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 (blumesco) oops i won’t do it again

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Stanislas Vacaresco
Drop in the ocean
Drop in the ocean
Stanislas Vacaresco
#  (blumesco) oops i won’t do it again - Page 2 EmptyDim 5 Mar - 16:07

Stan & Wolf
oops i won’t do it again


On s’embrasse à en perdre haleine, je le touche comme si je découvrais son corps, j’ai envie de lui maintenant plus que jamais, je pense. Que nos corps soient unis, qu’il me fasse à nouveau sien, parce que je pense que ça ferait disparaître toutes les images qui se bousculent dans ma tête. Ça remplacerait les poings durs par les mains douces, les coups de pieds par des coups de reins, le sang par la sueur, l’odeur de la ruelle par celle qu’on crée quand on se mélange, ce truc unique qui me fout une putain de trique et me donne envie de baiser des heures durant. Ouais, je veux remplacer tout ce qu’il se passe dans ma tête uniquement par lui, par nous, parce que je veux qu’il y ait que ça de réel. Mais je sais que si je veux ça, que si je le veux lui, faut d’abord passer par l’étape discussion. Parce qu’il faut pas qu’il m’en veuille, qu’il soit énervé, ou je sais pas quoi. Je préfère m’en assurer, lui demander, quitte à ce qu’il s’énerve carrément, pour de bon, qu’il me hurle dessus. Mais non, rien de tout ça. C’est peut-être encore plus dur d’entendre ça, parce que je sais pas comment gérer ça. J’ai l’habitude d’être une déception ambulante, mais lui c’est le seul que je veux pas décevoir. J’aurais pu gérer la colère, l’agacement, mais là... J’me sens comme un con, je sais pas quoi faire. Moue désolée, parce que je sais pas quoi lui répondre à part lui demander encore pardon, mais il m’assure que de toute façon il m’en veut pas vraiment. Un peu de mal à y croire, parce que c’est légitime de m’en vouloir et que merde, il peut pas être parfait au point de me pardonner toutes mes conneries, ça fonctionne pas comme ça. Ses mains aussi se font baladeuses et ça me rassure, parce qu’il a plus l’air de flipper de me briser rien qu’en me touchant et j’attendais que ça. Je soupire, ferme les yeux sous ses caresses, me dis que si on discute assez vite, si on se dit les bons trucs, il finira complètement d’avoir peur et je pourrai le sentir en moi, me rassurer entre ses bras, avec son corps, parce que je sais que les mots suffiront pas à faire capter à mon cerveau que c’est fini, que je suis plus dans les pattes de ces sales types. Il se remet à parler et j’ai envie de me cacher, de me faire tout petit et de disparaître, mais faut pas. Faut que je sois honnête, je lui dois bien ça. Je me mords l’intérieur de la joue, regard bas comme un gamin pris en faute. Il recommence, m’approche plus de lui, me fait frissonner quand il s’approprie ma peau.

« Ouais, c’était faux. C’était ça, que je voulais pas te dire, à l’hôtel. Et pour ça que je voulais pas qu’on dorme ensemble tous les soirs. »

J’arrive à me décoller juste assez pour retrouver son regard et mon sérieux.

« Ça fait un moment qu’on m’a foutu à la porte, je sais pas garder un taff. J’ai essayé, j’te jure. J’ai tout tenté, mais y’a rien qui me va et je finis toujours par péter un plomb et me faire virer. Alors je sais que j’ai l’air d’un gamin capricieux mais je veux pas que tu m’aides à trouver un taff. Parce que je sais que je suis pas embauchable. Déjà la restauration c’est mort, j’ai même réussi à me faire virer de chez mcdo. J’suis blacklisté dans les boutiques, aussi, donc c’est pas la peine. Et en plus il faudrait que ça soit un truc carrément planqué parce qu’apparemment les journalistes ont décidé de s’intéresser au raté de la fratrie et j’ai pas franchement envie de faire honte à mes frangins dans la presse. Devant eux je m’en fous, mais pas dans la presse. »

Si je dois être complètement honnête, j’angoisse carrément. Parce que les livraisons pour Siegmar, c’était parfait. Ça payait bien, c’était discret et j’avais pas besoin de la moindre qualification. Je soupire face à son regard pas convaincu et secoue la tête.

« Tout ce que je peux te promettre, c’est d’arrêter ça. J’étais juste livreur, y’avait aucun enjeu, mais je veux pas risquer de me faire péter la gueule à chaque fois que je sors. J’enverrai un message à Siegmar, c’était mon dernier, j’en fais plus. »

J’espère juste le rassurer, lui redonner un peu confiance et surtout me gagner un peu de temps. Faut que je trouve un moyen de m’en sortir tout seul. Déjà, rester là le temps de me remettre ça me fait chier, parce que j’ai pas envie d’être un poids. Je le suis déjà assez comme ça, pas la peine en plus de m’imposer dans son espace, de l’obliger à jongler entre sa fille et moi.

