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 Fanning the flame [PV : Napo]

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Dimitri Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 4 EmptySam 11 Fév - 23:04
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 4 EmptySam 11 Fév - 23:44
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 4 EmptyDim 12 Fév - 0:19
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 4 EmptyDim 12 Fév - 22:51


"Je ne me suis jamais senti aussi bien." Et aussi mal à la fois, ayant établi la première connexion historique entre les enfers et les paradis, les flammes et les lumières qui viennent danser et scintiller sous mes yeux. "Et toi ?" Question de circonstance, puisque je vois à ton sourire et à tes lippes venues déguster ma peau que tu vas bien, et ta respiration trahit que cette demie-heure (trahie par l'horloge dont le tic tac m'avait échappé jusqu'à présent) a été tout aussi assassine de ton côté, petite mort délectable, que du mien. J'ai peur que tu me chasses de la chambre, je fuis ton regard, parce que je sais qu'inévitablement c'est ce qu'il va finir par se passer ; si ce n'est pas de la chambre ce sera de l'hôtel, après une nouvelle mêlée dans l'ascenseur, tourmenté par ces nouveaux désirs addictifs ; si ce n'est pas de l'hôtel, ce sera de la ville, quand tu auras décidé que la cité des anges est tienne finalement mais qu'il sera impossible d'y cohabiter ; si ce n'est pas de la ville, ce sera de ta vie, hypothèse la plus probable quand les hélices d'un hélicoptère deluxe viendront t'emporter très loin de moi, dans un dernier salut de la main. Je ne veux pas lire sous tes cils que la vie doit être noire pour moi aussi, sans aucune nuance colorée ; je n'ai jamais voulu revoir quelqu'un plusieurs fois, effrayé en permanence que les performances finissent par lasser, que les flammes dans les yeux cessent de danser ou s'éteignent purement et simplement. Léger frisson sans doute plus dû au froid, maintenant que ta peau ne se joue plus manteau de la mienne, qu'à mes inquiétudes, puisque tu les apaises d'une nouvelle question, gerbe d'orchidées qui naissent dans un coin de la chambre, celui-là même que mes pupilles quittent pour venir retrouver les tiennes, sourire bien trop enthousiaste sur les lèvres. "Avec plaisir." Je me redresse, les quelques plis sur ma peau offerts à la lueur de Sélène quand je me contorsionne pour attraper la bouteille d'eau que tu me tends, manque la finir d'une seule gorgée, avant de me raviser, soucieux de faire honneur à cette image galante que tu as de moi pour le moment, laisse le plastique revenir prendre ses droits sur la table de nuit quand mes doigts à moi s'emparent de ton galbe, de nuit, mains sur tes côtes le temps de me redresser, illuminant quelques voûtes ici et là, avant de m'engouffrer dans ta salle de bains, schéma classique qui me permet de ne pas me perdre dans cette chambre, une seule porte qui signifie salle d'eau, et puis celle-ci qui coule en jets brûlants alors même que je fais face au miroir quelques instants, remarquant sur ma peau les dernières paillettes des soirs passés, souvenirs festifs et colorés qui se jouent tatouages désaccordés.

@Dimitri Ivanovitch
Dimitri Ivanovitch
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Dimitri Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 4 EmptyMar 14 Fév - 16:00
Expérience aussi intense que déroutante, je te regarde déambuler à travers la chambre, me traînant derrière toi comme si tu étais le maître des lieux. Tu dégages cette confiance, cette aura divine qui te procure le pouvoir de dominer ton environnement. Malgré nos positions sur le lit, c’est bien toi qui a dirigé toutes nos caresses. C’est tes lèvres qui m’ont autorisé à te prendre, tes caresses qui m’ont fait perdre pieds et tes mots qui me ramènent maintenant à la vie. Dieu des fleurs qui n’a jamais aussi bien porté ta couronne épineuse que maintenant. Je te suis dans la salle de bain, dépose un baiser sur ton épaule avant de faire couler l’eau. Je donnerais cher pour savoir ce qui te passe par la tête quand tu te regardes dans le miroir. Ton visage ne me donne aucun indice sur ton état d’esprit. Traits figés dans une expression neutre qui pourrait autant vouloir dire que tu partages mon désir que tu as envie de fuir le plus rapidement possible ma chambre. C’est à mon tour de te tirer à ma suite jusque sous le jet d’eau chaude, admirant les perles translucides se déposer sur ta peau. Aucun de nous n’ose briser le silence de ce moment d’une douceur étrange après nos étreintes endiablées. Nos mains caressent nos corps, suivent chaque bosses, chaque creux formé par nos os. On se découvre d’une manière plus intime, plus lente, sous couvert de recouvrir chaque cellule de savon.

