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 Fanning the flame [PV : Napo]

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Dimitri Ivanovitch
In the air tonight
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Dimitri Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 3 EmptyDim 8 Jan - 8:29
Maître de mes fantasmes, auteur de mes plus grands tourments, tu distilles des flammes du bout des doigts, traces obscures sur mon épiderme. Nous jouons à un jeu dangereux, surtout au milieu d'autres âmes avides de scandales. Il devient difficile de maîtriser nos gestes, de retenir nos mains qui glissent plus fréquemment sur nos tissus pour avoir un avant goût de ce que nous réserve la nuit. Tu me fais perdre la tête, toute maîtrise de la décence. Sous tes caresses, j'ai l'impression de redevenir un adolescent, uniquement guidé par ses hormones. Et pourtant, le véritable duel n'a même pas commencé. Nous restons en surface, explorons du bout des doigts ce que nous pouvons réussir à caresser dans l'ombre de nos positions.

Tu as lancé les dès, j'ai abattu mes cartes, te dévoilant sans aucun détour mes désirs. Pas de chemins parallèles, je t'ai toujours livré la vérité sans te promettre monts et merveilles. Ma tension explose quand, au lieu de prendre la fuite, tu t'insinue dans mes fantasmes. Tu prends la place qui t'est dû, t'imaginant entre mes bras, entre mes draps. Je devrais reculer, j'ai besoin d'air, d'idées claires mais il devient évident que ton odeur est addictive. Je ne peux pas te laisser filer, pas maintenant que tu es pris au piège dans mon filet. Quoique, je suis tout aussi emmêlé dans le tiens. Des images de nos corps unis, de tes gémissements, de ton visage qui se crispe sous l'extase me percute à chaque fois que j'ose fermer les paupières. Je ne sais pas quelle sorte de sort tu m'a lancé du bout de tes pétales mais je suis indubitablement sous ton joug.

Tes mots résonnent encore dans ma tête, font vrombir mon imagination, me donnent envie de t'emmener bien loin de ce bar. Je bouge légèrement, reprenant une position plus confortable pour mon corps tendu par tes aveux. Ton verre qui déverse quelques gouttes de son liquide aphrodisiaque sur mon pantalon est la goutte qui fait déborder mon vase. Je voulais continuer à jouer, tester notre résistance, attiser la flamme mais je me révèle faible face à tes lippes que je rêve de goûter. Je ne tiens plus, avide de découvrir le goût de ta peau. Tu me donnes la possibilité de rejouer mais c'est toi qui mène cette partie. Je suis sous tes ordres, esclave de tes mots. Je réalise que ce qu'il va se passer va être bien différent de ce dont j'ai l'habitude. Avec les autres hommes, il s'agit que d'une nuit, sans aucune attache autre que les liens qui se nouent autours de leur poignet. Mais toi… Toi, tu m'implique émotionnellement dans cette histoire, le promettant des jours de tourmente quand tu quitteras ma chambre sans un regard en arrière.

Je devrais résister, te garder captif dans ce bar où les regards curieux nous maintiennent à bonne distance. Mais je ne suis pas quelqu'un de bien, pas un homme de confiance. Ma main quitte la peau douce de ta hanche pour venir agripper ton bras et te donner l'ordre muet de te lever.

Alors je te veux tout de suite.

Ma maîtrise de soi est rangée au placard, tout comme mon masque de joueur de poker. Je te laisse voir tout ce qu'il se passe derrière mes prunelles, libre accès aux flammes qui ravagent mon enfer. Tu es la seule personne qui pourra arrêter ce qui est en train de s'enclencher. Je n'ai plus aucun maîtrise, voiture folle qui dévale les sentiers de la luxure. Si tu n'es pas prêt à sauter avec moi alors il faut que tu stoppes notre élan maintenant. D'une main possessive dans le bas de ton dos, je te guide vers l'ascenseur. La note de notre soirée sera ajoutée sur le compte de ma chambre, faisant rugir mes sponsors qui ne manqueront pas de recevoir les détails de notre festin liquide.

