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 (flashforward) you broke me first - BLOXY

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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 3 EmptyJeu 19 Nov - 14:56

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Je ne comprenais pas son comportement, comme je ne comprenais pas ce qu'il foutait avec Natacha, même si j'avais bien une idée. Est-ce qu'il le voyait pour me punir d'être partie ? Je n'avais jamais eu l'impression qu'il était aussi tordu mais peut-être que je me voilais la face, je n'en savais rien. C'était étrange de partager autant d'années avec quelqu'un et de finalement douter de tout le concernant. On était devenus tout ce qu'on avait un jour détesté. Je le regardais alors qu'il réaffirmait sa position sur le divorce et je fronçais légèrement les sourcils. Est-ce qu'il ne souhaitait pas officialiser les choses par peur de se prendre cet échec à la figure ou était-ce autre chose ? Je ne demandais même pas, il n'allait pas m'offrir une réponse claire. « Mais par contre tu vois quelqu'un d'autre. Logique. » dis-je finalement un peu agacée. Tant que nous étions mariés, il était inenvisageable que je vois quelqu'un et si j'avais essayé avec Ryan, ça s'était finalement arrêté à un dîner. Le sentiment de culpabilité était trop intense pour être gérable et je comparais chacun de ses gestes à ceux de mon ex, c'était un enfer. La seule compagnie masculine que je supportais était celle de mes fils. Je soufflais légèrement quand il se plaignait que ce n'était jamais assez me faisant, une nouvelle fois, passer pour la femme exigeante que je n'étais pas. « Qu'elle couche avec, est sûrement pire. » Je le regardais sachant que j'appuyais là ou ça faisait mal mais surtout chez moi, plus que chez lui. « Je ne pleure plus tous les soirs, ça change. » C'était sans doute stupide de répondre à ses piques par d'autres piques mais c'était tristement notre façon de fonctionner depuis quelques temps. Bien que c'était, quand j'y pensais, la première conversation que nous avions depuis de longues semaines. Je ne me souvenais même plus de la dernière fois ou nous avions eu un échange cordial de plus de 5 minutes. « On a pas la même interprétation alors. » Et il aurait du tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de sortir cette expression que j'avais pris en pleine figure et qui me faisait littéralement vriller les nerfs. « Quelle confiance ! » lâchais-je excédée. Sa colère avait ruiné notre relation et son manque d'assiduité face aux consultations avait terminé le travail nous concernant... Pourtant tout avait bien commencé et je me demandais si je n'avais pas voulu trop y croire, lui laissant trop d'occasions de retomber dans ses vieux travers. « C'est à dire que j'ai le droit au débrief de chacune de vos soirées ou week-end, qu'elle fait spécifiquement à quelques mètres de mon bureau. » Et ce n'était pas faute de fermer la porte ou de changer d'endroit quand elle était présente sauf qu'à un moment, je ne pouvais pas toujours fuir, je devais aussi travailler. Sa question était compliquée et si j'avais eu la réponse, on serait sûrement encore ensemble à l'heure actuelle. « Je ne sais pas. » Et s'il savait, je voulais bien sa réponse parce que j'étais totalement perdue. Il m'arrivait de ne voir que les soucis entre nous et soudain, quand il me touchait, j'oubliais tout ne pensant qu'au bien-être qu'il m'apportait pas ses gestes de tendresse. Ce moment était suspendu dans le temps et il m'avait transcendé. Son « non » me faisait sourire en coin et je laissais ma main glisser de sa nuque à son torse avant qu'il ne m'embrasse de nouveau avant de se rendre dans la salle de jeux. Je posais une main sur mon cœur qui battait à tout rompre et j'inspirais comme pour reprendre mes esprits. James me sortait de mes pensées et je lui souriais, ébouriffant ses cheveux blonds. « On verra après la douche... mais qui peut résister aux lasagnes de papa ? » plaisantais-je en l'accompagnant vers la salle de bain. « Tu sais que tu es chanceux d'avoir un papa aussi attentionné ? » Malgré tout ce qui se passait, je n'avais jamais critiqué Blake devant nos enfants. C'était quelque chose d'inconcevable parce que nous soucis ne regardait pas les garçons et que leur père n'avait jamais failli dans son rôle. « Et je peux rester même si c'est une soirée hommes ? » le taquinais-je avant de croiser le regard de mon mari qui tenait William. Rester ce soir ne me dérangeait pas, en réalité ce baiser m'avait fait un tel effet que je ne souhaitais qu'une chose, recommencer.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 3 EmptyJeu 19 Nov - 17:38

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward)Roxy avait toutes les raisons de m’en vouloir, parce que même si pour moi être avec Natacha ne signifiait rien – d’ailleurs je ne la présentais à personne et je ne cherchais absolument pas à me comporter comme si elle m’importait – de l’extérieur, je passais à autre chose d’une traite comme si mon mariage n’avait aucune importance, et j’avais bien conscience de l’image que ça véhiculait. Mais je refusais de m’en expliquer devant elle parce que c’était admettre ma faiblesse, ma vulnérabilité, et Roxy en me quittant m’avait assez fait de mal comme ça. « Ne me fais pas avaler que tu n’as vu personne depuis. » Lâchais-je alors que ça me paraissait impossible qu’elle n’ait pas cherché à le faire, ne serait-ce qu’en réaction à ma prétendue relation avec sa collègue de travail. Je ne pouvais le concevoir, parce qu’elle était sollicitée, et la vulnérabilité pouvait nous pousser à faire des choses qu’on n’aurait pas fait en temps normal. D’ailleurs, je m’étais figuré que son ex militaire avait probablement tenté quelque chose, mais je ne souhaitais pas aborder le sujet. Mon seul moyen de l’empêcher de refaire sa vie complètement, c’était de ne pas accepter le divorce, et je comptais bien tenir jusqu’à ce que mort s’en suive. Roxy me surprenait à croire que la femme qui partageait mes draps avait une chance de la remplacer, parce qu’il était évident que je ne me comportais pas de la meilleure des façons avec elle, et pour être honnête, je n’éprouvais aucune satisfaction lorsqu’elle était dans mes bras. Seule Roxy pouvait me faire vibrer, et elle serait irremplaçable. C’est d’ailleurs sur ce point que mon ex se permit d’appuyer. Elle passait par les mêmes songes que moi. Souvent j’avais imaginé Roxy dans les bras d’un autre, à m’en détruire l’âme. Son corps en émoi au contact d’un homme qui pourtant ne la connaitrait jamais comme je la connaissais. A ces pensées, j’en avais la nausée. « Tu as fait un choix Roxy. » dis-je pourtant d’un air détaché, toujours pour lui