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 Like strangers, perfect pretenders // Morenzo

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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptyMar 29 Déc - 21:27
Calé contre la baignoire, Morgan se livre, ouvre son coeur une nouvelle fois. Il est blessé, déçu. Et le pire dans tout ça c'est qu'il n'en comprend pas la réelle raison. Ou qu'il refuse de la comprendre. Il refuse d'admettre que l'italien est bien plus important à ses yeux que ce qu'il veut bien croire. A son tour, il lève les yeux au ciel, se mordant la lèvre sans croiser son regard pour répondre doucement. "J'ai pas dis que j'étais parfait, mais moi je tiens mes promesses, au moins." Aussi obsolètes soient-elles, visiblement. Le principe, peut être une dose d'espoir aussi, c'est tout ce qui lui avait permit de les tenir, ses promesses. Sans vraiment savoir si elles étaient toujours d'actualités. Lui aussi il est perdu, aussi perturbé et terrifié que le garçon qu'il regarde se lever. Il s'énerve encore, Enzo, fait soupirer Morgan qui finit par se hisser pour se relever. Les mains fourrées dans les poches, il cale son dos contre le mur, regrettant amèrement de ne pas pouvoir fumer dans cette pièce. "Peut être, ouai, pour commencer..." Des excuses ne serviront à rien, mais ce serait peut être le signe qu'il regrette vraiment d'être parti, ce matin là. Secouant la tête, Mory fait un pas vers lui en répondant du tac au tac. "Non non, retourne pas la situation. C'est toi qui a parlé de ne plus se revoir, pas moi." Lui n'aurait demandé que ça, au fond. Il peine à l'avouer, mais il aurait largement préféré pouvoir le revoir dans d'autres conditions.Ppeu importe où ça les mèneraient. Enzo part au quart de tour, tandis ce que Every l'observe faire les cents pas dans la salle de bain, avant de porter sa main sur la poignée. Il lui laisse le choix, un ultimatum, faisant hésiter le barman. Il pourrait tout simplement le laisser partir. Est-ce que ça ne serait pas plus facile, au fond ? Ils ne se reverraient plus, ils finiraient par s'oublier, et tout reprendra son cours.... Oui mais Morgan, il n'en a pas la moindre envie. Il ne veut pas le voir passer une nouvelle porte, pas sans lui. Il reste figé l'espace d'un instant, la gorge serrée avant d'avouer doucement. "J'en ai marre de me demander, chaque fois qu'on se croise, si tu va m'insulter ou m'embrasser..." Il ne sait plus sur quel pied danser, comment agir, comment lui parler chaque fois qu'ils interagissent. Et ça ne peut plus durer, il le sait bien. Alors il s'approche d'un pas. "On peut pas continuer comme ça, putain." Et puis d'un autre, les prunelles cherchant les siennes. "Alors ouai, ce serait peut être plus simple que tu t'en aille. Qu'on fasse chacun notre vie de notre côté. Qu'on essaye de ne plus jamais se croiser..." Il marque une pause, s'approche encore, jusqu'à se retrouver à quelques millimètres de l'italien. "Ce serait sûrement plus simple... Mais c'est pas c'que je veux." Fébrilement, une de ses mains frôle la sienne, cherche à entremêler ses doigts aux siens sans être certain que le garçon ne le repoussera pas. "Je sais pas ce qu'il se passe, je sais pas où on va là... Et je suis terrifié." Haussant les épaules, le cœur tambourinant dans la poitrine, Mory ne lâche pas Camilleri du regard. "Mais je veux y aller avec toi." Et enfin il baisse ses iris, lâche un léger soupire en caressant sa main du bout du pouce. "T'as encore le droit de m'envoyer sur les roses. Mais ce sera la dernière fois." Il peut le rembarrer, et ne plus le revoir. Mais s'il décide de le suivre dans cette voie, il ne devra pas non prendre peur au petit matin comme il l'a fait. Dernière chance de péter un câble.

