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 Like strangers, perfect pretenders // Morenzo

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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyDim 27 Déc - 22:41
Reste loin de moi à partir d’aujourd’hui, s’il te plaît. Il n'avait pas su le retenir. Il n'avait pas trouvé les mots, et n'avait surtout pas trouver la force de se battre. Il le revoit encore passer la porte, la refermer derrière lui et disparaître. Et Morgan - autant par respect que par fierté - n'avait pas donné de nouvelles, n'avait pas cherché à en avoir. Il ne voulait plus le voir ? Qu'à cela ne tienne. Il a encore le souvenir de cette promesse qu'ils s'étaient murmurés dans la nuit, et que le garçon s'était empressé de foutre en l'air. Ca lui faisait mal, à Every, mais au fond, il ne pouvait pas lui donner tort. C'était sans doute mieux comme ça. Ils avaient partagés une superbe nuit, mieux valait restés sur ce souvenir. Leur lien, quel qu'il soit, était de toute manière voué à l'échec, pas vrai ? Le monde utopique dont ils avaient parlés n'était qu'un mirage, un doux rêve enfantin dans lequel ils ne pourraient jamais se plonger. Et depuis son départ, le cuisinier s'était quelque peu renfermé sur lui même. Il avait simplement besoin de temps pour digérer, mais sa mauvaise humeur ne passait pas inaperçue. Pas aux yeux de ses collègues, en tout cas, et encore moins de cette petite blonde du RedLips qui lui avait proposé de venir avec elle à une petite soirée après ses heures de boulot. Si le brun avait refusé dans un premier temps, la ténacité de la belle avait finalement eu raison de lui. Il fallait qu'il se change les idées de toute manière, qu'il oublie. Qu'il picole. Alors il avait finit par céder et se rendre à Malibu dans une villa qui lui rappelait un peu trop l'endroit où il avait rencontré l'italien, d'ailleurs. Pensée qu'il chassait de sa tête, tandis ce que Sofia, la danseuse, le forçait à rejoindre l'entrée en frappant à la porte, sa main glissée dans la sienne pour être certaine qu'il ne se défilerait pas. Lui levait les yeux au ciel, la lassitude se lisant clairement sur son visage alors qu'ils entraient dans la maison et saluait rapidement les quelques vingtaines d'invités d'un geste rapide de la main. Mory balaye la salle du regard, les lippes pincées en tentant de sourire pour ne pas avoir l'air d'un ours en saluant les autres... Mais son regard repère bien vite un autre qu'il ne connait que trop bien, et dans lequel il s'est plongé seulement trois jours auparavant. Il est là. De tous les endroits où il aurait pu se rendre ce soir, il a fallut qu'il aille dans la seule fête où Camilleri se trouve aussi. Son cœur loupe un battement, serrant instinctivement la main de la demoiselle toujours dans la sienne, tandis ce qu'il détourne rapidement le regard. Il se penche vers la blonde, lâchant son emprise. "Je vais me chercher à boire, tu veux un truc ?" Il s'enfuit, Morgan. Mais aller chercher deux verres ne lui prendra pas non plus trois heures. Pourtant il profite de cet échappatoire et rejoint la cuisine. Il va falloir qu'il trouve une manière de se défiler, mais Sofia ne le laissera pas partir si facilement.