signifier qu’elle aurait dû être la seule à se retrouver dans mon lit. Je n’aurais pas dû lui demander si elle était plus heureuse loin de moi, car sa réponse me blessa. Elle insinuait qu’elle était malheureuse en permanence, à en répandre ses larmes tous les soirs avant notre séparation, et je refusais d’entendre une telle ignominie. « Pleurer tous les soirs ? Tu exagères. Et puisque ça te convient, alors pourquoi tu me reproches la séparation ? » Je ne comptais pas en venir à s’écharper à nouveau alors que nos fils étaient dans la pièce d’à côté, mais elle seule avait l’art et la manière de me faire réagir, et on ne se comprenait plus. « Visiblement pas. » Elle montait en pression face à mes petites piques, et alors que je ne souhaitais pas rentrer dans ce jeu plus longtemps parce que je savais que ça allait déraper, je ne pus m’empêcher de la regarder en levant les bras pour l’interroger : « Quoi ?! Qu’est-ce que j’ai dit encore ? » Je ne l’accusais pas présentement, j’avais simplement exprimé ma possessivité. J’avais un peu trop haussé le ton, et je soupirais pour me calmer. Pour une fois que nous avions l’occasion de nous voir, de nous expliquer, ce n’était pas le moment de la pousser dehors. Alors qu’elle donnait un peu plus de détails sur le comportement de Natacha, je levais les yeux au ciel. « Je vois pas ce qu’elle a de si passionnant à raconter. Mais je vais m’en occuper. » J’étais persuadé qu’elle s’inventait une vie, ou alors j’occultais les moments passés avec elle. Quoiqu’il en soit, j’allais mettre les choses au clair. Il était hors de question qu’elle s’amuse à tourmenter mon ex, juste pour jubiler de la rendre malheureuse. Elle ne me fournit pas de réponse sur l’échec de nos relations, qui ne se traduisent plus que par de la parenté et rien d’autre. Je n’ai moi non plus rien à apporter qui nous permettrait d’entrevoir une solution. La seule chose qui nous apaise, c’est la démonstration de l’affection, de l’amour et la passion qu’on éprouve encore et toujours l’un pour l’autre. C’était elle qui était capable de me faire renaitre, de redonner un sens à ma vie. Personne d’autre. M’occupant de William, prenant les pyjamas des enfants dans leurs chambres, James était lui accroché au cou de sa mère pour tenter de la convaincre de rester. « Pas toi ! Reste s’il te plait ! » Sautillait-il sur place une fois à terre. Alors qu’elle l’accompagnait à la salle de bain et qu’il acquiesçait aux compliments faits pour lui en faire, comme s’il avait peur qu’elle en manque : « Papa il dit que j’ai la meilleure des mamans, que ma maman est meilleure que Wonder Woman ! » Lui qui était fan des superhéros, c’était un moyen de lui faire comprendre qu’elle était exceptionnelle. Quand sa mère lui demanda si elle était autorisée à rester, la petite tête blonde l’invita à se rapprocher de lui : « Je vais te dire un secret… » Et il confia à sa mère ce qu’il avait sur le cœur, mais pas assez bas pour que je n’entende pas alors que je les talonnais avec William dans les bras. « J’aime pas Natacha, je veux pas qu’elle soit là. » Cette évidence me contraria. Je réalisais qu’en essayant de tenir bon pour eux, j’avais blessé mon fils ainé en lui imposant une présence étrangère. Ravalant ma culpabilité, je posais William sur la table à langer pour le déshabiller, et je posais le regard sur Roxy. « Tu peux rester dîner, si tu veux. » D’autant plus si ça permettait à notre ainé d’être satisfait. Et la douche fut suivie d’un diner dans les rires et les anecdotes, comme au bon vieux temps. Parfois, j’avais croisé le regard de Roxy, non sans nostalgie. Et puis, il y avait ce baiser, que je ne parvenais pas à oublier. Les enfants couchés et bordés, nous revînmes dans la cuisine, débarrassant la table pour tout mettre au lave-vaisselle. Je m’approchais de Roxy, saisissant sa main gauche, au niveau de son annulaire, la regardant avec intensité. Je déglutis, avant de prendre la parole pour lui dire ce que je ressentais véritablement. « Je t’ai détestée le jour où tu m’as demandé de faire mes valises, que tu m’as dit que tout était fini. Ca m’a rappelé le jour où tu es partie. Ca m’a détruit. Je t’en ai voulu de me faire comprendre que je te décevais. Et puis je me suis haï de te détester alors que je t’aime à en crever. Je ne voulais pas sombrer, parce qu’il y a les enfants. Alors, j’ai enfermé mon cœur à double tour, pour arrêter de souffrir et je me suis distrait avec la première venue pour m’éviter de penser à toi. Parce qu’à chaque fois que je te vois me regarder avec rancœur, j’ai envie de crever. Je pleure pas tous les soirs, mais plus rien n’a de sens. » Et je voulais la mettre en garde, qu’elle comprenne que je ne tournerais pas la page, contrairement à ce qu’elle pensait. « Et j’accepterais pas que tu sois heureuse avec un autre. » Et parce que j’y songeais depuis quelques heures, je l’attrapais par la taille et l’embrassait langoureusement avec fièvre, parce qu’elle avait créé un manque en ravivant mes souvenirs.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 3 EmptyVen 20 Nov - 10:58

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Je le regardais, arquant un sourcils. Je n'aimais pas sa façon dont il avait de s'adresser à moi et encore moins de me faire passer pour celle qui n'assumait pas de voir un autre homme. Il aurait été surpris de savoir qu'un simple dîner était une épreuve pour moi alors imaginer quelque chose de plus intime était juste impossible. « Donc tu sais mieux que moi ce que je fais ? Tu serais étonné de savoir que je n'ai vu personne et que je n'ai pas à m'en justifier. » Dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. Il avait recommencé une histoire bien avant que je ne l'envisage, il n'avait donc aucun droit sur mes actions désormais. Est-ce que son histoire avec Natacha avait une part dans la colère que je ressentais à son égard ? Totalement. La jalousie me rongeait parce qu'il m'était insupportable qu'elle prenne une quelconque place dans sa vie ou celle de mes fils. « Bien sur et ce que tu décides est donc de ma faute, t'es tout à fait innocent. » arguais-je en levant les yeux au ciel. Il n'assumait pas ses actes et ça me mettait hors de moi, toutefois, je tentais de me contrôler et de ne pas m'emporter. Je n'avais aucune envie que James sorte la tête de la salle de jeux ou prenne peur de ce qu'il pouvait entendre. « J'exagère ? On était heureux d'après toi ? On en est arrivés à ce stade parce qu'on transpirait le bonheur ? Je n'ai pas dit que ça me convenait, tu entends ce que tu veux entendre. » Ne plus en souffrir de cette manière était plus supportable mais en agissant de la sorte, je m'étais infligée une nouvelle douleur et elle n'était pas pour autant plus