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptyMer 30 Déc - 16:30

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
Monsieur tenait ses promesses, évidemment. Je trouvais que c’était d’une mauvaise foi sans nom, mais si on tournait du pot pendant des heures encore, j’aurais sans doute pas la force de rester longtemps ici, avec lui. Et au final, j’en savais rien de s’il tenait ses promesses ou pas. Ce que je savais c’est qu’il s’était ramené avec cette fille ce soir et ça me faisait bien chier. Il ne savait pas que j’étais là, donc il l’avait accompagné de son plein gré, ouais, ça me rendait jaloux. Je supportais pas les petits surnoms qu’il lui donnait ou les regards langoureux et pleins de sous-entendus qu’elle pouvait avoir envers lui. Je lâchais encore un rire nerveux, sarcastique, quand il me disait qu’il aurait aimé des excuses. Il pouvait se les mettre là où je pensais, j’en avais pas envie, pas maintenant en tout cas, parce qu’il me tapait un peu sur le système. Enfin non, pas lui, mais la situation. J’en avais marre qu’on tourne encore et encore, qu’on rabâche les mêmes choses parce qu’on avait une fierté et un ego à la con. « Ouais j’ai dit que j’voulais plus te revoir Morgan ! Ouais j’l’ai dit, mais parce que c’était plus simple comme ça, merde ! » je commence à m’emporter et je sais que ce n’est pas ce qu’il y a de mieux, encore plus quand il est dans les parages. Alors j’essaye de respirer, de pas lui balancer les pires insultes comme j’ai déjà pu le faire. Alors je lui laisse cet ultimatum, au moins on sera fixé, parce qu’y en a marre de tout ça. J’ai pas envie de partir, mais je respecterais sa décision. Et s’il me donne une chance, ouais je me retrouverais bien con, parce que je saurais pas comment réagir et c’est pas la solution la plus facile, mais au moins je serais fixé quant à ce qu’il pourrait ressentir pour moi, ou un truc dans le genre. Il s’approche, mes sourcils se froncent un peu plus alors que je le regarde faire, mes doigts se crispent autour de la poignée. Visiblement on a l’air d’accord pour dire que me barrer serait plus simple. Et il fait encore un pas. Je sens que ma respiration devient plus forte, mon cœur bat vite, comme à chaque fois qu’il se retrouve à moins d’un mètre de ma personne. Mes pupilles font des allers-retours entre ses yeux et ses lèvres, que j’ai déjà eu le loisir de goûter. C’est pas ce qu’il veut ? J’ai l’impression que je vais tomber, que mes jambes se dérobent, que mon cœur lâche. J’ai jamais ressenti ça. Je le fixe alors que je sens mon visage se décrisper. Ma main lâche finalement la porte alors que ses caresses me ramènent à cette nuit que nous avons passée ensemble. Je me sens fébrile lorsqu’il me touche. Je sens que je perds le contrôle. « Désolé. » je dis sans réfléchir. Je romps les derniers centimètres qui nous séparent l’un de l’autre pour l’embrasser, ce n’est pas doux, j’y mets toute cette frustration, cette colère, cette envie. Je le plaque contre le mur derrière, mes mains qui encadrent son visage, ma respiration qui se fait plus haletante. Je me sépare de lui au moment où je commence à manquer de souffle, mon front collé contre le sien alors que j’ai l’impression que ses lèvres m’appellent encore. « J’fuirais plus, c’est promis. J’te le jure sur tout ce que j’ai… J-J’ai besoin de toi Morgan… J’m’en fous d’être gay ou pas, tout ce que je veux c’est toi… J’ai jamais ressenti ça. » mes paupières closent, son souffle se mêlant au mien, je décide de fondre une nouvelle fois sur ses lèvres pour un baiser plus langoureux et passionnel. Je flippe complètement de ce laisser-aller, mais ma décision est prise : j’y vais avec lui, peu importe où.
 
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptyMer 30 Déc - 21:50
Ce serait sûrement plus simple de le laisser partir. De tourner la page, d'oublier cette histoire plus perturbante et douloureuse pour Morgan qu'autre chose. Sûrement plus facile de l'abandonner, de retourner auprès de cette danseuse en envoyant valser ses promesses. De l'oublier lui, d'arrêter de se poser toutes ces questions qui grouillent dans son esprit. Plus simple, oui, mais ce n'est pas ce qu'il veut, le barman. Il n'a pas envie de le laisser filer, pas la moindre envie que tout s'arrête. Il est effrayé, mais il incapable de faire demi tour. Peu importe dans quoi il plonge, il veut se noyer à ses côtés. Alors il glisse sa main dans la sienne, la caresse du bout du pouce en lui laissant une dernière échappatoire. Il peut la saisir, il comprendra le message, il tournera la page -peut être avec difficulté. Mais ce sera la dernière porte de sortie qu'il sera capable de lui offrir, bien conscient que la peur peut le terrasser contrairement à Mory. Il appréhende sa réaction, se voit déjà rester là, seul comme un con dans cette salle de bain. Mais il se fait surprendre par l'italien, par ce baiser qu'il plaque contre ses lèvres. Par son dos qui heurte le mur tandis ce qu'il se perd et soupire contre ses lèvres. Il s'accroche à son tee shirt, Morgan, l'attire un peu plus contre lui jusqu'à manquer de souffle. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, il garde les yeux fermés quand son front rencontre le sien. Remonte l'une de ses mains jusqu'à la nuque de Camilleri. Tout ce que je veux c’est toi. Son cœur loupe un battement, s'accrochant un peu plus au garçon. Il a peur Morgan. Il a toujours eut peur de s'attacher, toujours eut peur qu'on l'abandonne, qu'on le laisse en arrière. Mais il n'ose pas en parler, pas maintenant. Parce que lui aussi, il a besoin d'Enzo, qu'il n'a aucune envie de gâcher ce moment. Et qu'il ne se souvient pas de la dernière fois qu'il s'est sentit aussi bien dans les bras de quelqu'un. Il a peur que tout s'arrête, tout comme il a peur de prendre peur lui même. De s'éloigner de peur de trop s'attacher. De peur de tomber de trop haut, que la chute lui soit fatale, cette fois. Il récupère ses lèvres de nouveau, se laisse bercer dans ce baiser, laissant sa langue jouer avec la sienne, tandis ce que sa main libre glisse le long de sa peau sous son tee shirt. Il perd pied, Every, il perd la tête à ses côtés. Et finalement, il se rend compte qu'il est bon de lâcher prise complètement, pour une fois. Mordillant la lèvre inférieure du brun, Morgan se détache de ses lippes, caressant sa nuque du bout des doigts avant de murmurer. "Merde...Qu'est-ce que tu m'as fais ?" Un léger rire parcours ses lèvres, tandis ce qu'il cale son front contre le sien une nouvelle fois. "Ne me lâche pas... Parce que je m'en fou de comprendre ce qu'il se passe...J'ai pas envie que ça s'arrête...J'ai besoin de toi..." Il soupire, et fond une nouvelle fois sur sa bouche, sa main dérivant de sa nuque à sa joue, lui offrant une baiser plus avide, plus pressant. Il s'accroche à lui, l'attire un peu plus, cherchant à se rapprocher, à se coller toujours un peu plus.