Mon doigt fait s'illuminer le bouton d'appel que j'imagine écarlate, comme le signal qui s'allume aussi dans ma tête. Derrière toi, je glisse mon bras autour de ta hanche pour te ramener tout contre mon corps. Impossible de passer à côté de tout ce que tu provoques, ma température a dû grimper de plusieurs degrés. Ma bouche se perd dans ton cou en attendant que la cabine arrive à notre niveau. J'embrasse, mord, lèche, te donne un aperçu de tout ce que j'ai envie de te faire subir. Quand le ding retentit, je te pousse doucement à l'intérieur et interdit d'un regard au couple derrière nous de venir empiéter sur notre espace. Je veux te garder rien que pour moi, empêcher d'autres regards de te frôler, d'autres membres de te désirer. Je ne peux pas risquer un autre scandale, mon dernier voyage en ascenseur avec un homme ayant fait la une de la presse.

Seul un étage nous sépare de ma chambre. Un étage, une minute, dernier instant pour changer d'avis. Tu as la possibilité d'appuyer sur la touche du parking pour rejoindre la voiture. Levy te conduira chez toi sans poser de questions. Tu n'es obligé de rien. Mais si je suis sur d'une chose, c'est que tu es un être assez libre pour ne faire que ce qui te convient. Tu peux m'échapper à tout instant si tu décides que finalement, je ne conviens plus à ta soirée. C'est peut être pour cette raison que ma main ne quitte jamais ton corps, douce façon de te garder contre moi, de t'empêcher de fuir. Notre moment d'intimité prend fin trop vite, mes dents n'ont même pas le temps d'accrocher une nouvelle fois une partie de ton corps.

La porte de ma chambre se déverrouille, suite des plus classiques quand un joueur s'installe en ville pour plusieurs semaines. Je te ferais visiter une autre fois, j'ai d'autres plans pour le moment. Le clic du verrou résonne alors qu'un silence plane dans la chambre. Ma veste termine sur une chaise qui traîne sur mon passage et un sourire carnassier déforme mes lippes.

Dernière chance pour t'enfuir, Napoleon.

Je ne sais pas encore ce qu'il va se passer, jusqu'où tu vas me permettre d'aller. Peut être que notre nuit sera faite uniquement de caresses et de confessions sur l'oreiller. Ou peut-être que nos seules paroles seront des grognements qui n'auront plus rien d'humain. Mais dans tous les cas, je ne veux pas que tu regrettes demain matin. Ça me tuerai sûrement de te laisser t'éclipser mais si tel est ton souhait alors… Je te regarde évoluer dans mon espace, relevant tous les indices à ta disposition. Un détour par le bureau recouverts de papiers et mon occupation professionnelle n'aura plus rien d'un secret. Mes différentes stratégies s'étalent sur les feuilles couvertes de feutres utilisant toutes les nuances de gris à ma disposition. Les brochures et formulaires d'inscription des tournois à venir attendent patiemment que je me décide sur mon activité des prochains mois. Mais le plus important ne se trouve pas sur mon bureau mais au milieu de la pièce. Cette rose que j'ai envie de faire mienne depuis la première fois que nos regards se sont croisés. Donne moi le signal, Napo. Donne-moi le foutu signal pour que je puisse dévorer tes lèvres. On en a envie tous les deux. Cédons à la tentation.

