« Ça ira pour moi, Luis » Je ne regarde pas la réponse de Luis, je regarde Cameron, avec un sourire qui s’affiche doucement. Ça fait une éternité que je n’ai pas dormi dans ses bras, et si cette soirée doit être exceptionnelle et le début de notre relation, je veux continuer à ce qu’elle soit vraiment parfaite. C’est comme se réveiller d’un rêve, après plusieurs mois, et le retrouver pleinement. Encore mieux qu’avant, je dois avouer. Ces baisers échangés ont tout changé pour moi. Parce que ça marque enfin ce changement de considération. Il n’est plus comme un frère. Il est plus. Il est…Je ne saurai encore comment le qualifié, mais ça viendra. J’en suis persuadée. Je me remets contre le lui le reste du trajet, appréciant sa respiration douce, et ses légères petites caresses, avant de nous retrouver enfin chez moi. Je le laisse deux secondes dans le salon et file dans ma chambre pour aller vérifier si ce chiot n’a pas tout détruit encore. Mais il est sagement en train de dormir. Je suis anxieuse et excitée à la fois. Dans les bras, petit nœud autour de lui, je finis par sortir de la chambre et le dévoiler à Cameron. « Tu… » Il semble figé, dévisage ce chien. Mon dieu, j’ai fait une erreur. Il ne l’aime pas. Il n’en veux pas. Mon cœur continue de battre la chamade lorsque je me pince les lèvres, apeurée par ce silence. « Je…pensais bien faire. Si tu n’en veux pas, je… » Il me coupe net en ajoutant : « Je ne pensais pas que tu t’en souvenais ! Enfin j’en parlais souvent gamin mais… ça remonte et la dernière fois qu’on en a parlé…Disons que tu ne t’en souviens pas. » Je ne sais toujours pas si c’est une bonne chose ou non. Il en a reparlé pour me dire qu’il continuait d’en rêver ? Ou le contraire ? J’ajoute cependant, timidement : « Il y a des choses qui ne s’oublie pas » On parlait beaucoup quand on était gamin, encore bien plus qu’à présent. Forcément qu’il m’avait tanné avec l’idée d’avoir un chien, mais mon père n’en voulait pas. « Est-ce que…je peux le prendre ? » Son sourire me vaut tous les cadeaux du monde alors j’acquiesce. Je lui tends le chiot qu’il saisit avec précaution et rit lorsque le chien lui lèche directement le visage. « Oui, moi aussi, je suis content de te connaître…Cette adorable petite bête à un prénom ? » Je secoue la tête : « Non. Je te laissais l’honneur pour ça. C’est un mâle de 2 mois. » Son regard retombe sur moi, pétillant et souriant à la fois : « Merci…C’est juste…C’est parfait ! » Je lui souris en retour, contente de le voir enfin réaliser un de ses rêves. « Je voulais simplement t’apporter de la joie…et du soutien quotidiennement. Tu penseras à moi tous les jours comme ça » ou peut-être qu’il le fait bien assez ? Ou pas du tout même ? Plutôt que de dire de la merde, je me penche un peu et commence à caresser le chiot en ajoutant finalement : « Il va vite me manquer. Il est là depuis trois jours, je commençais déjà à m’y habituer ! »
