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LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archives 2020 :: Archives rpsPartagez

 (flashforward) you broke me first - BLOXY

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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 4 EmptyJeu 26 Nov - 16:44

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Je restais bouche bée face à ses mots et cette accusation que je trouvais plus que brutale. Il pensait réellement que je ne faisais que dénigrer ses sentiments, qu'ils ne comptaient pas pour moi, pire que je n'en avais que faire. « Tu es sérieux ? Je dénigre ce que tu ressens ? C'est d'une brutalité. » Je me demandais si une claque ne faisait pas moins mal. C'était difficile d'être dans ce combat constant, dans ce face à face épuisant qui avait fini par avoir raison de nous. Pourtant, on continuait à se battre quand on en avait l'occasion. Avions nous si peu d'égard l'un envers l'autre ou était-ce simplement l'usure qui avait raison de nos nerfs ? Je le regardais alors que je n'étais pas d'accord avec lui, avec sa vision des choses sur sa thérapie. Est-ce qu'il fallait que je renchérisse une nouvelle fois ? J'en doutais. Il ne voulait pas m'entendre, encore moins m'écouter. Ce sujet était si épineux, si douloureux alors qu'il avait été notre force, par le passé. Je ne pensais pas m'être leurrée sur les bien fait de ces séances mais Blake avait perdu l'envie au bout de quelques années et c'était compréhensible... Cette femme n'avait pas su tenir son attention, intensifier les échanges, elle avait laissé couler là ou il aurait fallu resserrer la vis. « Je te dis juste que je voyais la différence quand tu as commencé à la voir, c'est tout. » Je ne m’épanchais pas plus, c'était inutile. Plus rien ne comptait quand je me retrouvais avec nos enfants mais tout était extrapolé d'une puissance édifiante lorsque Blake me touchait. Nous n'avions plus envie de parler, de discuter des heures voir même de se disputer. Ses mains sur moi me faisait oublier mes rancœurs, mes doutes et mes douleurs. Il était mon poison mais aussi mon meilleur remède et j'en redemandais encore et encore. C'était inexplicable et je me laissais aller à sourire en sentant son souffle contre ma peau, ses mouvements de corps parfois brutal mais si divin. Je voulais qu'il continu, que ses mains se resserrent encore sur mes cuisses et c'était exactement ce qu'il faisait sans que je ne le demande. Il connaissait mon corps et mes envies sans que je n'ai à les formuler... Je n'avais plus de secrets pour lui et j'aimais croire que son corps n'en avait plus pour moi non plus. Je ne me souvenais pas d'un moment aussi intense entre nous ou alors l'abstinence des derniers mois rendait ce moment encore plus exquis, c'était une possibilité. Je criais à un énième coup de rein et j'imaginais déjà cette nuit me combler jusqu'à épuisement au petit matin. Je ne l'avais jamais autant désirer, j'en étais certaine. Je frissonnais à ses mots, lui, l'homme si pudique qui n'aimait pas s’épancher sur ses sentiments et ses émotions. Il n'y avait pas plus pur que ces confessions dans un moment pareil. « Alors ne t'arrête pas. » soufflais-je en sentant un plaisir intense m'embuer le cerveau pendant quelques secondes avant de sentir nos peaux brûlantes se coller sans avoir envie de se séparer et ce malgré la sueur qui nous enrobait. Ne faire qu'un, peu importait le prix, c'était tout ce que je pensais. Je sentais son corps sur le mien, légèrement plus lourd désormais parce qu'il relâchait ses muscles sans que ce soit désagréable pour autant, au contraire. Ses dents dans mon cou, il m'arrachait un gémissement. « Je t'aime aussi, je t'aime plus que cette putain de vie. » Je prenais son menton entre mes doigts avant de l'embrasser avec la fougue des premiers jours. « Fais-moi l'amour toute la nuit. » osais-je demander contre ses lèvres avant de glisser ma main libre sur ses fesses que je serrais légèrement, m'aidant de ce geste pour lui offrir un coup de rein passionné. Aucune homme sur terre ne me faisait cet effet et l'homme qui oserait un jour m'en faire plus n'était sûrement pas né actuellement. J'abaissais les barrières entre nous comme si, nous retrouver aussi vulnérables l'un devant l'autre était plus facile que de discuter de nos erreurs passées.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 4 EmptyJeu 26 Nov - 23:22

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Elle trouve mes mots brutaux. Comme si j’avais heurté sa sensibilité alors qu’elle avait été confrontée à bien pire. J’aurais envie de rire jaune, mais je ne le fais pas, parce que toute cette provocation ne fait que m’agacer davantage alors que c’est elle qui est censée s’en agacer. Je n’ai pas envie de me confronter une énième fois à elle pour qu’ensuite elle me rappelle que tout est de ma faute parce que j’en ai perdu mon self-control. « Oui puisqu’apparemment le fait que j’aie un problème avec la rupture n’est pas assez important comparé au fait de me voir avec une autre femme ! » Je lui offre un regard dédaigneux parce que c’est trop difficile à encaisser. Bien sûr qu’elle pense que je lui fais un affront en me montrant aux côtés d’une autre, ça parait facile. Et pourtant, c’est un chemin de pénitence chaque jour car lorsque je me réveille aux côtés d’une autre, c’est toute la réalité de ma rupture qui me gifle une fois de plus. Et j’en souffrais déjà suffisamment pour ne pas avoir Roxy sur le dos également. Si j’étais resté seul, j’aurais donné peu cher de mes compétences de père. Elle n’avait pas idée de la sentence qu’elle m’avait infligée. Je me détestais, j’avais fini par me percevoir comme le monstre qu’elle dépeignait lorsque nous nous confrontions et que j’étais en colère. La psychologue, elle, avait considéré que notre