me demandais à quoi il s'attendait... « Peu-importe. » répondis-je à la correction de son prénom avant de faire signe aux garçons d'aller vers la cuisine. Je les regardais, étonnée de la façon dont il s'adressait à elle. Jamais, je n'aurais supporté qu'il me traite comme ça et dans mes souvenirs, il n'avait jamais osé. Terrible couple, si on me demandait mon avis. Blake me tournait le dos et je faisais un petit coucou d'au revoir, avec ma main, à la jeune femme mise dehors sans ménagement. J'allais vers la cuisine avant de me retourner. « Ce n'était pas une remarque pour toi, c'était pour lui signifier que tu devais t'occuper de tes fils. » Je n'avais jamais repris Blake sur sa façon d'être un bon père et je ne le ferais jamais. J'étais un peu vexée qu'il l'ait cru mais c'était une incompréhension de plus à notre palmarès. « Non James, je reste juste pour le goûter. » Je caressais ses cheveux avant de secouer la tête en direction du propriétaire de la maison. Je n'avais pas faim et je n'avais plus vraiment faim depuis quelques mois, je laissais donc les gourmandises aux petits qui en raffolaient. « Je n'aurais jamais accepté que tu me parles comme ça. » dis-je en me rapprochant du plan de travail sans que nos enfants n'entendent spécialement, trop occupé à tout manger. Malgré le fait que je ne connaissais pas vraiment les tenants et les aboutissants de sa nouvelle relation, je me permettais de commenter que ça lui plaise ou non... d'ailleurs, je savais, pour le connaitre, qu'il allait me répondre en me renvoyant dans les tours. Tant pis.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyMar 17 Nov - 12:25

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(flashforward) Je me demandais si d’autres couples étaient venus à se déchirer même si l’amour n’était pas le fond du problème. Probablement. Mes compétences dans le domaine restaient limitées et c’était la raison pour laquelle je n’avais pas choisi la branche des familles pour mon cabinet. J’aurais été le pire des incompétents. J’aimais Roxy, c’était une évidence. Et pourtant, j’avais fini par me faire à son absence, à ce nouveau mode de vie, qui s’il était pesant, était mon nouveau quotidien et il n’y avait rien que je puisse faire pour le changer. Je ne me battais plus comme si de gagner une bataille ne changerait rien à la donne, je perdrais toujours la guerre. Quelque chose s’était cassé entre nous pour que s’enlacer, se retrouver ne suffise plus à nous rabibocher. Pourtant, je redoutais le jour où un homme rentrerait dans sa vie et lui ferait oublier notre belle histoire. Je savais que je ne l’accepterais pas, que la jalousie qui m’avait pris Roxy un bon nombre de fois, ferait à nouveau des ravages. Et pourtant moi, je m’efforçais de refaire ma vie. Ce n’était pas par envie, c’était plus pour m’éviter de ruminer et de m’autodétruire parce que je n’encaissais pas la séparation, soyons clairs. D’autant plus que ça me privait de nombreux moments avec mon fils, mais également, quoi que je prétende, Natacha ne serait jamais Roxy et je n’envisagerais jamais rien avec elle. « Ah donc ce n’est pas qu’ici… » concluais-je au sujet de William, dont les troubles nocturnes cachaient peut-être quelque chose, ce qui n’était pas l’avis du pédiatre. J’imagine que je n’avais pas trop mon mot à dire sur le sujet. Je ne savais pas pourquoi j’avais invité Roxy à rentrer. Etait-ce parce que je savais que Natacha serait absente ? Etait-ce parce que mine de rien, mon inconscient m’incitait à rétablir le dialogue ? Je n’en avais pas la moindre idée, et j’étais tout aussi étonné qu’elle accepte sans émettre le moindre commentaire. Peut-être que les enfants lui manquaient déjà. Je me demandais d’ailleurs ce qu’elle faisait en leur absence, si elle se plaisait à sortir à tout va, ou si au