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Un chien ! Qui aurait cru qu’elle m’offrirait un chien pour Noël ?! De tous les cadeaux auxquels j’ai pu penser ce soir, celui-là ne m’a même pas effleuré l’esprit. Il y a des années que j’ai abandonné le rêve d’avoir mon propre chien. Passer chaque Noël et chaque anniversaire à espérer découvrir une petite boule de poils sans que ça n’arrive, ça aide à mettre de côté son souhait. Les Lennox n’ont jamais voulu d’animaux. Pourquoi ? Je ne saurais le dire, toujours est-il que même une fois mon indépendance prise, je n’ai pas osé sauter le pas. Longtemps, j’ai prétendu qu’il s’agissait d’un rêve de gamin et que maintenant adulte, je n’avais plus besoin de le réaliser. Des conneries tout ça ! Il me suffit de voir l’adorable petit chiot dans les bras d’Oliana pour savoir que je voulais toujours en avoir un. « Je … pensais bien faire. Si tu n’en veux pas, je … » Surpris au point de ne plus être capable de parler correctement et de faire une phrase entière, ma réaction est mal interprétée par la brune qui semble un peu paniquer. Je m’empresse de la rassurer, ou du moins j’essaye puisqu’elle ne semble pas convaincue et encore en train de se demander si son cadeau est une bonne idée ou non. « Il y a des choses qui ne s’oublie pas » Ça suffit pour que mon rythme cardiaque s’emballe. Par moment j’oublie que tous ses souvenirs n’ont pas été effacés et qu’avant d’être des amants et fiancés, nous étions complices malgré nos disputes. Proche des trois filles Lennox, Oliana a toujours été celle à qui je parlais le plus ouvertement. Mes rêves et mes peurs n’avaient pas de secret pour elle. Avec le temps, les années écoulées, elle aurait pu ne pas se souvenir de tout ce que j’ai pu lui confier, de ces rêves dont je n’ai plus parler ensuite. Réaliser plus encore que notre connexion ne s’est jamais totalement effacée, qu’elle reprend de son éclat de jour en jour, oui ça me fait quelque chose. Le chien confié à mes bons soins et sur mes genoux, je ne peux pas m’empêcher de sourire comme un gamin, bien trop heureux par cette surprise qui ne cesse de gigoter sur moi, secouant sa queue dans tous les sens. Malgré ça, je ne suis pas contre connaître son prénom, s’il en a un bien sûr. « Non. Je te laissais l’honneur pour ça. C’est un mâle de 2 mois. », « Alors comme ça t’as pas de prénom, hein ? » Nouveau coup de langue après s’être mis sur ses pattes arrière, les deux du devant appuyées contre mon torse. « Qu’est-ce que tu penses de … Bumblebee ? » Je prends son petit aboiement pour une réponse positive et lève les yeux vers Oliana en haussant les épaules. « Quoi ? Pourquoi tu crois que mon camaro est jaune ? » Un vrai gamin, oui, oui ! « Je voulais simplement t’apporter de la joie … et du soutien quotidiennement. Tu penseras à moi tous les jours comme ça. Il va vite me manquer. Il est là depuis trois jours, je commençais déjà à m’y habituer ! » Mon regard rivé sur la jeune femme occupée à caresser Bumblebee, je pose ma main sur la sienne pour qu’elle lève les yeux vers moi. « Je n’ai besoin de rien pour penser à toi. Si tu veux passer le voir, tu peux. Quand tu voudras et aussi souvent que tu le voudras. » Ma porte lui sera ouverte quoi qu’il advienne et si en plus ça me permet de la voir plus régulièrement, je dis oui ! De toute manière mes pensées vont très souvent vers elle, même lorsque je dois penser à autre chose. C’est plus fort que moi, je suis lié à elle d’une façon surprenante et intense.