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyLun 28 Déc - 0:20

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
05 décembre 2021
« File ta clope, fais pas chier ! » je râle alors que j’essaye de choper la dose de nicotine que me fait miroiter mon pote. Enfin mon pote, juste un gars avec qui j’ai accroché à cette soirée organisée par les mêmes qui m’avaient proposé de sortir quelques jours plus tôt. Avoir rencontré Mat et sa bande avait vraiment permis d’élargir mon horizon, je me sentais de moins en moins seul dans cette ville, je m’y habitue de plus en plus et à terme, je me disais même que j’allais sûrement rester le plus longtemps possible, quand bien même je n’avais que comme attache Élio et Gemma, mais c’était bien suffisant. Je n’avais pas besoin de plus. J’arrive à choper la clope. Depuis deux jours, je n’arrête pas d’avoir envie de fumer et si ça continue, je sens que je pourrais devenir accro. Déjà que j’en fumais une de temps en temps. Et je m’en fous de ce que ça peut faire comme dégât, j’en ai envie et c’est tout, au moins un truc que j’ai le droit de faire sans avoir peur des conséquences. On rigole avec les mecs alors qu’ils me disent que d’autres invités doivent arriver, visiblement une serveuse que l’un d’eux a rencontré l’autre soir. Rien qu’en entendant ça, mon visage se ferme. Je ne veux plus penser à cette soirée. Je fume tranquillement, demande à ce qu’on me serve un verre mais personne ne m’écoute, la musique étant un peu trop forte et certains déjà éméchés. Je jure alors que les nouveaux arrivent. Mon cœur loupe un battement. Putain, j’ai l’impression d’être pris dans une caméra cachée. Il me suit, c’est pas possible autrement. Morgan Every se tient là, main dans la main avec cette pute de serveuse qui doit lui servir de plan cul. Je détourne instinctivement le regard après avoir lancé un salut glacial. Je jette la clope dans le cendrier avant même de l’avoir fini, alors qu’un gars me dit que je gâche. « Ta gueule. » je lui lance en me relevant. Je rejoins un couloir de la villa et m’enferme dans les toilettes. Mes mains de part et d’autre du lavabo, je me regarde une seconde dans le miroir. Mes cernes en disent long sur le peu d’heure de sommeil que j’ai eu ces derniers jours. Moi qui fais en sorte de soigner mon apparence normalement, j’ai l’impression d’être un drogué en manque. Je fais abstraction et passe de l’eau froide sur mon visage, passe aux toilettes et ressors. Je passe dans la cuisine, ma gorge étant un peu trop sèche. Je n’ai qu’à l’éviter et tout se passera bien. En me bourrant la gueule, le tour serait joué, je me réveillerais demain matin et il sera déjà loin. Sauf qu’en arrivant dans la cuisine, je le trouve là, de dos, en train de se servir. Et avant que je n’ai pu fuir, il se retourne. « Salut. » je dis faiblement. Je me perds dans ses yeux une seconde, avant de baisser la tête pour éviter de sombrer, puis lui tend ma main comme pour la serrer. « J’m’appelle Enzo. Et toi ? » comme si je n’étais qu’un inconnu.

 
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyLun 28 Déc - 8:16
Boire pour oublier reste encore la meilleure solution aux yeux d'Every qui se réfugie vers la cuisine plus vite que la musique. Il fait à peine attention aux autres invités, les saluent rapidement en faisant comme chez lui, comme son hôte à su si bien le dire. Deux verres devant lui, quelques alcools et jus, il tente de gagner du temps en préparant le plus tranquillement du monde deux cocktails dont il a le secret et dont raffole la petite danseuse. Plus il restera ici, moins vite il retournera dans la pièce principale, définitivement pas prêt à recroiser son regard. Il cherche déjà une manière de s'en aller, pense à appeler Arianna pour qu'elle feigne une urgence et qu'il puisse rentrer. Ses pensées sont distraites par une présence qu'il sent arriver derrière lui. Instinctivement il se tourne, juste le temps d'apercevoir la silhouette d'Enzo qui lui fait de nouveau louper un battement de cœur. Il détourne rapidement le regard, baissé sur les verres et concentré dans sa préparation. Sa gorge lui serre, tandis ce qu'il prie pour qu'il s'en aille sans même lui adresser la parole, mais le garçon s'avance, ouvre la bouche alors que Mory ne daigne pas lever le regard sur lui. Ce n'est que lorsqu'il lui tend la main, se présentant comme s'ils étaient de vulgaires étrangers, que Morgan lève les yeux sur lui. Il se fige un instant, portant ses prunelles sur les deux invités présents avec eux dans la cuisine avant de souffler un léger rire, secouant la tête et reportant son attention sur ses cocktails sans serrer la sienne. Pas un mot ne sort de sa bouche, la mâchoire serrée, jouant avec les bouteilles jusqu'à ce qu'ils ne soient enfin seuls dans la pièce. Il laisse un battement, un silence, avant d'enfin ouvrir la bouche sans porter ses iris sur le brun. "Sans déconner, va te faire foutre." C'est murmuré, sèchement alors qu'il verse la dernière dose dans chacun des récipients. "Y'a trois jours tu dormais avec moi, et là t'agis comme si on se connaissait pas ... ?" Il repose la bouteille, un peu trop vivement, s'appuyant sur le comptoir pour finalement affronter ses prunelles. "Que tu veuille pas en parler c'est une chose. Mais que t'agisse avec moi comme si j'étais un putain d'inconnu...." Morgan se pince les lippes, secouant la tête avant de soupirer. "T'es un putain de lâche."