Je dégage une mèche humides de ton front, me demandant de quelle couleur sont tes mèches, une nouvelle fois frustré par mon handicap qui m'empêche de profiter de tes éclats. Alors pour chasser ma frustration, je goûte une nouvelle fois tes lèvres, laisse mes mains compter tes côtes et faire disparaître les dernières traces de savon. On marche sur des œufs tous les deux, nos regards se croisent parfois, nos sourires se répondent souvent mais un non dit flotte au-dessus de nous. Je ne sais pas comment agir après cette bourrasque de sensation et je crois que tu n’es pas plus avancé que moi. Je te laisse la serviette chaude qui trônait sur le porte serviette, offrande délicate pour te préparer à la question qui germe dans mon esprit. J’enroule une serviette autour de mes hanches et te laisse de l’intimité pour te sécher et faire le point sur ce qu’il se passe dans ta tête. Je pars du principe que tu es aussi troublé que moi, donnant un sens à ton absence de mots durant toute notre douche.

Assis sur en bout de lit, j’attends que tu réapparaisse du nuage de buée que nous avons laissé derrière nous. Mes doigts s’entortillent nerveusement, se plient et se déplient dans ses gestes brusques. J’ai l’impression de revenir vingt ans en arrière quand je découvrais les premiers émois des relations intimes. Je quitte la porte des yeux une seconde, un éclair bleuté attirant mon regard sur l’orage qui se déchaîne à l’extérieur. J’ai toujours aimé le tonnerre, son bruit fracassant, sa force brute, ses flashs blancs donnant des aspects de vieux polars à ma vision monochrome. Quand je reporte mon regard en face de moi, tu es là. Sublime, divin, vision presque enchanteresse d’un songe que mon cerveau aurait fabriqué de toute forme. Ton sourire à disparu et ton air déterminé me donne envie de t’entraîner une nouvelle fois entre mes draps alors que je devrais te balancer mon discours classique. C'était une seule fois, on ne se reverra pas, merci de signer l’accord de confidentialité avant de partir. Mais je ne serai pas capable de t’infliger ce sort, pas après cette nuit.

Je me racle la gorge et me lève jusqu’à toi. Je retiens mon doigt de défaire cette maudite serviette qui me cache une partie de ton corps.

Écoute Napo, je sais qu’on devrait se séparer. C’est comme ça qu’on fonctionne, non ? Mais je n’ai aucune envie de te voir partir. Je ne sais pas ce que tu penses de ce qui est arrivé mais moi, j’ai envie de passer la nuit avec toi. Même si c’est juste pour dormir. Si tu veux partir, je ne te retiendrais pas. On fait comme t’as envie.

Pas besoin de te parler de l’accord de confidentialité maintenant même si Levy va sûrement me tuer si je te laisses partir sans te faire signer son sacro-saint papier. Quoique si c’est lui qui te ramène jusqu’à chez toi, je suis sûr qu’il te le fera signer sur la banquette arrière avant de déverrouiller ta portière. Il n’est pas méchant mais il n’a parfois pas l’art et la manière d'amener les choses.

Suspendu à tes lèvres, j’attends ton verdict. Ma main attrape la tienne et j’espère que tu pourras lire dans mon regard que je ne fais pas ça avec tout le monde, que tu es différent. Bien différent des autres hommes qui ont partagé mon lit.