contraire elle restait auprès de sa famille. J’observais James tenter habilement de retenir sa mère, et quelque part ça m’arrachait le cœur. Si je ne faisais aucun commentaire sur le sujet, je savais que son attitude était en lien avec sa demande d’un weekend sans Natacha. Bien sûr, je ne l’avais révélé à personne, je ne voulais pas qu’on s’alarme sur la question, mais j’avais accédé à sa requête immédiatement. « Oui ils sont ma priorité. Un accident arrive vite, mais j’essaie d’être prévenant. » D’autant plus quand ils se mettaient à sauter partout dans la maison et que William cherchait à faire comme son frère alors qu’il manquait encore d’équilibre. Etre vigilant m’avait permis d’éviter quelques drames. En tout cas, je ne me permettais pas de fouiner dans la façon de Roxy d’élever nos enfants, je la connaissais mieux que quiconque et je savais qu’elle tenait à ses enfants comme à la prunelle de ses yeux. James et William adoraient mon père, comme elle l’avançait, c’était un fait. J’étais ravi de voir qu’en tout cas, il se plaisait à être présent pour eux, contrairement à ma mère qui les couvrait de cadeaux mais refusait de les voir trop souvent. Je me permis de faire une remarque à mon ex, comme pour insinuer que mon père n’était pas moi, et qu’elle pouvait toujours se rendre chez lui si le cœur lui en disait. « Tu pourrais aller le voir, il n’a pas changé de maison. » Quand à son accrochage avec Natacha, ça me passait au dessus. Si ça prenait trop d’ampleur, je finirais par renvoyer la demoiselle chez elle pour de bon, mais je n’étais pas sûr que ce soit sain pour mon esprit de recommencer à être hanté par Roxy nuit et jour. Je confrontais alors la femme de ma vie au sujet de ses insinuations, qu’elle justifiait comme une remarque destinée à Natacha, sauf qu’elle avait donc parlé pour moi, et ça n’était pas son rôle. « Si tu le dis Roxy, mais je crois savoir ce que j’ai à faire. » Natacha ne m’avait jamais empêché de m’occuper de mes garçons, au contraire, s’il y avait une chose que je ne pouvais pas lui enlever, c’était qu’elle savait rester à sa place en présence de mes fils. Me nettoyant les mains dans l’évier, je ne prêtais pas attention à la discussion entre la mère et le fils, remarquant malgré toute la déception de notre ainé qui continuait sans relâche de pousser sa mère à rester. Roxy déclina mon offre, et j’attrapais alors un petit morceau de brownie pour le mettre entier dans ma bouche. « Tu as tort, ils sont très bons ces gâteaux. » Evidemment, je les avais faits. D’ailleurs, je n’avais jamais autant cuisiné que depuis que mes fils étaient venus au monde. Roxy s’avança vers le plan de travail et me fit un nouveau commentaire sur la relation que j’entretenais avec sa collègue de travail – ce qui d’ailleurs était un pur hasard. « Ca tombe bien c’est pas à toi que je parlais. » Rétorquai-je dans un haussement d’épaules, essuyant les assiettes présentes sur l’évier au torchon. « Et la situation est différente, si elle n’est pas capable de comprendre que j’aie envie de passer un weekend seul avec mes fils, alors je ne peux rien pour elle. » J’étais on ne peut plus honnête. Je ne supportais pas qu’on m’étouffe, et je souhaitais qu’on respecte mes volontés pour le peu de fois que je demandais quelque chose. Surtout quand il s’agissait de mes enfants. Posant mon regard sur elle un instant, je finis par me souvenir que je lui avais proposé à boire, et je lui sortis un verre avant de lui dire : « Tu ne m’as pas dit ce que tu voulais. » Je ne connaissais plus ses habitudes, et c’était assez déroutant. Jetant un regard à William qui était en train de se régaler avec son cookie et qui mettait des miettes partout, je lui essuyais la bouche un instant avant de servir le verre que Roxy m’avait demandé, lui tendant ce dernier.