@Napoleon Lavaughn
Napoleon Ivanovitch
bouquet de roses mises à nu
Napoleon Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 3 EmptyDim 8 Jan - 22:25
Ce sont de curieuses sensations que tu illumines partout sur ma chair, comme autant d'ampoules blanches qui m'aveuglent, m'empêchent de complètement prendre les mesures de tout ce que tu m'offres, alors même que nos lippes ne se sont jamais rencontrées. Nos mains et nos coeurs l'ont fait avant, et le mien bat plus vite qu'il ne l'a jamais fait depuis longtemps. Ta main dans mon dos rétablit ce foutu courant électrique qui nous déchire tous les deux, menaçant de nous faire craquer toutes les normes sociales ici, sur une table, face à une vitre immense. Je me demande quelle est la vue, depuis les appartements plus bas. Est-ce qu'ils ont l'habitude de voir des corps se défouler, s'écharper, se mêler, au milieu des coupes de rosé et de verres de whiskey ? J'en doute sérieusement. J'ai eu pas mal d'amants, pas mal de bouches, peinturlurées de toutes les couleurs du monde, mon lit a été l'abri de tout un tas de chaussures, des baskets urbaines jusqu'aux talons les plus fins, jetées là, juste avant de se lancer dans une nouvelle danse. Mes rideaux avaient vu nombre de mains s'y agripper, ou me forcer à m'y agripper, c'était selon. Mais aucune main, aucune bouche, aucune cheville, ne m'avait fait cet effet-là. J'avais l'impression d'être sur une barque, entourée d'un millier de vagues houleuses, avec tout autant de dangers tout autour ; et pourtant, la mer m'appelait, me réclamait, me poussant à me jeter du plancher pour venir m'ensevelir sous ce poids lourd. Tes lippes déposent une dernière caresse dans mon cou, jouent rapidement de ma carotide, puis tu te lèves, et je te suis, silencieux, les lèvres qui dessinent un sourire immense. Tes doigts restent bien serrés contre ma peau, et je réprime tous les frissons qui voudraient me faire me tordre sur le chemin. Quelques regards se posent, je n'en reconnais aucun et pourtant je les épouse tous des yeux, déposant quelques étincelles fleuries au bout des cils. Quitte à être ton trophée, autant que je puisse me délecter de leurs regards à tous, de la jalousie, des murmures, de l'outrecuidance. Ils savent absolument tous ce qui va se passer ce soir pour nous. La position de nos corps, trop proches même en marchant, est équivoque sur le lien qui nous unit, sur celui qui nous unira peut-être juste le temps d'une nuit. "Bonne soirée." Un billet que je pose sur le comptoir de mon bras libre. Un mouvement de tête et un petit coup de fossettes au barman, puis les portes s'ouvrent, nous jettent devant la cage magnétique de l'ascenseur. Là, tu me forces à faire danser mon cou, alors que ta bouche dépose toutes ses offrandes brûlantes le long de chaque parcelle, que tes mains me rapprochent encore un peu plus de toi. La mienne vient serrer la tienne, me contorsionnant, profitant de ce mouvement pour serrer chaque os, chaque muscle contre les tiens. Si tu veux de la fusion, tu auras de la fusion. Je ne ferme les yeux que quelques secondes, en extase complète, avant que la sonnerie ne me tire de mes sensations. Ce n'est qu'un premier aperçu du paradis que tu ouvres devant moi, et j'ai hâte de connaître la suite, bien loin de toutes mes prédispositions à prendre la fuite pour espérer te revoir.

Dans l'ascenseur, en entrant, je fais face au miroir, alors que ton corps est contre le mien, torse contre torse, un rapide étage et à peine quelques coups de lèvres et de dents. C'est une belle image, une photographie quasiment parfaite. Peut-être à peine trop. Je soupire alors que les portes se referment et que nous nous détachons. Ta main reste fixe sur ma chair et je ne parviendrais pas à bouger même si j'en avais l'envie ; ce serait trop déchirant de me séparer de cette chaleur-là tout de suite. J'ai besoin d'un défouloir, de rejeter tous les impacts que tu as laissé sur mon enveloppe, sur ma chair, sur moi en entier, comète particulièrement explosive venue me percuter de plein fouet. Qu'à cela ne tienne, voyons où cette promenade stellaire nous attirera. Il n'y a pas même une minute qui s'écoule avant que nous ne nous extirpions, toujours solidement accrochés. Ta clef tourne, dans une de mes inspirations. Je reste figé, quelques instants, et ta voix vient s'inscrire à l'encre blanche sur ma peau. Et je rentre. Me laisse aller à quelques pas, chaussures qui restent à mes pieds, les yeux qui se perdent sur les rideaux gris, sur l'intérieur luxueux. Est-ce que j'ai vraiment envie de ça ? D'une nuit unique ? Est-ce que ces deux rendez-vous ne m'ont pas donné l'envie d'un troisième, lui aussi hors du temps ? J'ai peur de toutes les addictions, mais jamais je n'avais eu le coeur aussi serré à l'idée de me défeuiller de quelques tissus. Ta chambre sent bon, d'une odeur mélangée de lavande, de javel et de vanille. Je te tourne rapidement le dos, écartant des doigts les rideaux pour jeter mon regard au-dehors. Les voisins n'auront aucune vue de cette chambre-là. L'alcool me chauffe les tempes, et tu chauffes tout le reste sans que je puisse vraiment y faire quoi que ce soit. Je dois prendre une décision, vite. Décider de t'offrir le coeur de la rose ce soir, ou le remettre à plus tard en prenant le risque que plus jamais tes doigts ne viennent s'agrafer à mes épines. Rapide moue, je me vois dans la glace, et ton sourire, ton regard, toutes les ondes qui émanent de toi, se matérialisent, éclats irisés qui donnent des sortes d'ailes à ma peau. Et puis, je pivote.