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyLun 28 Déc - 17:25

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
Est-ce la façon dont j’avais agi était la meilleure ? Pas sûr. Mais au moins, si on repartait sur des bases saines, pas besoin de se prendre la tête et de se torturer. Il n’avait qu’à se présenter, je ferais une blague ou deux, je partirais et ce serait fini, on pourrait retourner à nos vies. Pas que ce soit une véritable envie de ma part, mais j’avais du mal à comprendre ce que je ressentais en ce moment et Morgan n’aidait absolument pas. Il pose ses yeux sur les deux invités, je suis son regard à défaut de l’affronter. Est-ce que ces deux types le dérangent vraiment ? Visiblement oui, puisqu’une fois qu’on se retrouve dans cette cuisine tous les deux, il n’attend pas plus d’une seconde pour m’insulter. Je lève les yeux au ciel et dégage la poignée amicale que je lui avais tendue. Heureusement il ne gueule pas, sûrement par peur qu’on nous entende. Quand il me regarde enfin, quand ses prunelles rencontrent les miennes, je ne tiens pas longtemps avant de le fuir du regard. Je sais qu’il est déçu de la façon dont je réagis, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point. « Évidemment ça passe par l’insulte avec toi… » je souffle comme un reproche. Je m’en balance si ça peut l’énerver, ce ne serait pas la première fois entre nous, c’est presque comme si j’étais habitué maintenant. Je commence à faire les cent pas dans la pièce et me poste de l’autre côté de l’îlot central, celui-là même où il était en train de préparer ses cocktails. Au moins je suis loin de lui maintenant. « Putain pourquoi tu réagis comme ça ? » mon ton n’est pas dès plus sympa. « J’pensais que tu t’en foutrais… J’pensais qu’une fois qu’on serait plus dans cette chambre t’oublierais, comme j’essaye de le faire. » même si ce n’était pas la chose la plus facile au monde, loin de là même. Je n’avais pas réussi à vraiment trouver le sommeil depuis que j’étais parti de chez lui, il avait hanté mes journées et mes nuits. Plusieurs fois, j’étais resté pendant de longues minutes à observer son profil sur Instagram, prêt à lui envoyer un message. Sauf qu’il y avait toujours ces mauvais souvenirs qui remontaient à la surface et qui me désistaient de le faire, parce que c’était une mauvaise idée, c’était jouer avec le feu. « Écoute… » je continue plus doucement, « J’me suis juste dit que ce serait pour nous deux, ok ? » mon cœur se met à battre un peu plus vite, parce qu’il faut que je lui dise quelque chose. Mon ton se fait encore plus bas, comme si je lui murmurais un secret. « J’essaye de comprendre si j’suis vraiment g-gay et… Et si t’es dans les parages je sais que j’arriverais pas à être objectif… T-Tu vois, tu brouilles tout, tu me… » je me coupe au moment où je vois une silhouette féminine arriver dans la cuisine. Je la reconnais, c’est la danseuse de l’autre soir avec qui Morgan s’est ramené. Je tourne les yeux, soudain un peu énervé qu’elle soit arrivée à ce moment-là. Elle vient se coller à lui. « Salut les gars. » elle lance avec sa voix aussi séduisante qu’agaçante à mes oreilles. Elle m’offre un petit sourire et attrape l’avant-bras de Morgan. « Tu as fini de préparer nos verres ? Je m’ennuie sans toi. » et c’est plus fort que moi mais j’ouvre la bouche. « On était en train de parler. » je dis froidement, « Tu peux nous laisser ? » elle semble être légèrement surprise, sûrement parce que j’avais l’air pressé et énervé en même temps. Elle me tape sur le système cette fille, depuis la seconde où je l’ai vu. Elle regarde le brun, comme pour avoir son aval. « Rien de grave j’espère ? » j’hésite à l’insulter. Qu’est-ce qu’elle n’a pas compris la blondasse ? J’ai envie de la pousser dehors. « Eh j’viens d’te dire qu’on parlait ! Tu vas le baiser ce soir, j’peux au moins l’avoir cinq minutes pour moi ?! » je m’énerve en haussant le ton cette fois. Et là, je me rends compte d’à quel point c’était limite.
 