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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyMar 17 Nov - 14:07

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Il était rare que Blake et moi ayons une conversation sur un autre sujet que nos enfants. Ils étaient devenus, pour l'un comme pour l'autre, le centre de nos vies. J'aurais aimé avoir cette vie de famille tant espéré à leur naissance mais rien ne s'était passé comme prévu. Tout ce qu'il me restait à faire, c'était de les aimer plus que tout et de leur donner tout ce qu'ils pouvaient rêvé pour grandir au mieux. Je devais bien reconnaître que certaines choses me manquait terriblement depuis notre séparation. Si nos ébats en faisait parti, il y avait aussi nos longues discussions tardives, nos échanges sur tout et rien, et probablement tout ce qui avait fait de nous un couple heureux. On en était si loin à présent que s'en était douloureux. Est-ce qu'il me connaissait encore ? Ou est-ce qu'elle avait pris trop de place pour que mon simple souvenir n'ait plus la sienne ? Il fallait que j'arrête de me poser mille et une question. Plus facile à dire qu'à faire, cela dit. « Non mais j'envisage de consulter si ça persiste. » dis-je autant pour l'informer que je prenais ce soucis au sérieux mais aussi pour avoir son avis. On était certes séparés mais il n'en était pas loin le père de William et l'un de ses responsables légaux. Si je devais emmener mon fils voir un spécialiste ou un magnétiseur alors je ne le cacherai aucunement. J'approuvais de la tête quand il me disait qu'ils étaient sa priorité. Je n'en doutais pas, preuve en était lorsque Jamais était revenu vers moi, heureux comme un pape que son papa ait organisé un week-end « d'hommes ». Si j'avais, en premier lieu, été heureuse pour lui, j'avais aussi ressenti un soulagement de savoir que Natacha n'allait pas être présente. Était-ce jalouse ? Pas vraiment parce que personne sur cette planète ne pouvait prendre ma place auprès de mes fils mais je ne souhaitais pas franchement que la nouvelle compagne de Blake profite d'eux. Conclusion, oui j'étais jalouse. « Je passerai à l'occasion. » répondis-je simplement. Je n'avais pas vraiment le cœur à aller voir mon beau-père mais si ça pouvait lui faire plaisir, j'envisageais de le faire avec James et William. Il m'arrivait de me dire que si je n'avais plus rien ressenti pour mon ex alors les choses seraient sûrement plus simple... et l'apparition de sa petite amie ne faisait que confirmer mes pensées. Je ne répondais pas, je ne voyais pas l’intérêt de lui apporter de l'importance alors qu'elle se faisait mettre dehors comme une mal propre. « Toi oui, sans aucune doute. » Elle, moins, apparemment puisqu'elle était venue jusque ici alors qu'il me semblait que sa présence n'était absolument pas désirée. Elle devait ruminer dans sa voiture, probablement en me maudissant de toutes ses forces. Ça ne me dérangeait pas outre mesure. Nos fils étaient désormais entrain de goûter et je me demandais ce qu'ils allaient donner en grandissant, leur appétit était déjà gargantuesque. « C'est du fait maison ? » demandais-je en le voyant prendre un brownie. William me tendait un bout avec un sourire malicieux et je ne pouvais lui résister. Je prenais le petit bout pour l'avaler sans attendre. « Pas mal du tout. » Je reconnaissais bien là, les talents de cuisinier de Blake. J'avais eu la chance, par le passé, de goûter à tous ses plats, salés ou sucrés et je ne m'en remettais toujours pas. « Heureusement parce que cette porte ne se serait pas refermée aussi facilement. » Si l'autre acceptait de se faire traiter comme une carpette, c'était son soucis. « Vu ta douceur avec elle, je suis certaine qu'elle a compris maintenant. » Ironique ? Un peu. Je le regardais, m'attardant quelques secondes sur ses yeux, ses lèvres et son visage que j'avais tant désiré et que je désirais toujours. Je détournais le regard, ne souhaitant pas perdre mes moyens face à lui. James tentait de me faire rester, je le sentais par ses petites tentatives de questionnements et il ne fallait pas être sortie de Saint-Cyr pour comprendre qu'il ne désirait pas tant que ça un weekend « hommes » mais surtout un weekend sans Natacha. « Un jus de pomme, s'il te plait. » Je le laissais me servir et le remerciais quand il me le tendait et le prenais, effleurant ses doigts. Un frisson me parcourait et je devais m'aider de ma deuxième main pour ne pas faire tomber le verre. « Pardon, merci. » m'enquis-je en le portant immédiatement à ma bouche. Bordel, Roxy !