« J’lui dit maintenant, même. Où est-ce que t’as mis mon téléphone ? »

J’ai pas envie de bouger, beaucoup trop bien sur lui, contre lui, ses mains sur moi qui me montrent bien que je suis à lui, me maintiennent en place, mais j’ai aussi ce besoin viscéral de le rassurer, de lui montrer que c’est pas des paroles en l’air, que j’ai eu ma dose même si ça va clairement me manquer d’avoir de quoi me faire un peu de blé.

AVENGEDINCHAINS
Wolf Blumhardt
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#  (blumesco) oops i won’t do it again - Page 2 EmptyDim 5 Mar - 18:27

Stan & Wolf
oops i won’t do it again


Nos respirations s'entremêlent lors des baisers alors que nos torses sont en fusion totale, ma main qui se perd dans tes cheveux, ne sait pas trop où s'aventurer sans que tu ne grimaces ou que tu mordes ma peau pour te venger. Je t'écoute me parler, m'étaler un énième mensonge sous les yeux, celui-là un peu plus viscéral au niveau de la douleur puisque je t'imagine passer de canapé en canapé sans jamais avoir une vraie nuit, me dis que j'aurais pu cerner tout ça si j'avais prêté attention à tes réactions, à l'hôtel, quand tu avais vu pour la première fois un lit depuis des mois. Ou est-ce que tu avais dormi avec d'autres types, en échange de leur toit ? Une question qui n'ose pas franchir mes lèvres, parce qu'elle répandait une traînée de poudre qui ne tarderait pas à flamber, me donnerait l'envie folle de me décoller de toi, blessé dans mon orgueil et jusqu'aux fins fonds de mon torse, pas loin de mon palpitant qui se tend à chaque révélation. Les yeux dans les yeux, tu dois voir dans les miens défiler des émotions qui ne sont pas inconnues. La peur, évidemment, qui me dresse les poils depuis des heures et ne se décolle pas de ma peau, comme sa conjointe la colère, devenue fureur, devenue cendres puisque je m'efforce de ne pas être enflammé. Je ne veux pas que tu partes, je ne veux pas que tu t'en veuilles. Tu as pris des décisions médiocres, au détriment de ta santé, de ton bonheur, du bon sens. Juste par fierté, parce que j'avais bien vu comme tu pouvais t'agacer quand on évoquait l'avenir, le travail, ton indécision permanente. Toute cette histoire allait en réalité bien plus loin que tes nuits dans un canapé miteux, que ces blessures sur ton visage et sur ton corps, que les mensonges que tu m'avais délibérément sortis, espérant sans doute que je ne découvre jamais la vérité. Mais est-ce que tu aurais seulement pu continuer à jongler entre tes obligations illégales et notre histoire ? Ou est-ce que l'incursion de ces deux univers, l'un dans l'autre, aurait pu être plus douloureuse, plus meurtrière, signer peut-être même la fin de nos chapitres passés ensemble ? Aucune idée, mais je n'avais sous les yeux que les symptômes, sans pouvoir donner le diagnostic. Tu me cachais autre chose, de plus personnel, de plus intime, de plus profond, et cette fois je ne pouvais pas te le reprocher car ça devait relever du traumatisme. C'était la seule explication à cette succession de mauvais choix, à cette tendance à l'autodestruction. Je te laisse terminer, tremblotant presque contre moi, nos mains qui passent par-dessus nos épaules, noeuds formés sur l'accoudoir du canapé, ma bouche posée contre ton cou sans l'embrasser, sans le lécher, sans le mordiller, se délectant juste de la sensation délicieuse de ta peau contre ma chair, ici et plus bas, partout et tout le temps. Tu me dis que tu vas te relever et je grogne pour de bon, frotte des dents ta peau, cette fois. "Tu ne bouges pas de là. Ce connard t'a mis dans cette situation, il attendra que tu lui écrives, il est pas à la minute." Bon, finalement, de toute la palette, c'est bien la rage qui a pris le dessus. Dommage, ou tant mieux, je ne sais pas encore, puisqu'on ne m'a pas mis de prompteur sous les yeux et que je découvre mes réactions au fur et à mesure de tes aveux. "Ce qu'on va faire, Stan, et ce qui est non négociable, c'est que tu restes ici tant que tu as des bleus. Le jour où t'es soigné pour de bon, tu peux partir, tu peux rester, tu fais ce que tu veux." Je déglutis, ma pomme d'Adam qui se heurte à ton cou en remontant, mon ton plus doux, déjà un plus apaisé par le simple contact de nos épidermes, ma main qui se dégage de la tienne, revient tracer la ligne de ton dos avant de se perdre sur ta chair, sous le tissu. Tu n'as pas eu mal, en tout cas tu ne me l'as pas signifié, alors je recommence à caresser, distillant quelques feux d'artifices entre nos corps, certain finalement que je pourrais jouir sans avoir besoin de tes mains sur ma chair. Sans avoir besoin de t'empoigner, sans avoir besoin de te faire mal. La peur qui reprend les manettes, et puis je les emmerde toutes, laisse mon sourire naître le long de ta mâchoire. "Je veux que tu saches que je ne t'en veux pas. Que je comprends que tu n'aies pas voulu me dire tout ça. Que je suis dévasté de te voir dans cet état mais que je pense que c'est pour le mieux. On va trouver des solutions ensemble, et même si t'as l'air d'en être persuadé, il y a forcément un boulot discret qui puisse t'apporter un peu de thunes." Je reprends mon souffle, pose mes lèvres sur les tiennes pour t'empêcher de me répondre tout de suite, me laisser continuer. "La deuxième partie de tout ça, ce qui n'est pas négociable non plus, c'est que tu vas arrêter de passer de canapé en canapé. Soit tu appelles tes frères et je ne fais rien, soit je les appelle moi-même, je leur raconte notre deal de base, et tu te démerdes." Je sais que cette partie-là va te faire redresser le crâne, que tu vas avoir envie de hurler, de me maudire sur plusieurs générations, alors je délaisse ton boxer, laisse mes deux mains caresser ta peau, pour essayer de t'apaiser. "Ou alors, tu peux pioncer chez moi. Dans mon canapé, dans mon lit, dans ma baignoire, n'importe où. Mais tu arrêtes de jouer les tocards, et tu leur montres à tous ce que moi je vois quand je te regarde : un beau gosse cultivé, intelligent, incisif, marrant, qui sait se débrouiller quand il y met du sien." Mes lèvres cherchent les tiennes quelques secondes, et ma voix devient un murmure de nouveau. "En attendant, je serais toujours là pour toi. Même quand tu m'auras chassé, même quand tu m'auras crié que tu me déteste plus que n'importe qui. Parce que moi je t'adore, Stanislas, parce que moi je t'aime, mon amour." Interruption, mon crâne qui s'enfouit dans le canapé et contre ta peau en même temps, les deux tissus les plus confortables et chaleureux au monde, et puis je cale ma respiration sur la tienne, capte tes odeurs, capte tes battements cardiaques, comme s'il fallait que je les mémorise puisque tu allais forcément partir après tout ça.
AVENGEDINCHAINS
Stanislas Vacaresco
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Stanislas Vacaresco
#  (blumesco) oops i won’t do it again - Page 2 EmptyDim 5 Mar - 19:09