Il m’a fait flipper. A la seconde où il s’est figé en voyant le chiot, incapable de prononcer un mot, j’ai cru que j’avais fait une erreur. Du genre monumentale. Même si les filles m’ont assuré que ça lui ferait plaisir et qu’il en rêvait toujours. Mais lorsqu’il finit par réagir, le prenant dans ses bras, j’ai su que j’avais réalisé pour lui un rêve de gosse. « Alors comme ça t’as pas de prénom, hein ? Qu’est-ce que tu penses de Bumblebee… ? » Je secoue la tête. C’est un vrai gosse. Déjà enfant, il adorait tout ce qui tournait autour de Transformers, parce que pour lui il n’y avait pas plus cool qu’une voiture qui parle. Surtout pour Bumblebee. « Quoi ? Pourquoi tu crois que ma Camaro est jaune ? » C’est vrai. Je ne l’ai vu que quelques fois depuis mon réveille, mais j’avais oublié ce détail. « T’es un vrai gosse » dis-je avant de lui confier pourquoi j’avais acheté ce chien. J’étais passé devant une vitrine et m’était attardé juste dans le but de trouver un peu de réconfort et d’amour. Mais ce chien, dormant alors que tous les autres venaient me saluer m’a fait fondre. Rebelle. Comme son maître. « Je n’ai besoin de rien pour penser à toi. » Je le sais, mes joues rougissent instantanément. C’est lorsqu’il assume pleinement ses sentiments qui me déstabilise le plus. Parce qu’il a une telle assurance que j’aimerai trouver aussi pour lui renvoyer la balle. Mais, surtout parce qu’aucun homme ne m’a regardé comme le fait Cameron. Ca fait toute la différence. « Si tu veux passer le voir, tu peux. Quand tu voudras et aussi que tu le voudras. » Je souris timidement en acquiesçant la tête : « Je n’y manquerai pas. Juste pour voir…Bumblebee, et non son gamin de maître » J’affiche une mine de taquinerie alors qu’il tique aussitôt, ce qui nous fait rire aussitôt.
Les heures passent, assis au début sur le canapé, on finit par surtout rejoindre mon lit, comme avant, épuisé par parler autant. Si au début on jouait avec le chiot, avec des thés et du chocolat, on a fini par se concentrer sur nous, et parler des dernières actualités que j’avais surtout manqué. L’élection de Trump, le mur qu’il construit, les incendies de la Californie qui ont été dévastateurs, les derniers films qui sont sortis et que Cameron avait adorés, et toutes autres choses qui ne nous concernaient pas réellement. Allongés, sur le côté, face à face, nos regards ne se quittent pas d’une seconde. Je ne peux m’empêcher de sourire, en appréciant ce qu’il me dit dans ses yeux. Je murmure, comme si les murs pouvaient avoir des oreilles : « Tu sais qu’ils me disent tout ? » Ses sourcils se froncent une seconde, et je souris une nouvelle fois : « Tes yeux. » Ma main se lève et vient caresser du pouce sa tempe. Je me perds quelques secondes encore, mon cœur fondant un peu plus à chaque minute, mais l’envie d’en savoir plus de Cameron me ramène à la réalité. Je lui explique : « La manière dont ils me regardent…Ils me dévorent comme si j’étais la dernière merveille du monde…. » J’humecte mes lèvres avant de me mordre celle inférieure. « Ils me disent combien t’es comblé d’être avec moi. A chaque fois. Comme si tu chérissais chaque seconde, comme si c’était la dernière. » Je me rapproche un peu de lui, mon souffle venant chatouiller sans doute son visage. « Ils me disent combien t’es si désespéré d’être aussi patient, parfois alors que tu voudrais plus, mais ils ont beaucoup trop de respect et d’amour pour te laisser faire quoi que ce soit. » Mes lèvres se rapprochent des siennes, sans forcément s’y déposer avant que je n’ajoute : « T’as pas besoin de mots pour laisser exprimer ton cœur, je sais déjà. » Je laisse mes lèvres enfin exprimer ce que moi je ressens, incapable de laisser mes mots et mon regard s’exprimer.