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyMar 17 Nov - 15:35

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(flashforward) Je me demandais si Roxy était capable de me dire pourquoi on avait cessé de se battre pour notre histoire que l’on pensait éternelle. Je ne lui avais pas posé la question, ça c’était imposé à nous, et je m’étais retrouvé à devoir commencer une vie différente de celle que j’avais vécue jusque-là, retrouvant des mécanismes de célibataire, jusqu’à ce que je trouve une personne avec qui me poser, mais sans même comprendre pourquoi. Si Natacha était une belle femme, j’étais incapable de dire ce que je lui trouvais d’autre. Elle était loin de mon idéal, nous n’avions pas grand-chose en commun, et notre relation ne m’apportait rien de bien probant. Mon père l’avait tout de suite remarqué, mais plutôt que de me dire que ça allait droit dans le mur, il m’avait dit que chacun avait sa manière de gérer sa peine. Je n’étais pas vraiment sûr d’avoir ressenti de la peine, mais un grand vide, comme si mon cœur s’était soudainement scindé en deux et qu’il ne restait que la partie faite de pierre. Je n’avais pas envie de donner de l’affection à qui que ce soit si ce n’était mes deux garçons. Le reste m’importait peu. Quoique ce serait mentir que d’insinuer que je ne pensais pas à Roxy. Je songeais à ce qu’elle m’avait dit par le passé, qu’elle ne comptait plus se passer de moi, et pourtant, le résultat était là. Il était bien plus facile de se concentrer sur nos enfants plutôt que d’affronter la réalité, et c’était ce qu’on faisait encore. « Si c’est le cas, je veux être là. » Formulai-je comme une demande indirecte, parce que je n’avais jamais manqué un seul des rendez-vous qui concernaient James ou William. Leur bien-être était tout ce qui me permettait d’être heureux. Toutefois, face aux nuits agitées du cadet, je refusais de me dire qu’il y avait forcément un problème. Parfois, certaines choses ne s’expliquent pas. Roxy semble vouloir se débarrasser du morceau de conversation concernant mon père. Loin de la blâmer puisque j’ai longtemps évité ce dernier, je hausse les épaules, peu concerné par la question. Elle n’est pas obligée de lui rendre visite, cela ne changera rien pour moi. « Il en sera ravi. » Mon comportement avec Natacha pouvait choquer Roxy. Après tout, elle n’avait jamais connu si froid et distant, ayant bénéficié de mes meilleures qualités presque dès le départ. Mais Natacha faisait partie de ces relations que j’avais entretenues sans vraiment le faire. Je ne m’investissais pas, je restais distant, et si cela était supportable pour la personne, tant mieux, mais je n’ouvrirais pas mon cœur une seconde fois. Si je la traitais avec virulence parce qu’elle était venue me mettre dans une position délicate pour défendre sa propriété – que je n’avais jamais été – Roxy en faisait de même, et si la raison ne m’échappait pas, elle n’avait pas nécessairement sa place puisqu’on était séparés. « Elle n’est en rien responsable de quoi que ce soit, alors cesse tes querelles inutiles. » Les règlements de compte n’apportaient rien au débat. Je me doutais déjà que Natacha allait me faire une scène en m’appelant ce soir quand les enfants seraient couchés, mais je n’étais pas certain de décrocher. Je savais qu’elle allait déverser son venin sur Roxy, et je n’étais pas prêt à l’entendre. Je restais malgré tout protecteur de mon ex, comme si j’avais encore un attachement plus que proéminent pour elle. Elle me questionnait quant à la provenance du goûter sur la table, et j’acquiesçais : « Oui. Comme la majeure partie de ce qu’on mange ici. » Si James et William aimaient parfois manger des choses du commerce, je m’efforçais de varier leur