facile à gérer. Rien de tout ce qu'on vivait ne l'était et si je ne perdais pas pieds, c'était pour nos enfants. Je m'accrochais à eux comme à une bouée de sauvetage en pleine tempête... Parfois, je n'avais plus l'impression d'être moi-même et cet ancrage me permettait de ne pas totalement sombrer. « C'est vraiment une discussion stérile. » dis-je en secouant la tête alors qu'on ne faisait que sauter sur les mots l'un de l'autre sans tenter de comprendre la peine qui était dissimulée derrière. C'était fatigant et difficilement supportable. Je ne répondais pas sur le sujet de sa petite-amie puisque apparemment j'en parlais trop... De plus, je n'avais pas envie d'entrer dans le vif du sujet de leur week-end pêche ou randonnée surtout s'il s'avérait que c'était des mensonges. Il devait calmer sa harpie ou j'allais lui arracher le peu de neurones qu'elle avait. Je ne savais pas si elle avait le droit à ce genre de baisers, ces attentions et caresses mais il me faisait perdre pied au point que je comprenais presque l'envie de Natacha de se battre pour le garder. Je devais reprendre mes esprits, cela dit et rapidement. « On verra, mon ange. » Je ne savais pas si c'était raisonnable mais ce que je savais en revanche, c'était que je ne l'étais pas du tout ce soir. « Wahou meilleure que Wonder Woman ? C'est un sacré compliment ça. » dis-je en souriant largement montrant mes muscles de bras, en exagérant, à mon fils pour l'amuser. Je le regardais intriguée par ce qu'il me disait et me penchais légèrement pour l'écouter. Mon regard se tournait lentement vers Blake, sachant que James ne chuchotait pas assez bas pour qu'il ne l'entende pas. « Elle n'est pas là ce soir alors profite de papa, d'accord ? » Je lui déposais un baiser sur le front avant de me reculer pour laisser Blake les mettre au bain. Je n'avais pas envie d'alimenter les sentiments négatifs de James envers Natacha mais une part de moi était plutôt contente qu'il ne soit pas en amour avec cette femme. « Pourquoi pas, j'ai eu dire qu'il y avait des lasagnes. » avouais-je dans un sourire complice que j'échangeais avec mon aîné. Le repas se passait à merveille et j'étais certaine que nous avions l'air d'une famille heureuse... Peut-être que nous l'étions parce que dans ce quatuor magique, il n'y avait que notre duo qui s'enraillait. Une fois tout le monde au lit, je l'aidais à débarrasser avant de sentir sa main prendre la mienne. Immédiatement, mes yeux croisaient les siens. Blake n'avait jamais été un grand sentimental ou du moins, il n'avait jamais aimé s'exprimer longuement sur ce qu'il ressentait. J'en avais presque le souffle coupé tant j'avais attendu ces paroles. Sa dernière phrase résonnait en moi et alors que j'ouvrais la bouche, nos lèvres se rencontraient à nouveau. Je prolongeais, passant mes bras autour de son cou comme si ma vie en dépendait. Je sentais la table cogner dans mon dos mais je m'en fichais pas mal parce que l'intensité de ce baiser prévalait sur tout le reste. « Je ne veux pas d'un autre. » murmurais-je contre ses lèvres avant de les agripper à nouveau passant ma main, sous sa chemise dans son dos dans le simple but de sentir sa peau sous mes doigts.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 3 EmptyVen 20 Nov - 13:50

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Roxy n’a jamais aimé que je la contredise, que je cherche à la faire réagir, parce qu’elle était d’un contrôle plus impressionnant que le mien. Si elle ne se soumettait pas à l’autorité, elle ne laissait personne la dérouter, ni penser pour elle. Toutefois, j’étais capable de la faire sortir de ses gonds et j’en usais. Je voulais m’assurer, toujours à cause de cette jalousie lancinante, qu’elle ne me remplacerait pas. L’homme qui s’approcherait d’elle aurait affaire à moi. C’était peut-être inhumain de penser de la sorte, mais je ne voulais pas qu’elle passe à autre chose. Tous les moyens étaient bons pour m’en assurer. « Laisse-moi en douter. Que tu n’aies trouvé personne qui te corresponde c’est différent. » Elle était sans arrêt sollicitée. Les hommes au FBI se plaisaient à s’imaginer passer une nuit avec elle, comme certains racontaient même des bobards, alors qu’elle sortait déjà avec moi. Elle avait tout pour elle, il était donc normal que tous se bousculent à sa porte. Mais si au départ j’avais fermé les yeux, avec le temps, c’était devenu insupportable. Et pourtant tous savaient qu’elle était mariée. « Et puis je ne vois pas pourquoi tu te permettrais des réflexions sur ma situation si moi je n’ai pas le droit de le faire. » C’était petit d’agir de la sorte, j’en étais conscient, mais je ne voulais pas me cacher de ne pas apprécier la situation. D’ailleurs, s’il m’apparaissait clair qu’elle condamnait ma relation avec une autre femme qu’elle, j’aurais voulu qu’elle me le dise franchement. Elle ne l’admettait pas, et ça m’agaçait. Plus que son comportement qui usait de sarcasme, me dénigrant au plus haut point. « J’ai pas dit que j’étais innocent, mais ton choix est la cause et il y a des conséquences. » Attestais dans un haussement d’épaules, las de devoir me battre pour rien, parce qu’il était clair qu’elle m’avait pris en grippe et qu’elle se faisait violence simplement pour nos deux têtes blondes. Je refusais d’admettre qu’elle était malheureuse au point de pleurer tous les soirs. Si la situation m’avait été difficile à encaisser, parce qu’on se disputait bien trop souvent et que ça commençait à peser sur mon moral, je n’avais jamais eu l’impression que Roxy en souffrait de la sorte. Si c’était le cas, pourquoi ne me l’avait-elle pas montré davantage ? Finalement, nous avions beau nous aimer fort, nous avions toujours rechigné à montrer nos émotions et le manque de communication en découlait. Je ne savais pas si c’était de la pudeur ou non, si c’était de la honte ou de la fierté. En tout cas, après toutes ces années de mariage, continuer à se comporter de la sorte dissimulait un mal qui continuerait de nous ronger si nous ne nous faisions pas confiance. « Moi je n’entends que ce que je veux entendre ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Je fais des efforts sans arrêt ! Je suis allé voir une psy pour te faire plaisir, et au final ça ne m’a servi à rien ! J’ai toujours tout fait dans notre intérêt et toi tout ce que tu me dis c’est que tu pleurais tous les soirs ? Quand ?! Quand je dormais depuis deux heures ? » Ca me mettait hors de moi, et comme elle le signifiait, la discussion était stérile, et j’y mettais un terme, sentant la colère prendre possession de moi. « Il est impossible de discuter. » On ne se comprenait plus, notre mariage était à la dérive, et comme d’habitude, c’était l’amour qui nous ramenait l’un à