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« T’es un vrai gosse » Large sourire aux lèvres, je continue de caresser mon petit chiot. Les voitures sont une passion depuis que je suis tout petit. Mon père possédait une Chevrolet Impala qu’il avait fait importer des Etats-Unis. C’était son petit bijou qu’il chouchoutait aussi souvent que possible lorsqu’il ne partait pas en mission. C’est grâce à lui que j’ai appris à aimer les voitures, à mettre les mains dans le cambouis, à trouver un problème et à le régler par moi-même. Désormais j’ai des personnes qui s’occupent de tout ça mais pour mes voitures personnelles – particulièrement ma Camaro acheté avant mon accident – je préfère la bidouiller moi-même. Quant à Transformers, je n’ai jamais eu honte d’admettre aimer ces films, les dessins animés ou encore les jouets. Bumblebee est donc un nom parfait pour ce chien. Mais ce n’est pas lui qui me fera penser à elle plus que je ne le fais. Tous les jours. Sans arrêt. Oliana envahie mes pensées, me hante, et si j’en ai été heureux lorsque nous étions ensemble et que penser à elle me permettait de calmer mes nerfs, aujourd’hui c’est parfois une torture. Parce qu’elle n’est pas là pour me calmer, me prendre contre elle à essayer de faire passer mes émotions trop vives. Ça reviendra sans doute petit à petit, mais puisque je ne suis pas un homme trop patient j’ai parfois du mal. Pour elle je fais l’effort, je change parce qu’elle le mérite et qu’elle me donne envie d’être meilleur encore. « Je n’y manquerai pas. Juste pour voir … Bumblebee, et non son gamin de maître » Son rire rempli l’espace et le mien s’y joint naturellement. Ça me fait un bien fou. Pouvoir rire avec elle et ne pas faire trop attention à ce que je dis. Quelque chose s’est décoincée ce soir, une pression sur mes épaules a diminué voire totalement disparu. Installés sur son canapé, la conversation et les plaisanteries se font nettement plus facilement qu’auparavant. Il n’y a plus cette distance de sécurité que nous nous étions instaurés ces derniers mois. C’est aussi simple qu’autrefois, mieux encore ! Auparavant nous avions nos petites habitudes, une routine, là c’est une nouvelle découverte, un peu comme si nous avions une chance d’améliorer une relation qui était tout de même déjà parfaite à mes yeux. Elle rattrape le temps perdu et nous discutons de ces événements qui lui ont échappé et que nous n’apprécions pas forcément pour certains. Nos boissons terminées, allongés sur son lit, le chien endormi, mon regard refuse de quitter le sien. Nous n’échangeons plus le moindre mot, seuls nos yeux nous permettent de communiquer. Un calme bienvenue après les animations de la soirée. Un calme qui me donne la sensation d’être dans notre bulle, celle dans laquelle plus personne ne peut pénétrer. Il s’agit seulement de notre monde, celui que je pensais avoir perdu après avoir enchaîné les conneries.
En silence, je la regarde avec amour. Plus besoin de me cacher, pas après les baisers que nous avons échangé, pas après qu’elle ait fait ce grand pas qui nous permettra d’aller réellement de l’avant cette fois. Avec une soirée aussi parfaite que celle que nous venons de vivre, j’ai envie qu’elle sache à quel point je suis heureux sans avoir à le dire de vive voix. Je veux pouvoir lui transmettre mes émotions simplement de cette façon, ressentir cette connexion qui nous permettait de discuter sans avoir à y mettre les mots. « Tu sais qu’ils me disent tout ? » Sans savoir ce dont il retourne exactement, je fronce les sourcils et continue cette conversation non verbale. « Tes yeux. » Je retiens le frisson qui éveille une chair de poule en sentant son pouce contre ma tempe. « La manière dont ils me regardent…Ils me dévorent comme si j’étais la dernière merveille du monde … (…) T’as pas besoin de mots pour laisser exprimer ton cœur, je sais déjà. » De façon très nette je sens les battements de mon cœur accélérer et ce plus encore lorsqu’elle s’amuse à effleurer mes lèvres sans s’en emparer. Je ne fais aucun mouvement pour l’y forcer. Je la laisse terminer de s’exprimer et de me faire cet effet