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 (flashforward) you broke me first - BLOXY

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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 2 EmptyMar 17 Nov - 19:33

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Blake me remerciait mais il n'avait pas à le faire. Nos enfants restaient notre priorité et jamais je n'aurais laissé mes ressentis prendre le dessus sur leur bonheur et bien-être. Je n'avais pas de recul sur tout mais j'en avais assez sur eux et la situation. Évidemment, l'échec de notre histoire me peinait encore et si je ne montrais rien, c'était par fierté plus que par courage. J'avais eu bon espoir qu'il lise en moi, comme il avait pu le faire par le passé, mais rien ne s'était produit. Ses prunelles dans les miennes, Blake n'avait jamais compris ou il n'avait jamais voulu comprendre combien j'étais malheureuse de cette situation. Maintenant, nous étions séparés et je doutais que l'on puisse revenir en arrière. Comment aurait-on pu ? Nous étions encore plus loin l'un de l'autre qu'au moment de notre dispute finale. Peut-être que ça l'arrangeait bien et qu'il avait eu sa dose de moi, de nous... Encore une fois, le manque de communication me poussait à comprendre sans avoir les vrais tenants et aboutissants de ma propre histoire. Je le regardais à son constat et serrais légèrement la mâchoire. Jalouse ? J'avais envie d'en rire mais exagérer la situation à ce point n'aurait fait qu'approuver ses paroles. « Je ne suis pas jalouse, je n'ai jamais rêvé qu'on me mette à la porte. » Il me provoquait gentiment, je faisais de même. C'était un match de tennis continuel et on pouvait presque comprendre que l'un de nous ait lâché l'affaire à la fin. Bien sur, toutes ces disputes avaient un lien avec la rage qu'il avait en lui, cette colère et cette jalousie qui naissait parfois et qui le rendait fou furieux. Je n'avais plus supporté ces excès de colère mais avais-je bien fait de m'en aller ? Probablement puisqu'il ne m'avait pas retenu. Notre discussion aurait pu paraître banale de l'extérieur et j'étais certaine que nos fils pensaient que nous parlions de la pluie et du beau temps. Nous étions encore assez intelligents pour ne jamais lever la voix ou mal se parler quand ils étaient dans la même pièce. J'approuvais de la tête à sa remarque sur le changement que je n'opérerai jamais chez moi, avant de reprendre. « C'était peine perdu, de toute façon. » Je ne pouvais changer la personne que j'étais et que j'avais toujours été, c'était à prendre ou à laisser même si je reconnaissais bien évidemment que le temps m'avait assagi sur certains sujets. « Drôle de relation. » Je me permettais de mettre un avis sur quelque chose qui ne me regardait pas, je le savais et je le faisais en toute connaissance de cause. En réalité, Blake pouvait être froid, distant et même désagréable avec moi, ça ne me faisait pas grand chose parce que je savais quel homme il était, au delà de cette apparence rustre. Il allait me trouver gonflé, tant pis. Malgré tout, je n'appréciais pas vraiment sa façon de me parler, ni même de prendre le dessus sur moi simplement parce que j'avais baissé ma garde quelques secondes. Je posais le verre sur la table, agacée. « Je ne mens pas. » Et même si c'était le cas, qu'est ce que ça pouvait lui faire ? « Qui sait ce que je fais de mes nuits. » Je levais les yeux au ciel avant de croiser les bras. « La relation de cause à effet c'est que tu ne me mets pas mal à l'aise, tu ne me laisses juste pas indifférente. » Il voulait de l'honnêteté alors il en avait et je lui en donnais en pleine figure. Après tout, l'amour n'avait jamais été le problème entre nous, c'était bien plus compliqué et complexe que ça. Cependant, je regrettais presque mes paroles parce que lui était investi, ou presque, dans autre chose et il n'aurait pas la réaction que j'espérais, il ne l'avait plus. « On ne devrait même pas avoir cette conversation, je devrais y aller. » Je faisais volte-face pour aller vers le couloir rejoindre nos enfants. Il était évident que je ne supportais pas la distance qu'il prenait avec moi quand il me demandait pourquoi, j'étais mal à l'aise face à lui. Bon sang Blake, ouvre les yeux, ça n'avait rien à voir avec le malaise... C'était bel et bien des restes d'une histoire inachevée et gâchée.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 2 EmptyMar 17 Nov - 21:41

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Les discussions interminables qui faisaient la force de notre couple autrefois avaient été remplacées par des silences jalonnés par des bribes de phrases sans intérêt, dénuées de la moindre émotion. La fierté était indétrônable, et l’un comme l’autre, nous avions l’impression d’être vulnérable, exposé, si nous osions mentionner l’échec de notre mariage. C’était bien plus facile de faire l’autruche, de prétendre aller bien, de faire des grands sourires devant les enfants. La réalité était ailleurs. L’échec de mon mariage, c’était celui que j’encaissais le moins. Parce qu’il avait été ma certitude ces quinze dernières années et qu’en partant Roxy m’avait infligé une grande perte de repères. Je m’étais senti seul, pour la première fois de ma vie, moi qui avais toujours apprécié la solitude. C’était facile d’accabler mon ex, de la mettre à mal face à son comportement, parce que je ne laissais rien transparaitre, mais il était impensable de croire qu’en m’attaquant indirectement à elle, je ne creusais pas un trou encore plus béant au sein de mon être. Mentionner sa jalousie c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour qu’elle puisse se comparer à moi. Elle avait abhorré mon comportement auprès des hommes qu’elle côtoyait, n’avait plus supporté cette rage qui me bouffait dès que je me sentais en danger, mais aujourd’hui, elle ne supportait pas de me voir aux bras d’une autre. Et quelque part, ça me faisait jubiler, parce que ça montrait qu’elle tenait encore à moi, qu’elle ne m’avait pas effacé, rayé de la carte. C’était puéril venant de moi, mais je refusais qu’elle soit heureuse avec un autre. Elle continuait encore de nier, comme si c’était un crime de ne pas encaisser de voir la personne à qui on tenait le plus avec un autre. J’avais de la chance, c’était elle qui subissait cette situation, mais je n’étais pas plus heureux pour autant. « Mais tu es jalouse de la place qu’elle a dans ma vie. » Attestais-je