Stan & Wolf
oops i won’t do it again


Ses lèvres contre la peau de mon cou, j’ai envie de me fondre en lui, de me mettre juste à côté de son coeur et de rester là, à l’abri, là où ça bat fort. J’ai été honnête, plus honnête que je l’ai été depuis des années, mais j’ai l’impression qu’il y a autre chose, qu’il attend autre chose et ça me bouffe parce que je sais pas quoi lui donner de plus que ça, que moi. Alors je tente un nouveau truc, me dis que ça le rassurera sûrement de me voir arrêter tout de suite, de constater que c’est pas des paroles en l’air. Mais il me retient, mordille ma peau, un souffle un peu désespéré qui s’échappe d’entre mes lèvres. C’est sûr qu’on n’est pas à la minute, mais j’ai un peu peur de me dégonfler si je me laisse le temps de réfléchir. La colère dans sa voix devrait me faire flipper, elle a un effet tout autre et ça commence à être sacrément visible. Je sais qu’il le sent, parce que je le sens lui, et qu’on n’a pas l’air con comme ça, à essayer de parler sérieusement pendant que nos entrejambes s’affolent. Il continue à parler, explique les choses, n’impose pas mais un peu quand même. Et j’ai envie de lui répondre aussitôt que je vais nulle part, que je reste là après s’il veut bien de moi, que j’ai plus aucune envie de foutre un pied dehors. Il reprend ses caresses et je profite simplement du contact, sans parler, parce que j’ai rien de plus à dire. Les frissons rien qu’à l’entendre me dire qu’il m'en veut pas, parce que je m’attendais honnêtement à l’inverse. Parce que ça aurait été logique, j’aurais pas pu lui en vouloir. Il me dit plein de trucs, ça me fait me sentir tout bizarre partout, j’aime bien. J’ai un soutien, un vrai soutien qui n’a rien à voir avec la famille, et putain ce que ça fait du bien. Parce qu’il est pas obligé d’être comme ça, d’être là, et pourtant il le fait.