couple n’était pas viable si je continuais de perdre les pédales à cause de l’amour que je portais à Roxy. Elle avait envisagé que mon mariage et sa perfection aient tourné à l’obsession et que ce n’était plus de l’amour ni de la passion, mais juste un aveu d’échec que je refusais d’admettre. Ca m’avait mis hors de moi. Elle ne connaissait rien de mon couple, ni de l’amour sans limite que je portais à Roxy, et je considérais que personne ne pourrait jamais le comprendre, sauf la principale concernée. Cependant, c’était avec regret que je constatais qu’elle ne le percevait plus, que seule la colère était visible. « Ca ne veut pas dire que c’était grâce à elle. » Appuyais-je fermement une fois de plus, comme pour tenter de clore le débat puisque nous ne serions jamais d’accord. Le seul moyen de lui prouver comme je tenais toujours à elle d’une force insoupçonnée, c’était en le lui prouvant entre les draps. Et là contre son corps de déesse, j’oubliais tout. J’en perdais le nord et la raison, je ne répondais plus de rien. Son corps me bouleversait, redonnait à mon âme un violent coup de fouet, pour inséminer dans mon esprit que tout n’était pas terminé. A s’aimer de la sorte, l’histoire ne pouvait pas avoir écrit son point final. La posséder dans un flot de sentiments, de sensations, si puissants que je ne semblais même plus être maitre de mes propres gestes. Ca semblait si automatique, tout ça parce que mon corps ne réclamait qu’elle. Je brûlais d’amour pour elle à m’en consumer, à en souffrir, mais je refusais de changer quoi que ce soit. Cette femme seule, avait le pouvoir de donner un sens à ma vie. Elle avait influencé le cours de mon existence par tout ce qu’elle m’avait offert, et les erreurs de parcours nous rappelaient simplement que nous étions humains et qu’il nous arrivait de redescendre de notre nuage. « Je n’en avais pas l’intention… » Je faisais le serment que cette nuit serait marquée au fer rouge sur nos peaux, mais également dans nos cœurs. Je voulais que Roxy doute au petit matin, qu’elle regrette d’avoir perdu ce que nous avions. Son corps bouillant sous le mien continuait pourtant de me faire frissonner de plaisir, même après l’intensité orgasmique que nous venions de nous infliger. La respiration haletante, je continuais de la contempler, de la désirer ardemment, elle dont la peau moite luisait presque à la lumière de la lune qui traversait les vitres de ma chambre à coucher. Sa déclaration d’amour pure fila comme une comète dans mon esprit pour faire exploser la roche de mon cœur en un millier de fragments, libérant ce cœur qui ne demandait qu’à battre davantage au rythme de celui de la femme qui venait en un instant de raviver cette flamme mourante. Je prolongeais son baiser ardent et fougueux, plaquant ma main contre sa joue, lui offrant toute l’essence de mon amour pour elle, tandis que mon autre main félonne, se plut à remonter le long de son mollet et sa cuisse. A sa supplique contre mes lèvres, amenant mon corps à reprendre du service à amenant mon corps à se mouvoir contre le sien, je lui souffle non sans être galvanisé pour ce deuxième tour : « J’en serais ravi. » Et je ne me fis pas prier. Je n’étais même pas capable de me demander d’où venait toute cette énergie, mais épouser ma femme durant des heures était trop exquis pour que je m’en soucie. Je ne voulais plus la quitter. A chaque extase, chaque orgasme, je me laissais de moins en moins de répit parce que j’étais en adoration devant ses gémissements, cette respiration si saccadée qui rendait sa voix cassée davantage séduisante. Et ses lèvres, elles me faisaient défaillir. Le lit ne fut pas le seul témoin de notre amour débordant et incontrôlable dans la pièce. J’avais l’impression d’être dans un rêve tant mon corps vivait un firmament exponentiel qui ne semblait sans fin. Le plaisir et le sentiment de plénitude atteint pour de bon, je tombais de fatigue dans ses bras, le temps d’une heure peut-être, sans vraiment en être certain, lorsque le réveil vint bouleverser mon court sommeil. L’éteignant d’une main tandis que Roxy était toujours lovée contre moi, je lui soufflais : « J’ai promis aux garçons que je les emmenais à Disneyland… » J’étais tout de même surpris que mes fils ne se soient pas encore réveillés. A croire que la présence de leur mère les avait rassurés. « Tu te joins à nous ? » Dis-je alors que je déposais un baiser sur sa tempe.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 4 EmptyDim 29 Nov - 12:54

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Je secouais la tête comprenant qu'encore une fois, nous ne nous comprenions pas. C'était fou de voir comme la discussion était devenue difficile avec le temps. Dans le passé, nous avions tenté de faire des efforts, de nous ouvrir plus l'un à l'autre et j'avais eu l'impression que cela avait marché, pour un temps en tout cas. Est-ce que c'était définitivement un temps révolu ? J'aurais du croire que oui mais une partie de moi s'accrochait corps et âme à mon mariage, à lui, à tout ce qu'il représentait encore. Je n'arrivais pas à m'en défaire et c'était une sorte d'obsession douloureuse. Je mordais ma lèvre pour ne pas répondre, me contentant de le fixer en secouant la tête. Il était inutile de continuer, je me sentais épuisée par ces échanges et je sentais que Blake montait en pression ce qui n'avait rien de bon puisque cet état était l'étape avant la colère, cette colère qui me faisait peur et que j’abhorrais tout comme le regard dédaigneux qu'il me lançait. « Cette conversation ne mène nul part depuis le début, je crois qu'on ferait mieux d'arrêter là. » dis-je d'un ton ferme. J'aurais du partir, j'aurais du m'en aller chez moi et fermer mon esprit à tout ce qui le concernait mais c'était impossible, surtout pas après ce baiser brûlant et ses gestes tendres. Cette vie