alors qu’au fond, elle pouvait saisir, elle qui me connaissait si bien, que Natacha n’occupait aucune place dans ma vie, encore moins dans mon cœur. Elle faisait partie des meubles, c’était tout. Aujourd’hui elle était là, demain elle pouvait être ailleurs. Je ne rajoutais rien de plus sur son caractère, après tout ce n’était pas son opposition permanente qui me dérangeait, c’était le manque de communication entre nous qui laissait place aux doutes en permanence et qui avait fini par avoir raison de nous. « Tu disais déjà ça dans le passé. » Pointais-je alors qu’elle jugeait la relation qui m’unissait avec Natacha. Allait-elle comprendre que cela signifiait qu’à mes yeux cette femme n’avait que peu ou pas d’attrait ? Peut-être qu’elle se mettait des œillères et qu’elle refusait de voir l’évidence en face. Toutefois, j’avais pu obtenir un semblant de réaction alors que je la confrontais face à son comportement et l’absence d’honnêteté sur certains sujets. Alors qu’elle soutenait que ce n’était pas un mensonge, je martelais en répétant : « Encore un mensonge. » Et évidemment elle cherchait à toucher un point sensible en laissant planner le doute sur ce qu’elle faisait dans notre ancien lit conjugal la nuit, et je serrais la mâchoire, cherchant à réprimer ce sentiment déplaisant qui m’envahissait. Je préférais qu’elle ne formule rien. Roxy finit par avouer que ce n’était pas un malaise qui était créé par ma présence, mais je ravivais des souvenirs en elle. Je la sentais honnête, mais pris au dépourvu, je ne savais pas quoi répondre alors je me contentais de faire état de ses dires : « Je vois… » Les sentiments étaient encore présents, mais la rancœur devait probablement les surpasser pour qu’on en soit arrivés là. Pour la première fois depuis de longues semaines, nous arrivions à échanger. Du moins, c’était ce que je croyais, puisqu’elle prit la tangente immédiatement, en quittant la pièce sous mes yeux ébahis. Un pas en avant, trois en arrière. Je la suivis dans le couloir et je lançais comme une personne qui était restée sur sa fin à la fin d’un épisode d’une série à suspense. « Je ne te laisse pas indifférente mais t’es incapable d’avoir une conversation avec moi, c’est quand même très paradoxal. » De quoi avait-elle peur, le pire était déjà arrivé, on n’avait plus rien. « Tu balances un truc pas anodin, et derrière tu fuis. T’assumes pas. » Lâchai-je avec amertume. Si je la blâmais, c’était parce que j’avais l’impression de me retrouver des années en arrière alors que je lui avais ouvert mon cœur et qu’elle m’avait laissé en plan.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 2 EmptyMer 18 Nov - 9:53

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Il semblait sur de lui, presque certain que j'étais jalouse de la place que Natacha avait dans sa vie. Évidemment que je l'étais, ça me tuait de l'intérieur depuis le premier jour. C'était sans doute égoïste de vouloir, malgré notre séparation, qu'il ne refasse pas sa vie ou pas si vite et pas avec elle. Peut-être qu'une part de moi avait espéré que cette rupture n'était pas définitive et sa façon d'aller de l'avant m'avait renvoyé à une réalité que je ne voulais pas voir. Je mordais l'intérieur de ma joue cherchant une réponse ferme à lui apporter. Elle ne venait pas. « Si tu as envie de le penser. » Je ne jalousais pas cette femme, je jalousais la place qu'elle aurait sûrement un jour si elle s'accrochait un peu à Blake. On s'était toujours promis de rester ensemble quoi qu'il arrive et on avait lâchement failli à cette promesse... Encore aujourd'hui, c'était douloureux et ne rien montrer n'aidait pas à cicatriser ma plaie. Je le regardais alors qu'il ne réagissait pas comme j'avais imaginé, sans doute parce qu'il n'apportait pas autant d'attention à sa petite-amie que ce que j'avais cru. Ça ne me déplaisait pas et ça n'aurait pas du me plaire autant. « Tu la compares à tes relations passées ? » Ces relations aussi insignifiantes qu'elle était si on me demandait mon avis. Cette femme ne brillait pas par son intelligence ou sa culture mais je me gardais bien d'en dire quoi que ce soit, ici comme au travail. C'était déjà assez dérangeant pour moi qu'elle se vante haut et fort d'être « en couple » avec mon ex. Je pouvais supporter beaucoup de choses mais je devais reconnaître que j'arrivais à un point de non retour et que je m'étais surprise à imaginer sa tête coincée dans la cuvette des toilettes et étrangement, ou pas, ça m'avait procuré un sentiment d'apaisement. Pourquoi est-ce qu'il arrivait encore à savoir lorsque je mentais alors qu'il était incapable de savoir ce que je ressentais ? C'était incompréhensible et je soupirais, chose que je faisais rarement. J'aurais vraiment du apprendre à tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler, bien qu'il était probablement temps que l'un de nous soit franc du collier. Je le regardais, pas certaine qu'il voit que ce soit mais il était désarçonné par mon aveu. Prendre la fuite était la pire chose à faire mais c'était trop difficile, trop compliqué de lui dire sincèrement ce que j'avais sur le cœur et la conscience. Je me retournais, le sentant me suivre dans le couloir. « Paradoxal, tu trouves ? Ce n'est pas franchement la communication qui nous caractérise Blake. » dis-je avant de reprendre. « Et essaie de me comprendre pour une fois, ce n'est pas franchement le genre de révélation qu'on a envie de faire à son ex juste après qu'il ait fermé la porte à sa petite amie. » Je voyais rouge lorsqu'il m'accusait de ne pas assumer, c'était le chaudron qui se moquait de la marmite à ce stade. Je me rapprochais de lui, probablement plus que ce que je n'avais fait depuis des semaines, voir des mois. « Et toi ? T'assume tout ? T'assume ta relation, ta colère, ta jalousie, t'assume de t'afficher avec elle ? T'assume de me regarder droit dans les yeux de me dire que moi, moi je n'assume pas ? » Je n'avais sans doute pas réaliser que j'avais brisé la distance physique que nous avions instauré depuis notre rupture. Clairement, j'étais dans son espace intime mais je n'y prêtais pas attention ou pas pour le moment.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 2 EmptyMer 18 Nov - 12:46