« Hmhm. »

Il veut visiblement pas que je réponde, mais je sais faire passer mon assentiment par autre chose que des paroles. J’ai besoin qu’il sache que je suis d’accord avec ce qu’il dit, que je ferai tout ce qu’il me demandera, même si je sais très bien qu’il a tort sur le côté job, parce que je me connais et je connais mon incapacité à être adulte sur ce plan-là. Ou peut-être sur tous les plans, d’ailleurs. Et puis il continue à parler, et je me fige. Je fronce les sourcils et mes battements cardiaques s’accélèrent. Le souffle qui se coupe, je prends enfin la parole, la voix un peu cassée, les yeux baissés.

« Ils sont au courant. »

Pas trop envie de parler de ce qu’il s’est passé hier, de mes réactions de merde et de mon départ précipité. Pas envie qu’il me force à aller squatter chez l’un d’eux, parce que je peux pas. Je peux pas faire face à leur réussite et à leurs vies parfaites alors que je fous la mienne en l’air sans arrêt, juste parce que je peux le faire. Regard froid posé sur lui, juste pour lui faire comprendre que c’est un terrain dangereux, que j’ai pas envie de glisser dessus, que je veux pas parler de mes frères. Parce que si je parle d’eux, je sais qu’il va me tirer les vers du nez, je sais que je serai incapable de lui mentir, et je sais que je vais parler d’elle. Et je veux pas parler d’elle. Ses mains sur ma peau, c’est chaud, c’est doux, ça ralentit les battements de mon cœur, ça me calme. Je devrais le prendre mal, ce qu’il dit. Me traiter de tocard, c’est pas super cool. Mais il a pas tort, j’suis même pire qu’un tocard, j’suis un connard qui arrive pas à prendre sa putain de vie en main. Parce que je la mérite pas, cette putain de vie. Je mérite pas ce mec incroyable, juste là, qui est prêt à tout me donner. Je mérite rien de tout ça. J’embrasse son épaule pendant qu’il parle, je sens les papillons qui reviennent, comme à l’hôtel. Je fais que de la merde et voilà qu’il me complimente, ça me donne envie de chialer mais cette fois j’arrive à me retenir, parce que y’a d’autres choses à faire que pleurer, là. On s’embrasse, c’est doux, presque aussi doux que sa voix quand elle atteint mon oreille, me murmure des promesses qui me foutent en l’air. La main qui glisse dans ses cheveux, tire dessus pour retrouver son regard.

« Je pourrais jamais te détester. Je t’aime plus que n’importe qui. Comme j’ai jamais aimé, parce que je... »

Ma voix qui se bloque dans ma gorge, pas capable d’aller plus loin. Je secoue la tête, l’empêche de parler, reprends.

« Si tu veux bien de moi ici, alors j’veux rester ici. J’veux plus être loin de toi, j’ai bien eu le temps de voir ma vie défiler devant mes yeux et j’t’assure que j’ai assez réfléchi pour savoir que je veux plus de ça. J’trouverai un moyen de contribuer, d’aller faire les courses ou je sais pas quoi, et promis ça sera pas illégal. Vu qu’apparemment j’sais me débrouiller. »

Petite tentative de sourire, ma main qui glisse sur sa joue, mes lèvres sur les siennes. Baiser tendre, qui dévie sur sa mâchoire, jusqu’à son oreille, sur sa gorge. J’ai envie de le marquer partout, de lui montrer que non, jamais je le chasserai, jamais je m’éloignerai. Et puis je me redresse, sérieux, attrape son menton, bouge sa tête pour le forcer à me regarder droit dans les yeux.

« Et maintenant, j’ai besoin d’enlever toutes ces putains d’images de ma tête, parce que j’ai vraiment eu putain de peur d’y passer. Alors soit je peux aller prendre une douche, mais ça fera pas grand-chose, soit tu peux me faire l’amour et remplacer tout ce qui tourne dans ma tête par des cris vachement plus agréables. »

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Wolf Blumhardt
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#  (blumesco) oops i won’t do it again - Page 2 EmptyDim 5 Mar - 22:35