@Napoleon Lavaughn
Napoleon Ivanovitch
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Napoleon Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 4 EmptyMer 15 Fév - 12:19
Le miroir me rejette une myriade de visions différentes. Les plus récentes sont secouées par le spasme d'un orgasme plus intense que d'habitude, d'une séance d'ébats qui s'est écoulée dans le temps, alors que j'avais l'impression que ma peau entière se faisait mordiller, comme si tu étais un dieu à mille bouches, à mille doigts, et pas juste un des autres princes de la nuit, un de ces courtisans que je fréquentais quelques temps avant de les éconduire, attirés par d'autres corps sous la Lune, à entraîner jusque sous les rosiers les plus piquants, les plus reculés. Non. Songe de moi qui secoue la tête, désapprouvant toutes les dernières pensées. Tu n'étais pas un simple courtisan. Il fallait que je me fasse à l'idée que tu me faisais vibrer un peu plus, que je m'étais glissé dans ta salle de bains sans réfléchir parce que j'avais envie de traîner un peu plus dans tes jardins. Que j'allais peut-être me lasser, que c'était d'ailleurs la solution la moins douloureuse, celle qui m'éviterait de pleurer des larmes pailletées pendant des dizaines d'années quand tu viendrais à partir, ressentant soudainement des manques qui n'avaient aucun sens, aucune logique dans l'univers que j'avais bâti. Prince des fleurs sous la nuit ou sous le jour, jamais je n'avais laissé quelqu'un dérober le moindre pétale de mon coeur, jamais je n'avais laissé une main s'entourer de mes tiges et de mes feuilles jusqu'à s'en tresser un bracelet, et pourtant ta main qui agrippe mon bras pour me tirer sous l'eau chaude, a une marque torsadée, bijou un peu trop serré, pas encore tout à fait adapté à la forme de ton poignet. Les premières gouttes viennent dévaliser les effluves de l'effort, emportant dans les conduits les dernières traces de l'échange animal et fauve de tes coulissements sur ma chair. Je sais que demain, dans ce miroir ou un autre, je verrais apparaître de nouvelles formes rougeâtres sur ma peau, comme des tâches de vin, mais celles-ci seront dues à un tout autre nectar, celui qui rend tes lèvres douces, les laisse se faire les portes parfaites pour les mots que tu dessines, promesses de paradis et d'expéditions au-delà même de la stratosphère. Pour l'instant, j'avais été convaincu et les voyages s'étaient avérés plus que satisfaisants. Mais j'avais ce besoin curieux de laisser la tête d'une rose au sol, de ne pas juste être l'empereur d'un autre royaume qui te dépassait sans aucun doute. Le besoin de ne pas être juste un nom dans une liste mentale, un amant dont tu oublierais le nom dans quelques années, si ce n'était pas quelques mois. Les joueurs de poker étaient comme des sportifs, alignaient des conquêtes dans toutes les villes, profitant de leur passage momentané pour se perdre dans des draps inconnus, tester toutes les textures. Peut-être un peu cliché. Peut-être juste le reflet de quelques appréhensions qui grondent dans mon torse alors qu'elles devraient se faire muettes, mon esprit entier parti vagabonder le long de tes côtes, le long de tes cuisses, le long de ton cou, mes mains qui dessinent des sentiers de savon, chemins suivis par d'autres doigts plus joueurs, accordés aux sourires qui germent sur mon visage. L'eau coule pendant de longues minutes de silence, trop occupés chacun à s'amuser sur la peau de l'autre, avant que nos paumes ne reviennent sur nous-mêmes. C'est terriblement intime, terriblement poignant, terriblement douloureux aussi, parce que le désir revient déjà à la charge, et en même temps j'ai envie et besoin de ce temps calme, de ces quelques morceaux volés à la soirée pour pouvoir me poser, réfléchir à ce que tout ça voulait vraiment dire, et surtout m'interroger et prendre mes propres paris sur la suite de la nuit. Est-ce que tu allais demander à ton chauffeur meilleur ami de venir me raccompagner dans mes quartiers, retrouver mes rythmes, mes fleurs, ma verrière en rosace, me laissant conter cette étrange journée à Sélène et ses oreilles cratères, ou est-ce que tu allais me proposer de rester dormir, d'emmêler bras et jambes toute une nuit durant, soit en nous laissant aller à ces pulsions d'envie, soit en me laissant juste profiter d'une literie qui n'était pas la mienne ? Toutes ces interrogations ne signifiaient rien, attisaient une colère qui n'était pas naturelle, narcisse qui pousse en branches lourdes dans le jardin du diable. En fait, c'est tout ça, qui ne rimait à rien. Toutes ces cérémonies, tous ces jeux de cuir, toutes les constellations qui s'échappaient de la voûte pour venir te regarder t'emparer pour de bon de mon corps dans des gestes soutenus, maîtrisés. Tout ça pour sans aucun doute me dire de déguerpir dans quelques minutes, grand seigneur qui m'avait déjà accordé le privilège d'une douche. Pas forcément une bonne idée, visiblement, puisque l'eau et la lumière avaient fait naître une nouvelle rose, rouge perçant, rouge poignant, les épines qui n'hésitaient pas à être suffisamment abruptes pour percer toutes les peaux, pour faire éclater les pensées les plus sombres. Déjà, tu te retires du jet d'eau, t'empares d'une serviette et disparait. Me laissant seul avec le miroir, ce reflet qui brûle de colère et d'envie de te sentir à nouveau contre moi, les bras ballants qui enroulent une serviette chaude autour de mes hanches, comme s'il y avait bien une parcelle du jardin que tu n'avais pas encore aperçue.
Je reste quelques secondes derrière la porte, pas pour sécher, non, je préfère laisser la rosée me recouvrir dignement, plutôt le temps d'inspirer, d'essayer d'appréhender ce qu'il allait bien pouvoir se dire ou se faire dès que j'allais me pointer devant toi. Allais-tu me demander de me rhabiller, me faire partir ? Allais-tu m'enlever le dernier tissu, me faire jouir ? Impossible de le deviner. Alors j'avais attendu quelques minutes, même. Tout ça pour sortir avec le torse trempé, les cheveux encore un peu plus sombres que le reste de la journée, mèches alourdies par l'eau. Je dois partir. Ne pas te laisser le temps de me chasser. Empoigner mes fringues, prêt même à m'habiller dans l'ascenseur si c'est pour fuir tes réactions. Alors, main sur la poignée, je fais coulisser, tu es là, devant moi, et je suis à pas grand-chose d'abandonner mes plans. Un éclair éclate dehors ; il y a de l'orage chez les Hespérides aussi. Je n'ai pas le temps de me pencher, de récupérer mes tissus, mes plis, puisque déjà tu es face à moi, beaucoup trop proche pour que l'idée de basculer dans tes draps ne vienne pas ébranler mon plan entier. Mais je continue de te toiser, le menton un peu haut, décidé au moins à ne pas me faire humilier. Tu parles, ton haleine se pose sur moi, odeurs de myrtilles et de menthe. Et je chavire. Plus l'envie de m'enfuir. Prêt à me faire chasser au bâton s'il le faut, ou à ce que tu m'inondes d'essence pour brûler ma silhouette entière, me faire l'offrande des étoiles disparaissant sous le joug de l'aube. Tout, tant que je peux t'embrasser pendant une nuit entière. Tu me lances une invitation, lettre cachetée qui sent ton odeur, a ton goût, la douceur brute de ta peau et de tes mots. Jolie encre, aussi, mais ce sont bien les propositions qui demeurent plus que ton écriture. Je me fige quand tu attrapes ma main. Tout ça, c'est très très très intime. Sans doute un peu trop. Mais ton regard me fait me sentir prince de toutes les fleurs, prince de toutes les étoiles, prince de toutes les villes, et nos cils pourraient presque se frôler. Tant pis pour la pudeur, je laisse mes bras s'enrouler autour de tes épaules, laisse mon front trouver ta clavicule. Ça doit durer une minute, peut-être dix, peut-être cent. Mais je me sens bien, revigoré, soulagé aussi que tu ne m'aies pas encore déraciné de ta chambre pour me jeter en pâture à d'autres herbivores. Je me détache, les yeux qui louchent un peu tant ils sont près des tiens. "Alors, je reste. Réveillé sous toi, ou endormi à côté, je reste. Mais si tu ronfles, je t'étouffe." Lèvres que je plie, forme un peu plus pulpeuse qui trahit surtout mon sourire et tous mes désirs. Cette fois-ci, tu m'as devancé, m'a renversé pour la seconde fois de la journée. Je laisse nos mains accrochées, nos bras proches, te dérobe un long baiser, léger remerciement qui glisse sur mes lèvres et se perd contre les tiennes lorsque je me détache, puis me laisse tomber sur ton lit, sans aucune pudeur puisque la serviette m'a échappé au passage, l'air frais d'une unique fenêtre entrouverte qui vient caresser ma peau, à moins que ce ne soit toi, alors que les orages se déchaînent au-dehors, fausses prémonitions qui ont au moins le charme d'agrémenter le paysage de belles rayures électrisées.