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyLun 28 Déc - 20:53
Il agit avec lui comme avec un simple étranger. Ca vexe Every qui se contient, du moins le temps pendant lequel ils partagent la pièce. Évidemment qu'il l'envoie balader dès qu'il le peut. Il est déçu, Morgan, qu'il oublie si rapidement une nuit beaucoup trop importante pour lui. Le garçon rétorque, alors que Mory - sans jeter le moindre regard sur lui - rit jaune en répondant. "Tu t'attendais à quoi, sérieusement ?" Pensait-il vraiment qu'il accepterais sans rechigner ? Qu'il laisserait couler et qu'il agirait de la même manière ? Que ce qu'ils ont vécus reste entre eux, il le conçoit. Mais il ne veut pas être traité comme un vulgaire étranger. Pas par lui. Morgan secoue la tête à ses dires, soupire lourdement et attend à peine la fin de sa phrase pour poser ses prunelles azurées sur l'italien et rétorquer tout aussi froidement. "Tu pensais aussi que j'étais le queutard de service, que j'étais pas le genre à jouer de la guitare et que j'étais seulement un ours asociale. Tu ne m'connais pas." Il n'est pas dans sa tête, et il y'a tout un monde qui sépare l'image qu'il renvoie et ce qu'il est vraiment. Il termine ses cocktails, alors que Camilleri reprend la parole et que lui se mord la joue pour éviter d'envenimer les choses. Il aimerait répondre, mais il n'en a pas le temps, parce que Sofia débarque derrière eux, se collant au barman. A elle non plus, il n'a pas le temps de répondre. Le froid qu'Enzo laisse entre eux prend Every de court. Ca le fige, les prunelles vissées sur lui. Et il s'énerve, hausse le ton contre la pauvre danseuse qui se fige à son tour. Mory lui lance un regard noir avant de porter une main sur la hanche de la petite blonde et de tourner la tête vers elle. "Hey euhm... Je te rejoins dans deux minutes ma puce, ok ?" Il lui tend son verre, sourit doucement avant d'embrasser sa tempe et de la laisser filer. Patientant jusqu'à ce qu'elle ne sorte véritablement de la pièce, Morgan ne laisse pas le temps à Enzo de s'exprimer. "Putain mais c'est quoi ton problème ?!" Les paumes appuyées contre le plan de travail, Mory serre les dents, la mâchoire. "Alors premièrement c'est qu'une gamine, elle t'as rien fait. T'as aucun droit de lui parler de cette manière. Et non, je vais pas la baiser. Mais de toute manière, même si c'était le cas, qu'est-ce que ça peut te foutre ?!" Puisqu'il tente d'oublier, en quoi ça l'énerve à ce point, de le voir au bras de cette fille ? "Et deuxièmement, ton "c'est mieux pour nous deux" tu te le carre ou je pense. Décide pas pour moi. C'est mieux pour toi, point." Il soupire, le barman, baissant le regard en se mordant la lèvre. Et finalement, il attrape son verre en se redressant, et lance dans un murmure. "Je fuis pas si tu fuis pas. Mon cul..." Secouant la tête, il contourne le comptoir, prêt à s'échapper.