alimentation en faisant le maximum de choses ici, des jus en passant par les plats principaux et les desserts. William avait réussi à convaincre sa mère de goûter au brownie et si elle resta mesurée, je me pinçais les lèvres esquissant une moue peu convaincue. Je me demandais si elle passait ses soirées aux fourneaux ou si elle les ravissait avec ses coquillettes au jambon. Roxy continuait à se différencier de Natacha, comme si je les avais un jour comparées. Aussi, je la piquais au vif en lui rappelant qu’elle avait toujours apprécié se rebeller, monter au créneau. « Evidemment, ça ne m’étonnerait pas de toi. » Je remarquais en revanche qu’elle fuyait mon regard, et ça, ça ne lui ressemblait absolument pas. D’autant plus qu’elle venait presque de me blâmer mon comportement déplorable à l’attention de sa remplaçante. « Il y a cinq minutes tu te permettais de lui faire une remarque et maintenant tu la défends ? » L’interrogeai-je curieux d’en savoir plus, et la fixant intensément. Servant Roxy du jus de pommes pressé du matin, elle manqua de faire tomber le verre, et j’avais mis mes mains sous les siennes pour éviter la chute. « T’as évité une catastrophe de justesse. » Et ce comportement qui ne lui ressemblait pas non plus me désarçonna. James et William demandèrent alors de se lever de table, et je leur indiquais qu’il fallait se débarbouiller et se laver les mains avant de pouvoir aller jouer. Une fois le tout fait, je revenais vers Roxy, et finit par mettre les pieds dans le plat tandis que je nettoyais la table des cochonneries faites par mes fils. « Je te mets mal à l’aise ? » Je ne disais rien de plus, je souhaitais juste savoir pourquoi elle adoptait un comportement étrange.



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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyMar 17 Nov - 16:30

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(flashforward) Je me demandais souvent si Blake ressentait encore quelque chose pour moi, ou si au contraire, il avait enterré tous ses sentiments pour ne plus jamais le ressentir. C'était sûrement stupide comme questionnement mais je ne pouvais m'en empêcher. Une part de moi n'avait pas fait le deuil de mon mariage et évidemment, partager la vie de nos enfants et se voir au minimum deux fois par semaine n'aidait pas vraiment à passer à autre chose, pour moi du moins. Je lui en avais énormément voulu lorsqu'il avait commencé à fréquenter Natacha, d'autant plus qu'elle travaillait au tribunal, non loin de moi. J'avais pris cette action comme un énième coup de poignard mais que pouvais-je faire ? Nous étions séparés et si j'avais espéré un retour de flamme, quelque chose qui nous rapproche de nouveau, je m'étais assise dessus depuis. C'était un travail de tous les instants mais peut-être que j'allais y arriver, un jour... Si le bonheur ne frappait plus à ma porte, je ne comptais toutefois pas montrer ma solitude à mon entourage et certainement pas à Blake. « Bien sur. » dis-je sans attendre. Tout ce qui concernait les enfants le concernait directement et je refusais de mettre nos différents dans l'éducation de James et William. D'ailleurs, le terrain de l'éducation était probablement le dernier terrain ou nous étions d'accord l'un avec l'autre sans jamais se déchirer. J'approuvais de la tête sans répondre davantage parce que je sentais bien que ma visite chez son paternel l'indifférait totalement. Il n'avait pas tord, que je le vois ou non, cela ne changeait pas grand chose pour lui même si j'avais l'impression qu'avec l'arrivée des enfants, les deux hommes s'étaient un peu rapprochés. Je ne supportais pas de parler de Natacha avec Blake parce que c'était le genre de discussion stérile et usante. Il l'a