@Dimitri Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 4 EmptyMar 14 Mar - 15:32
Je profite de ce moment d’une douloureuse simplicité. Bras autours de ta taillen ceinture de chair encore brulante de la douche et de nos ébats. Ton souffle chatouille mes clavicules mais je ne bouge pas d’un millimètre. C’est étrange de serrer quelqu’un dans mes bras. Simple mais étrange. Peut-être parce que ça ne m’est pas arrivé depuis de nombreuses années de me laisser aller à une étreinte, ou peut-être parce que ça me parait naturel avec toi. Surement trop naturel parce que ça allume une lumière écarlate dans ma tête. Je me sens bien dans tes bras, nos coeurs qui battent à l’unisson mais la chute sera terrible demain matin quand tu partira avec ta veste sous le bras. Tu n’es pas le genre faire de fausse promesse alors j’imagine que tu te contentera d’un simple baiser d’adieu sur ma joue pendant que Morphée me berce encore dans ses bras. A mon réveil, il n’y aura plus que ton parfum sur l’oreiller voisin comme unique preuve de notre nuit ensemble. Mes lèvres déposent un baiser sur la peau douce de ton épaule et je me dis que j’ai envie de prendre le risque. Tant pis pour le coeur en miette sous l’oeil moqueur d’Helios. J’ai envie de profiter de ce moment que tu m’offres et advienne que pourra ensuite. Il est possible que je te poursuive dans toute la ville uniquement pour m’attirer un seul de tes regards. Il est possible que je garde toutes les images que tu m’as offertes jusque là pour en faire des songes dans lesquels me plonger la nuit venue.