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptyMer 30 Déc - 22:57

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
Je me laisse aller. Tant pis pour les regrets, les questionnements, la colère, les souvenirs. Tout ça je m’en fous. Je pense à moi et lui, c’est tout. Et ouais, encore une fois c’est une preuve de mon égoïsme profond mais j’en ai rien à foutre, parce que j’en ai marre, j’en ai ma claque et que tout ce que je veux c’est être à ses côtés, là, tout de suite, pouvoir l’embrasser, lui parler, le sentir, m’engueuler avec lui pour des conneries aussi, comme on a l’habitude de le faire en permanence. Je sais pas où on va, mais c’est ensemble en tout cas. Qui sait de quoi l’avenir sera fait, qui sait, peut-être qu’il désertera demain et que je n’aurais plus aucune nouvelle, mais au moins je ne regretterai pas. Depuis que j’ai quitté sa chambre, je me sens mal, parce que ce n’était pas mon souhait, juste la décision la plus logique. Mais la raison je m’en balance maintenant. Je soupire à son nouveau baiser où nos langues viennent se mêler, frisonne à sa main contre ma peau, un contact que j’apprécie et dont je deviens de plus en plus accro. À bout de souffle, je me décroche légèrement de lui, un sourire instinctif sur les lèvres. Je les pince en me plongeant dans ses prunelles. « J’te retourne la question. » je dis alors que je viens replacer une mèche de ses cheveux. Je ferme les yeux, respire son odeur si agréable, secoue la tête. « Moi aussi… » mon ton se fait plus bas, presque murmuré, parce que j’ai l’impression d’avoir entendu des voix dans le couloir. « Crois-moi, j’te lâcherais pas Morgan. » ma main contre sa joue où mon pouce effectue de petites caresses, j’essaye de lui montrer que je suis sincère. Il a réussi à me faire avoir ce déclic. Bien sûr que j’ai toujours peur, mais je m’en fous, parce que je sais qu’il est là maintenant et c’est ce qui compte. Je cale ma tête dans le creux de son cou, j’essaye de reprendre une respiration un peu plus lente, nos baisers ne m’ont clairement pas laissé indifférents et pourtant j’ai l’impression que je n’en ai pas eu assez. Puis son baiser, pressant et profond. Mes mains se glissent sous son t-shirt, ma bouche se dirige vers son cou que je mordille légèrement. Puis d’un coup, on toque à la porte. « Y a quelqu’un là-dedans ? » les yeux ronds, je regarde Morgan, je ne sais pas quoi faire. Instinctivement, je me suis écarté de lui, de peur qu’on nous surprenne. Visiblement c’est un des gars de la soirée. « Hey ? » il toque de nouveau. Je sens que mon cœur tambourine et je deviens de plus en plus nerveux. Faut qu’on trouve une solution, il ne peut pas nous voir sortir tous les deux de cette salle de bain, ça porte clairement à confusion…
 