qu’elle seule est capable d’éveiller en moi. Sa sincérité, sa capacité à lire en moi comme dans un livre ouvert, n’a jamais été déconcertante. Non, elle est simplement rassurante et c’est tout ce dont j’ai besoin en ce moment. Je n’ose pas l’arrêter ou même parler. Elle m’embrasse, me donne la douceur qu’elle veut exprimer, m’explique à travers ce geste combien elle est reconnaissante de la patience dont je fais preuve. J’y ressens aussi cet amour auquel elle croit de plus en plus. Un amour qui me dit que la patience a été le meilleur choix fait dernièrement. Un amour auquel je m’accroche comme un désespéré. Instinctivement, une main se pose sur sa joue. Je ne sépare nos lèvres que pour nous permettre de respirer, évitant ainsi une crise qui briserait la magie de ce moment. Mais je sais que, comme le mien, son cœur s’emballe et pour ne pas tenter le diable, je suis celui qui arrête notre baiser. Allongé sur le dos, je l’entraîne contre moi et apprécie sentir sa tête sur mon torse. Comme autrefois. « Je chérirai toujours chacun de nos instants ensemble et tu seras toujours la plus belle des merveilles à mes yeux mais ces mots que je tiens à te dire de ma bouche, je compte bien te les dire avec encore plus de sincérité et d’émotions. » Ça prendra le temps que ça prendra mais elle m’entendra lui dire que je l’aime et, surtout, que je veux toujours faire d’elle ma femme. La différence avec la première fois étant que je ferais en sorte que l’organisation aille plus vite pour ne pas avoir à entendre des mois avant de l’épouser.
Je ne pourrais pas exprimer ce qui semble s’être débloquée chez moi depuis ce baiser à Candy Cane Lane, mais je me sens parfaitement différente. Comme si ce baiser avait enfin brisé ses barrières qui me mettaient mal à l’aise avec lui, celles qui me laissaient encore derrière, incapable d’embrasser totalement ce que je pouvais ressentir pour lui. Mais c’est fini. Je n’ai plus peur de ce que je ressens. Je n’ai plus peur de lui donner le pouvoir de me faire du mal à nouveau. Je n’ai plus peur de ce que les autres pourront encore penser. Je n’ai plus peur de me sentir larguer dans ma vie. Je veux avancer, prendre une nouvelle direction, reprendre les commandes et faire ce dont moi, j’ai envie. Cette soirée m’a révélé à quel point j’ai besoin de lui dans ma nouvelle vie. J’en ai toujours eu besoin, mais avant, la raison était trop confuse, trop difficile à entendre. Aujourd’hui, je comprends tout. Ce lien qui nous lie est plus fort que tout. Encore fragile, je sais qu’il se consolidera au fur et à mesure des jours. Je sais simplement que ce soir, c’est le début de cette nouvelle vie. De cette nouvelle Ollie. Nos lèvres encore collées, je lui donne mais absorbe surtout tout ce qu’il me donne aussi. Ce bien-être, ce désir, cette envie. Lorsqu’il rompre sans doute par peur d’une nouvelle crise, j’ai du mal à ouvrir les yeux tant j’en désire encore. Mais il ne me laisse pas le choix et m’entraîne contre lui, ma tête reposant sur son buste. « Je chérirai toujours chacun de nos instants ensemble et tu seras toujours la plus belle des merveilles à mes yeux… » Ma main s’installe sur son torse que je commence à caresser par sérénité. Ses mots m’apaisent et me rassurent sur mon choix. « Mais ces mots que je tiens à te dire de ma bouche, je compte bien te les dire avec encore plus de sincérité et d’émotions » Je sais qu’il finira par les dire, et je serai enfin prête à les entendre et à les lui retourner. La seule question c’est quand ? Il me faut encore du temps malgré ma belle ascension ce soir. Pour le moment, la chaleur de son corps contre le mien m’emporte trop rapidement. Faut dire que je ne saurai dire quelle heure il est, mes paupières semblent lourdes. Je me cale sur sa respiration et ses bras qui m’enveloppent avant de murmurer presque trop endormie : « C’est bien une promesse, Cam » Parce que depuis que nous nous sommes retrouvés, les promesses comptent beaucoup pour moi. C’est une manière de nous lier et de nous promettre qu’on arrivera à tout retrouver.
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Dim 22 Déc - 16:36