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyLun 28 Déc - 21:17

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
Je détourne le regard comme depuis le début quand il me demande à quoi je m’attendais. Je n’ai même pas envie de lui répondre, ce serait inutile, ça part toujours en steak quand on s’envoie des piques. Je ne suis sûrement pas le plus mature dans cette pièce, mais je n’ai pas envie d’envenimer les choses alors que nous sommes, encore une fois, sur un terrain glissant Morgan et moi. Bien sûr que ça me fait chier, mais je ne savais que ça le rendrait aussi vénère envers moi. Et même si l’idée qu’il tienne à moi me traverse l’esprit, mes pensées virevoltent trop vite pour que je puisse me poser et lui demander vraiment ce qu’il en est, pour le moment en tout cas. Je prends un léger coup quand il me sort que je ne le connais pas. Au moins c’est clair. Pour sûr que je ne le connais pas, mais je commence quand même à savoir comment il fonctionne, mais visiblement ce type est pire qu’un iceberg, la phase émergée est bien plus grande que ce à quoi on s’attend. Et avant que la discussion ne puisse se poursuivre normalement, voilà que la blondasse se ramène. Mon sang ne fait qu’un tour et voilà que c’est trop tard, je l’ai envoyé chier. Mes émotions ont pris le dessus. Je lâche un petit rire nerveux quand il lui donne un surnom et lui offre un baiser sur la tempe. Ça me fait sortir de mes gongs immédiatement. J’ouvre la bouche quand elle sort, prêt à parler, sauf qu’il me prend de court. Voilà qu’il me fait une leçon de morale en plus de ça. Je recommence à faire les cent pas. « Qu’est-ce que ça peut me foutre ? » je répète comme pour être sûr que j’étais bien entendu. Mais quel connard. Mais sa phrase suivante me laisse perplexe et à plus ou moins le don de me calmer, du moins calmer la colère que j’ai envers l’autre cruche. Comment ça c’est mieux pour moi seulement ? Je fronce les sourcils, sans comprendre. Et voilà qu’il prend la fuite, assez ironique alors qu’il lâche cette promesse que nous nous sommes faites. Je me précipite vers lui et attrape son poignet que je presse légèrement. « Putain, Morgan… » je dis pour le retenir. « Ça veut dire quoi ça ? » mon ton est de nouveau plus bas alors que j’entends les invités qui parlent dans le salon. « Comment ça c’est mieux seulement pour moi ? J’comprends pas. » mon visage traduit mon incompréhension. « Si j’te connais si peu que ça, alors parle, vas-y. Dis ce que tu penses Morgan. Au lieu de fuir comme un lâche. »
 