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Je ne supportais plus les séparations, les disputes incessantes entre nous, si bien que ça avait pollué mon quotidien au point de retomber dans mes travers. Et j’avais fini par ne plus encaisser mes réactions stupides et déplacées, dangereuses aussi. Il aurait fallu que je me contrôle, mais quand j’avais senti que la situation m’échappait, c’était trop tard Roxy me foutait dehors. J’avais passé mes nerfs sur ma psychologue, puis sur ma mère que j’avais pourrie sans raison, ou du moins en bon souvenir du passé, et puis plutôt que de me ronger, j’avais laissé Natacha flirter au point de finir par dormir chez elle plus souvent que chez mon père chez qui je créchais. Je n’avais pas laissé place à la destruction par des mécanismes de défense, des stratégies utiles pour ne pas sombrer. Je refusais d’admettre simplement que j’avais failli dans mon rôle de mari. Ce qui me tracassait c’était qu’au fond, on avait juste accepté la situation. Peut-être que si elle avait refait sa vie très vite, les choses auraient été différentes, parce que je n’acceptais pas de voir Roxy avec qui que ce soit d’autre. Mais ça me rassurait quelque part de savoir que c’était la même chose pour elle. Je n’étais pas calculateur au point d’avoir laissé Natacha rentrer pour rendre jalouse Roxy, je ne cherchais pas à la faire souffrir. « Ce n’est pas une question d’envie. Je pense que c’est le cas. Tu n’aurais pas d’autres raisons de réagir comme tu le fais. » Et je ne la blâmais pas. Quelque part ça me satisfaisait de sentir qu’elle n’était pas indifférente à ce qui se passait dans ma vie, et pas seulement pour les garçons. D’ailleurs, quand je suggère que Natacha n’a pas vraiment d’importance à mes yeux, elle constate tout de suite l’allusion à nos discussions sur mes relations passées, si tant est qu’on puisse les qualifier de relations. « Tu crois que je veux l’épouser ? » Ironisais-je alors, un peu moqueur tant l’éventualité me parait aberrante. Il n’y avait qu’une femme qui était parvenue à éveiller ma curiosité, obtenir mon attention et surtout la garder, me rendre accro, me transcender pour me montrer sous mon meilleur jour. Mais parfois aussi sous mon pire, tant les sentiments véhiculés, ressentis, étaient souvent bien trop forts. La confrontation entre nous se dessinait et c’était presque inespéré tant nous vivions dans le silence des non-dits. « C’est bien que tu t’en rendes compte. » Lâchai-je alors qu’elle soutenait que nous n’avions jamais su communiquer. C’était un fait. On s’était toujours cassé les dents même si nous avions essayé, parce qu’on était trop fiers pour accepter la défaite. En revanche, il y avait des choses que je ne pouvais laisser passer. Elle semblait insinuer que je n’avais jamais cherché à la comprendre, et je la regardais, désabusé : « Pour une fois, Roxy ? T’es sérieuse là ? » Encore une fois, elle mettait Natacha au milieu alors qu’il n’y avait pas lieu d’être. Que je l’ai foutue dehors ou non n’avait absolument rien à voir avec notre mariage. Je n’avais fait que respecter la volonté de mon fils ainé. « Et depuis quand tu bases ton existence sur elle ? » Au contraire, si elle la détestait tant, elle aurait toutes les raisons du monde de défendre ce qu’elle considérait lui appartenir. Apparemment pas, c’était donc du zèle ? Non. Je l’ai piqué au vif, elle réagit, et visiblement ça faisait longtemps que ne l’avais pas mise dans un tel état, parce qu’elle me cloue le bec en un instant. Je reste interdit, je ne sais pas quoi lui dire. J’aurais envie de lui hurler qu’elle n’a jamais cherché à apaiser ma jalousie, qu’elle m’avait laissé perdre les pédales. Mais je ne dis rien, je ravale ma rancœur et j’évite d’hausser le ton. « C’est facile de me blâmer pour tout. C’est toi qui es partie, ne l’oublie pas. » C’est la seule chose que je trouve à lui dire. Elle a baissé les bras. C’était petit de dire une telle chose quand je sais que je suis en tort sur certaines choses. « Et je ne m’affiche pas avec elle, je me fiche du regard des gens. » Ne pouvait-elle pas comprendre qu’une fois de plus j’utilisais une autre femme pour combler quelque chose, et cette fois c’était le pire vide de toute mon existence. Je la regardais dans les yeux, relevant le visage pour lui tenir tête, et la provoquer une fois de plus. « Mais puisque t’as des choses à dire, vas-y, parle. Assume, puisqu’apparemment c’est moi qui n’assume pas. » Et je ne la laisserais pas partir avant de l’avoir entendue.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 2 EmptyMer 18 Nov - 14:34

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Je le regardais alors qu'il semblait sur de lui, encore une fois. Je ne savais pas si il avait réfléchi à ça depuis que j'avais passé le pas de sa porte mais c'était une probabilité. Je n'avais pas envie de croire que ça lui faisait plaisir, pas dans un mauvais sens en tout cas parce que même si la distance nous séparait, j'étais persuadée que dans le fond, il était toujours le même homme. La méchanceté faisait pas partie de son caractère. « Le pourcentage de femme appréciant la nouvelle copine de son mari est faible, de toute façon. » Je m'en défendais comme je le pouvais sans approuver ses dires mais sans les démentir non plus. A quoi bon ? J'étais jalouse même si je ne l'étais pas du type de relation qu'il entretenait. C'était étrange comme conversation. C'était la première fois qu'on reprenait le temps de parler depuis un moment et d'extérieur, on aurait presque pu croire que nous avions un échange simple, comme deux adultes n'ayant rien à se reprocher. On était loin de ce schéma idyllique et je regrettais presque de m'être laissée aller à l'expression de ma gêne. Pourtant je ne le devais pas, il n'y avait pas de honte à avoir puisque je n'avais pas n'importe qui en face de moi, mais bel et bien l'homme avec qui j'avais partagé quinze ans de ma vie et lui offrant deux enfants. « Pour ça, il faudrait déjà divorcer. » répondis-je du tac au tac. Il pouvait refaire sa vie comme il le voulait, il restait lié à notre contrat de mariage tant que nos deux signatures n'étaient pas inscrites en bas des papiers de divorce. D'ailleurs, c'était presque étonnant qu'il ne me relance pas plus pour les obtenir, chose en parallèle, que je ne faisais pas non plus. Je me donnais des milliers de prétexte pour ne pas le faire et j'étais la seule à savoir que les documents en ma possession était au fond d'une poubelle. « Contrairement à ce que tu crois, je m'en suis rendue compte depuis un moment. » dis-je en levant les yeux au ciel. Nous n'étions pas dans cette situation