Mes doigts viennent défaire quelques boutons sur mon corps, adresser un peu plus de peau à ton visage ; j'ai vu ce que tu pouvais en faire, et je n'attends que ta bouche pour qu'elle se jette sur moi et m'arrache toutes les pensées parasites, toutes ces idées invasives, qu'elle chasse au loin tous les doutes, tous les potentiels regrets. Dans le feu de tes lippes j'oublierais bien tout ce qui ne va pas, tout ce qui pourrait ne pas aller. Je ne veux pas y penser. Rapidement, mon torse est nu et mes doigts viennent jouer sous tes vêtements pour mieux te les enlever. Je m'approche de toi, et pour la première fois, nos chairs se touchent complètement, nos coeurs battent en un rythme unique. Mes lippes s'approchent des tiennes, y déposent un seul souffle aromatisé, puis viennent de nouveau se perdre le long de ton oreille alors que ma main vient caresser tes cheveux, s'y perdre autant que je me perds dans les nuances de ton regard, autant que je me perds dans tous les incendies qui brûlent déjà, consumant tapis, draps, rideaux, serviettes, tous de la même flamme qui écorchent ma peau. "Je ne pars pas. Fais-moi voir sept cent cieux." Puis les mêmes lèvres qui déposent rapidement ma langue le long de ta peau, en prenant la mesure salée, avant de venir tournoyer autour de ta bouche. S'il y a un moment où céder, c'est maintenant. Ma bouche esquisse la tienne, dessine de nouveaux traits de plaisir tout autour, avant de finalement entrer en collision. C'est d'abord doux, puisque c'est moi qui ait le contrôle pour le moment, mais rapidement tes mains dans mon dos se font plus rapides, plus demandeuses, et les miennes cessent de caresser une mèche pour mieux la tirer. Je ne retire pas mes lèvres des tiennes tant que j'ai du souffle. Ce sera un concours d'apnée, et je compte bien le gagner, te montrer que cette nuit je mets tout sur le tapis, joueur amateur, pour remporter une coupe que je ne devine qu'à travers le froissement de ton pantalon. Mes yeux se ferment sous un nouvel assaut de lèvres, et j'en profite pour t'attirer en arrière, mes doigts agrippés à la ceinture de ton pantalon pour mieux faire se toucher nos corps. Je gagne mon pari quand tu te détaches le premier, et que nos souffles qui réclament tout l'air de la chambre se hument, implosent autant qu'ils explosent, faisant crépiter toujours plus de pétales étincelants autour de nous. J'en profite pour te glisser quelques mots à l'oreille, mais au dernier moment je me ravise. Je ne veux pas de promesses, je n'en ai jamais voulu, alors pourquoi t'en demander maintenant ? Qu'est-ce qui ne tourne pas rond exactement ? Le médecin avait dit qu'il n'y aurait aucunes séquelles de notre première collision, plus habillée, plus métallique, définitivement moins dangereuse. Pourtant, je reste dans l'impossibilité la plus totale de m'expliquer les quelques mots que j'ai failli adresser au creux de ton oreille. Pas de sentiments, pas de déclaration enflammée ; juste une demande d'un nouveau serment, dont les syllabes éclatent déjà dans l'atmosphère, puis disparaissent. Mes yeux sont restés fermés, ne t'offrant aucun visuel des tourments que tu fais naître, et déjà les caresses reprennent, en même temps qu'un nouveau baiser, pur tango avec le diable en personne, maître de toute flamme, de toute luxure et de tous les corps qui passent le long de ses mains habiles. J'obéis à tous tes démons, à tous les miens aussi, qui tournoient autour de nous dans une tornade pleine de désir et d'impulsions, orangée comme aucune autre, portant leurs murmures par dizaines, eux qui me supplient d'abandonner tout artifice, d'abandonner toute réserve, et de t'offrir la plus belle bénédiction de mon royaume, quand j'imagine déjà mes yeux rouler sous mes paupières, au rythme des premiers râles et au fur et à mesure de l'écoulement des vibrations que tu me glisses.