mettait dehors comme une moins que rien mais prenait sa défense quand je commentais le spectacle. Que croyait-il ? J'étais encore sa femme et bien que séparés, mon attachement absurde était toujours réel. « Je ne me querelle inutilement avec personne, je constate. » dis-je d'un ton que je voulais tranchant. Cette femme au charisme d’huître arrivait à mettre le bazar dans ma vie même quand elle ne nous offrait pas sa présence, c'était magique. Malgré tout, je me concentrais sur l'essentiel même si mes fils étaient plus attirés par leur goûter que par ma présence, et je ne leur en voulais aucunement. « Je ne suis pas étonnée. » J'avais vécu presque 15 ans à ses côtés, je savais donc quel chef il pouvait être en cuisine. Heureusement pour moi, j'avais appris des choses pendant ces années, ce qui me permettait de ne plus trop mal me débrouiller du moins lorsque nos enfants étaient là. Le reste du temps ? Je ne prenais pas le temps de me cuisiner quoi que ce soit, c'était presque pitoyable. Je les laissais finir de manger et je regardais leur père avant d'hausser les épaules. Je n'avais pas changé ou pas tant que ça avec les années... Il le savait même si on ne se côtoyait plus comme avant. « Il paraît qu'on ne peut plus me changer. » Phrase qu'il avait du me dire à l'époque ou il trouvait encore que mon caractère était compatible avec le sien. « Je ne la défends pas, ne confondons pas tout. Je dis juste que si elle n'est pas stupide, elle aura compris. » Et honnêtement, je ne pouvais pas assurer qu'elle n'était pas stupide et ce en assumant pleinement un manque flagrant d'objectivité. Ses mains sur les miennes me faisait perdre pied et je m'en voulais atrocement d'agir aussi bizarrement, surtout parce qu'il l'avait remarqué. Je secouais la tête en resserrant le verre avant de le boire. « Je suis maladroite. » dis-je en guise d'explications et je buvais mon jus de pomme laissant James et William disparaître dans la salle de jeux. La question qu'il me posait était légitime mais je ne m'étais pas attendue à ce qu'il me la pose. Passant les mains dans mes cheveux, je soupirais presque. « Non. Je suis juste maladroite aujourd'hui, j'ai peu dormi. » Excuse bidon évidemment et je n'allais peut-être pas m'en sortir aussi facilement. « Comme tu restes officiellement mon mari, j'imagine que ce ne serait pas si fou de dire que oui. » admis-je sans savoir pourquoi. En réalité, il ne me mettait pas mal à l'aise, il me faisait juste plus d'effet qu'il n'aurait du face à notre situation.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY EmptyMar 17 Nov - 18:27

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(flashforward) Depuis ma séparation avec Roxy, tout m’était apparu fade dans la vie. Je ne retirais satisfaction dans aucune tâche, aucun événement. Mes relations sociales s’étaient également restreintes. C’était comme repartir en l’an 40. Faire un retour dans le temps pour redevenir l’ours mal léché que j’avais toujours été et que mon épouse avait réussi comme par magie, à tempérer durant près de quinze ans. Elle n’était plus là, et je retrouvais mon caractère d’antan, celui avec lequel beaucoup avaient tant de mal. Mon seul plaisir était de retrouver mes fils, et je m’efforçais de ne pas songer au passé et au bonheur maintenant mort et enterré. Après tout, Roxy n’avait juste plus supporté mon comportement et c’était quelque chose que même la psychologue n’avait pas pu contrôler. J’avais été touché dans ma fierté de la voir partir sans se retourner, et je n’avais pas souhaité me prosterner pour m’excuser à nouveau. Parce qu’au fond, les disputes trop fréquentes avaient eu raison de moi, elles m’avaient fatigué, et j’avais voulu retrouver du calme et de la sérénité. Un