Je vais faire de mon mieux pour préserver ton sommeil.

Mon rire remplace l’angoisse qui enserrait ma respiration. Un compromis a été signé pour le reste de la nuit. Un nouvel éclair illumine la chambre une seconde avant de nous replonger dans l’obscurité relative que seule ma lampe de chevet vient briser. Tour de hanche, mouvement de bassin, je te fais pivoter, te laisse unir nos lipes avant de nous faire basculer sur le lit king size qui porte encore les effluves de nos ébats. Nos serviettes ne sont plus que des formes abstraites sur le sol, nos corps formant de nouveau un animal étrange fait des bras et de jambes entremêlés. Couette tirée sur nos corps nus, je ne voudrais qu’un autre souffle que le mien puisse faire naître des frissons sur ton épiderme. Une seule nuit avec toi et me voilà déjà jaloux d’ennemis invisibles. Mieux vaut que je ne me laisse pas aller à penser à tous ses corps qui se frottent au tient pendant les soirées grandioses au Bouquet, tous ses regards sur tes pétales, tous ses désirs qui vibrent en permanence autours de toi. Je n’ai aucun droit sur ta chair ou ton cœur même si maintenant, nous avons admis tous les deux qu’une connexion existe entre nous. Ne faisons pas de plan sur le comète et profitons de cet instant.

Tu as soif ou faim ? Je peux nous faire monter quelque chose.

Couché sur le dos, tu m’offre une pleine vision sur ton torse et ton ventre plat. Sur le côté, une main qui soutient ma tête, je laisse mes doigts cartographier chaque courbes de ton buste, construisant une photo monochrome dans mon esprit pour ne jamais oublier l'apollon qui a accepté de m’offrir une de ses nuits. Doigts aventuriers qui restent doux dans ce moment de calme pendant que la tempête fait rage à l’extérieur. Mais faire preuve de retenue semble impossible avec toi, ton odeur agit comme une boisson énergisante. J’enchaîne les erreurs depuis notre rencontre mais finalement, si elles t’ont mené dans mon lit alors je n’en regrette aucune. Mes lèvres partent se loger dans ton cou et mon corps bascule de nouveau sur le tien, installant mes jambes entre les tiennes. J’impose quelques traces supplémentaires sur ton corps, marque mon territoire pour quelques jours. Des traces plus foncées sont déjà visibles sur tes poignets où le cuir t’a mordu quand tu essayais de lui échapper et j’ai aussi aperçu quelques cercles sur tes hanches, empreintes digitales de mes doigts qui t’ont serré trop fort en refusant que tu t'échappes. Je voudrais être capable de distinguer le carmin sur ta peau pâle, œuvre d’art donc mon handicap me prive de sa beauté. Tu es extraordinaire en noir et blanc, mais tu dois être respolandissant en coulours.

