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 (blumesco) oops i won’t do it again

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Stanislas Vacaresco
Drop in the ocean
Drop in the ocean
Stanislas Vacaresco
#  (blumesco) oops i won’t do it again - Page 4 EmptyMer 22 Mar - 19:41

Stan & Wolf
oops i won’t do it again


Il m’a carrément pris de court, ce con. Bon, ok, je l’ai fait d’abord, mais moi j’ai pas fait exprès, alors que là c’est clairement du sabotage. Petit con. Et en plus il se fout de ma gueule, alors que j’essaie de répondre en étant complètement au bout de ma vie. Quel relou, sérieux. Je lève les yeux au ciel, lance un « nianiania » digne de mes plus grandes répliques de maternelle alors qu’il me répond de façon complètement débile, encore plus que sa proposition de merde, tiens. Que je me suis bien sûr empressé d’accepter mais c’est absolument pas la question, là, de toute façon. Même pas le réflexe de manger le moindre truc, de toute façon il s’empiffre tout seul dans son coin en me disant qu’on a le temps. J’ai envie de bouder, mais je me retiens parce qu’on n’est pas des endives, ici. Juste pour le faire chier, en vrai, mais j’en ai même pas envie. J’ai juste envie de rester là à tenir sa main et le regarder se goinfrer de chocolat et de sucre. Ce dont j’ai pas envie, c’est de prendre le temps. Il me donne envie de foutre un énorme coup d’accélérateur, alors qu’il y a aucune raison de le faire, juste parce que j’ai l’impression que je découvre enfin la vie avec lui. Carrément cheesy tout ça, mais je m’habitue à toute l’eau de rose qui empli et parfume toute ma tête. Et puis il recommence à attaquer, me fait à nouveau lever les yeux au ciel et rougir légèrement alors que j’avais réussi à redevenir plutôt normal. Quel petit con. Langue qui claque, je secoue la tête.

« Alors là tu rêves, par contre, mon pote. »

Yeux plissés dans sa direction, je laisse planer le silence une seconde avant de reprendre, toujours très sérieux.

« Tant qu’il y aura pas de bague, il faudra une vraie demande. Va pas croire que t’es tiré d’affaire là. J’veux les feux d’artifice, le genou à terre et tout le bordel. »

Doigt accusateur pointé vers lui, mais le sérieux s’écarte bien vite pour laisser place au rire alors qu’il vient peindre mes lèvres de chocolat. Non mais qu’est-ce qu’il me fout, celui-là ? Complètement gâteux, j’vous jure. J’ouvre la bouche pour dévorer la fraise, ai à peine le temps de l’avaler que déjà ses lèvres sont sur les miennes, me font soupirer d’aise. Ok je suis désormais un immense fan de fondue au chocolat. J’en veux à tous les repas. J’en veux plus, je grogne quand il s’éloigne, gamin insatisfait que je suis. Et puis une nouvelle question complètement chelou, je fronce les sourcils, adopte un air de dégoût.

« Ew. Non. »

En fait, je crois que ça m’a jamais traversé l’esprit à moi non plus, l’idée de me marier. Ça ferait probablement plaisir à tous les vieux de la planète – le mien y compris – mais c’est sûrement comme ils disent, parce que j’avais pas trouvé le bon.

« Déjà, encore, ew. Et ensuite j’imagine que je suis jamais resté assez longtemps avec quelqu’un pour que la question se pose. »

Ce qui est complètement con parce qu’il m’a fallu moins de dix minutes entre ses bras à lui pour avoir envie de dire oui, de me passer la bague au doigt et la corde au cou. Parce que ça sonne si doux, si beau, l’éternité avec lui. Ça me ferait presque devenir croyant, juste pour me dire qu’il y a une vie après la mort et que lui et moi ça s’arrêtera jamais. Le moment est interrompu par son téléphone, qu’il sort après avoir lâché ma main, m’annonce qu’on doit rentrer. Un peu de déception, forcément, mais rien de visible ni dans mes traits ni dans mon ton. Je suis personne pour lui dire de pas voir sa gamine. Et c’est moi qui veux pas la voir, d’ailleurs, donc c’est ma faute si on doit se séparer, là.