merdique pour rien et le manque de communication face à la fatigue, la colère et la jalousie était en partie responsable de nos soucis. « Oui je suis sérieuse. » J'avais le sentiment qu'il ne cherchait pas à me comprendre depuis que nous étions séparés et peut-être que je ne le faisais pas non plus. J'en avais eu assez de subir sa colère alors que je ne faisais ni plus ni rien que mon travail. « Je ne base rien sur elle, je la prends en exemple. » A croire qu'il n'osait pas parler d'elle en ma présence ou alors il n'assumait pas de se taper cette pauvre fille, ce qui en soit, pouvait presque se comprendre. Les hommes avaient des besoins qui les rendait aveugles, ça oscillait entre le triste et le pathétique. « Donc on est là ? C'est moi qui suis partie donc c'est moi, la responsable de tout ? J'ai eu le courage que tu n'as pas eu. Je suis partie pour les raisons que tu connais et quand on est l'initiateur de ce genre d'acte, on évite de blâmer l'autre. » J'étais en colère de devoir en arriver à ces mots. Pourquoi on ne pouvait pas parler sans se renvoyer la faute ? J'étais partie parce que j'étais épuisée de souffrir et parce que je ne supportais plus son regard et ses paroles... Il m'avait rendu heureuse pendant longtemps avant d'effriter mon bonheur à coup de lame. « Tout le monde te voit en tout cas. » Moi y compris. Il me provoquait et c'était sa seule défense. Je l'avais désarçonné et c'était sans doute le seul moment ou je pouvais dire ce que je ressentais, l'occasion n'allait possiblement jamais se représenter. « J'assume de t'aimer encore, j'assume de ne pas tirer un trait en quelques mois sur 15 ans de relation et de mariage. L'amour n'a jamais été un soucis entre nous, du moins de mon côté. Partir a été la pire décision de ma vie mais nous déchirer à longueur de temps ce n'était plus possible et tu le sais, tu ne le supportais plus non plus. » avouais-je sans honte. Je ne parlais pas fort parce que nos enfants n'étaient pas si loin. Je trouvais ce couloir plus petit que d'ordinaire mais c'était peut-être du à notre proximité. « Alors oui, je suis peut-être stupide mais avoir un contact physique avec toi me fait encore quelque chose. Je ne contrôle pas, je ne contrôle rien. » Dans ma vie comme en ce moment. La seule chose que je maîtrisais un peu, c'était mes fils pour le reste, j'étais une âme en peine.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 2 EmptyMer 18 Nov - 16:12

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(flashforward) « Il y aurait pu ne pas en avoir du tout. » Lâchai-je comme une évidence. Si elle n’avait pas mis un terme à notre relation, il n’y aurait pas eu de Natacha, ou une toute autre femme. Et je me savais en tort à ce niveau d’ailleurs, parce qu’étant officiellement marié, entretenir une relation avec une femme était considéré comme un adultère même en cas de séparation. Et pourtant, je n’avais pas freiné Natacha dans son élan, parce que j’avais besoin d’une présence à mes côtés pour ne pas déchanter. Si Roxy voulait vraiment me détruire, elle avait la possibilité au travers du divorce de me retirer la garde de mes enfants et un maximum d’argent. Ma séparation m’avait fait oublier tout bon sens, et si elle n’en avait pas l’impression, je nageais en eaux troubles, complètement perdu. Je me fichais bien pas mal des répercussions parce que j’avais l’impression d’avoir vécu un tsunami et de peiner à me reconstruire. D’ailleurs, je ne le souhaitais pas. Si je dédiais mon temps libre à mes enfants, c’était pour éviter d’avoir à le faire. « Faudrait déjà vouloir divorcer. » Annonçais-je sans ciller. Elle avait souhaité partir, et si je ne l’avais pas retenue parce que je savais ce qu’il était advenu la fois où j’avais tenté de le faire, je ne laisserais pas mon mariage disparaitre dans les méandres du divorce. D’ailleurs, notre photo de mariage figurait toujours sur mon bureau dans la pièce où je travaillais à la maison comme dans mon cabinet. Natacha m’avait d’ailleurs fait la remarque, je l’avais juste savamment ignorée. L’amour que je portais à Roxy n’aurait jamais d’égal. Et mon mariage avait été le plus beau jour de ma vie. Je voulais qu’il le reste. J’avais signalé à mon avocat que je n’étais pas prêt à tirer un trait sur les plus beaux moments de ma vie, et que si Roxy ne se manifestait pas, je ferais tirer en longueur. Elle remettait en question mon jugement en me signalant qu’elle l’avait saisi il y a longtemps déjà, et empli de sarcasme, je balayais cet argument : « Bien sûr. » Il ne servait à rien d’épiloguer puisque de toute façon nous nous renvoyons sans cesse la balle. Nous n’assumions ni l’un ni l’autre nos torts. La conversation était stérile, mais au moins elle était lancée. Levant à mon tour les yeux au ciel, je jugeais qu’elle allait un peu loin. « Comme si je ne t’avais jamais comprise. » Dans ce cas-là, m’étais-je bercé d’illusions durant toutes ces années ? Le fond du problème résidait dans mon caractère, ma personnalité, et avec les années, ça s’était amplifié. Pourtant, ce n’était pas ça qu’elle me rappelait inlassablement. Elle concentrait ses efforts sur Natacha. La jalousie dans toute sa splendeur. « Tu fais que la ramener dans la discussion, tu fais une fixation dessus, alors qu’elle n’est pas le fond du problème. » J’étais plutôt lucide quant aux raisons qui avaient poussé Roxy à envisager le divorce. Et la discussion qu’on aurait dû avoir à l’époque, survenait maintenant. Et elle se méprenait sur mes paroles tout en m’attaquant et me tenant responsable. « Qui a dit ça Roxy ?! J’ai dit que c’était facile de me jeter la faute dessus pour une relation alors que TU as pris la décision de partir. Et j’ai jamais eu l’intention de te quitter, c’était pas une question de courage. » Je me défendais en lui rappelant que si j’éprouvais de la colère et de la jalousie, ce n’était pas sans raison. « …L’initiateur ? Pour qu’il y ait de la jalousie, il faut jeter de l’huile sur le feu. » Certes mon épouse n’était absolument pas le genre de femme qui cherchait à plaire, qui minaudait pour se faire remarquer, mais elle n’était pas non plus le genre de femme qui laissait les hommes indifférents, et je ne supportais plus les sollicitations incessantes. Comme je ne comprenais pas qu’on ne puisse pas discuter sans s’envoyer des reproches à la figure, comme si avoir raison prévalait sur le reste. « Eh bien fermez les yeux, qui que vous soyez. J’ai