Je continue de planter des baisers sur ton torse avant de relever le nez dans ta direction. Ton regard qui trouve rapidement le mien et nos sourires qui se répondent, reste d’extase qui a détendu chaque muscle de nos corps.

Je dois quitter la ville pendant quelques jours demain matin.

Baisers qui descendent sur tes abdos, langue qui trace chaque sillon, mains qui s’accrochent de chaque côté pour te maintenir sous mon joug.

Cinq jours max.

Dents qui se plantent dans ta hanche, frissons qui suivent les traces de mes doux sévices.

Tu accepterais qu’on se revoit à mon retour ?

Lèves qui se perdent de nouveau un peu plus bas mais qui s'arrêtent juste à la limite de ton aine. Je m'arrête et te fixe, lèvre inférieure prise en étau entre mes dents sous l’angoisse que tu m’impose un refus. Tu pourrais décider que cette nuit sera plus belle si elle est unique, que ce que nous partageons ne nécessite pas une deuxième entrevue.

T’es pas obligé de me répondre maintenant. Je te laisserai mon numéro et t'auras cas m’envoyer un message quand tu auras pris ta décision.

Il faut que j’arrête de trop réfléchir. Je perds ma spontanéité avec toi, me laisse aller à des plans et des planifications qui ne me ressemblent pas. Pour éviter de continuer à m’enfoncer et te faire paniquer pour de bon, je décide de jouer ma carte humour.

Je ne te propose pas de m'accompagner, tu as déjà refusé ma proposition de mariage à Vegas.

Il faut que je me taise. C’est de pire en pire. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive et voilà exactement pourquoi, je me contente de coup d’un soir en temps normal. Je ne suis pas bon pour le “après”, pour les discussions sérieuses, pour les trucs autre que les ébats physiques. Ma bouche se referme une nouvelle fois autour de toi, langue qui dévale dangereusement la partie que je préfère sur ton corps. Au moins, si je suis occupé, je ne peux pas sortir d’autres conneries qui te donneront envie de me fuir comme la peste.