@Dimitri Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 3 EmptyMer 18 Jan - 15:23
Le porte de ma suite se referme sur la vie de l’hôtel. Le silence nous enveloppe, laissant le brouhaha alcoolisé du bar derrière nous. Plus de musique classique, plus de verres qui s’entrechoquent, plus de regards indiscrets. Je t’ai enfin rien que pour moi, dans cette pièce où je ne pensais pas que tu accepterais de me suivre. Mes doigts rendent sa liberté à la poignée de la porte que j’ai agrippé en suivant tes mouvements. Je te laisse prendre tes marques, analyser la pièce, étudier la vue depuis la baie vitrée. Je reste dans l’entrée, ne voulant pas perturber ce moment qui je le sens sera décisif pour le reste de la nuit. Ton regard est pensif et je préfère ne pas savoir les dilemmes qui font bouillir ton cerveau. Je ne serais pas un conseiller très objectif. Je suis déjà en manque de ton odeur alors que j’en ai pris des bouffées entières dans l'ascenseur. Je te laisse à tes réflexions, poussant mon intrusion de quelques pas. C’est ma chambre, mon domaine et pourtant, j’ai l’impression d’être sur ton territoire. Suspendu à tes lèvres et à ton verdict, je retire ma veste et la laisse tomber sur un fauteuil. Je te te quitte pas du regard, j’ai bien trop peur que tu disparaisse si j’ose cligner trop longtemps des paupières. Mais tu es bien trop irrésistible pour que j’arrive à garder la distance, poison envoûtant qui se distille dans toutes mes veines me laissant à ta mercie. Le regard qui suit tes courbes, je remonte les manches de ma chemise sur mes avants bras et m’immobilise au milieu de la pièce. La balle est dans ton camp, à toi de décider ce que tu es prêt à me céder cette nuit. Je respecterais le moindre de tes désirs, le moindre de tes mots. Tu n’es pas n’importe qui, j’ai à ma portée le roi des fleurs, celui qui a réussi à me mettre à genou sans le moindre baiser.

Quand tu te retournes face à moi, ta décision est prise. Ton regard se fait plus franc, sourcil froncé par la détermination. Je m’attends à tout moment à ce que tu me contourne pour prendre la fuite. Levy est prêt à te récupérer dans le parking si jamais tel est ton souhait. Je ne veux pas de regrets demain matin, je ne supporterai pas de voir la moindre lueur de peine dans ton regard.Mais tes doigts m'envoient un message qui fait battre mon cœur bien plus vite et monter ma température corporelle de plusieurs degrés. Un bouton s’ouvre, puis deux, jusqu’à ce que ta chemise finisse sur la moquette. Je ne ressens aucune gêne à laisser mon regard couler sur ton torse, ton ventre et cette ligne qui descend bien plus bas.Tu es beau, un apollon qui accepte de m’offrir sa splendeur en laissant tomber quelques pétales. Tes mains sont lancées et décident d’accélérer le mouvement en s’attaquant à ma propre chemise. En quelques secondes, nos torses fusionnent faisant flancher mes dernières retenues. Mes mains glissent dans ton dos, recouvrant ta peau douce d’une myriade de frissons qui me rendent complètement dingue. Je suis de retour vingt ans en arrière, quand je découvrais ma sexualité et qu’un morceau de peau avait la capacité de m’emmener au paradis. Entre tes mains, je redeviens cet adolescent troublé par une caresse et qui n’était pas prêt à entendre tes mots. Il est temps pour le Dimitri adulte de prendre le relais.

Tes désirs seront toujours des ordres, Napoleon.

Je te laisse mener la danse pour te mettre en confiance, réprime mes plus viles instincts pour ne pas te faire fuire. Ta langue qui glisse contre mon cou me fait gonfler de désir, mes doigts accrochant un peu plus ta peau. C’est toi qui donne le rythme, toi qui m’emporte dans ton tempo. Je ne suis qu’un pantin qui prend ce que tu veux lui offrir. Je sais qu’à un moment, je vais perdre le contrôle. Mais tant que je le peux, je te laisse me montrer les pas avant de t’emporter dans un tourbillon infernal qui a toujours empêché quiconque de rester dans mon lit. Mes paupières se ferment, lourd d’un désir que tu fais claquer contre ma peau avant de lancer le deuxième round. Tes lèvres s’approchent doucement des miennes, les cherchent, les sentent avant d’abattre leur sentence. C’est léger, comme un battement d’aile de papillon. Les présentations sont chastes, les caresses délicates. Puis tu augmentes la pression, me montrant toutes les nuances de gris que tu peux faire naître d’un seul baiser. Nos langues se trouvent et nos mains n’ont plus rien de douces. Les muscles de mes bras se contractent pour te serrer plus fort contre moi, véritable incendie qui prend forme dans le peu d’espace qu’il reste entre nos deux corps.