de compte à rendre à personne. » Raillais-je alors qu’elle suggérait que d’autres avaient quelque chose à dire sur mon comportement. Pourtant, personne n’était venu me faire de réflexion. Qu’ils viennent. Roxy ouvrit ensuite son cœur comme jamais elle ne l’avait fait, et ça m’atteignit en plein cœur. L’amour n’avait jamais été remis en question. Jusqu’à aujourd’hui. Elle semblait douter de la sincérité de mes sentiments. Elle me reprochait cette froideur dans laquelle je m’étais renfermé pour m’éviter de souffrir. « T’as juste baissé les bras. Oui, je ne supportais plus les disputes, la pression incessante au travail, de devoir me contrôler en permanence. J’ai pas le droit à l’erreur, je dois toujours être irréprochable, et ça me pèse. » C’était une accusation faite à demi-mot. Elle ne supportait pas mes travers, et j’avais tout fait pour les contenir un maximum, mais s’ils avaient refait surface, ce n’était pas simplement dû à mon comportement. Et je réitérais une chose capitale pour moi : « Mais il n’empêche que jamais je ne t’aurais quittée. C’était la pire chose que tu pouvais m’infliger. » Je ravalais ma détresse en détournant le regard, parce que j’avais admis avoir souffert comme jamais pour la première fois depuis notre séparation. Et comme elle insinuait ne rien contrôler en ma présence, je jouais dessus en saisissant sa main pour la poser directement sur mon torse, au niveau du myocarde qui s’agitait comme un forcené pour elle. « Et là, ça te fait quoi ? » Si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais embrassée dans ce couloir à en perdre la raison, je lui aurais montré à quel point mon âme entière hurlait son nom dans les abysses de la souffrance. Mais mes fils se trouvaient dans la pièce d’à côté, et pour moi, Roxy avait tiré un trait sur notre relation malgré ses sentiments.


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(flashforward) « C'était ton choix. » dis-je pour recadrer les choses parce que je n'aimais pas du tout ce qu'il insinuait. Je ne l'avais pas forcé à refaire sa vie, ni même à accepter sans broncher notre séparation donc il ne fallait pas me remettre son aventure sur le dos. Je n'étais pas responsable de ce qu'il faisait dans son lit, du moins je ne l'étais plus. De mémoire, il était assez grand pour prendre ses décisions sans avoir à demander à qui que ce soit. Il réitérait son envie de ne pas divorcer et je devais admettre que je ne comprenais pas vraiment sa démarche... Il avait une drôle de façon d'agir ou de démontrer de l’intérêt pour notre engagement. C'était peut-être sa manière à lui de se voiler la face, je n'en savais strictement rien. « T'es sur la bonne voie pour ça. » Référence, une nouvelle fois, à sa nouvelle relation. Je ne voyais pas comment il pouvait laisser cette femme entrer dans sa vie et celles de nos fils sans envisager quoi que ce soit avec elle. Il y avait forcément quelque chose qui s'était passé et pour ma part, j'attendais ce fameux déclic parce que pour le moment, je ne supportais pas qu'un autre homme me touche. Cette discussion allait s'avérer houleuse et probablement stérile. J'arquais un sourcils à ses petites remarques inappropriées. Il avait le don de toujours vouloir avoir le dernier mot probablement parce qu'il n'était pas d'accord avec ce que j'avançais. A croire qu'il était blanc comme neige dans cette affaire. « Ça fait un moment que ce n'est plus le cas. » Je n'avais jamais dit qu'il ne m'avait jamais comprise mais encore une fois, il avait été trop vite à la conclusion, simplement parce que je touchais sa fierté de mari. « Je ne fais pas une fixette sur elle mais c'est un élément de ta nouvelle vie donc forcément elle est dans le paysage. » Et si elle n'était pas le fond du problème, elle en restait un pour moi. D'ailleurs, je ne pensais pas me tromper en disant que James ne l'appréciait pas non plus beaucoup même si il se montrait toujours gentil et courtois comme on lui avait appris. « Parce que mon départ à tout fait chambouler ? Je ne crois pas, c'était déjà catastrophique Blake ! » J'en avais marre qu'il appuie sur le fait que je l'avais quitté quand il n'avait même pas été capable, lui non plus, de nous sauver. « Tu préférais continuer à me faire du mal ? » demandais-je dégoûtée de la tournure des choses. « Pardon ? T'es entrain d'insinuer que j'ai provoqué ta jalousie ? Je suis une putain d'aguicheuse peut-être ? C'est vrai que c'est totalement moi ça, j'adore séduire, une vraie mante religieuse ! » J'étais hors de moi, je ne supportais pas ces propos et j'avais envie de le gifler pour lui remettre les idées en place. Travaillant au tribunal, j'avais quelques collègues masculins mais je n'avais jamais été plus que polie avec eux, c'était une accusation injuste. « J'adorerai fermer les yeux pour ne plus vous voir, ni la voir pavaner devant mon bureau ! » crachais-je de colère. Il n'était pas là pour voir la scène, chaque jour... En réalité, il devait croire que je l'agressais sans raison alors que dans son dos, elle me provoquait piétinant mon cœur à chaque seconde. Ouvrir mon cœur n'avait jamais été chose aisée et encore aujourd'hui, je me sentais complètement fébrile, c'était le genre de sensation que je fuyais. « On a baissé les bras. On a arrêté d'y croire et de s'écouter. » rectifiais-je. « Je ne t'ai jamais demandé de l'être, je t'ai toujours dit que tu avais le droit de craquer... J'ai tout supporté, je trouve ça injuste que tu dises ça. Je t'ai pardonné l'impardonnable. » Je sentais une boule se former dans ma gorge et je me combattais intérieurement pour ne pas m'écrouler. Non, hors de question que je craque. « C'était la pire chose à vivre. » Ce n'était pas plus facile pour celui qui partait, non plus mais je ne minimisais pas sa peine pour autant. On avait tous les deux souffert et encore aujourd'hui, c'était le cas. Je le regardais détourner les yeux avant qu'il n'attrape ma main pour la poser sur son torse, plus précisément au niveau de son cœur. Je retenais ma respiration, ne bougeant plus pendant quelques secondes. « Ça me... » Cette phrase n'aurait sûrement jamais de fin puisque mon cerveau se concentrait sur les battements de son cœur, sa main sur la mienne, son corps près du mien. Je relevais la tête et l'embrassais sans savoir pourquoi même si j'avais une petite idée. Je mêlais envie et passion à ce baiser dont je n'avais rien oublié. Qu'est ce que j'étais entrain de faire ?