l’autre, sans pour autant soigner nos blessures, il nous les faisais juste oublier. En tout cas j’étais forcé de constater qu’elle m’animait encore comme jamais à retrouver mes lèvres et que personne ne lui arriverait jamais à la cheville. Elle était mon amour unique, mon essentielle, et j’avais besoin de la garder auprès de moi. Je profitais de l’accalmie à nous occuper de nos enfants pour reprendre mes esprits. William se plaisait à tenter de me faire rire en faisant le pitre et James était comme souvent, déterminé à amadouer sa mère. Il palpa les muscles de sa mère en montrant les siens pour qu’elle en fasse de même, totalement sous le charme de celle qui lui avait donné la vie. Alors qu’elle suggérait de ne pas penser à Natacha à l’attention de notre fils ainé, il insista : « Tu peux lui dire de pas revenir ? T’es meilleure que Wonder Woman… » Après le baiser et échangé et les demandes répétées de mon fils, je ne voyais qu’une issue possible. Roxy décida de rester et je souris à l’attention de notre premier-né : « Oui, c’est James qui a fait le menu. » Je n’aurais pas cru d’ailleurs que la soirée se déroule sous ses meilleurs hospices. C’était presque comme si nous ne nous étions jamais séparés. Ouvrir mon cœur à Roxy n’était pas une chose que j’avais fait très souvent en quatorze années, j’avais préféré lui montrer plutôt qu’user de mots, mais à certaines occasions, il avait fallu s’y mettre. J’aurais souhaité pouvoir lui confier plus, lui expliquer comme les derniers temps avant la séparation m’avaient été insoutenables parce que je ne parvenais pas à m’exprimer sur ce qui me rongeait, la violence, la jalousie mais je ne pouvais pas. Je préférais une fois encore l’embrasser, la retrouver, à me cramponner à elle comme si c’était la dernière fois que j’aurais cette opportunité parce que je ne savais pas de quoi demain serait fait. Aux mots qu’elle souffla, mon cœur marqua un arrêt, soulagé d’entendre que j’étais le seul dans sa tête et dans son esprit. « Alors reste… » Je n’espérais qu’une chose, la retrouver, expérimenter ces sensations qu’elle me procurait à nouveau alors que j’avais l’impression que ça faisait une éternité que je n’avais pas fait l’amour. Le contact de ses mains dans mon dos me fit frémir, et je déboutonnais son chemisier pour lui procurer le même contact électrisant de mes mains sur sa peau, sans lâcher ses lèvres, déjà prêt à régler nos griefs entre mes draps.


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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) « Tu me mets hors de moi quand tu agis comme ça. » dis-je clairement énervée de sa façon de vouloir tout savoir. Il avait sa façon de voir les choses et apparemment, c'était impossible que je n'ai vu personne mais encore une fois, c'était selon Blake Ellis. « Qu'est ce que tu ne comprends pas dans je n'ai vu personne ? Ça te dérange tant que ça que je ne me sois pas envoyer en l'air 40 fois depuis notre séparation ? » A croire que c'était ce qu'il cherchait et ça me faisait bondir. Il avait beau avoir cru, pendant longtemps, que d'autres hommes me courtisait, il avait oublié le fait qu'accessoirement pour qu'il se passe quelque chose, je devais donner mon consentement. « Je suis spectatrice de ta situation, toi tu penses savoir mais tu ne sais rien. » Et ce qui me mettait hors de moi n'était pas qu'il veuille savoir qui je voyais, au contraire, cette marque d’intérêt n'était pas déplaisante. En revanche, qu'il déforme mes propos en doutant de ce que j'avançais, ça ce n'était pas supportable. Je secouais la tête parce qu'on avançait pas, on stagnait à connaître le coupable, à remettre mon choix sur la table et à en exacerber les conséquences. Je devais me retenir d'en remettre une couche et je serrais les dents, dans le simple but de me retenir de parler. Cette tentative fonctionnait un instant avant qu'il ne sorte de ses gongs et que je manque de faire un pas de recul. « Ça n'a  plus servi à rien le jour ou tu as arrêté de la voir, ou tu as décidé que ça ne servait plus à rien alors que clairement, ça te stabilisait ! » dis-je en me défendant à mon tour. « T'as raison oui, je n'ai jamais été triste, je transpirais le bonheur et je suis partie juste pour briser notre famille parce que je suis comme ça. » C'était immonde et ma colère ne cessait d'augmenter... Je ne savais pas comment j'allais gérer cette haine qui était installée en moi depuis des mois. Elle était présente et elle sortait quand je ne m'y attendais pas comme un loup à l'orée d'un bois. Blake m'avait rendu meilleur mais comme moi sur lui, il pouvait aussi faire ressortir le pire de la personne que j'étais. C'était sans doute les conséquences désastreuses d'un amour aussi puissant que le nôtre. « C'est à papa de décider. Merci bonhomme. » dis-je en souriant à James, tâtant ses muscles avant de le regarder impressionnée. Il me ressemblait tellement que j'en étais parfois troublée et il devait en être de même pour mon mari. Je ne savais pas si il avait choisi les lasagnes par plaisir ou si il avait secrètement espéré que ce plat me pousse à rester un peu plus longtemps. Dans les deux cas, c'était mignon mais ça démontrait aussi une certaine souffrance depuis que nous n'étions plus tous sous le même toit. Je nous en voulais de le faire souffrir et j'espérais que William ne ressente pas cette peine, lui qui était encore un bébé. Mes fils étaient désormais endormi et je n'avais pas envie de repartir dans un énième débat. Heureusement, ce ne fut pas le cas et je me retrouvais rapidement dans ses bras, collée à ses lèvres que je chérissais tant. L'amour n'avait jamais été le problème entre nous, ça avait d'ailleurs toujours été la solution à tout pendant longtemps. Malheureusement, nous n’étions plus des enfants et son pouvoir n'avait plus suffit. Il voulait que je reste et je n'imaginais absolument pas briser cette harmonie soudainement retrouvée pour rentrer chez moi, dans ce lit froid. « Je reste. » répondis-je doucement alors qu'il déboutonnait ma chemise me faisant frissonner comme jamais je n'avais plus frissonné depuis la dernière fois ou nous avions fait l'amour. Je fermais les yeux quelques secondes avant de le regarder de nouveau et de lui retirer sa chemise que je posais négligemment à côté de nous. Rattrapant ses lèvres, je l'embrassais avec une fougue non dissimulée souhaitant qu'il m'enlève chaque bout de tissu de mon corps pour que je ne sente plus que le sien. Je passais mes jambes autour de sa taille, sentant ses mains sous mes fesses et le laissant nous guider correctement jusqu'à sa chambre. Je le voulais tout entier et je lui exprimais du mieux que je pouvais, glissant mes lèvres dans son cou et l'une de mes mains dans ses cheveux.