Ce baiser, le premier, enflamme corps et esprit. On recule, un pas après l’autre, jusqu’à ce que tes mollets butent contre le lit. Tes lèvres se détachent des miennes, retourne à l’attaque de mon cou pendant que je réalise que j’avais besoin d’air. Respirer vient de passer derrière tes baisers, mes fonctions vitales étant bien moins importantes que ton corps brûlant. Mes doigts agrippent ton pantalon, font sauter le bouton qui protège les derniers morceaux d’épiderme que tu me refuses. Emporté par ce feu que tu attises, je plaque mes paumes contre ton ventre pour te pousser sur le matelas. Allongé sur cette couette que j’imagine blanche, en appuie sur tes coudes, tu es l’image même de la luxure. Interdit, brûlant, désirable. A ce moment, tu me demanderais de sauter par la fenêtre que je le ferais sans me poser la moindre question.

J’ai envie de te dire combien je te trouve beau, combien j’ai envie d’embrasser ton regard, combien ton sourire me donne envie de faire de très vilaines choses mais j’ai peur de casser ce moment. Comme si le bruit d’une branche qui craque sous une semelle pouvait te faire décamper à l’autre bout de la ville. Alors je te dis tout ça avec un langage que nous avons décidé de parler tous les deux. Mon genou s’enfonce dans le matelas et mes bras se posent de chaque côté de toi. Mes lèvres se penchent jusqu’à entrer en collision avec ta poitrine. A mon tour, d’embrasser et lécher chaque parcelle de peau accessible. Je peux entendre ton cœur s’emballer, je veux que mon prénom s'échappe de tes lèvres dans un râle de plaisir. Je te veux tout à moi et rien qu’à moi jusqu’à ce que le soleil revienne pointer ses rayons au-dessus des buildings qui nous font face. Tant que Nyx règnera en reine sur la ville, je n'admettrai aucune autre lèvre que les miennes sur ton corps.

Ma main accroche ta jambe, la relève contre moi, glisse le long de ta cuisse pendant que mon corps se confond avec tes formes. Nos pantalons, seul tissus qui couvre encore nos corps, frottent en produisant des bruits métalliques atténués par nos bouches qui se retrouvent. Comment est-ce que j’ai pu passer autant de temps sans t’embrasser ? Ta langue transporte des milliers de d’étincelles avec elles, parcelles incandescentes qui crépite dans ma poitrine, dans mon ventre et dans un endroit moins avouable de mon anatomie. Le destin t’a mis sur ma route, m’a entraîné dans ce club alors que j'aurais dû finir dans un casino. Je ne sais pas encore bien pourquoi mais je compte bien prier ce nouveau dieu tous les soirs pour avoir l’opportunité de faire naître de nouvelles étincelles avec toi.