« Fatigué, moi ? Haha on me l’avait pas sortie depuis longtemps celle-là. »

Léger rire avant que j’essaie de me lever, mais il me bloque, nouveau levé d’yeux au ciel, quel crétin. Son manteau qui tombe sur mes épaules, élargit mon sourire. Ok, j’aime bien. J’aime beaucoup, même. J’attrape sa main et nous voilà à nouveau dans le froid du dehors. Ok, il fait chaud, on est sur la putain de côte ouest, et alors ? Laissez-moi dans mon délire. J’en profite autant que je peux, me colle à lui sur les dix mètres tous nuls qui nous séparent de son appartement. Je pourrai pas l’approcher avant un petit moment, j’ai envie d’emmagasiner tout le contact possible avant de m’en séparer. Je pourrais dire tant pis, accepter de voir le chiard, mais j’ai vraiment pas envie de ça, là. Rien que savoir qu’elle va être là, courir et crier partout... Ça m’file des boutons, je vais angoisser à mort. On arrive assez rapidement chez lui et je le tire à ma suite, l’entraîne jusqu’à sa chambre pour le pousser sur le lit, me laissant tomber sur lui. Je ferme aussitôt les yeux et soupire de bien-être.

« Bouge pas jusqu’à ce qu’elle arrive. J’ai besoin de mon doudou pour bien dormir, après. »

AVENGEDINCHAINS
Wolf Blumhardt
homo stanosaurus sous ultraviolets
Wolf Blumhardt
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#  (blumesco) oops i won’t do it again - Page 4 EmptyMer 22 Mar - 20:10

Stan & Wolf
oops i won’t do it again


Dans un des recoins de mon crâne tourmenté par un milliard d'idées à la minute, je note que je suis le premier à songer réellement de t'accrocher à mon nom pour toujours, le premier sans doute, à te croire, capable de pouvoir te supporter jusqu'à la fin des temps, persuadé qu'on sera encore là comme deux abrutis énamourés à la fin du monde, assis sur un toit, à boire du champagne en bouffant du chocolat devant les explosions orangées partout dans le monde - parce que oui, je pouvais pas décemment croire que dame nature avait décidé de me faire tomber raide dingue d'amour, provoquant tout un tas de décharges chimiques et atomiques dans un coin de mon torse, tout ça pour se laisser détruire par d'autres humains abrutis, mais eux pas à l'amour. C'est peut-être une fièvre folle dont je suis victime, du genre feu follet qui danse sur les tempes et répand ses flammes sous chaque cheveu, sur chaque centimètre de peau ou de chair. Ça expliquerait pourquoi j'ai toujours besoin de communiquer ma chaleur à ton corps, les doigts entremêlés. Pourquoi j'arrive pas à rester trop loin trop longtemps ; ça, ça voudrait dire que tu serais le seul remède. Le seul médicament qui empoisonne autant qu'il soigne, puisque mon mal devenait plus intense, plus virulent, à chaque fois que tu étais dans les parages. Un peu comme si j'étais en train de résoudre un foutu labyrinthe super alambiqué, et que tu te retrouvais à être le seul capable de représenter la sortie et l'entrée à la fois ; ouais, il y avait de ça, les règles du jeu étaient aussi pipées que tous les dés, ça expliquait pourquoi j'étais aussi gravement tombé amoureux, pourquoi j'envisageais toutes ces conneries à la minute, comme nous deux devant un autel arc-en-ciel, en costumes, en train de partager un baiser si furieux qu'on l'aurait cru préoccupé par tout le reste, là où moi je ne voyais plus que toi, nous, ce qui pouvait en découler, ce que l'on pouvait colorier ou projeter dès que tu te retrouvais à mes côtés sur le lit. Le chemin du retour s'avère être un segment de ce dédale falsifié, mais je ne regarde pas l'heure, depuis des jours je ne regarde plus l'heure, me contente de la laisser passer, me persuadant que rien de grave ne peut arriver. Je ne donne plus d'horaires aux rendez-vous, ne prends plus tout à fait en compte ceux des magasins, me contente de tracer ma route, de marquer, quand tu es avec moi, des haltes tous les vingt mètres, quand toi tu le fais tous les dix mètres, faisant se lier d'un peu plus près nos torses secoués par les battements de nos organes vitaux, faisant se lier de toujours plus près nos lèvres humidifiés par les désirs de toujours se fréquenter. Tu voulais une alliance, je la parsèmerais de diamants, tu voulais des feux d'artifices, j'allais commander un million de fusées aux couleurs acidulées, faire établir tes initiales dans le ciel au-dessus des yeux éberlués de tous ces angelins qui protesteraient sur la tâche écologique de la chose ; mais c'était comme les horaires de fermeture pour faire les courses, comme tous les amis qui attendaient un quart d'heure avant que j'arrive, ne leur ayant confirmé aucune minute précise, l'amour me transformait en un amant terriblement dévoué pour toi, prêt à ployer le genou, à te défendre de chaque coup en les encaissant s'il le fallait, mais il me faisait aussi muter en cette version de sale con que j'avais toujours critiqué, le mec qui payait à l'heure pile de fermeture en caisse, le mec qui ne se souciait de rien de plus que d'apporter chaque soir un bouquet de roses et du chocolat, quand ce n'était pas un bouquet de chocolats et une rose.