Stan & Wolf
oops i won’t do it again


Je m'attendais à ce que tu protestes aussi vivement que tes paupières alourdies par le sommeil et les coups de la veille te le permettraient, mais non, rien, tu me glisses même à demis-mots que tu ne peux pas craindre mon appel à tes frangins, pour la simple et bonne raison qu'ils sont au courant. Ça me serre un peu la gorge, mais ça devrait pas, et aussitôt que je me suis dit ça, je me sens mieux. Savoir que les frères Vacaresco étaient au courant, t'avais sans doute accordé quelques regards noirs et pas mal de remontrances, me permettaient de me mettre un peu en retrait, de ne pas avoir à exercer ce rôle maussade du moralisateur. Je l'avais assez fait comme ça la veille et même ce matin. Tu ne méritais pas qu'on continue à s'attarder sur tes erreurs, et puis tu ronronnais contre mon torse, laissais ton sourire se déverser sur ma peau, et rien que pour ça je pouvais me sentir apaisé, convaincu que tu allais faire de ton mieux pour que ta vie t'appartienne enfin, et pas seulement aux fantômes sinistres de tes doutes. Alors je te dispense de questions supplémentaires, je sais que le sujet famille est un sujet lourd pour toi, je ne veux pas davantage t'incriminer ou te faire regretter la chaleur de mes bras enroulés autour de ton dos. Pas quand tous mes tissus distendus prouvent que je ne peux décemment pas t'en vouloir, et que les mots que tu me souffles à l'oreille, promesses d'amour et sacrements romantiques, sonnent le glas de toutes les difficultés rencontrées ces dernières vingt-quatre heures, de toutes ces pensées maladives et invasives qui avaient grignoté un par un mes neurones jusqu'à me laisser sans aucune autre émotion que le miel qui nous collait l'un à l'autre, affranchis d'aucun désir mais de toutes les craintes. J'ouvre la bouche pour te répondre, pour te remercier de cet amour inconditionnel qui résonne avec le mien, pour t'offrir, à défaut d'un bouquet de roses, un bouquet de beaux mots et de sentiments délicats, fleurs intenses mais vivaces qui ne fanaient que très rarement, cueillies dans le jardin le plus paradisiaque des continents fantasmagoriques de mon palpitant. Tes râles entrecoupent tes mots, tes soupirs deviennent les miens, et je serais prêt à prier pour de bon pour que tout reste comme ça, après la réparation de ton corps. Une de mes mains dévie, marque mon territoire en glissant sous ton tissu, caresse osée mais franche sur ta virilité qui se gonfle un peu plus de mes fantasmes, juste contre ma paume. Un seul contact et je perds les pédales, puisque je ne peux plus bouger, respirer, penser, sans que tu sois dans un coin de ma tête, entre mes doigts ou bien le long de ma bouche. Les caresses demeurent au même rythme, je suis précautionneux à ne pas heurter tes côtes quand mon coude coulisse sur le bord de nos corps, effrayé de te faire mal contre mon gré. "Tu peux rester aussi longtemps que tu veux. Chez moi, c'est chez toi. On trouvera des solutions ensemble, t'es pas tout seul Stan." Mots murmurés tant bien que mal, ma respiration coupée par le contact de ton corps tout entier qui occupe le mien, par aussi le carrousel d'images sensuelles et séductrices qui me fait soulever le bassin, et par la même occasion toute ta silhouette, frottant l'une contre l'autre nos zones les plus érogènes, ma tête qui part en arrière quand tu t'empares de mon cou à la seule force de tes lippes. Baisers terribles qui ravagent le peu de ma volonté. Je ris doucement à ta remarque, mêle haleines et salive d'un nouveau baiser passionnel, histoire de te faire passer pour de bon l'envie d'un jour quitter mon navire, mais c'est moi qui perds, moi qui échoue, moi qui me retrouve avec des étoiles dans les yeux, acquis pour toujours à ta cause. Mes iris se perdent contre les tiennes, les enlacent de la même façon, et tu fais fondre tous mes fantasmes de souffrance, tous ces mouvements qui t'effrayaient et constituaient ma routine sexuelle auparavant, puisque je conçois juste maintenant que je ne pourrais jamais te faire du mal pour me faire du bien. "Le mieux, c'est qu'on combine les deux, douche et sexe."