tort que je regrettais aujourd’hui, mais j’étais forcé de constater que Roxy n’avait pas l’air malheureuse, alors pourquoi chercher à recoller les morceaux ? Même si James me le demandait, je ne pourrais décemment pas envisager de me remettre avec elle, simplement pour les enfants. Il fallait que ça vienne de nous. Mais rien n’émanait plus de nos carcasses, comme si la flamme s’était consumée et avait perdu de sa vivacité pour ne plus se rallumer. « Merci. » Dis-je alors que je posais le regard sur notre deuxième enfant. Il n’avait pas l’air malheureux, au contraire, il était toujours souriant, et surtout très sage, mais parfois il me rappelait mon mutisme, alors maltraité par ma mère, et je ne voulais pas passer à côté de ses ressentis. Il était hors de question qu’un de mes enfants subisse quoi que ce soit par ma faute, par manque de vigilance. J’avais déjà quitté le FBI dans cette optique. Et je savais que Roxy ne serait jamais une mère défaillante, elle serait toujours là pour ses enfants, alors il existait au moins un sujet où nous ne connaissions pas la discorde. Alors qu’elle parlait de constat sur l’attitude certes immature de Natacha qui visiblement était déjà bien trop attachée à l’image qu’elle se faisait de moi, je regardais mon ex dans les yeux en rétorquant avec aplomb : « Moi je constate que tu es jalouse. » Il ne pouvait en être autrement. D’autant plus qu’elle n’aurait jamais eu à se mettre en compétition avec elle si nous ne nous étions pas séparés. Les enfants ne semblaient même pas se préoccuper de ce qui se passait ailleurs que dans leur assiette, comme si le tableau familial était normal et avait toujours existé ainsi. Roxy assurait ne pas être étonnée que je cuisine, et évidemment, si ce n’était pas toujours le cas pour le goûter, mes enfants ne manqueraient jamais de rien. La remarque qu’elle me fournit quant à son comportement fait écho à notre passé commun, et pourtant, j’hausse vaguement les épaules, parce que si nos caractères ont été un problème parfois, je n’avais pas cherché à faire d’elle quelqu’un d’autre, c’était aussi sa personnalité qui m’avait plu au premier abord. « Personne n’a cherché à le faire. » Et je n’étais pas franchement emballé à l’idée de parler de Natacha plus longtemps avec elle, alors je coupais court à la conversation à ce sujet : « Qu’elle comprenne ou non, ça n’est pas mon problème. » Elle se figurait ce qu’elle voulait, mais Roxy serait toujours bien loin de la vérité concernant ma relation. Alors qu’elle me fournissait une pâle excuse, buvant son verre immédiatement, je la toisais du regard et n’hésitait pas à lui rentrer dedans : « Je ne te connaissais pas menteuse. » Le pire, c’est qu’elle continuait à me servir des fausses excuses et j’avais envie de la mettre dehors rien que pour ça. Parce qu’il était évident que le dialogue n’existait plus. Ca me mettait en colère. Aussi, je contrecarrais ses arguments : « Parce que tu dors beaucoup depuis la naissance de nos enfants ?! » Je me voulais sarcastique parce que je savais que mon sommeil était devenu bien plus léger depuis la naissance de James. Finalement, Roxy finit par admettre quelque peu que je la mettais mal à l’aise. Je restais interdit un instant, figé sur son visage, le regard droit, le visage fermé, voire crispé. « Je ne vois pas la relation de cause à effet. Mais soit. Pourquoi je te mets mal à l’aise ? » Voulait-elle dire que je lui faisais toujours peur ? Qu’elle ne supportait plus ma présence, ou une autre raison ? Je n’avais pas envisagé avoir une discussion avec elle ce soir, et la fatigue de la semaine n’aiderait probablement pas, mais peut-être était-il temps qu’on le fasse.



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