de famille me manquait atrocement et je me remémorais chaque jour tout ce que nous avions fait de bien tous ensemble. Mon cerveau avait la faculté d'oublier le pire pour ne se concentrer que sur le meilleur. C'était peut-être ma force après tout... Me retrouver dans les bras et qui plus est dans les draps de Blake n'était pas ce que j'avais prévu mais je m'étais laissée emporter par la fougue et l'amour que je ressentais et ressentirais toujours à son égard. J'avais perdu pied, le laissant me prendre toute entière. C'était jouissif, c'était même exquis, et j'en avais redemandé autant que lui. Pris dans nos ébats sans fin, nous nous étions confiés sur nos sentiments et je ne pensais pas me tromper en disant que cet amour nous avait d'autant plus poussé dans nos actions sanguines et sensuelles. Je n'avais clairement pas beaucoup dormi mais j'avais passé la nuit la plus exceptionnelle depuis des mois. Épuisée après des heures à ne faire que me donner encore et encore, j'étais tombée dans ses bras, collant mon corps déjà brûlant contre le sien qui ne l'était pas moins. La distance établie entre nous depuis notre séparation n'existait plus et j'étais partie dans les limbes sans angoisses ni peur. Blake était le seul homme au monde à avoir ce pouvoir sur moi... Je pouvais avoir passé la pire journée, une fois dans ses bras, je ne dormais jamais mal. C'était inexplicable et en retrouvant ce sentiment, je réalisais comme il m'avait manqué, comme tout m'avait manqué. Quelques heures plus tard, j'entendais le réveil qui me tirait de mon sommeil. Je bougeais légèrement, profitant de ne pas ouvrir les yeux et de ne pas être de retour dans notre réalité pour caresser sa peau et sentir son corps enrobé dans le mien. « C'est une bonne idée... » chuchotais-je en tentant d'ouvrir les yeux. Dire que cette nuit avait reposante était un mensonge mais je me sentais si bien que j'en oubliais la fatigue. Doucement, je relevais les yeux vers lui sentant ses lèvres embrasser ma tempe. « Je vais être accepté dans cette journée garçons ? » demandais-je amusée avant d'entendre nos fils, sûrement réveillés depuis un moment, bouger dans leur chambre et commencer à appeler leur papa. Ils ne devaient pas se douter que j'étais encore présente et je voyais déjà le regard brillant de James quand il allait s'en rendre compte. « Si c'est le cas, je veux bien alors. » Je souriais légèrement désertant notre étreinte, bien qu'à contre cœur et j'attrapais un de ses tee-shirt près du lit que j'enfilais. « Je vais prendre une douche, tu leur dis que je suis là ? » Je ne lui laissais pas le meilleur rôle bien qu'il était simple -ou presque- je justifier ma présence. J'allais dans sa salle de bain pour me préparer et tenter de me remettre de mes émotions encore en fusion.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 4 EmptyDim 29 Nov - 18:53

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Le débat ne s’achèverait jamais entre nous. Nous ne nous écoutions plus. Il était inutile de poursuivre, Roxy l’avait compris. Et c’est ce qu’elle invoquait. Mais jamais nous ne règlerions nos problèmes. Nous en étions tout bonnement incapables. Et pourtant, nous étions loin de nous voiler la face, de fermer les yeux sur tout, bien au contraire. Peut-être qu’au fond, il fallait arrêter de nous chercher la petite bête parce qu’on recherchait la perfection. Savoir lâcher du lest semblait être impossible pour nous, nous étions trop à cheval sur les règles, les droits et les devoirs pour nous comporter autrement. En tout cas, je soupçonnais Roxy de mettre un terme à la discussion pour lui éviter d’avoir à subir mon courroux. Si j’étais relativement calme, je refusais de basculer dans cette fureur qui m’animait et m’aveuglait de temps à autres. « Pour une fois que nous sommes d’accord. » Lâchai-je avec une totale désinvolture, refusant d’épiloguer plus longtemps. Je ne comprendrais jamais comment il nous était possible d’en venir à se mépriser de la sorte quand on voyait ce qui nous transcendait au fil des baisers. Ca n’avait ni queue, ni tête. Je l’aimais avec une telle rage de vaincre que j’aurais soulevé des montagnes pour ne pas qu’elle m’échappe. Et pourtant, elle était partie. Mais l’espoir renaissait des cendres d’une histoire que je pensais presque enterrée avec ce qu’il s’était passé cette nuit. Je n’avais plus de doute quant à la couleur de ses sentiments. Nos corps s’étaient entrelacés dans une telle déflagration, qu’il était impensable de croire qu’elle m’ait rayé de la carte. Oubliés les problèmes, les désaccords, balayées les disputes. Si seulement ça pouvait être le cas en permanence. En tout cas, je voulais savourer la nuit passée à s’épouser et se défaire, à se déchainer dans des cris et soupirs d’extase grisante. Il me semblait que nous n’avions jamais passé une telle nuit, si bien qu’elle était indélébile dans mon esprit et qu’elle occupait encore mes pensées alors que le réveil me tirait déjà de ce doux rêve. La sensation de bien-être, elle, ne disparaissait pas. Je n’avais d’ailleurs plus très envie d’aller à Disneyland tant ce moment m’enivrait comme jamais. Je ne décollais pas ma peau encore agréablement échaudée de celle de Roxy. Alors qu’elle s’étonnait de ma proposition, j’haussais légèrement les épaules alors que je lui indiquais ce qu’il y avait de sous-jacent derrière cette appellation masculine. « Jamie voulait simplement refouler Natacha. Ca arrive de temps en temps. » Je n’étais pas dupe et je me prêtais au jeu sans jamais le voir comme un problème. Mes enfants passaient en premier dans chacun de mes choix. Et je n’avais pas oublié les confidences qu’il avait faites à sa mère la veille. « Je ne pense pas qu’ils vont s’en plaindre. » Dis-je avant qu’elle n’accepte la proposition et qu’elle se vêtit d’un de mes t-shirts. J’enfilais pour