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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) J’ignorais totalement sa réflexion plutôt que de lui rétorquer quelque chose. Je tournais cette fois ma langue sept fois dans ma bouche car lui demander si elle était en colère simplement parce que je m’intéressais à elle n’était pas judicieux. Il ne servait à rien de l’agacer davantage, ça n’apporterait rien au débat. Elle ne cillait pas, ne m’apportait aucun détail, elle ne comptait simplement pas me donner des informations. Ironisant une fois de plus alors qu’elle se méprenait totalement sur mes propos puisque je ne souhaitais en aucun cas qu’elle voit qui que ce soit d’autre, je lâchais : « Non, je te félicite. » Je n’avais plus envie de parler de ce qu’elle faisait ou non de son corps, car comme elle le disait si bien, je n’étais pas là pour le voir. En revanche, elle estimait pouvoir faire état de ce qui me concernait, et je levais les yeux au ciel. Ce n’était pas parce que Natacha se plaisait à la rendre jalouse que tout ce qu’elle disait était parole d’évangile. « Tout comme tu ne sais rien de ma situation parce que tu ne vois que ce qu’on veut bien te laisser voir. » Et quand je disais on, je ne parlais pas de moi, car je ne cherchais en aucun cas à la faire souffrir en m’affichant avec une autre. C’était mon moyen à moi de m’éviter les tourments. C’était condamnable, et je ne le niais pas, mais je ne pensais qu’à protéger mon être d’une dépression ou que sais-je. Roxy n’en avait jamais démordu, elle avait toujours cru aveuglément aux bienfaits de consultations chez une psychologue. Si au départ j’avais joué le jeu, loin d’être convaincu que l’utilité de ces rendez-vous, j’avais cherché à me laisser convaincre, juste parce que je ne voulais plus jamais remettre la main sur ma femme. Mais avec le temps, ça me devenait pénible de m’y rendre, d’autant plus lorsque j’avais beaucoup de travail et des affaires épineuses à régler. L’arrivée de nos enfants n’avait pas aidé à ce que j’aie l’esprit tranquille, happé par des journées bien remplies, et j’avais fini par annuler un rendez-vous ça et là, pour me dégager du temps. Et ensuite, j’avais simplement arrêté de consulter, considérant que les arts martiaux me permettaient de me contrôler plus qu’une femme qui me demandait sans arrêt ce que je ressentais. Je secouais vivement la tête à ses dires, clarifiant les choses : « Ca me stabilisait en rien. Dès que j’ai une situation qui dérape, je perds le contrôle, et elle ne m’a pas aidé à gérer quoi que ce soit. Tu t’es figurée que ça marchait parce que j’ai pris sur moi. » Mais je n’étais pas un surhomme, et ces colères existaient quand quelque chose me contrariait à outrance. On disait souvent de moi qu’il était difficile de m’atteindre, mais lorsque c’était le cas, je devenais un monstre. Je soupirais face à ses sarcasmes qui commençaient sérieusement à me donner envie de la mettre à la porte de la même façon que Natacha, parce qu’au lieu de m’expliquer et de développer sur ce qui l’avait animée lors de ces fameuses nuits à pleurer, elle préférait me contredire, sans essayer d’atténuer la confrontation. C’était Roxy. Elle était toujours dans le conflit plutôt que de se livrer sur ses sentiments. « Avec toi c’est tout ou rien, c’est ça ? Y a pas de demi-mesure ! » Tout ce qu’elle disait n’avait aucun sens. Jamais je ne lui reprocherais de briser notre famille, parce que j’étais la seule personne à subir notre séparation en plus d’elle – si elle souffrait autant que ce qu’elle avançait ou de ce que je pouvais voir au travers de sa colère. Les enfants étaient préservés. J’avais rarement vu Roxy dans un tel état d’énervement, mais j’aurais voulu qu’elle me dise ce qu’elle avait sur le cœur. Peut-être ne l’envisageait-elle pas parce que James était encore debout et pouvait nous entendre. Toutefois, il faudrait bien qu’à un moment nous parvînmes à discuter dans l’optique d’arranger les choses, ou d’envisager plus qu’une simple séparation. Je rechignais vraiment à envisager la deuxième option. Les enfants au pays de Morphée, pour une fois sans problème pour William, et j’espérais que ça soit le cas toute la nuit, je ne savais même plus comment agir avec Roxy. J’éprouvais tant de choses pour elle, des sentiments contraires, de la passion, de l’envie, mais aussi de la rancœur à certains moments. Pas suffisamment pour me couper d’elle, de ses lèvres, de tout ce qu’elle représentait pour moi. Elle voulait rester, et il était hors de question que je gâche ce moment qui faisait à nouveau jaillir la flamme qui nous avait toujours animés. Elle me débarrassa de ma chemise et je fis de même avec la sienne, sentant mon corps entier la réclamer avec une force telle, que je déchirais sa chemise en la lui retirant. Elle seule me transcendait de la sorte. Je ne voulais plus la quitter, mes lèvres brûlantes attaquaient sa peau de baiser, tandis qu’elle m’arrachait des râles déjà nombreux, sachant comment me faire défaillir. Portant l’être que j’avais de plus cher sur cette terre dans mes bras, caressant ses fesses avec douceur tandis que je l’embarquais dans ma chambre, je refermais la porte derrière nous et la couvrais de baisers contre la porte de bois pendant un certain temps la débarrassant de son soutien-gorge avant de la poser délicatement sur le lit avant de l’y retrouver pour chérir la moindre parcelle de peau et zone sensible offerte à mes lèvres. « Ne me quitte plus. » Lui ordonnai-je presque en la regardant dans les yeux, l’embrassant avec tout l’amour dont j’étais capable.