@Napoleon Lavaughn
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 3 EmptyJeu 19 Jan - 14:58
Il n'y a plus un bruit entre nous, plus un seul son et même ton soupir qui vient s'échouer sur ma peau nue ne produit que quelques crépitements. L'instant est suspendu dans le temps, et le cours entier de la vie est paralysé, alors que l'Olympe tout entière nous regarde, moi jeté en arrière sur ce lit, chutant directement dans les typhons que tu m'as promis, la main qui serre la couette, distend la surface de quelques ondes quand tes lèvres retrouvent les miennes ou viennent déguster ma peau. Tes doigts serpentent, reptiles de désir, viennent enlacer toutes les chairs, se jouer de mon pantalon pour finalement le laisser glisser au pied de cet autel que tu me consacres, mes yeux étant réellement les seuls à prier. J'implore Aphrodite, j'implore Eros, j'implore même les premières divinités mésopotamiennes et aztèques, voyant leurs plumes danser le long de ta tête alors que tu t'empares du bas de mon ventre, le long des lignes les plus interdites, franchissant toutes les frontières pour nous faire basculer dans un autre univers, un de ceux qui n'ont aucune règle logique, un de ceux où mes doigts blanchiraient encore plus en s'accrochant aux draps au fur et à mesure de la naissance de quelques râles. Ma cuisse glisse le long de ton corps alors que ta paume vient faire de même avec ma chair, m'arrachant un frisson. Tu quittes mon torse pour venir retrouver le chemin de mes lippes, les accrochant aux tiennes dans des soupirs d'extase que je contrôle difficilement, alors que nos corps se heurtent, provoquent les premières étincelles nécessaires à toute flamme. Nos tissus dessinent de nouvelles formes au fur et à mesure que tu me gorges de désir, passations d'armes silencieuses, seulement ponctuées de quelques gémissements, fruits de toutes les idées indécentes qui traversent nos corps, se font ciment pour ne les faire devenir qu'un, alors que l'entièreté de ta chair se dépose contre la mienne. Mes doigts glissent le long de ton torse, mon sourire te donne en un souffle le nouveau règlement du jeu, alors que la pulpe de mes doigts vient rejoindre celle de tous tes fantasmes, articulant quelques caresses, mes lippes venant presque instantanément aspirer tous les soupirs, les absorber pour me sentir aller encore plus loin contre toi. Dehors, la pluie tombe, quelques gouttes qui triplent, viennent coulisser comme je fais coulisser le dernier fil métallique qui retient nos peaux, te délestant d'un nouveau tissu. J'entends l'eau taper contre les carreaux alors que je me laisse couler sous toi, ma bouche venant caresser chaque parcelle de ton torse pour finalement s'emparer de l'ultime course des plaisirs, jouant sur ta chair la plus sensible, une main posée sur ton coeur alors que je le sens s'accélérer en même temps que le tien. Tu provoques des choses inédites en moi, me donne des images et des couleurs que je n'aurais jamais pu imaginer si je n'avais pas fini par lier nos lèvres. Ta peau est délicieuse, me donne envie de rougir. Je n'ai jamais eu cette impression d'être dieu de tous les plaisirs, mais ton regard détrompe tout, me donne des costumes, des capes, alors que je continue de goûter au plus près les chaleurs de ton corps. Je n'arrête que pour de nouvelles étapes, la langue qui glisse sur ton torse, émergeant de mes sourires, pour venir retrouver la tienne, nouvelle séance de ballet, mes doigts appuyés sur ta peau qui y laisseront sans doute quelques traces, mes ongles qui s'accrochent à ton dos alors que le tempo augmente lentement, t'attirant dans une danse dont je pensais avoir le secret, mais que tu as bousculé de tout ton poids. Corps emmêlés sous l'oeil olympien, mes bras arrimés autour de toi qui te serrent comme ils serreraient le matelas, tentant de garder pied et de ne pas basculer dans les océans rosées vers lesquels tu m'attires, sirène délicieuse dont je suivrais la trace jusqu'au coeur des vagues les plus violentes, si c'était pour en éprouver de nouveau le goût des lèvres.

@Dimitri Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 3 EmptyJeu 26 Jan - 17:01
Le bruit de la pluie redouble à l’extérieur, brouillant les vitres de la baie vitrée comme pour protéger nos ébats du regard curieux des dieux. Ce moment n’appartient qu’à nous, mortels et autres divinités n’ayant plus aucun impact sur ce que nous sommes en train de produire. Dieu des roses au milieu de mon lit, pétales s'envolant autours de nous dans une tornade que je suppose colorée. Cette image se grave dans mon esprit, elle ressurgira durant de nombreuses nuits j’en suis sûr. Je regrette que tous ces éclats ne prennent des teintes si fades à travers mon regard. Je voudrais pouvoir distinguer autre chose que des perles sur tes lippes tentatrices, découvrir les vraies couleurs de ces traces que des mes doigts laissent sur ta peau et savoir quelles nuances s’accordent avec le fard de tes jours. Mais ce n’est que du blanc virginal qui me provoque depuis ton épiderme et tout un éventail de gris qui ne dessert en aucun cas ta beauté.