@Napoleon Lavaughn
Napoleon Ivanovitch
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Napoleon Ivanovitch
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#  Fanning the flame [PV : Napo] - Page 4 EmptyMar 21 Mar - 20:58
Nuit d'obsidiennes aux dagues apaisées par la brise au dehors, vent que j'imagine délicat, doux comme ton souffle qui se perd sur les noeuds de mes muscles, bras qui viennent enlacer les hanches pour rappeler à mes souvenirs brûlants la façon délicieuse qu'avaient nos corps de s'emmêler, formant sous la couette que tu tires, en même temps que tes lèvres s'emparent de mon cou, marquent ce territoire comme si je n'avais pas déjà décidé de te l'attribuer. Pour la soirée, en tout cas. Sans doute les suivantes aussi, puisqu'il y avait les étoiles volées de la voûte, à l'extérieur, venues toutes s'échouer dans le jardin de nos murmures et de nos gémissements, dans les flammes abyssales de la sensualité, et puis quelques roses avaient réussi l'exploit fabuleux de germer, d'éclore, transperçant les peaux de leurs épines pour ne laisser qu'un lit de pétales et de chairs entremêlées, sans qu'on puisse vraiment discerner de la salle de bain qui était qui, quel bras était le tien, quel soupir était le mien. Les dernières volutes humides émanent de la porte de la salle de bain, caressent au passage les serviettes délaissées au sol, vestiges côtoyant sans trop de mal les différents serments trahis et abandonnés quand j'avais franchi le pas de ta chambre ; non, cette version-là était diablement erronée, inextricablement fausse, j'avais abandonné bien des démons et bien des anges sous la verrière du Bouquets, en laissant échapper quelques bouquets de curiosité à mes doigts, laissant sur les empreintes digitales l'empreinte douloureuse de la chaleur qui manquait, de la chaleur qui aurait dû être là. Peut-être que tout s'était signé en un battement de cils, peut-être que Sélène avait été la première à se délecter du spectacle, à retirer tous les rideaux nous séparant de ses halos argentés, dans le salon du club ou dans ta chambre, désireuse d'assister à chaque fantasme, à chaque pensée mordorée qui serait venue étreindre nos êtres. C'était, à n'en pas douter, la plus franche des réussites, la composition la plus colorée et pourtant la plus monochrome, la plus piquante et la plus douce, comme l'étaient ta barbe et la peau de ta main, cette dernière posée sur une épaule, les doigts à portée de lippes que j'embrasse doucement, signifiant que le temps de quelques heures, j'abandonnais toutes mes armes, que je n'avais pas une seule lame qui se soit égarée dans un pli de peau, entre deux côtes, que je m'étais déshabillé d'une drôle de façon au bar, de cette manière qui n'avait rien de comparable avec la fumée qui avait fait s'évaporer chaque tissu. Je t'avais livré le coeur du bulbe, avait évoqué brièvement ma famille, le club, ce qu'il représentait pour moi, t'avais délivré de la même façon l'oeuvre la plus abstraite et la plus secrète de tout ce que j'avais réussi à créer ; je t'avais offert la vérité crue, celle qui aurait fait grimacer certains, celle qui aurait poussé les autres à se délester de mes effluves de jonquille et de sucre dès que la serviette enroulée autour de ma taille s'était délestée. Toi, au contraire, tu avais remplacé le tissu par tes mains, tu t'étais métamorphosé en cette sublime créature qui m'étreignait, me tirait contre elle de toutes ses forces, comme pour garantir que je n'avais pas menti, que je n'allais pas me volatiliser. Que je n'avais pas prêté mes maléfices à un autre prêtre des fleurs, que l'enchantement pourrait résister le temps d'un passage des astres, rien que quelques heures. Ta voix revient hanter l'aquarium de mes pensées et des sensations qui s'articulent, multiples, quand tu laisses des phalanges dévaler les cascades de mon torse, ne t'attardant que sur quelques morceaux de peau qui me font frémir un peu plus, sans que je ne parvienne décidément à me rappeler : est-ce que j'avais été branché sur une prise trop puissante ce soir ? C'était la seule explication rationnelle pour comprendre ce qu'il y avait dans l'air, ces décharges électrisantes qui me faisaient vrombir sur le matelas, me donnaient l'impression d'avoir muté en un essaim d'abeilles entier, venues butiner les plus belles fleurs pour décorer les pourtours de la literie. Tes doigts rapidement écrasés, grimace que je t'arrache de mes lippes, voix douce, sur les côtes quelques secondes. "C'est gentil, mais ça ira. J'ai tout ce qu'il me faut." Une main sur ton ventre, rapide caresse, ça en dit déjà long. La soirée a été merveilleuse, et pourtant tu avais tout fait ce matin pour la ruiner définitivement ; heureusement, tu avais été l'époux parfait en salle d'attente, puis le date ultime quand mes yeux s'étaient rivés sur les lignes de buildings. Combien de cartes avais-tu encore en manche, Dimitri ? Combien de coups pouvais-tu abattre pour me faire céder pour de bon ?