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(flashforward) Le temps ou nous arrivions encore à discuter me manquait. Pourquoi est-ce que nous devions laisser nos ressentiments négatifs prendre le dessus ? C'était la question à cent millions. Je n'avais jamais supporté qu'on me juge ou qu'on me dise mieux que moi-même ce que je faisais ou pensais, ça avait le don de me mettre dans une colère noire. Cela dit, je ne voulais pas trop m'emporter parce que je n'oubliais pas que nos enfants n'étaient pas loin et que débattre encore et encore n'allait rien arranger, au contraire. Je mordais ma joue intérieure avant de prendre une légère inspiration. Je remerciais, intérieurement, mon professeur de Yoga, sans elle, j'aurais sûrement explosé. « J'aimerais ne rien voir, à choisir. » Je n'avais pas envie de le voir avec elle ni même avec une autre. Je ne le montrais pas, par fierté avouons-le, mais c'était insupportable à vivre. J'avais toujours eu un avis mitigé sur Natacha mais quand elle avait commencé à fréquenter Blake, elle était passée sur ma liste noire. Je n'avais aucunement envie de m'entendre avec elle et je ne pensais pas me tromper sur je disais qu'il en était de même pour elle. A croire que malgré ses pirouettes pour me faire sortir de mes gongs, elle me voyait tout de même comme un potentiel danger. Finalement, on entrait dans le vif du sujet ou presque. Ce suivi psychologique avait été nécessaire et j'étais, encore aujourd'hui, certaine qu'il aurait du et pu perdurer si il y avait apporté plus d'importance. J'étais consciente que ce n'était pas facile pour lui mais j'avais absolument tout fait pour l'aider à gérer sa colère et je ne voyais pas ce que j'aurais pu faire de plus si l'envie, de son côté, n'y était plus. « Pendant un long moment ça aidait, arrête de dire le contraire. C'est sur la fin que tu n'as plus voulu que ça fonctionne. » On avait eu quelques années des plus calme, loin des bagarres qui avaient fait notre quotidien sur la fin de notre couple. J'étais nostalgique de ces années ou il avait appris à se contrôler... A croire que le dragon n'avait fait que dormir pendant x temps, sans jamais disparaître. Je secouais la tête, ne souhaitant pas répondre à ses accusations. Il n'y avait pas de demi-mesure parce qu'il se désintéressait totalement du mal-être que j'avais pu endurer. Je n'étais pas partie pour le plaisir ou par envie de changer de vie. Jamais. Ma vie me convenait mais mon couple partait trop en lambeaux pour continuer... Lui se voilait la face mais pour ma part, la lucidité m'avait aidé à prendre cette douloureuse décision. Les quelques heures qui avaient espacé notre dispute puis ce baiser à ce qu'on vivait maintenant m'avait permis, volontairement ou pas, de ne garder que le positif de nos échanges. C'était comme si ce baiser avait eu pour effet, de me pousser à oublier tout ce qu'on se reprochait pour ne garder en tête que l'amour et les sentiments indéniables qui nous liait. Je m'accrochais à lui, à ses lèvres et à cette tension si appréciable qui renaissait enfin. Je fermais les yeux, sentant ses lèvres sur ma peau et ce sentiment que je chérissais tellement. Il avait déchiré ma chemise en me l'enlevant mais je m'en fichais pas mal et je ne pensais pas à comment j'allais m'habiller le lendemain, je vivais dans l'instant, dans ce moment qui réveillait en moi des émotions éteintes depuis des mois. Je le regardais quand il me déposait sur le lit, dénudée d'une partie de mes vêtements et j'ouvrais sa ceinture d'un geste affirmé avant d'effleurer ses lèvres. La phrase qu'il venait de me dire avait mille sens mais je ne cherchais pas à l'analyser, j'étais trop portée par ce qu'on se faisait mutuellement vivre. « Jamais. » dis-je avant de prolonger, une nouvelle fois, le baiser passionné qu'il m'offrait. Il ne fallait pas plus longtemps pour qu'on se retrouve nus, dans les bras l'un de l'autre. Ses caresses me faisait défaillir comme ça avait toujours été le cas et je caressais son dos, appréciant de sentir sa peau contre la mienne. « Fais moi tout oublier. » murmurais-je en parlant de ma vie, de mes tourments, de mes nuits en solitaire et de tout ce qu'on avait plus depuis des mois. Je voulais vivre l'instant, je voulais juste vivre à nouveau.


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(flashforward) J’en avais assez de dire à Roxy qu’elle avait fait son choix. Elle se plaisait à me faire ressentir que de voir Natacha à mes côtés lui déplaisait, mais elle avait également choisi de partir. Je ne pouvais pas me faire prêtre parce qu’elle avait décidé de mettre un terme à notre relation vieille de près de quinze ans. Même si ce que j’expérimentais depuis notre séparation n’avait en définitive rien de plaisant, tant les sentiments que j’éprouvais pour Roxy avaient toujours fait la différence. Soupirant face à ses dires, je raillais à mon tour : « Comme j’aurais aimé ne pas avoir à faire mes valises. » Ce n’était pas un secret, je lui en voulais d’avoir pris cette décision à chaud lors d’une dispute même si au fond, elle n’avait pas tort, notre couple avait pris l’eau et on ne savait plus s’adresser l’un à l’autre sans crier, sans se renvoyer la balle. Ce qui me rendait dingue, c’était que je croyais vraiment à la sincérité de sa jalousie. Je savais qu’elle n’était pas feinte et qu’elle ne le faisait pas juste pour tenter de faire de ma vie un enfer. Elle ne supportait pas qu’une autre qu’elle soit dans ma vie, mais j’aurais aimé qu’elle me le dise. Ce qui me chagrinait, c’était qu’elle n’assume pas, ou qu’elle soit trop fière pour me le balancer à la figure. Pourquoi aurait-elle honte d’une telle chose ? Parce qu’elle en souffrait, et que Roxy détestait se montrer vulnérable, même à mes yeux. Les rares fois où elle s’était montrée sous des airs fragiles, elle ne l’avait pas supporté. Et pourtant, ça ne la rendait que plus belle, plus humaine. Elle le percevait différemment. Si j’étais un peu similaire sur ce point, j’avais toujours vécu seul, me débrouillant par moi-même et j’avais de ce fait pris l’habitude de tout garder pour moi. Mon ex persistait et signait à me mettre sur le dos la déchéance de notre couple et je commençais sérieusement à m’agacer, détournant les yeux en serrant la mâchoire pour ne pas perdre le contrôle. « Tu étais là pendant les rendez-vous ? Non. Alors n’avance pas des choses sans savoir, Roxy. Tu voulais que ça marche. J’ai fait un effort, et j’ai tenté de me laisser convaincre, mais ça ne m’apporte rien parce que je ne lui raconte rien. » Jamais je n’étais rentré dans les détails, d’une part par confidentialité, et d’autre part parce que je ne voulais pas que quelqu’un s’immisce dans ma vie, médecin, psychologue ou pas. Si je voulais tenter de comprendre les