ma part un boxer et un short pour aller m’occuper de mes enfants qui me réclamaient sans savoir que leur mère était encore là. « Je vais préparer le petit déjeuner en attendant et je te les laisserais le temps de prendre la mienne. » Je la regardais d’un regard entendu et m’enquit à aller rejoindre mes enfants, non sans faire une dernière réflexion à Roxy, plus que suggestive. « Je t’aurais bien rejointe mais… je faillirais à mon rôle de père. » Mon corps la réclamait déjà à nouveau et ça semblait surhumain quand on pensait à la nuit qu’on venait de passer. Je n’avais pas pensé au fait qu’elle n’ait pas d’affaires de rechange ici, aussi, je lui suggèrerais de repasser par la maison si elle le souhaitait, avant de partir pour Disney. Je retrouvais mes deux têtes blondes en les saluant et remarquant tout de suite que James avait déjà mis son costume pour la journée. « Bonjour les champions ! Oh wooow James est un Jedi ! et William…il va se déguiser en quoi ? Woody ? » Demandai-je au petit dernier qui hochait la tête tandis que je le prenais dans mes bras pour le sortir de son lit et l’emmener aux toilettes. James me suivait à la trace comme tous les matins, et me parlait déjà de la journée à venir. Après un lavage de mains, on se rendit dans la cuisine où je sortais leur petit déjeuner tout en demandant aux garçons, alors que j’entendais Roxy revenir. « Vous autorisez la princesse Maman à venir avec nous aujourd’hui ? » Et quand elle apparut, ils accoururent pour se ruer dans ses bras. La réponse semblait être oui. « On va déjeuner et après on se fera propres pour partir ! » Notamment moi qui avec l’activité débordante de la nuit avait bel et bien besoin de prendre une douche. Je préparais également le café caramel favori de Roxy, alors que je venais de servir les enfants. Un vrai tableau de famille.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 4 EmptyMar 1 Déc - 12:03

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) Il fallait avouer que les points ou nous tombions d'accord se comptaient sur les doigts de la main. En réalité, si ce n'était nos enfants, les autres sujets étaient devenus délicats. Je nous en voulais de jouer les fiers l'un avec l'autre alors que nous aurions pu mettre notre fierté de côté pour nous parler à cœur ouvert. On y arrivait plus et je ne savais plus comment changer les choses. Était-ce encore possible ? Je me posais sincèrement la question. Plus rien ne fonctionnait si ce n'était lorsque nos corps se retrouvaient pour fusionner. Il y avait une telle alchimie entre nous qu'il était impossible de croire que quelques heures plus tôt, nous nous écharpions comme deux étrangers en guerre. Cette nuit avait été comme une renaissance, j'avais enfin respiré à plein poumons pour la première fois depuis longtemps. Je m'étais sentie vivre et l'extase qui avait suivi nos ébats m'avait littéralement épuisée. Lovée contre Blake, je m'étais réveillée à plusieurs reprises mais je n'avais pas bougé, sentant son étreinte sur mon corps. Je n'avais pas eu envie de m'en défaire, en réalité si les garçons n'avaient pas été là, j'aurais sûrement prolongé notre récupération et je ne pensais pas me tromper si je disais que lui aussi. « Apparemment. » dis-je simplement sans vouloir en rajouter sur sa petite-amie ou peu importe le titre qu'elle avait. James ne l'aimait pas, il me l'avait confié et mon mari n'était pas naïf, il avait deviné sans même qu'il ne le formule à haute voix. « Je ne crois pas non plus mais on ne sait jamais. » Après tout, peut-être avaient ils réellement envie de passer du temps entre hommes. « Quel dommage... » commentais-je en souriant en coin. Je n'étais pas contre un énième round mais nos enfants passaient avant nous, ça avait toujours été le cas. Je ne m'en faisais pas plus longtemps sur ma présence ici et j'allais me doucher remarquant à ce moment là, les marques que Blake avaient laissé sur mon corps. Ce n'était autre que des marques de son amour, de nos ébats brutaux mais passionnés et sans que je ne le contrôle, elles m'étiraient un sourire. Une fois lavée, je prenais une chemise de Blake dans son placard et l'ajustais sur moi, rangeant le devant dans mon jean et laissant l'arrière ressortir nonchalamment. « Maman ? Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! » Je souriais en les entendant et me baissais à leur hauteur pour les prendre dans mes bras et les dévorer de bisous. « Allez les super-héros, au petit déjeuner ! » dis-je en leur faisant signe de se mettre à table comme leur père venait de le signifier. Je m'installais avec eux et préparais la tartine de William. « Tu as dormi ici, maman ? » Je regardais James et souriais avant de caresser sa joue, déjà tartiné de chocolat. « Peu importe non ? Le principal c'est qu'on soit tous les quatre. » Il était perspicace pour son age, il l'avait toujours été. Je regardais mon plus ou moins ex mari en coin avant qu'on ne termine tranquillement le repas avant que j'aille les habiller, laissant le champ libre à Blake pour se doucher et lui aussi, se préparer. Nous étions tous fin prêt et j'allais attacher les garçons dans la voiture lorsque je voyais une voiture se garer juste derrière. Je jetais un coup d'œil, reconnaissant Natacha au volant. Je laissais mes fils jouer avec leurs Avengers et je refermais la portière avant de me tourner vers Blake, qui était à quelques mètres. « Tu as de la visite. » Et c'était peu dire. Natacha descendait de voiture, outrée de me voir et je voyais à son regard qu'elle reconnaissait parfaitement la chemise que je portais. Je me retenais de sourire, mordant ma lèvre inférieure croisant les bras.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 4 EmptyMar 1 Déc - 22:21

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I don't really care how bad it hurts when you broke me first.