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyLun 28 Déc - 21:37
La pauvre Sofia est envoyée sur les roses. Un geste que Morgan ne comprend ni n'accepte. Il ne se fait pas prier pour le lui dire dès qu'elle quitte la pièce et qu'ils sont de nouveau seuls. Cette gamine n'a rien demandé. Elle a simplement voulu lui changer les idées, alors que lui se renfermait de plus en plus. Il répète sa phrase, alors que Mory fronce les sourcils. "Ouai. En quoi ça te regarde ?!" Parce qu'ils se le sont promit ? Mais lui, ses promesses, il les a brisées dès le lever du soleil. Alors pourquoi Morgan devrait tenir les siennes ? il lui lance un énième pic, lui rappelle cette promesse murmurée avant de laisser bercer par les bras de Morphée et tente de disparaître. Mais Enzo le rattrape bien vite, alors que Mory dégage vivement son poignet. "Me touche pas." C'est dit tout bas, mais ce n'en est pas moins froid. Glacé même. A son tour, il souffle un léger rire, mesquinement. "Nan tu comprends pas. Tu comprends que ce que tu veux Enzo." S'ils parlent tout bas à cause des invités, la dispute n'en est pas moins animée. Et Mory jette un œil de temps à autre pour être certain que personne ne les entendra. Il veut garder ça pour eux autant que l'italien. Au moins un point qu'ils ont en commun. Mais son regard se porte bien vite sur lui, les sourcils froncés. "Parce que c'est moi qui fuis comme un lâche, t'es sûr ?!" Il a à peine le temps de terminer sa phrase qu'il entend des rires s'approcher d'eux. Il soupire, Every, attrapant la main de Camilleri pour traverser le couloir et les enfermer tous les deux dans la salle de bain. Là, au moins, personne ne viendra les déranger. Il verrouille la porte avant de se tourner vers le brun, calant son dos contre le mur. "C'est toi qui te barre au petit matin, en me demandant de ne plus te parler, et c'est moi que tu traite de lâche ?" Il se redresse, plonge ses prunelles dans celles de l'italien en s'approchant de quelques pas. "Si je m'étais pas réveillé tu te serais barré sans rien dire. Et là tu me traite comme un inconnu ? Putain mais va te faire voir !" Et puisqu'il tient à ce point à savoir ce qu'il pense, le barman ne se gêne pas, lui laissant à peine le temps d'en placer une. "Je me suis jamais autant ... Ouvert à quelqu'un. Et toi tout ce que tu trouve à me dire c'est "reste loin de moi, c'est mieux pour nous deux". Tu croyais que j'allais prendre ça comment, au juste ?!" Il a cette impression horrible que le garçon s'est simplement joué de lui. Qu'il ne pensait pas un traître mot de ce qu'il a dit. Qu'aucun geste de sa part n'avait de réelle signification. Il se recule, un nouveau rire jaune dépassant ses lèvres en soupirant. "J'ai été tellement con, bordel." De s'être confié à ce point et de lui avoir fait confiance. Parce qu'il a mal maintenant, Morgan.

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyLun 28 Déc - 21:57

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
Putain, il me fait chier. Bien sûr que ça me regarde, parce qu’on s’est fait une promesse, de ne voir personne l’un et l’autre. Sauf que j’ai l’impression qu’il en a juste rien à foutre. Visiblement, il est trop énervé pour qu’on arrive à communiquer normalement et faut dire que je ne suis pas super calme non plus. Quand il dégage ma main, mon cœur loupe un battement, ça fait mal, y a pas à dire, d’autant que trois jours avant on partageait le même lit et nous n’avions aucun mal à nous embrasser. Mais évidemment, sortir de cette chambre nous a fait redescendre sur terre, enfin moi surtout. Son petit rire mesquin fait remonter une sorte de colère, ou plutôt de tristesse. Je déteste qu’il me prenne pour un con comme ça. Je lui demande juste des réponses, lui se permet d’en rire. Apparemment, m’avoir en face de lui ne lui fait pas plaisir du tout. Pourtant, alors que je m’apprête à lui répondre pour le traiter encore une fois de lâche, il me prend la main et me tire jusque dans une salle de bain où il ferme la porte à clé. Encore une fois on se retrouve enfermé tous les deux quelque part, ça commence à devenir une habitude visiblement. Ses yeux se plongent dans les miens et c’est parti pour le bal des reproches. J’entrouvre la bouche, mais ne sais pas quoi dire. Il a raison. C’est un fait. J’ai eu peur. Je savais qu’en restant avec lui, les choses auraient été différentes et auraient pris une tournure que j’aurais peut-être regretté. Mais le voir aussi déçu, ça me fait mal. Ça me fait comprendre que je déteste le voir comme ça, je préférais largement quand on était en train de se marrer dans sa chambre. « Morgan… » je souffle alors qu’il continue, ne m’écoutant visiblement pas, ayant trop envie de me balancer tout ce qu’il a sur le cœur. Puis le silence revient après qu’il se soit traité de con. Je ne sais pas quoi faire, alors j’agis par instinct. Mes doigts s’approchent des siens lentement et les effleurent. « Moi aussi j’me suis jamais autant… confié, ok ? » je dis sans le regarder. Au final, c’est le lâche dans l’histoire, mais j’ai trop de fierté pour l’assumer. « J’ai flippé. » je décide d’enfin le regarder dans les yeux, il faut que je sois honnête avec lui. « J’ai flippé parce que… Parce que je sais pas ce qui m’arrive avec toi. J’me sens super mal Morgan, vraiment. J’déteste te voir comme ça. J’ai détesté partir comme ça aussi et… Merde, j’aurais bien aimé que tu me fasses des pancakes ou un truc dans l’genre comme on s’était dit… » j’essaye de détendre l’atmosphère mais mon cœur bat la chamade tellement j’ai peur de ce que je suis en train de lui dire. « Et j’ai peur de là où ça va nous mener. » je m’éloigne de lui et m’assois par terre, le dos contre la baignoire. « Putain encore là j’étais jaloux et c’est pour ça que j’ai envoyé chier cette meuf… » et rien que d’en parler, ça m’énerve.
 