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 2 EmptyMer 18 Nov - 19:35

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(flashforward) J’eus un rire nerveux aux dires de ma femme, parce qu’au fond c’est encore ce qu’elle est. « Si on peut appeler ça un choix. » Ca m’était tombé dessus, je n’avais pas cherché à comprendre, une chose en avait entrainé une autre, parce que j’avais de toute façon tout perdu. C’était comme si rien ne m’importait plus. Seule certitude, nos enfants. Ils passeraient avant tout le reste, parce qu’ils n’avaient rien demandé, ils subissaient encore plus la situation, parce qu’un enfant n’exprimait pas sa détresse de la même manière que les adultes. J’étais conscient de ne rien montrer, de simplement contredire ma femme juste pour qu’elle se remette en question et qu’elle cherche des solutions. Moi je n’en avais plus. J’avais tout essayé, remué ciel et terre, mais le résultat était le même, j’avais subi mes réactions et apparemment rien ne pourrait me changer à ce niveau. Peut-être fallait-il vraiment identifier ce qui ne marchait pas chez nous. Une thérapie de couple pouvait-elle y remédier ? J’en doutais. Roxy continuait de m’accabler par rapport à Natacha, et je faisais la sourde oreille, haussant les épaules : « Tu peux toujours lancer la procédure, je ne signerais rien. » Le divorce n’était pas une option. Je n’aurais qu’une seule femme dans ma vie et je ne dérogerais pas à ce principe. Je savais qu’elle ne pouvait saisir ce comportement de se mettre en couple juste pour combler un manque parce qu’elle ne savait pas jouer avec les sentiments des gens. Puisque je n’éprouvais rien pour Natacha, ça ne me dérangeait pas. Faire du mal à Roxy en revanche, c’était autre chose. Je ne l’avais fait qu’aveuglé par ma colère. Et je savais que cette fameuse colère incontrôlable ferait de nouveau surface lorsque mon épouse fréquenterait quelqu’un. Je me souvenais déjà de mon attitude avec Rollings, et je savais bien que lorsqu’un homme poserait ses mains sur ma femme, je serais capable du pire. Peut-être que c’était pour ça qu’elle rechignait à refaire sa vie. Une fois de plus je laissais échapper un rire nerveux, parce qu’elle insinuait que je ne la comprenais plus. Moi je pensais que c’était elle qui refusait que je la comprenne, à se fermer toujours plus. « C’est pas faute d’avoir essayé. » Je me raclais la gorge, conscient qu’on se comportait exactement comme avant notre séparation et ça ne rimait à rien. « Tu pourrais ne pas y prêter attention, mais non, c’est incessant. Comme si je t’avais quittée pour elle. » D’ailleurs, ça commençait à m’être si pénible que je songeais déjà à rompre avec l’employée du procureur tant elle me causait des soucis même quand elle n’était pas là. Elle s’insurgeait quand je lui reprochais son départ, mais je n’en démordais pas. Oui elle avait raison, c’était catastrophique, mais elle avait choisi d’enterrer notre relation elle ne pouvait pas me reprocher de lui en vouloir. « Mais au lieu de nous donner une chance, tu es partie, comme si tu ne croyais plus en nous, comme si ça ne signifiait plus rien. » Je baissais la tête, regardant ailleurs alors qu’elle me parlait de sa souffrance. « Tu sais bien que non. » Non je ne supportais pas la voir pleurer, la voir agoniser, constater que j’étais capable du pire. Mais je refusais qu’elle songe une seule seconde que je la percevais comme une aguicheuse. Alors je m’emporte : « Arrête de me prêter des mots qui ne sont pas les miens ! Je n’ai jamais dit ça, mais tu as préféré minimiser leur comportement, plutôt que de lever mes doutes. Et ça m’a rendu fou. » Pour être honnête, je ne savais pas pourquoi avec les années j’étais devenu anxieux sur le sujet, et au final, j’étais peut-être responsable de notre échec parce que je ne me faisais plus confiance. Je réalisais qu’en haussant le ton je pouvais alerter nos fils, et je ne tenais pas à les effrayer. Et à la nouvelle réplique de Roxy, je restais coi un instant, ne comprenant pas où elle voulait en venir : « Se pavaner devant ton bureau ? De quoi tu parles ? » Si c’était vrai, c’était d’une puérilité sans nom. Et je ne comptais pas laisser passer. Natacha ne pouvait pas se permettre de jouer là-dessus alors qu’elle ne connaissait rien à la situation. Une fois de plus, je déchantais alors qu’elle maintenait que je n’étais pas juste et qu’elle avait encaissé bien plus que ce qu’il était possible de le faire. « Si tu m’avais pardonné, tu ne me le rappellerais pas à chaque fois. » Sauf qu’elle avait raison de le faire, et j’en avais conscience parce que ma colère n’avait jamais vraiment disparu. Mais l’atmosphère entre nous avait complètement changé. On pouvait sentir la tristesse, la détresse de l’un comme de l’autre. « Alors pourquoi tu l’as fait ? » Dis-je alors que serrer de nouveau les dents pour m’éviter de craquer. Je l’accusais de fuir, mais je refusais de montrer mes émotions, c’était en quelques sortes une fuite, aussi. Face à mon geste, de prendre sa main et la poser sur mon cœur, qui redoublait de force à son contact, elle ne finit pas sa phrase. Son regard croisa le mien et elle avança son visage pour retrouver mes lèvres dans un baiser exquis qui hérissa les poils de mon échine un instant. Prenant son visage entre mes mains, je la plaquais contre le mur avec force pour l’embrasser davantage et prolonger cet instant libérateur, qui me faisait presque oublier qu’il y avait nos enfants dans la pièce d’à côté. Je ne voulais plus lâcher ses lèvres, plus jamais.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 2 EmptyJeu 19 Nov - 10:33