Baisers qui parsèment notre chemin, donc, nous attirent ces quelques regards curieux et emplis de nuages noirs qui nous ont fait gronder déjà dès la première journée passée à se balader l'un et l'autre, suivant nos envies de glaces ou de vagues, désirs sucrés ou de luxure qui prennent fin pendant quelques secondes quand tu me projettes dans mon lit, sans que j'ai vraiment eu le temps de me souvenir la façon dont nos corps s'étaient assemblés dans l'ascenseur, mes mains sur ton ventre, ton dos contre mon torse, assemblage bien différent de nos coeurs qui battent presque à l'unisson quand tu es couché sur moi, mes lèvres sur les tiennes, puis sur ton front, puis sur tes oreilles, s'harmonisant de quelques coups de dents pour l'occasion, mes mains qui dévalent ton dos, frôlent les tissus, les dépassent, puis reviennent se faufiler dessous, doigts qui écartent ton pantalon pour empoigner plus facilement tes fesses dans un rapide éclat de rire, ton nez dressé contre le mien, mes yeux qui louchent pour pouvoir te voir plus net, doux paradoxe qui me fait ricaner un peu plus fort, mes paumes revenant sur tes joues pour t'attirer un peu plus près, savourer le souffle derrière tes mots quand il vient se déposer sur mes lippes. "Je t'aime, Stanislas Blumhardt." Nouveau sourire qui se glisse sur mon visage, baiser sur ta bouche quand la sonnette de l'appartement sonne. Je n'ai aucune consigne à te donner, je te fais pleinement confiance, même si tu voulais t'échapper de mes serres pour trouver un aigle sans oisillon, un loup sans louveteau. Baisers qui viennent marquer mon insigne sur ton corps, de ta bouche au bas de ton ventre, de ta pomme d'Adam à ton nombril, et puis je m'écarte, referme la porte derrière moi pour te laisser te reposer. Porte ouverte, rapides échanges avec la voisine, comme toujours elle parle beaucoup, et c'est peut-être normal, puisqu'elle a accueilli ma gamine pendant presque une journée entière. J'ai mis ce besoin sur le coup du travail, elle ne sait pas ce que je fais et ça m'évite d'avoir à lui expliquer la façon dont mon univers s'est scindé ces dernières semaines. "Merci beaucoup en tout cas ! Tu m'as sauvé la vie." Elle dit que c'est normal, ses doigts lâchent ceux de ma fille, et on s'écarte dans un pénultième sourire. Nouvelle fermeture de porte, Olivia dans mes bras, son bazar dans une de mes mains que je laisse s'échouer sur le canapé, avant de m'asseoir. Elle dort presque, elle aussi. Comme toi. Sourire qui se dessine d'une joue à une autre, je me relève doucement, aucun geste brusque, m'approche à pas de loups de sa chambre pour la déposer dans son lit. "Repose-toi, mein spatz." Baiser sur son front, et puis je me laisse tomber dans le fauteuil à côté. Il doit être seize heures. Elle se réveillera pour manger dans quelques minutes, c'est sûr ; alors je ferme les yeux, dissimule la peur de la veille, l'amour qui étreint tout, et me laisse lentement aller à un sommeil superficiel, qui ne manquera pas de se briser dès le premier son de sa voix à elle.
AVENGEDINCHAINS

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