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyLun 28 Déc - 22:22
Les rires qui s'approchent le sort de sa stase. Soit il s'en va, et il coupe court à la conversation. Soit, pour une fois, ils en ont une vraie. Un vrai dialogue à côté duquel Morgan refuse de passer. Alors il attrape sa main, les entraînent tous les deux dans la salle de bain. Là au moins, ils y seront plus tranquilles. Il ne lui laisse pas le temps d'ouvrir la bouche, il a besoin de parler à son tour, d'évacuer tout ce qu'il a sur le cœur et qu'il n'a pas pu lui dire quand il est parti. Tout ce qui traîne dans sa tête, tout ce qui le hante depuis qu'il a passé la porte. Ils savaient tous les deux que la réalité ferait mal quand le soleil se serait levé. Mais Every n'imaginait pas à quel point. Et enfin, dans un soupire, il laisse un silence s'abattre entre eux. Enzo tente d'effleurer ses doigts, mais le barman croise les bras pour ne pas le toucher après avoir posé son verre sur le rebord du lavabo. Il recule d'un pas, la mâchoire aussi serrée que sa gorge. "Mais tu l'as fais. T'es parti." Il a peut être détesté ça, mais ça ne l'a visiblement pas empêché de la faire. Et c'est tout ce que retient Morgan, finalement. L'italien s'assoit contre la baignoire alors que Morgan soupire en laissant ses bras se relâcher le long de son corps. Il hésite un instant avant de le rejoindre, glissant son dos contre le rebord pour se laisser tomber sur le sol, les genoux repliés et les bras contre ses derniers, mains dans le vide. "Sauf que moi je tiens mes promesses." Il s'est calmé, Mory, le regard dans le vide, la voix bien plus posée que lorsqu'il ont foulés le carrelage de la pièce. Lui il a tenu sa promesse, et comptait la tenir jusqu'au bout. Il n'avait aucune intention de finir la nuit avec elle. Ni avec qui que ce soit d'autre. "Tu crois que je sais, moi, ce qu'il se passe ? Je suis tout aussi paumé et terrifié que toi." Parce qu'il ne comprends pas ce qui lui prend. Il ne comprend pas ce cœur qui s'emballe, cette tristesse qu'il a ressentit en le voyant partir, et cette envie constante de se caler dans ses bras. Ses mains passent sur son visage, puis remonte contre sa nuque alors qu'il ferme les yeux en avouant tout doucement. "C'était tellement plus simple avant de te rencontrer. Je me posais pas de questions." Et sa tête en est replie désormais. Il ne sait plus quoi en faire, n'a aucun réponse à fournir. "Bordel, tu m'as vendu du rêve avec ton monde parallèle à la con et t-..." Énième soupire, avant qu'il ne rouvre les yeux. "Tu m'a laissé planté là, comme un con. T'es parti sans te retourner en me disant que tu voulais plus me voir." Il souffle, Mory, un petit rire presque nerveux en triturant ses main et en mordillant sa joue. "J'demandais pas à ce qu'on fasse des pancakes ensemble dans la joie et la bonne humeur comme si tout ça était normal. Mais putain..." Et enfin, il tourne la tête vers lui, ose affronter son regard. "T'as merdé."