L’eau frappe bruyamment les vitres, ou peut-être que c’est simplement mon cœur qui bat si fort que le son envahit mes oreilles. Plus rien n’a de sens depuis que nos centres de gravité ont basculés sur le lit. Je retiens un maximum mes gestes de peur de t’abîmer, de peur de te voir te lever et me fuire comme dans un vieux film des années 30. Mon handicap a cette aptitude de donner à toute ma vie un aspect vintage. Mais personne n’a jamais aussi bien porté les tons monochromes que ton corps en ce moment. Je sens tes doigts agripper mon dos, déclencher une nouvelle salve de gémissements qui tiennent plus de l’animal que du gentleman en costume Armani. Mes lèvres partent à l’assaut de ton cou pour marquer de mon sigle cette peau si fine où je peux ressentir ton sang pulser. Je suis grisé par ton odeur, hypnotisé par le mouvement de tes muscles, totalement soumis à tes moindres râlements. Ce n’était pas le plan. Je devais être de passage quelques semaines à L.A. puis recommencer ailleurs, peu importe la ville ou le pays. Mais maintenant que j’ai goûté à ce nectar que tu m’offres, il ne me semble plus possible de m’en passer.



@Napoleon Lavaughn
Napoleon Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 3 EmptyMer 1 Fév - 17:28
J'ai l'impression d'être baigné par toutes les lumières du monde, d'être illuminé par tous les lampadaires de la ville, alors que la pluie redouble en intensité, que mes derniers tissus tombent dans un échange de regards bavard. Des promesses, des secrets, des confessions, tout passe dans l'intensité du lien entre nos iris, tes mains caressent mes jambes entières et je frémis, ne contrôlant plus aucun des râles qui vient comprimer mon torse, faire rugir ma bouche. Je me redresse à peine pour exposer ma silhouette entière au ciel extérieur, puis ma main vient se perdre dans tes cheveux, toi qui joue les fidèles alors qu'en réalité c'est bien moi qui suis à genoux face à toi, prêt à me transformer en n'importe quelle forme, prêt à laisser tes mains m'infliger tous les supplices, si c'est pour avoir la récompense de te sentir au plus près de moi. Ma chair palpite quand tu la saisis, bâton de souffre prêt à faire exploser les baies vitrées pour envoyer dehors des feux d'artifices de toutes les couleurs, rosaces qui viendront danser dans tes yeux que je dévorerais en même temps que ma bouche fera de toi son repas. Lèvres sèches qui s'humidifient quand tout mon corps se tend, couronne qui tombe quand je manque chuter en arrière, rattrapé par mes bras tendus, sous l'impulsion de tes jeux de langue, polyglotte assumé qui dessine et trace des chapitres entiers en quelques secondes. Quand tu te redresses, plongeant tes pupilles dans les miennes, alors que mes dents dévorent mes joues, comprimant tout un orchestre de gémissements, je viens à nouveau dévaliser tes lèvres, faisant de ce braquage ma plus belle opération, glissant contre le trésor de tes langues de nouvelles nuances dorées, laissant mon corps venir s'écouler le long du tien, bouche qui glisse sur tes épaules, ton cou, grignote ta mâchoire pour finalement trouver son sentier sur ton torse, laissant quelques effluves de rose sur chaque muscle, mon parfum venant imbiber ta peau pour mieux la rendre inflammable. Mes mains agrippent tes cuisses, mes jambes articulent un nouvel animatronic, alors que je viens ouvrir une galerie entière, serpentant autour de ta chair pour te laisser sentir toutes les papilles, toutes les caresses, ma main glissant sur son torse, agrippant tes pectoraux, y laissant une seule trace, mi griffure mi brûlure, la cadence de chaque nouvelle déflagration augmentant au fur et à mesure de tes râles qui se mêlent aux miens. Ma main prend le relais de ma bouche quand celle-ci vient retrouver la tienne, aspirant tes gémissements pour les accentuer encore entre mes dents. Dans un soupir, je recrache les râles le long de ton oreille. "Je suis à toi, Dimitri. Fais ce que tu veux de moi, mais ne te retiens pas." Ongles qui griffent tes cuisses avant de revenir jouer les rubans autour du cadeau que tu m'offres, présent emballé de nouveau par mes lippes joueuses et destructices. Dans la chambre, la chaleur monte, les rosiers dévorent les murs, et chaque son qui s'échappe de ma gorge t'est dédié, pétale flamboyant qui constitue ta parure, divin tentateur.

@Dimitri Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 3 EmptySam 11 Fév - 21:13
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