choses qu’elle me reprochait, Roxy ne faisait rien pour m’y aider. Elle se terrait dans un silence d’or, probablement persuadée que je refusais de savoir, ou que ça ne changerait rien. Je m’avouais vaincu, complètement las de me pourrir l’esprit avec une cause perdue, car à mes yeux, on l’était devenu malgré nous. Et parce qu’on refusait de l’admettre, on s’accrochait dur comme fer à notre amour, toujours intact malgré les disputes, les mots qui blessent, comme si quoi qu’il advienne on était enchainé l’un à l’autre pour toujours. Et comme une évidence, c’était lui qui nous ramenait l’un à l’autre. On ne réglait rien de nos querelles, de nos incompréhensions, de nos doutes, mais on apaisait nos cœurs en les sublimant par nos étreintes. Ca faisait des mois que j’attendais de pouvoir la retrouver, et il était hors de question que je la laisse m’échapper cette nuit. Je ne voulais qu’elle, sa peau, ses lèvres, son souffle se mêlant au mien pour me redonner l’envie de vivre. J’avais un trop plein de sentiments à son égard, et il fallait que je les exprime. Il n’y avait qu’elle dans mon esprit qui m’animait de la sorte. Mon corps était aimanté au sien, et alors que je lui avais expressément demandé de ne plus me quitter, elle semblait du même avis. Etait-ce là notre solution miracle ? S’unir pour oublier ce qui nous éloignait ? Plus rien ni personne n’effleurait mon esprit, seule Roxy était imprimée de façon indélébile. Je l’étreignais avec force, craignant qu’elle m’échappe. C’était si intense que notre amour semblait évacuer toutes les mauvaises ondes et renforcer notre passion. Son corps nu était la plus belle merveille qui m’ait été donné d’observer. Sa peau m’appelait, et je la goûtais sans vergogne, y laissant des marques de ma fougue trop virulente. Je ne souhaitais plus qu’une chose : appréhender l’extase à nouveau, retrouver les étoiles perdues depuis des mois, alimenter le feu qui consumait tout mon être. Collant mon front au sien alors qu’elle me murmurait de faire taire son esprit, je caressais ses lèvres avec douceur, parce que moi je souhaitais lui rappeler l’amour que je lui portais. Saisissant ses cuisses, je ramenai son corps vers le mien pour prendre possession de l’être que je chérissais tant mais pour qui j’éprouvais tant de rancœur de m’en avoir privé. Toutes mes émotions mélangées, c’était brut, brûlant de désir, chaque coup de rein me rapprochait un peu plus du paradis. Je voulais l’entendre s’exprimer comme jamais, de sentir qu’elle m’aimait encore autant que ce que j’en étais fou. Cette nuit, les sentiments dirigeaient mes mouvements à m’en donner des frissons comme jamais. Entre deux râles, ou deux gémissements, tant j’étais dans un état de transe, je lui soufflais : « Il n’y a que toi. » Qu’elle qui pouvait me faire ressentir tant de choses, qu’elle que je pouvais aimer à en mourir, qu’elle qui avait fait de moi un pantin de l’amour avec lequel elle pouvait jouer en plus d’en disposer à sa guise. Elle possédait la clé de mon cœur, elle était la seule qui gouvernait mon être.


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(flashforward) La joute verbale continuait et comme souvent, il avait réponse à tout. Je le regardais, arquant légèrement un sourcils. J'aurais aimé qu'il n'ait pas à les faire aussi mais aucun de nous n'était complètement responsable de cette cassure, de cette séparation si douloureuse. Alors oui, aucun de nous ne voulait l'admettre ouvertement mais nous avions nos tords... Si j'avais longtemps pensé que ceux de Blake étaient plus conséquents que les miens, force était de constater que je n'avais peut-être pas aidé en faisant ma tête de mule. « Quelle comparaison. » dis-je pour me défendre avant de lever les yeux au ciel. L'imaginer s'envoyer en l'air avec une autre et faire ses valises pour quitter le domicile n'avait pas vraiment le même impact mais c'était sûrement pour me faire réagir et sans doute uniquement que pour ça. Blake m'en voulait d'avoir pris la décision qui avait tout fait basculer, je le sentais dans chacun de nos échanges mais je n'avais pas eu le choix et il avait fallu que je sauve ce qu'il restait de moi, de nous. Je refusais de devenir ce couple aigri qui ne se supporte plus, ce n'était pas ce que je voulais pour nous après autant d'années de bonheur et deux beaux enfants. « Quand ça t'arrange, je ne sais plus rien, c'est tellement facile ! » dis-je dégoûtée de sa façon de se défendre. A croire qu'il avait joué un rôle pendant des années avant de finir par redevenir lui-même. C'était ridicule. L'homme que j'avais épousé n'était pas violent ni colérique, en revanche, l'homme qu'il avait laissé prendre le dessus sur lui, l'était. Il mélangeait tout. Je refusais de continuer à répondre à ses attaques et à cette discussion qui allait finir par réellement mal tourner. Nous n'étions pas dans les meilleures dispositions pour échanger l'un avec l'autre. C'était notre première vraie conversation depuis des semaines mais elle tournait au vinaigre comme lorsque nous vivions sous le même toit. Je refusais de voir les assiettes voler ou les portes claquées, surtout pas alors que nos enfants étaient si près, à quelques mètres. Tout était compliqué et simple à la fois, en tout cas c'était ce que je ressentais quand James et William étaient avec nous, quand leurs rires et leurs chamailleries brisaient l'air qui nous entourait. J'avais un tel amour pour eux qu'il surpassait tout, calmant immédiatement mes ressentiments les plus négatifs. Ils étaient, l'un comme l'autre, les meilleurs anti-dépresseurs du monde. Blake l'était aussi, surtout lorsque ses lèvres dévoraient ma peau me faisant presque oublier mon prénom. Il avait cette emprise sur moi qui malgré les années n'avaient jamais diminué. J'aimais tout, son corps, son âme et le regard qu'il posait sur moi lorsqu'il m'allongeait nue sur le lit. Je prenais le temps de le regarder, de caresser son torse puis ses fesses avant de laisser échapper quelques gémissements de bien-être en sentant son corps sur le mien prêt à fusionner. Mes sentiments étaient si forts qu'ils bouillonnaient en moi ne demandant qu'à exploser. Notre amour était si pure qu'il en était dangereux parce que si nos enfants n'avaient pas été présents, je n'aurais pas donné cher des meubles et de l’acoustique de cette pièce. Je le sentais saisir mes cuisses avec force me déclenchant un petit râle qui se complétait par un soupir de plaisir lorsque je le sentais entrer en moi. Je m'agrippais à sa peau déjà brûlante, exprimant oralement ce que je ressentais. C'était si intense que j'en perdais tout mes repères. J'embrassais ses lèvres avant de me nicher dans son cou, frissonnant davantage aux mots qu'il prononçait. « Dis-le moi encore... » soufflais-je en mordillant sa peau laissant la marque de mes ongles sur le haut de son dos dans un élan de plaisir qui me submergeait. C'était les minutes les plus intenses que j'avais vécu ces derniers mois et je ne voulais pas que ça s'arrête, je voulais passer ma nuit dans ses bras à crier de plaisir et à défaire chaque parcelle de draps jusqu'à ce que lit ne ressemble plus à rien.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 3 EmptyMer 25 Nov - 12:36