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo EmptyMar 29 Déc - 21:03

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
Il est froid, il n’a pas l’air de vouloir que le touche. Entre ma main sur son poignet qu’il a dégagé et sa main qu’il a éloignée de la mienne à l’instant, je prends un sacré coup dans la gueule. Ça me rend triste, ça me surprend un peu bien sûr, je ne pensais que je m’en serais autant préoccupé de lui et de la façon dont il pouvait agir envers moi. Sauf que ça m’atteint, plus que ça ne le devrait bien sûr, mais je ne peux pas l’ignorer. Mon visage affiche clairement cette déception de ne pas pouvoir le toucher, de ne pas pouvoir l’atteindre. J’étais peut-être un égoïste, mais pour le coup je n’avais pas pensé qu’à moi, je m’étais dit que c’était juste plus simple pour nous deux, mais monsieur n’aimait pas qu’on décide à sa place. Il s’assoit à côté de moi, je lève les yeux au ciel quand il me dit qu’il tient ses promesses. « J’avais oublié que tu faisais jamais d’erreur toi… T’es monsieur parfait. » je lance, la tête tournée pour ne pas avoir à le croiser, déjà que sa présence à mes côtés me perturbe. Cette pique que je lui lance, c’est plus fort que moi, je digère mal sa réaction et j’ai l’impression qu’il me fait passer pour le seul fautif. Je pousse un léger soupir quand il dit qu’il ne comprend pas non plus. Je le sais bien ça, mais il pourrait être compréhensif. Ça m’agace. Et voilà qu’il continue de rejeter la faute sur moi, comme quoi je lui ai vendu du rêve, comme quoi j’ai merdé. Je me relève, pose les mains sur le lavabo, je sens que la colère et l’angoisse monte de nouveau, comme à chaque fois que je me prends la tête avec lui. Il me fait un truc, c’est pas possible autrement. « J’suis d’accord, c’était beaucoup plus simple avant… » je dis sans hausser le ton, essayant de restreindre ce flot d’émotion. Je me retourne vers lui et le regarde, je l’affronte enfin. Je laisse planer le silence pendant de longues secondes. « Tu t’attendais à quoi ? Des excuses ? Qu’est-ce que tu veux ?! Vas-y, dis-moi ! » je balance finalement. « Toute façon tu veux plus jamais me voir, hein ? J’suppose que j’mérite pas ton pardon, ni ton temps ou que sais-je encore ! » maintenant que je l’ai en face de moi, je commence à me rendre que j’ai besoin de lui, réellement. L’abandonner, seul dans ce lit, était une grossière erreur, mais réagir comme ça, sans même essayer de comprendre, ça me fout hors de moi. « Alors on fait quoi Morgan ? Hein ? On continue d’se prendre la tête pour ça pendant trois heures et puis on arrête de s’parler ? » je ne lui laisse pas le temps de répondre que je me remets à faire les cent pas, une habitude quand je suis énervé. J’ai envie de frapper quelque chose mais me retiens. « Putain, j’en ai marre de tout ça ! Tu comprends ?! J’en ai marre ! » je m’approche de la porte, prêt à la déverrouiller. « T’sais quoi ? J’te laisse le choix. Soit j’me casse de cette soirée et c’est terminé, t’entendras plus parler de moi. Soit… » j’en sais rien en fait, ce qu’il voudra, du moment qu’il arrête de me renvoyer la balle. Mais je suis décidé, parce que j’en peux plus de tout ça. Faut que les choses se mettent au clair maintenant.
 
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