Je te laisse pas vraiment le choix, ton sourire trahit que dans tous les cas t'en as autant envie que moi, je nous départis de nos tissus, boxers qui échouent au pied du canapé, je les ramasserais plus tard, puisqu'on a du temps, on a même tout le temps, aucun sablier accroché au mur qui ne laisse s'écouler des grains de sable, tout ce qui compte c'est que les dunes te caressent, toi, ta peau veloutée, tes poils doux, chaque pore de ton épiderme délicieux. Nos tissus disparus, je me redresse avec précaution, articule mes muscles pour te soulever entre mes bras, plonge ma tête sur ton torse, embrasse doucement chaque chair, même la plus sensible, entre tes jambes, puis tes tétons. Sourire ravageur sur les lèvres, parce que c'est toi qui m'en donne la force, je nous traîne dans tout l'appartement, faisant attention à ne te laisser buter contre aucun mur, frappant mes propres épaules s'il le faut sans jamais me départir de t'embrasser. La salle de bains dans laquelle j'envisage de nous amener est celle de ma chambre, alors je retrouve l'atmosphère lourde, les rideaux qui laissent filtrer un peu de lumière, quelques rayons solaires qui ont dû se poser sur tes paupières pour t'éveiller, et puis j'ouvre la porte du pied, dans un léger éclat de rire, sans jamais te faire basculer, me retrouve face à l'immense baignoire noire, îlot de pierre au centre de la pièce, des miroirs par dizaines, mais un coup de doigt sur un interrupteur annule l'effet réfléchissant. C'est cette salle là qui m'avait fait signer, craquer pour de bon pour le penthouse. Les miroirs intelligents, la gigantesque monstera qui obstrue de ses feuilles trouées la seule baie vitrée, un nouveau coup de doigt sur un autre interrupteur et la pièce se tamise, se pare de nuances sépias. "Voilà. On est arrivés. Je..." Commence par te poser doucement dans la baignoire, que la pierre rend tiède en toute occasion, de façon à ce que tu n'aies pas à frissonner de froid. Mon bras passe sur mes épaules, j'ai un mollet glissé à tes côtés, celui qui m'a donné l'appui pour te déposer là, ma main qui actionne l'eau chaude qui tombe en pluie, au-dessus de nous, le syphon au sol qui aspire l'eau qui n'arrive pas dans la baignoire. "Tu veux qu'on prenne une douche ensemble ou... Tu préfères un peu d'intimité ? Je peux aller me doucher dans l'autre salle de bains, te retrouver dans ma chambre après et..." Ouais, la suite est pas forcément à préciser, j'ai le sexe aussi dur que le tien, t'as pas eu à beaucoup m'analyser pour t'en douter. Je me masse doucement les omoplates, comme pour espérer que ça atténuera l'effet du stress, du trac, comme si c'était notre première fois, comme si je pouvais vraiment te briser les os ou la chair si j'y allais trop fort. Images qui me hantent et m'inspirent des terreurs sans pareil.
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Stanislas Vacaresco
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Stan & Wolf
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Même après tout ce qu’il vient de se passer, y’a pas plus merveilleux que le regard qu’il pose sur moi en entendant ce petit mot allemand que je me suis fait chier à écouter un million de fois pour bien le prononcer. Y’a pas plus époustouflant que ce baiser qu’il me donne, carrément à couper le souffle, incroyablement réconfortant. J’pense qu’il pourrait faire disparaître absolument tous les malheurs du monde au fil d’un baiser, mais je suis pas certain de vouloir partager ce super-pouvoir même pour tout le bien-être de l’humanité. Toujours tendre, plein de douceur, il me fait m’asseoir contre lui, l’eau qui coule à nouveau. J’ai carrément besoin de plus, mais il a pas l’air décidé. Je me contente de ses mains sur ma peau, c’est déjà tellement bien de l’avoir tout contre moi, de sentir son cœur qui bat contre mon dos. Ses lèvres sur ma nuque me font sourire, c’est tellement beau comme geste, tellement doux, j’ai envie qu’il fasse que ça, toute la journée. L’eau qui monte autour de nous me réchauffe, je me rendais pas compte que j’avais froid mais apparemment si, ça fait un bien fou, ça détend mes muscles. Les mains qui reposent sur ses genoux, la tête qui part vers l’arrière, crâne installé contre son épaule, yeux fermés. J’pourrais passer des heures comme ça, je me sens incroyablement bien.

« J’te dirais bien la même chose, mais je crois que j’ai passé l’étape « faire du bien ». J’crois que c’est vital d’être avec toi, dans tes bras. »

Cheesy, je sais, mais réel. Chaque fois qu’on se sépare, j’ai juste envie de courir pour me glisser à nouveau dans ses bras, je compte les heures, j’ai l’impression de respirer réellement que quand sa bouche est sur la mienne, ou que nos mains s’enlacent, que je peux lire dans ses yeux ce que j’entends pas dans ses paroles. Carrément vital, ouais. Léger rire qui secoue mes côtes endolories en l’entendant parler de desserts. Pas comme si c’était mon truc préféré, mais il me crée des envies de sucre, un truc incroyable. Encore plus dingue, il me donne envie de découvrir des choses, de tester des saveurs que j’aurais boudé en temps normal, d’être un peu aventureux. Le gel douche qui mousse sous ses doigts, quelques sifflets entre mes dents quand il passe sur les bleus, mais je veux qu’il arrête pour rien au monde. Les yeux toujours fermés, je me concentre sur ce qui arrive dans mes narines, tourne même la tête pour le caler contre son cou, sentir l’odeur du savon dans l’air qui se mélange à celle de sa peau, que je connais si bien mais que j’adore redécouvrir. Je crois qu’il pourra jamais sentir autre chose que bon, parfait, merveilleux. C’est complètement bizarre comme genre de description, mais j’arrive pas à trouver d’adjectif pour décrire ce qui envahit mes sens quand il est là. Je suis tellement bien que je pourrais m’endormir, mais j’en ai pas envie, je veux juste profiter de chaque seconde avec lui, parce que je peux le faire. Mes lèvres contre son cou, et puis une pulsion et je le mords, passe ensuite ma langue sur la trace de mes dents, embrasse à nouveau la peau humide.