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(flashforward) Je ne répondais rien lorsqu'il me disait qu'on ne pouvait pas appeler ça un choix. Je n'étais pas d'accord mais est-ce que lui dire à haute voix allait apporter quelque chose ? Sûrement pas. Bien sur, personne ne lui avait mis une arme sur la tempe pour qu'il commence à voir Natacha et mon regard devait en dire long sur mes pensées mais je préférais m'abstenir. Nous avions déjà assez de sujets de contrariétés pour en ajouter un nouveau. Il faisait ce qu'il voulait même si officiellement, nous étions encore liés par un contrat de mariage. Malgré nos disputes et ma rancœur, je n'avais jamais imaginé utiliser ses actes contre lui, c'était un coup bas auquel je ne m'abaisserai pas. « Pourquoi ? Tu vois quelqu'un, ce n'est pas la prochaine étape ? » demandais-je sans comprendre, encore une fois. Il ne se privait pas pour prendre du bon temps mais au delà de ça, il refusait de divorcer, ce n'était pas logique. Heureusement pour moi, je ne voyais personne et je ne comptais voir personne parce qu'en plus de ne pas être prête à fréquenter quelqu'un, je n'avais aucune envie d'officialiser notre séparation. Je soufflais alors qu'encore une fois, il me remettait la faute sur le dos. Il ne prenait pas conscience qu'il avait arrêté de me comprendre et que ce n'était pas uniquement moi qui l'en avait empêché. Les fautes étaient partagées mais il refusait de l'entendre... J'avais toujours su que Blake détestait l'échec et c'était peut-être la raison de son attitude face au plus gros échec de sa vie. « C'était pas assez. » dis-je simplement. « Si je ne la connaissais pas ou qu'elle n'en faisait pas des tonnes, ce serait envisageable. » En plus d'être blessée qu'il voit cette femme, je devais admettre que j'étais encore plus triste de voir son visage presque tous les jours, son sourire en coin quand elle faisait exprès de raconter ses weekend avec mon mari en extrapolant certains détails d'une voix plus haute pour avoir la certitude que je l'entende. Évidemment, Blake n'assistait jamais aux spectacles, il ne pouvait donc pas savoir et peut-être même ne pas comprendre ma réaction. « Partir ne voulait pas dire que je ne croyais plus en nous mais c'était trop dur de continuer comme ça. J'en souffrais trop et toi aussi. » Je n'avais pas la prétention de dire que je voulais nous sauver en agissant de la sorte, j'avais même précipiter la fin de notre relation mais j'avais cru que c'était mon unique option pour ne pas qu'on finisse par se détester. Il avouait ne pas vouloir me faire du mal en baissant le regard. Je l'avais donc touché et ce n'était pas un mal. Cette pause dans les joutes verbales ne durait pas longtemps et rapidement, il s'emportait. « Dire qu'il n'y a pas de fumée sans feu, c'est le dire sans le dire Blake ! Bien sur que je minimisais parce que ça n'avait aucune importance pour moi. Je n'ai jamais apporté d'attention aux autres, je n'ai jamais eu de comportement déplacé ! » Je me défendais sur des actes passés et ça me paraissait aberrant. Je soufflais réalisant qu'on devait se calmer si on ne voulait pas voir deux têtes blondes débarqués en courant dans le couloir. « Je parle de son cinéma constant dont elle ne se vante pas devant toi. » tranchais-je en tentant de calmer mon agacement et ma colère. Je détestais ces sentiments et ils refaisaient constamment surface lorsqu'on tentait de parler ensemble. « Je te le rappelle parce que tu sembles l'oublier. » Et m'accuser de lui mettre la pression alors que j'avais encaissé bien plus qu'il n'aurait pu, pour sa part, encaisser. J'avais envie de lui jeter au visage qu'avec Natacha, il était sûrement plus tranquille, qu'elle ne devait rien demander tant elle était stupide, mais je me retenais. Je ravalais ma jalousie maladive développée depuis quelques mois. « Parce que je souffrais. » répondis-je sincèrement. Que pouvais-je dire de plus ? Je l'aimais mais je souffrais de notre relation qui se dégradait et je m'étais toujours promis de partir le jour ou l'agonie ne serait plus supportable. C'était un constat amère et douloureux. J'oubliais tout lorsque ma main touchait son torse et sans me contrôler je l'embrassais. Je ne savais pas s'il allait me repousser ou prolonger mais j'eus rapidement ma réponse. Je sentais sa force contre mon corps, le mur toucher mon dos et je prolongeais comme si rien ne nous avait jamais séparé. J'avais l'impression que ce baiser durait une éternité et que tous mes ressentiments négatifs avaient soudainement disparu. Je me sentais bien, si bien dans ses bras, sentant ses lèvres dévorer les miennes avec fougue. Je m'arrêtais doucement, presque à contre cœur, restant à une proximité de sa bouche qui me permettait de l'effleurer et de sentir son souffle contre le mien. « Désolée... » marmonnais-je sans savoir pourquoi parce que je ne l'étais aucunement, preuve en était, je restais dans ses bras, ma main sur sa nuque et mon visage si près du sien qu'on ne faisait presque plus qu'un. Je mordillais légèrement ma lèvre inférieure, en plongeant mes yeux dans les siens. Seul le cri amusé d'un de nos fils dans la salle de jeux aurait pu nous sortir de cette transe et encore.