Visiblement, pas tout de suite, puisque déjà tu te fais cavalier de coeur, chevauchant mon torse, tes deux mains dédiées comme ta bouche à l'adoration de chaque marbrure de mon corps, alors que je ne peux plus vraiment réfléchir, plus vraiment analyser, me contenter de me promettre de ne pas quitter ton hôtel tant que je n'aurais pas couvert chaque fenêtre d'une buée folle, un brouillard qui ne puisse traduire que la façon dont les flammes venaient lécher hanches et os, peaux et cou, d'une façon unique, façon artisanale, laissant sur leurs sillages arides un million de petites traces. Certaines prennent la forme de tes dents, d'autres sont plus rosées, finiront par devenir bleues, adoptant les contours de tes lèvres qui manquent déjà aux miennes, et puis les sangles ont laissé des traits lourds mais pourtant terriblement excitants, bracelets qui feraient conjurer des légions de ceintures de chasteté. Nos regards se croisent, ma mâchoire serrée qui se décontracte le temps de quelques secondes. Avec toi, je suis en sécurité. Je n'en ai jamais douté, sinon je ne t'aurais pas attiré dans les canapés privés, sinon je ne t'aurais pas suivi dans l'ascenseur. Je n'aurais pas escaladé des dunes de sable blanc qui adoptaient le rythme de tes mouvements de bassin, slow motion aux tempos gravés dans mes synapses. Sinon, je n'aurais pas trahi mes secrets, t'en confiant quelques-uns. Soupir qui m'échappe, un peu contre moi. Cinq jours, ça ne devrait être rien. Et je ne devrais même pas déjà ressentir ce manque. Pourquoi ça me fait cet effet ? Je ne réponds pas tout de suite, effrayé de laisser ma voix cracher des petits nuages de magma ; sans doute parce que je suis échauffé, le torse entier qui se cambre au fur et à mesure que je sens tes canines descendre, laissant un trait irrité sous ta pilosité, mon sourire ne pouvant rien trahir à ce qui vient jouer les étaus autour de mes pensées. Tu évoques Vegas, je t'imagine entouré d'un milliard de panneaux lumineux qui laisseront leurs couleurs envahir ton visage, ton regard, sans que tu puisses discerner le rouge du bleu, et je t'imagine entouré de ta cour, aussi, de toutes ces admiratrices et de tous ces fans du poker, d'un joueur qui voudra aller un peu plus loin quand tu l'auras brillamment battu, quand tu auras plié chacune de ses défenses comme tu l'avais fait avec moi. Rappel douloureux que tu partiras, alors même que tu expies ces idées du bout des lèvres sur mes nerfs, me faisant me tendre un peu plus, la silhouette frémissante répondant à chacun de tes échos, à chacun des appels de tes lèvres, me faisait vaciller toujours plus proche de ce Valhalla fleuri que tu m'as fait miroiter entre deux coups de bassin, plus tôt, quand j'avais frôlé les paradis les plus floraux. Mais le désir qui dépose son fard sur chaque os, pointant sous la peau, ne parvient pas à éloigner quelques fantômes. C'est pour ça que je ne les laisse jamais m'embrasser d'habitude, pour ça que jamais je ne goûte leur peau aux senteurs de miel. Parce que je sais comment ça se finit. L'abandon, le buisson de roses que l'on dissimule dans un coin du jardin. Lèvres qui tressautent en même temps que mes yeux. Ne pas penser à demain. Ne pas penser à dans cinq jours. Main qui attrape ton menton, t'attire vers moi pour te déposer un baiser qui éclate comme les bourgeons d'orchidée, d'une blancheur pure, d'un rose écarlate, aucunes ronces, aucunes épines, juste nos langues qui se taquinent. "Je serais là dans cinq jours. Si je n'ai pas disparu avant, en tout cas." Rire qui résonne, nos lippes toujours aussi proches, et puis je bascule, contrait mes chairs en me couchant sur le ventre, les muscles du dos comme seule exposition à l'oeil de la Lune, ton poids toujours sur mes omoplates, charge délicieuse dont je ne compterais me débarrasser pour rien au monde. "Fais-moi écouter la musique à laquelle tu penses, Dimitri. Que je puisse mettre une bande-son sur toute cette soirée." Mots étouffés par l'oreiller, mais tes mains et leurs roulis sur mes hanches s'immobilisent, me font comprendre que je t'ai surpris, que tu t'ai piqué les doigts le long des tiges noueuses qui forment mon bassin à moi. "Et sur la musique, je veux que tu me refasses l'amour. Sans cuir, sans corde, sans rien de tout ça. A ma façon - même si la tienne est formidable aussi. Je veux suffisamment de toi pour ne pas aller m'égarer pendant cinq jours." Sourire qui se répercute en un éclat de rire, meurt dans les plumes artificielles de l'oreiller, mes mains nouées dans mon dos, entièrement offert à toi.

@Dimitri Ivanovitch
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