(flashforward) J’avais beau être épuisé, voire lessivé par toute la frustration accumulée en plus de la nervosité liée au travail, et surtout de la nuit torride que je venais de passer, j’avais presque la sensation de renaitre de mes cendres. C’était comme si retrouver Roxy le temps d’une nuit m’avait redonné toute l’énergie que j’avais perdue ces derniers mois. Je ne savais ce qu’il allait advenir de notre couple, mariage, si c’était un premier pas vers la réconciliation, mais je me refusais d’y penser pour l’instant, préférant profiter de l’instant présent sans faire de plans sur la comète. D’autant plus que nous n’avions pas nécessairement le temps d’en discuter ou de réfléchir à tout ça. Si j’étais certain de l’amour que je lui portais, il était évident que se baser sur nos corps unis n’était pas non plus l’idéal. Mais il y avait un élément que je prenais en compte dans ma vie de père, c’était les sentiments que pouvaient nourrir mes fils à l’égard de tout ce qui m’entourait. Et je comprenais aisément que James n’appréciait pas que je refasse ma vie. S’il ne le me faisait pas sentir directement, nombreuses de ses actions me faisaient comprendre la chose. Et je savais qu’il apprécierait me voir en compagnie de sa mère sans nous lancer de piques, comme un couple de parents normal, qui ne vivait pas dans la tourmente. Alors, il était évident que je pouvais intégrer Roxy à nos plans. Et d’ailleurs, je laissais entendre à mon ex-femme que nos enfants, même dociles, même bien élevés, pouvaient souffrir de notre séparation. « Je ne pense pas qu’ils apprécient de nous voir à tour de rôle. » Si ce n’était pas une raison suffisante pour se rabibocher, j’étais prêt à satisfaire les moindres désirs de mes chérubins si ça leur permettait de sourire davantage. Et puis, il y avait pire que de passer du temps en compagnie de la femme que je n’avais jamais cessé d’aimer. Ca semblait bien transparaitre dans ma façon de me comporter depuis notre dernière dispute de la veille. Le petit commentaire de Roxy me fit me retourner brièvement, un sourire mutin sur les lèvres, la questionnant bien que je connaisse la réponse : « T’es pas rassasiée ? » Et pourtant, je m’empressais de retrouver mes enfants. Ce moment de partage chaque matin était une bouffée d’air frais, ponctuée de rires. Roxy ne tardait pas à nous rejoindre et comme je l’avais envisagé, sa présence avait littéralement illuminé la journée de notre ainé en particulier. Ce dernier ne manquait pas de clairvoyance et me fit sourire alors que la réponse de sa mère se voulait évasive. Peut-être ne voulait-elle pas lui donner de faux espoirs. Buvant mon café, je mangeais un peu de brouillade d’œufs et un toast avant de laisser mon ex-épouse prendre le relais avec les enfants, et de retrouver la salle de bains pour une douche qui me fit le plus grand bien. Je troquais ma chemise et mon costume de la semaine pour me vêtir d’un jean et d’un simple t-shirt, non sans avoir remarqué les marques de nos ébats sur mon corps qui se plaisait encore à se remémorer la nuit. Quand je sortis de la douche, je m’affairai à préparer le nécessaire pour que les garçons ne manquent de rien lors de notre périple à Disney. Du rechange, aux tétines en passant par les jouets, tout y était. Mettant le tout dans la voiture, je signalais à Roxy que tout était prêt, quand elle me signala l’arrivée de… Natacha. « Oh putain mais quel pot de colle ! » Lâchai-je en levant les yeux au ciel. Elle ne voulait décidément pas comprendre, et ayant un petit regard pour mon fils, je m’avançais vers elle qui tempêtait déjà en sortant de la voiture pointant Roxy du doigt, furieuse. « Qu’est-ce qu’elle fait là ? Je croyais que c’était un weekend entre hommes ?! » Je soupirais bruyamment, serrant la mâchoire. D’une, je n’aimais pas les scènes en public, de deux je refusais de voir mon weekend gâché par sa faute, et enfin, mon fils ne l’aimait pas. L’issue était plutôt déterminée. « Je t’avais pourtant demandé de ne pas te pointer, mais t’en fais qu’à ta tête. » Elle me coupa la parole en m’accusant et en posant le doigt sur mon torse : « Tu voulais surtout me cacher que tu voyais ton ex en cachette ! » Je n'irais pas sur ce terrain-là. C’en était trop, et je me mis à ricaner avant de lui asséner un uppercut verbal dont elle allait probablement se souvenir toute sa vie. « Ca aurait été le cas si j’en avais quelque chose à faire de toi. On n’est pas sur la même longueur d’onde toi et moi, je crois. » Et comme elle semblait comprendre où cela menait et qu’elle comptait se défendre, je l’en empêchais en poursuivant. « Alors avant que tu ouvres une nouvelle fois la bouche pour me saouler, ne te fais pas d’idées, toi et moi ça marchera jamais. » Ca me semblait plutôt limpide tant ce que j’avais vécu avec Roxy ne trouverait jamais de comparaison. « Je te ferais livrer tes affaires à ton bureau, mais c’est pas la peine de revenir. Merci. » Je pris congé d’elle sans plus de cérémonie, revenant à ma voiture, posant à peine le regard sur Roxy pour l’inciter à monter sans faire de commentaire. Tournant la tête vers mes enfants à l’arrière, je lançais tout guilleret : « Qui c’est qui va à Disney ? » Ce à quoi ils répondirent en chœur : Moi. Reportant mon attention sur Roxy, je lui suggérais : « Tu veux repasser chez toi pour te changer ? » Pas que ça me gênait qu’elle porte une de mes chemises, au contraire.