« Et si j’mange pas tout ça et que je me contente de toi ? J’pourrais me contenter que de toi, j’crois. J’suis sûr même. Ou alors je mange mais tu me fais faire assez d’exercice pour brûler toutes les calories. Le meilleur des deux mondes. »

Je souris, toujours contre sa peau, toujours les yeux fermés. Il reprend la parole, j’hoche la tête à sa question. Quelques jours ou plus, même, parce que je sens qu’on va s’engueuler et je suis pas tout à fait prêt à vivre notre première engueulade. Je veux pas voir la colère dans ses yeux se diriger contre moi, je veux pas m’énerver contre lui non plus. Mais la fin agrandit mon sourire, me fait frissonner. Je relève la tête, lève une main pour attraper son menton, tourne sa tête pour capturer ses lèvres, l’embrasser lentement, profiter de la douceur de sa langue contre la mienne. Et puis je me laisse à nouveau glisser contre son épaule, soupire, referme les yeux.

« Je t’aime comme mille sucres, mon Loup. Mon Loup à moi. Qui prend soin de moi. J’aime quand tu prends soin de moi. Moi aussi j’veux prendre soin de toi. Mais je veux pas que tu finisses dans cet état, alors j’espère que j’aurai juste à prendre soin de toi quand t’auras la grippe. »

Je ris doucement, puis soupire encore, me redresse. Si je reste comme ça je vais vraiment m’endormir et je veux pas de ça pour l’instant. Plus tard, ce soir, quand on sera sous les draps et que je pourrais me glisser contre lui, mêler mes jambes aux siennes.

« Même si on laisse le sujet boulot de côté pour l’instant, y’a encore un truc dont il faut qu’on parle... »

J’en ai pas envie, mais il va bien falloir. Je peux pas me pointer là et exiger qu’il arrête d’avoir sa gamine juste parce que je suis allergique à tout ce qui a moins de 17 ans. J’attrape une de ses mains et entrelace nos doigts pour lui montrer qu’il y a rien d’hostile dans ma demande, que je suis pas sur le point de me tirer ou je sais pas quoi.

« Pour l’instant... Pour l’instant j’suis pas à l’aise, je veux pas la voir. Et puis j’pense que t’as pas non plus envie qu’elle voie la tronche que je me tape avec mon cocard de la taille du Missouri. On va lui éviter un trauma. Donc... J’resterai dans ta chambre, quand elle sera pas en train de dormir. J’préfère ça, ça te laisse le champ libre avec elle dans le reste de l’appart. C’est pas à moi de m’imposer. »

Petit regard en arrière, mais c’est trop douloureux de tourner la tête jusqu’à voir son visage alors je serre un peu plus sa main dans la mienne.

« Oh et... Faudrait que j’aille à la gare, y’a toutes mes affaires dans une consigne, j’ai que mes fringues d’hier et j’crois qu’elles sont foutues. Mais je suis carrément pour faire une virée dans ton placard et me trimballer dans tes fringues pour aujourd’hui. Ça me rassurera de porter ton odeur, j’pense. »

AVENGEDINCHAINS
Wolf Blumhardt
homo stanosaurus sous ultraviolets
Wolf Blumhardt
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#  (blumesco) oops i won’t do it again - Page 2 EmptyLun 6 Mar - 19:46

Stan & Wolf
oops i won’t do it again


Toi aussi, tu m'aimes, tu me le dis dans cette formule qui est la nôtre, unique à notre histoire, unique à notre première nuit, et je laisse mes mains caresser tes jambes, ton torse, tes épaules, grimace quand tu frémis parce que j'aime pas savoir que je te fais mal, me contente de te recouvrir d'une mousse douce, de m'en mettre un peu sur la bouche et dans le nez quand je t'embrasse, parce qu'hors de question que les produits chimiques prennent la place de mon odeur à moi sur ton corps à toi. Mon torse se soulève pour rigoler quand t'évoques les calories, quand t'évoques la grippe, tous ces trucs qui font partie du quotidien, puisque maintenant on peut parler d'un quotidien, tu fais partie de ma vie de tous les jours, je vais te retrouver à mes côtés chaque matin, et ça a du bon, c'est beau, c'est sublime, et pourtant en soi c'est rien du tout. Rien mais déjà beaucoup, en témoigne mon coeur qui s'accélère quand j'imagine la chance que j'aurais, privilégié que je suis, en me réveillant à côté de toi tous les jours, en m'endormant à côté de toi tous les soirs, et puis je me dis que la vie est belle. Sauf que j'aurais préféré qu'elle te ramène pas en sale état à mes côtés, j'aurais préféré que les seules marques sur ta peau soient celles laissées par nos ébats, les suçons sur ton torse un peu partout, couleurs plus acceptables, teintes qui nous auraient rappelé des parties endiablés de ta peau contre ma peau. Mais c'est comme ça, pas le choix, pas de possibilité de pommade qui permettent à toutes tes blessures de se soigner en quelques secondes, à ta peau de se régénérer si rapidement que ça se ferait sous mes yeux, parce que j'ai ton corps entier sous les cils. Tout ce qui compte, c'est ça. Toi, entre mes jambes, le long de mon torse, dans un lit, dans un canapé, dans un bain, tant que je pouvais étendre mes bras pour les faire te ramener contre moi, tant que je pouvais étendre mes jambes pour que nos pieds se touchent, forment des noeuds de nerfs et de muscles. "J'ai jamais bien géré la grippe, je suis horrible quand je suis malade. C'est rare, heureusement, parce que tu prendrais tes jambes à ton cou." Cou qui est le tien et que j'embrasse. "Je grogne, je sors pas du lit, j'ai chaud, j'ai froid, j'ai faim, j'ai soif, et j'ai mal à la tête donc je supporte pas le moindre bruit." Je lève un sourcil, penche la tête pour intercepter ton regard. "Pas la folie, donc. Tu pourras me disputer, je plie facilement quand je suis malade." Coup de langue sur ta nuque, l'eau apportée dans le creux de ma main pour rincer quelques notes de parfum, pour reposer mes lèvres, mettre ma salive sur ta peau. Pas forcément le bain le plus hygiénique, donc, mais au moins le plus sensuel de tous.