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(flashforward) Le silence de Roxy voulait tout dire. Elle ne comprendrait jamais mon comportement à ce niveau, et probablement que personne ne le saisirait jamais. Je supprimais juste mes questionnements, mes souffrances en distrayant mon esprit. Natacha n’était qu’un point d’ancrage pour m’éviter de penser. C’était probablement la raison pour laquelle toutes mes exs – et encore une fois je ne les percevais pas comme telles – s’avéraient bien loin du type de femme qui me séduirait véritablement, à l’image de Roxy. Elles étaient certes de belles femmes, mais aucune n’appréciait un seul de mes passe-temps, aucune ne me contredisait et ne m’apprenait quoi que ce soit. Elles avaient été là, dans un but précis. Celui de Natacha, c’était d’éviter de me morfondre sur l’échec de mon mariage. Je ne la relançais pas, je ne lui demandais pas de comprendre, ni de tolérer, mais je lui en voulais de m’avoir poussé à retrouver cette vie que je détestais tant. « Je ne divorcerais pas. » Réitérais-je, sans lui donner d’explication à mon choix. Il était évident pour moi que divorcer était l’étape qui m’achèverait. Perdre la garde de mes fils pour de bon, et surtout permettre à Roxy de passer à autre chose, de m’oublier pour toujours, n’était pas envisageable. Je m’y refusais. Elle pouvait bien croire que j’étais passé à autre chose, que Natacha finirait par avoir la bague au doigt, jamais elle n’aurait ce privilège. J’avais offert mon cœur à une seule femme et il ne se régénèrerait pas, il ne quitterait pas ses mains pour aller trouver refuge dans d’autres. Natacha et moi, ça avait une date de péremption. Je ne la connaissais pas, mais elle surviendrait, c’était une certitude. Je me fichais bien de la voir pleurer, de la voir me supplier, je n’aurais aucun scrupule à me dissocier d’elle en un claquement de doigts. Aveuglé par ma peine, me protégeant comme je l’avais toujours fait, je refusais d’admettre que l’échec m’incombait. Pourtant, j’avais conscience d’avoir laissé la colère diriger mes actes malgré mes promesses, malgré mon comportement autrefois irréprochable. Aussi fort que j’aimais Roxy, elle faisait ressortir le pire en moi quand j’avais peur de la perdre. Elle était mon obsession, mon amour passionnel, trop possessif avait fini par me consumer. « C’est jamais assez. » Raillais-je volontairement dans un marmonnement. Et puis elle continue de me dévoiler des choses dont je n’ai pas conscience. Il semblerait que Natacha se plaise à la tourmenter, à retourner sa jalousie contre elle, et quelque part, ça me fait sourire. Parce que ce que Roxy vit, ce n’est pas moins ce que moi j’ai supporté quand les hommes se plaisaient à lui faire des avances. « Tu vois comme ça peut être insupportable qu’une personne tourne autour de la personne qu’on aime. » Je n’en sais pas suffisamment et je ne compte pas défendre Natacha dans son comportement puéril, mais peut-être que Roxy pourra saisir pourquoi j’avais fini par perdre les pédales. « Et tu es plus heureuse maintenant peut-être ? » Lâchais-je avec une pointe d’ironie alors qu’elle parlait de notre souffrance mutuelle. Au fond, elle avait admis le dysfonctionnement de notre couple que je refusais de voir parce que je préférais rester avec elle plutôt que de la perdre de la sorte. C’était stupide de ma part, mais je me voilais la face en me laissant bercer par des illusions. Et pourtant, je ne supportais pas lui avoir fait du mal et l’entendre dire qu’elle souffrait m’était difficile à encaisser. Elle me soutenait qu’elle avait toujours eu un comportement irréprochable et si c’était le cas, je trouvais aussi que laisser certaines personnes prendre trop de place dans sa vie sous prétexte qu’ils étaient ses amis était une faute, car c’était la porte ouverte à tout. Toutefois, je ne comptais pas rentrer dans le dossier ex et ami maintenant c’était un débat stérile et sans fin. « Je te signifiais que j’ai réagi à certaines choses, j’ai en aucun cas dit que tu aguichais qui que ce soit ! » Je soupirais bruyamment parce qu’elle ne voulait pas comprendre, et je me surpris à marmonner « Encore heureux. » alors qu’elle disait n’avoir jamais eu de comportement déplacé. La discussion ne nous mènerait nulle part, je commençais à le comprendre, parce qu’encore une fois, on campait tous les deux sur nos positions. « C’est-à-dire ? » Cette fois, je voulais qu’elle me dise clairement ce qui se passait dans mon dos, apparemment à son travail, parce que je ne voulais pas qu’elle subisse les enfantillages d’une femme qui n’avait aucun intérêt pour moi. « Ouais c’est ça, j’oublie. » Battais-je en retraite entre mes dents. Je ne voulais plus simplement la contredire à ce sujet. Mais jamais je n’oublierais cette fois où je l’avais bousculée avec force, où je l’avais malmenée en enserrant ses poignets jusqu’à la blesser. Ca m’était impossible, c’était marqué au fer rouge dans mon esprit. Soupirant de lassitude, me passant la main sur le visage, je l’implorais presque du regard : « On y arrive pour les enfants, alors pourquoi pas pour nous ? » Parce que l’amour avait toujours tout réglé, nous avait fait oublier les problèmes, les griefs, et c’était ce qui se passait à cet instant alors qu’elle avait capturé mes lèvres pour m’envoyer dans le temple des souvenirs et du bonheur le temps de longues secondes. Le temps s’arrêtait, elle seule existait dans mon monde, mon être tout entier la réclamait. Je ne souhaitais qu’une chose, que la danse passionnelle de nos lèvres brûlant d’amour et de désir l’un pour l’autre, jamais ne cesse. Mes mains s’étaient postées dans son dos pour la ramener vers moi, pour ne plus la laisser s'en aller. Ses lèvres quittèrent pourtant les miennes, et c’était un nouveau crève-cœur de l’entendre s’excuser. Au nom de quoi ? J’aurais voulu recommencer, nos souffles se mélangeant toujours, la distance était maigre. Toutefois, je plaçais un doigt sur ses lèvres, que je laissais glisser pour l’empêcher de se flageller pour ses actes. « Non… » Et pourtant, je me défis de son étreinte, pour souffler : « C’est l’heure de la douche pour les garçons. » Mais je ne pus m’empêcher de déposer un nouveau baiser appuyé sur sa bouche, captant ses lèvres un long instant, avant de le sceller par un autre, et enfin un nouveau sur son front.  Je parcourus la courte distance jusqu’à la salle de jeux, où je priais mes deux garçons de ranger, afin de reprendre mes esprits. « Jamie, Liam, on range tout, top chrono. On va prendre la douche. » Ils s’exécutèrent sans rechigner, et je les aidais également. James étant plus rapide que son frère, il sortit de la salle avant lui, retrouvant sa mère et se jetant dans ses bras, réclamant son affection. « Ah maman tu restes là ! Papa il a fait ton plat préféré, les lasagnes ! » Et il s’avança pour lui souffler à l’oreille. « C’est moi qui ai demandé ! » James était loin de perdre le nord, son souhait le plus cher c’était de réunir ses parents.


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