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#  (flashforward) you broke me first - BLOXY - Page 4 EmptyMer 2 Déc - 11:20

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(flashforward) Blake avait raison, nos enfants n'aimaient pas spécialement nous voir à tour de rôle. Si William ne réalisait pas encore tellement ce qui se passait, James était plus que lucide sur la situation et je devinais sans grand effort que son plus grand rêve était de nous revoir tous unis et réunis. Je détestais devoir leur infliger ça même si nous faisions toujours de notre mieux pour que les choses se passent correctement, spécialement devant eux. Ça n'en restait pas moins difficile autant pour eux que pour nous. Est-ce que la nuit que nous venions de passer allait tout remettre en question ? Peut-être mais nos ébats aussi extraordinaires soient-ils ne pouvaient malheureusement pas tout résoudre. « Je sais... » dis-je simplement sans avoir de réelle solution même si je commençais à y songer sérieusement. On ne pouvait pas continuer ainsi et cette nuit était la preuve que nous nous aimions par dessus tout et qu'éventuellement, on pouvait encore sauver notre famille. J'esquissais un sourire à sa question et je le regardais de haut en bas, j'aimais tout de lui. « Épuisée mais jamais complètement rassasiée. » plaisantais-je avant de filer sous la douche. Aucun homme ne me faisait cet effet même si je n'en avais plus côtoyer beaucoup depuis quelques années, voir aucun. Mon ex-mari pouvait en douter, il ne s'imaginait pas combien me donner à quelqu'un était un exercice dans lequel j'échouais sauf quand il s'agissait de lui. J'étais incapable de faire confiance à quelqu'un d'autre, de lâcher prise de cette façon. Au fond, je ne le voulais sûrement pas et si je n'avais pas analysé plus ce blocage, c'était parce que j'en étais la première gardienne. Nous étions fin prêt à partir mais c'était sans compter sur la venue de Natacha et si je m'étais demandée quelques secondes si Blake ne m'avait pas menti, je réalisais à ses mots que c'était tout bonnement une énième tentative d'incruste. « Oui qu'est ce que la mère de tes enfants fait là... » marmonnais-je pour moi-même avant de les regarder tour à tour. Il n'avait absolument aucun respect pour elle, je le sentais et elle devait, elle aussi, le sentir ou se le prendre en pleine figure. Je n'avais jamais apprécié qu'un homme manque de respect à une femme -surtout en public- mais je connaissais assez Blake pour savoir, qu'il avait du respect et des valeurs et surtout qu'elle avait du le pousser à bout pour qu'il n'ait pas d'autres solutions que de s'adresser à elle aussi fermement. Je n'avais pas d'empathie pour Natacha, elle tendait le bâton pour se faire battre et ne savait pas comment agir avec lui, c'était puéril. Je ne disais rien et je montais dans la voiture, adressant un simple regard à ma désormais ex-rivale totalement hors course. Cette situation aussi déplaisante était-elle n'était pas si désagréable pour moi parce que savoir qu'elle n'allait plus partager ses draps me soulageait au plus haut point. Je souriais à James dans le rétroviseur de la voiture avant de rire en les entendant répondre en cœur. « Ça, c'est de l'enthousiasme ! » Je tournais les yeux vers Blake en réfléchissant. « J'avais de quoi faire sur moi et si ça ne te dérange pas que je garde ta chemise, on peut y aller directement. » Toujours prévoyante, j'avais prévu de passer chez ma sœur et potentiellement d'y dormir, j'avais donc emmené des sous vêtements de rechange dans mon sac. Si le fait que je lui emprunte ses affaires ne le dérangeait donc pas, on pouvait filer pour cette journée placée sous le signe de l'amusement. Je montais légèrement le son des baffes arrière pour que nos têtes blondes chantent en cœur les chansons de leur dessin animé préféré et je me raclais la gorge. « Elle ne t'a pas trop mis sur les nerfs ? » demandais-je en le regardant.


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(flashforward) Je n’arrivais pas à me projeter sur l’avenir. A anticiper quoi que ce soit, tout ça parce qu’on avait cédé à la tentation de nous retrouver. A mon sens, ça rendait peut-être les choses encore plus compliquées, parce qu’on savait très bien que les discussions ne menaient à rien et on avait encore choisi la solution de facilité. Alors, on se cachait derrière des raisons qui pourraient faire pencher la balance comme le bien-être de nos enfants, mais ça ne nous engageait en rien parce qu’au fond, s’ils souffraient – du moins c’était le cas pour James – de la situation, il souffrirait davantage de nous voir nous écharper à longueur de temps. Ce que j’avançais était simplement un constat, et je ne cherchais pas à faire la guerre à Roxy. Si j’étais peiné de l’attitude de mon fils ainé qui me prouvait qu’il n’était pas d’accord avec mes agissements et qui était plus clairvoyant que moi sur la séparation de sa mère et moi, il ne règlerait pas non plus nos problèmes à coup de baguette magique. Je ne rajoutais rien de plus alors que Roxy disait en avoir conscience. L’amour était encore là, c’était une certitude, mais il allait falloir que nous nous penchions sur un moyen de discuter durablement sans se renvoyer la balle. Peut-être fallait-il recommencer les discussions sur l’oreiller, comme lors de nos premières confessions. J’avais toujours eu du mal à m’ouvrir, mais Roxy avait patiemment attendu et elle m’avait toujours octroyé le temps dont j’avais besoin. Nous pouvions peut-être essayer. Du moins, une fois que mes enfants auraient profité de la journée que je leur avais vendue. Ca allait être difficile de ne pas tomber de fatigue, d’autant plus que nos fils étaient de vraies piles électriques, mais je refusais de les priver de ce weekend spécial parce que nous avions nous parents, décidé de remettre le couvert. « La journée va être longue… » Attestais-je en la détaillant avant qu’elle ne file prendre une douche. Roxy au contraire de Natacha, ne s’imposait pas, et j’avais d’ailleurs apprécié qu’elle décide de rester en retrait lors de ma mise au point avec cette dernière. Certes, je savais ce qu’elle devait croire, qu’une fois de plus ma colère prenait le pas sur le reste et que le manque de respect qui transparaissait en était la preuve. La vérité était ailleurs. Natacha recherchait de l’attention, je ne pouvais pas lui en témoigner. Elle m’idéalisait, elle ne me connaissait pas, elle voyait probablement juste ma réussite et non ma personnalité. Si j’étais respectueux, j’étais aussi intransigeant et je ne supportais pas qu’on ne respecte pas les demandes de chacun. Certes, Roxy ne devrait pas être là et on pouvait m’attacher de l’adultère dans les deux sens, mais je ne devais rien à la jeune femme au contraire de ma femme. Je ne tardais pas à remettre les choses dans le bon ordre, mais j’aurais préféré faire ça entre quatre murs. Ce qui était fait n’était plus à faire, et alors que je montais dans la voiture, je redevenais le père de deux garçons qui me redonnaient