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(flashforward) Il y a bien des choses qu’on n’aurait dû laisser passer entre nous. Trop de fois nous avions fermé les yeux et les problèmes avaient enflé dans l’ombre sans crier gare. Au fond, si nous avions créé une relation forte, nos débuts bancals étaient toujours présents dans toutes nos disputes : deux forts caractères qui campaient sur leurs positions respectives et qui refusaient d’admettre leurs torts. Ca ne mènerait nulle part, mais nous étions incapables de le voir, aveuglés par notre rancœur respective. Evidemment que celle de Roxy était légitime, mais j’aurais voulu qu’elle soit plus compréhensive à mon égard et qu’elle ne cherche pas sans arrêt à me reprocher quelque chose. « Tu ne peux pas t’empêcher de dénigrer ce que je ressens. » Parce que c’était comme ça que je le percevais. Elle considérait que je ne pouvais pas souffrir d’être parti puisque je l’avais déjà remplacée. Elle ne pouvait comprendre que tout ce cirque était justement un pansement loin d’être étanche qui empêchait mon cœur d’être torpillé. Mais à chaque fois qu’on s’adressait la parole, les missiles pleuvaient. Et je n’étais pas suffisamment armé pour y faire face. Elle insinuait que je la prenais de haut, que je considérais qu’elle n’était pas en mesure de comprendre et ce n’était absolument pas ce que j’avançais. Problème de communication éternel. « Tu ne peux pas tout savoir, tu n’es pas omnisciente, tu n’étais pas dans ce cabinet quand j’y allais, et par conséquent tu ne sais pas si ça m’était bénéfique ou non ! Ce n’est pas une attaque. » Je ne sais pas où j’avais trouvé le calme nécessaire pour éviter de m’emporter, mais intérieurement je bouillonnais. Nos fils étaient probablement la seule raison qui nous poussaient à rester presque cordiaux. Et pourtant, j’abhorrais cette situation, je ne souhaitais qu’une chose : retrouver ma femme, lui montrer comme elle était la seule à m’animer de la sorte. Je ne savais pas ce qu’elle se figurait avec Natacha, mais je n’avais aucun intérêt pour cette femme, je ne vibrais pas pour elle, je ne lui avais jamais fait l’amour, et on ne couchait pas ensemble aussi régulièrement que ce que semblait se figurer Roxy. Parce qu’elle n’était pas elle. Et Roxy était la seule personne capable de m’envoyer dans les hautes sphères du firmament. Etions-nous réduits à nous aimer que par le biais de nos échanges charnels ? Etions-nous seulement capables de nous démontrer la force de nos sentiments par le biais de gestes et de caresses ? Si nos relations sexuelles avaient fait partie intégrante de notre relation et avaient surtout démarré notre histoire, j’éprouvais bien trop d’affection pour celle que j’avais épousé pour songer que la solution était de revenir en arrière et de partager mon lit sans la faire revenir dans ma vie. Ca me paraissait impossible, parce que la jalousie qui m’animait quand je la trouvais en compagnie d’autres hommes que moi n’aurait pas lieu d’être. L’amour que je lui portais était impossible à consumer, à détruire. Il serait toujours là. Parce que Roxy était le premier être sur cette Terre qu’il m’avait été donné d’aimer. C’était fort, maladroit, parfois nos avis divergeaient, ou je ne la comprenais pas, mais jamais rien n’avait entamé ces sentiments si difficiles à maitriser. Et c’était également pour ça que je déplorais qu’elle en soit venue à nous séparer, parce que même si on se détruisait, je ressentais malgré tout cette force inexplicable qui me poussait à l’ériger en mon âme sœur, ma seule référence féminine en matière d’amour, les deux autres étant mes deux fils mais dont l’amour était complètement différent, bien moins démentiel, bien moins destructeur aussi. Aimions-nous de la mauvaise façon ? Avions-nous construit un idéal loin du réel ? Je n’avais pas les réponses, et ce soir je ne voulais pas y penser, seule la déflagration qui déferlait sur nos corps embrasés par un amour incandescent m’importait. J’étais galvanisé par le bien-être que je pouvais percevoir sur son visage et que je ressentais quand mes mains touchaient son corps. Elle était belle, comme au premier jour, elle était sensationnelle dans tout ce qu’elle représentait, et ce soir, elle était mienne. L’occasion était trop belle pour la laisser s’envoler. Si telle était notre dernière nuit, je souhaitais qu’elle soit inoubliable. Lorsque nos corps ne firent qu’un, je grognais d’un plaisir incommensurable, immédiat, vivace, comme si j’avais subi des années d’abstinence. Son corps était parfait, le mien l’épousait à merveille et se plaisait à faire et défaire notre union avec force. Je l’aimais tant que mes mouvements développaient une bestialité méconnue jusqu’ici. J’étais perdu dans notre plaisir commun et je refusais de m’en sortir. Jamais mes soupirs et mes râles ne s’étaient exprimés de la sorte. Jamais je n’avais lâché de si puissants sons à chaque coup de rein qui me permettait de la retrouver. Retrouver ses lèvres, c’était respirer à nouveau pour me donner encore plus d’énergie pour que la nuit ne cesse jamais. A ses doigts qui griffaient mon dos, sa morsure dans mon cou qui me fit m’exprimer dans un râle rauque, j’accélérais la cadence pour continuer de la satisfaire de mes mots : « Je n’ai jamais aimé qu’une seule femme. » Mon corps était dans une transe telle, que j’oubliais tout sauf cette femme dont j’étais fou et dont l’amour cette nuit m’aveuglait au point de ne plus répondre de rien. « Et c’est toi, Roxy. » Ce soir, je lui faisais l’amour comme jamais je ne lui avais démontré. Cette nuit, je m’épuiserais pour ne connaitre que cette sensation de bien-être. Je voulais l’entendre hurler de plaisir, peu importe si les enfants nous entendaient, je l’aimais à en mourir. Mon cœur était prêt à exploser, et mes mouvements semblaient pourtant inarrêtables. Une sensation indescriptible, fascinante, envahit tout mon être à en trembler d’extase, resserrant le corps de ma femme contre le mien moite de plaisir, dans un cri fendant l’air irrespirable de la pièce. Cherchant mon souffle, m’affaissant sur elle, je laissais la marque de mes dents dans son cou avant de caresser sa joue dans l’obscurité, et lui souffler : « Putain que je t’aime. » Je n’en avais jamais douté, mais elle possiblement.


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