Sourcils qui se froncent quand tu dis le mot boulot, je comprends avec un peu de retard qu'heureusement on a bien mis de côté ce sujet-là, mais que ton air sérieux, rarissime, puisque d'ordinaire, c'est moi le pied stable, moi qui cale les chaises bancales, moi qui m'arrange pour pas que tout se casse la gueule et qu'on s'ancre bien dans la réalité. Peut-être un des pouvoirs de l'âge, nécessaire pour calmer toutes mes ardeurs, puisque si je n'avais pas une once de sagesse, j'aurais pu t'entraîner dans un tour du monde sans réfléchir, j'aurais pu claquer toute la thune de mon compte en banque pour t'offrir un château pour ton anniversaire. Un château, une calèche, des étalons, une fontaine, et plein d'endroits où j'aurais pu t'attirer pour pouvoir entrer en fusion, nous faire devenir ce foutu soleil qui faisait tout fondre, qui faisait tout brûler sur son passage, toutes mes bonnes résolutions en première ligne, prêtes à disparaître dès qu'on s'embrassait. Tu chasses les nuages en prenant la parole, je défroisse pas tout de suite mon visage, parce que c'est vrai que je t'avais promis de trouver une organisation, mais que je m'attendais à ce que soit tu acceptes de faire un effort en tolérant ma fille à proximité de toi, soit à ce qu'une solution miracle apparaisse dans la buée de la salle de bain dans les prochains jours, me donnant les instructions parfaites pour scinder ma vie en deux, m'occuper d'elle, m'occuper de toi, tirer le maximum de temps de chacun d'entre vous. Pas un emploi du temps facile, en soi, de quoi devenir dingue sans doute, parce que ça ne pouvait qu'être compliqué de devoir me dédoubler. Je voulais manger avec toi, alors il faudrait que je lui donne le déjeuner et le dîner tout en passant suffisamment de temps avec elle pour ne pas qu'elle se sente délaissée non plus. Contracter mon univers, le distordre entre le taf, la gamine, l'amoureux, et tout ça en ayant pas des journées plus longues, parce que l'univers ne me permettrait pas de passer des journées de vingt-cinq heures pour pouvoir tout combiner. Mais pas le choix. J'hoche la tête. Hors de question qu'on se dispute maintenant. Hors de question que je ne te laisse pas cette liberté-là. Hors de question que tu sortes du bain, laisse la marque de tes pieds mouillés sur le carrelage et la moquette de ma chambre et disparaisse sans me donner signe de vie jusqu'à ta prochaine mise en danger. "Okay. Je trouverais un moyen de faire fonctionner tout ça. Je devrais être un peu plus fort que d'habitude, entouré de mes deux êtres préférés." Pas forcément les bons mots, parce que je ne peux pas garantir que tu réagiras bien à ce podium. Olivia est douce, gentille, dynamique. A peu près aussi innocente que toi ; baiser sur ta nuque, sur ton oreille, sur tes cheveux. "Je t'emmène à la gare dès qu'on sort du bain, pour l'instant..." Mains qui glissent sur tes hanches, te ramènent contre moi, menton posé sur ton épaule. "Prends toutes les fringues que tu voudras. On peut aussi aller t'en acheter, à l'occasion. Ça me ferait plaisir, Stan." Lèvres à nouveau sur toi, omoplate, clavicule, front, lobe, un peu partout tant que c'est toi et moi.
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