facilement le sourire. Leur exclamation de joie me permettait de focaliser sur les bons moments de la vie plutôt que sur des conflits de pacotille. A ma question, Roxy me répondit qu’elle avait prévu ce qu’il fallait et j’en souris naturellement. « Toujours organisée à ce que je vois. » Elle ne me surprenait pas. Pourtant, c’était presque à se demander si elle avait espéré qu’on se rabiboche ce soir, alors qu’elle n’avait même pas eu l’intention de rester au départ. On prit la route en direction d’Anaheim, et je lui assurais qu’elle pouvait bien porter ma chemise si le cœur lui en disait, je ne risquais pas d’en faire un fromage, ça restait un morceau de tissu. « Mais non, ça ne me gêne pas. » Je soupçonnais Roxy de monter le son des chansons de Disney pour tenter d’avoir une discussion avec moi au sujet de ce qui venait de se dérouler, mais je n’étais pas certain que ce soit le meilleur sujet à aborder. « J’arrive pas à comprendre qu’on ne puisse pas respecter une volonté de quelqu’un. Je ne parle pourtant pas chinois. » Ca me consternait de voir qu’une personne se sentait accro au point de ne pas être capable de laisser respirer quelqu’un. Si je n’avais pas été clair en lui laissant entendre qu’elle pouvait venir, je ne m’en serais pas offusqué. Or, j’avais mis en place un weekend pour m’occuper exclusivement de mes fils. Elle n’y avait pas sa place. « Mais bon, si on pouvait éviter de parler d’elle, ça m’arrangerait. » Dis-je sur un ton ferme en lui adressant un regard avant de reporter mon visage sur la route. « Tu peux me parler de ce que tu veux, mais pas d’elle. » Parce qu’elle ne signifiait rien, et je ne la verrais plus. « En plus, j’imagine que ça te fait plaisir. » J’étais persuadé qu’elle jubilait. Seulement trente minutes de trajet nous séparaient de Disneyland. Une fois garé, je regardais Roxy pour lui demander son avis : « On prend la poussette pour William ? Ca risque d’être compliqué si on veut faire les attractions avec lui. Je peux le porter si tu veux. » Je ne souhaitais me charger que du nécessaire pour éviter d’avoir l’un de nous comme potiche tandis que les autres s’amusent. Et je réalisais que si elle n’avait pas été là, il m’aurait été compliqué de faire toutes les attractions avec les deux enfants qui étaient encore petits. Disney pouvait s'avérer un bon moyen pour réaliser comme notre famille nous manquait.


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(flashforward) J'avais le sentiment quand je me retrouvais dans les bras de Blake que tout était réglé et que plus rien ne comptait. C'était évidemment un leurre parce que si nos ébats étaient passionnés et toujours extrêmement harmonieux, notre relation n'en était pas moins compliquée. Pourtant, ce matin, je me sentais bien et j'avais envie de profiter de la journée à laquelle j'étais désormais invitée. Peut-être que passer ce moment tous les quatre allait sans qu'on ne s'en rende compte réellement arranger les choses même si je savais que c'était un peu utopique de penser ainsi. « Très longue. » Je n'arrivais pas à m'enlever notre nuit de l'esprit et je savais qu'elle allait me poursuivre un moment même si je devais me concentrer sur nos deux garçons. James vivait mal notre séparation et William, en grandissant, n'allait sûrement pas mieux le vivre. Ils avaient beau être extrêmement compréhensifs, ils ne souhaitaient qu'une chose, comme tous les enfants de la terre, que leur famille soit réunie. C'était ce que je voulais aussi mais j'avais le sentiment que tout n'était pas si simple et que la bonne volonté n'était pas suffisante, pas cette fois. Je me retenais de commenter la venue de Natacha ou du moins devant elle. Mon regard suffisait et je n'avais pas envie d'agacer Blake alors qu'elle venait de lui créer une montée de tension. Heureusement, la présence des petits venait à l'adoucir instantanément. « J'ai appris à l'être avec les années. » Je lui jetais un coup d’œil complice alors que je tenais mon organisation des années que nous avions partagé. Je n'avais jamais été la femme la plus ordonnée du monde et si j'arrivais à m'organiser dans mon travail, ma vie privée ne l'avait jamais été. Blake m'avait apporté une certaine stabilité, moi le cheval un peu fougueux. Désormais, j'aimais prévoir et j'étais presque devenue la reine des to do list, il ne manquait plus qu'à ce que je les retrouve et les respecte mais chaque chose en son temps. On était d'accord pour que je garde sa chemise et j'en profitais pour évoquer Natacha mais je comprenais que c'était le sujet à éviter. Il l'avait toujours été mais maintenant il l'était des deux côtés. « Non, tu es même plutôt clair. » dis-je simplement avant de le regarder n'ayant pas à surveiller la route. « Ça me va de ne plus parler d'elle. » Et si elle pouvait dégager pour de bon de notre paysage, je signais également pour. Je souriais en regardant par la fenêtre alors qu'il m'avait démasqué mais après la nuit que nous avions passé et ce que nous nous étions confiés, ce n'était pas vraiment une découverte spectaculaire. « Je ne peux pas dire que ça me rend triste. » J'essayais de me dépatouiller de la situation comme je pouvais sans pour autant en faire trop. Je détestais ça et lui aussi. Cela dit, avoir mon mari pour moi et moi seule n'était pas la pire des situations surtout pas si on tentait de recoller les morceaux. Une fois sur place, je sentais l'excitation monter chez les garçons et je riais en voyant William bouger le popotin dans sa couche alors qu'une musique bien connu résonnait dans les microphones du parc. « Je crois qu'on peut mettre les poussettes à des endroits justement donc on peut la prendre. » Je connaissais assez mon petit dernier pour savoir qu'il allait apprécier s'endormir dans sa poussette après avoir fait quelques tours de manèges. Ils avaient beau être montés sur duracel, William était encore petit et l'énergie repartait aussi vite qu'elle arrivait. On partait en direction du parc et je prenais la main de James en lui montrant les subtilités des décorations qui commençaient dès le parking. Cet endroit était réellement magique quoi qu'on en dise et il l'était d'autant plus pendant les fêtes lorsque les guirlandes, le gui, la chorale, les sapins de noël étaient installés partout. Nous n'étions pas encore à la période du pain d'épice et des chaussettes chaude mais je savais qu'on y reviendrait en temps voulu, on ne pouvait pas passer à côté de leurs regards brillants. La journée se passait à merveille, nous avions enchaîné les attractions, les goûters, les fous rires et tout ce qui faisait de nous, une famille heureuse. Nous l'étions en réalité, il n'y avait que notre couple qui ne fonctionnait plus correctement... Toutefois l'envie de faire des efforts était plus que présente lorsque on réinstallait les petits dans la voiture et je me mettais sur la siège passager laissant un souffle satisfait sortir d'entre mes lèvres. « C'était vraiment génial. » Je souriais à Blake replaçant machinalement une mèche de ses cheveux vers l'arrière.


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(flashforward) Je me souvenais avoir juré que même dans les difficultés, je lui serais fidèle, je ne fuirais mes responsabilités, et je n’oserais lui apporter de la peine. Et pourtant, de très longues années plus tard, on se déchirait. Mais n’était-ce pas également parce qu’on regrettait l’innocence de nos débuts, ou qu’on avait laissé la routine s’installer ? Peut-être que nous nous étions vus trop beaux pour résister au temps. Mais si l’amour était intact, n’avions-nous pas trop d’attentes l’un envers l’autre ? Pourtant, je n’avais jamais vraiment exigé quoi que ce soit venant de Roxy, je l’aimais comme elle était. Ma jalousie n’incombait pas à son comportement, mais à celui des autres autour, car tout en sachant qu’elle ne briserait pas notre couple d’une manière qui la répugnait, j’étais soucieux de la voir m’échapper. Et aujourd’hui, si c’était le cas par notre séparation, j’étais forcé de constater qu’elle était toujours mienne, pas seulement par les liens sacrés du mariage, mais surtout par l’union de nos corps. J’avais longtemps cru notre couple indéboulonnable, mais il semblerait que seule notre famille le soit. Je ne me permettrais jamais de parler en mal de Roxy auprès de mes enfants, surtout qu’au fond, je n’avais rien à lui reprocher, si ce n’était d’être partie. Rien dans son comportement au travers de toutes ces années, ne m’avait fait regretter de l’épouser de qu’elle soit la mère de mes enfants. Elle restait l’unique femme de ma vie, même si elle avait pu penser le contraire en trouvant Natacha dans son champ de vision. Je souriais à ce qu’elle insinuait. Elle attribuait son organisation à mon influence. Il était vrai qu’à voir débouler un maniaque dans sa vie avait dû chambouler tout son quotidien, mais je voulais croire qu’elle avait également mûri avec les années et les responsabilités, notamment celles qui découlaient du rôle de maman. Si j’avais contribué à un équilibre pour elle il en valait de même pour moi. Elle m’avait appris à me libérer de certaines règles que je m’étais fixées, à accepter de ne pas être un surhomme et surtout d’ouvrir mon monde à quelqu’un. Je ne l’avais jamais fait avant elle. Et même après. Natacha n’avait pas eu l’opportunité de me connaitre, même en passant du temps avec moi. « Elle doit avoir le cerveau retourné pour croire qu’il y a un peut-être dissimulé derrière un non catégorique. » Il était évident que ça m’avait agacé de devoir gérer un conflit en urgence alors que j’étais en weekend et que j’avais simplement envie de passer du bon temps avec mes deux fils. J’avais ainsi usé de la manière forte, mais elle m’y avait été contraint. Roxy semblait d’accord pour me ficher la paix à ce sujet, et j’en étais soulagé. « Merci. » William balbutia un ‘encore’ pour lui remettre la chanson qui venait de se terminer, et j’appuyais sur l’écran tactile pour accéder à sa demande avant de jeter un regard à Roxy qui sous-entendait des choses sans me dire tout ce qui lui traversait l’esprit. « Moi qui pensais que tu allais te la jouer solidarité féminine. » Plaisantai-je en lui signalant que je m’étais attendu à ce qu’elle me fasse la remarque sur mon comportement plutôt que de s’attacher au fait que j’avais éjecté Natacha de ma vie en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Arrivé sur place, l’excitation était à son comble pour les deux enfants qui sautaient partout, et il me fallut les rappeler à l’ordre plusieurs fois, avant d’éclater de rire face à la danse improvisée de notre petit dernier qui visiblement était emballé par la musique. « Ok, on la prend alors. » Répondis-je à ma femme alors qu’elle m’expliquait qu’il y avait des endroits pour stocker les poussettes. J’espérais juste ne pas avoir à faire la queue pendant des heures pour ce faire. Elle connaissait mieux que moi comment les choses fonctionnaient, et pourtant j’étais allé à Orlando avec sa sœur il y a des années. J’y avais emmené Roxy aussi, mais jamais mes enfants, aussi c’était un rêve pour James en particulier que de pouvoir voir ses personnages de dessins-animés favoris. Je dépliais alors la poussette pour y mettre William dedans, et suivant les deux autres membres de notre famille jusqu’à l’entrée du parc pour passer une belle journée. Je crois que je n’avais jamais vu mes enfants s’amuser autant. Il n’eut pas de caprice, tout leur semblait magnifique, si James put profiter un maximum, je fis toutes les attractions possibles avec mon cadet et lorsque ce n’était pas possible, je l’emmenais en faire une autre pour qu’il ne se sente pas lésé. On repartait les bras chargés de peluches et jouets, mais je n’avais pas pu leur refuser quoi que ce soit. Et puis, je m’étais surpris à apprécier retrouver Roxy dans un autre contexte que notre quotidien. C’était comme si le temps s’était arrêté et que nous avions rangé nos problèmes au placard. Je fus surpris de son geste, mais je ne dis rien alors qu’elle replaçait une mèche de mes cheveux, me contentant de sourire. « Content que tu aies apprécié. Je pense qu’ils vont s’endormir dans la voiture… » Je jetais un regard à mes garçons, attendri par leurs expressions. Et je démarrais la voiture. Il fallait revenir à la réalité et quitter le conte de fées. Aussi, ça soulevait un problème : « Hum… c’est encore mon week-end, alors ça ne te fait rien si je te les ramène que demain, n’est-ce pas ? » Je ne savais même pas si je devais lui proposer de rester. Mais il était préférable d’envisager de se poser ensemble et de discuter plutôt que de fermer les yeux sur ce qui nous rongeait.


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