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptyMer 30 Déc - 23:23
Perdu dans ses baisers, il n'y a plus qu'eux sur la planète. Il pourrait y rester des heures, des jours entiers, là, dans ses bras. Il a besoin de ça, de son corps contre le sien, de ses baisers, de ce lien qui les unit, quel qu'il soit. Il s'en fiche, à vrai dire, de mettre des mots dessus, il est bien dans ses bras et c'est tout ce qu'il veut en retenir. Il se sent bien avec lui, le reste n'a plus aucune importance, pour le moment. Il gardera ses interrogations, ses craintes pour plus tard, avec la ferme intention d'affronter ça près de lui. Ca fait des années qu'il se sacrifie, qu'il se supprime à petit feu par amour pour ses sœurs. Pour une fois, il veut être égoïste, penser à lui, à son cœur qui tambourine chaque fois qu'il l'embrasse, qu'il le touche, qu'il l'effleure même. Leurs baisers se sont de moins en moins tendres, de plus en plus avides, pressant, soufflant entre les lippes de l'autre, alors que Morgan s'accroche plus fermement à lui. Il frisonne en sentant ses doigts contre sa peau, soupire quand il mordille son épiderme avant de se faire surprendre par un des invités qui frappe à la porte. Le dos calé contre le mur, figé l'espace d'un instant en croisant le regard d'Enzo, il réfléchit avant de se décoller finalement et de murmurer à l'italien. "Tu va pas aimer." Il grimace, contourne le brun et l'invite à se cacher contre la porte avant de l'entrouvrir. Il bloque l'entrée, cale son bras contre l'encadrement en posant ses prunelles sur la silhouette du blond devant lui. "Hey euh... Désolé de squatter, mais j'crois qu'il y'a une autre salle de bain là haut, s'tu veux." Le garçon arque un sourcil, se demandant ce que Mory fiche ici, tout seul, alors il se penche, le sourire aux lèvres et ajoute doucement en se pinçant les lippes. "J'attends Sofia, là... Alors si tu pouvais..." Il lui fait signe de partir, mais lui ne bouge toujours pas. "Tu sais que y'a des chambres, hein ?" Un léger rire foule les lèvres du barman qui s'empresse de répondre en haussant les épaules. "Ouai mais Madame m'a demandé sous la douche, j'y peux rien. Je sais pas résister à ce genre de demande." Et l'autre se marre, levant les yeux au ciel, finissant par tourner les talons. Il attend que la voie soit libre puis se détache de la porte, sortant de la pièce. Les prunelles cherchant le brun, il éclate de rire nerveusement. "Ok, va falloir que je trouve un beau mensonge pour Sofia, mais hey... Ca a marché." Il hausse les épaules, comme pour se dédouaner de ce mensonge qui - il s'en doute - n'a absolument pas plu au garçon. Vérifiant une dernière fois aux alentours, il fond sur les lèvres de Camilleri quelques secondes. Il se perd dans son regard, hésitant avant de finalement murmurer. "...Tu rentre avec moi, ce soir ?"

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptyMer 30 Déc - 23:47

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
Mon souffle se coupe. Évidemment, au moment où on arrive enfin à profiter sans se prendre la tête, faut qu’il y ait un connard qui vienne nous faire chier. L’espace d’un instant j’avais presque eu l’impression d’être ailleurs, qu’il n’y avait que Morgan et moi, personne d’autre, que cette soirée était très loin de nous. La réalité nous rattrape. Je le regarde, l’air de dire qu’il faut qu’il trouve quelque chose, même si je m’en sors pas mal en excuse, j’ai l’impression que je ne pourrais pas mentir à ce moment-là. Je me vois dans le miroir, mes joues sont légèrement rougies, on peut vite comprendre que j’étais pas en train de juste me soûler la gueule tous seul. Et heureusement il comprend et prend les choses en main. Je fronce les sourcils, curieux de ce qu’il va faire. Mais je n’ai pas le temps de lui demander qu’il me fait signe de me cacher contre la porte pour ouvrir. J’ai jamais été autant stressé de ma vie. Ça aurait été avec une meuf, j’en aurais rien eu à foutre, mais là c’est avec un mec et avec Morgan en plus de ça, dans la maison d’un gars que je connaissais pas plus que ça. Tous les éléments étaient réunis pour que ce soit un moment de tension palpable. Morgan, lui, n’avait pas l’air plus stressé que ça pourtant. Et au moment où il sortit son excuse, j’eu presque le réflexe de le frapper. Sauf que sa connerie avait l’air de prendre. Je lâche un rire nerveux quand j’entends le gars partir. J’en reviens pas. « T’es con. » je lui sors avant de lui donner un coup de poing dans l’épaule, sans pouvoir m’empêcher de ricaner aussi. « Putain t’es hyper doué. J’pensais pas que t’étais un aussi bon menteur. Tu m’impressionnes Every. » j’annonce avec un air fier, comme pour le féliciter. « Et puis t’as qu’à lui dire que tu m’as préféré à ta blondasse… » ça c’est la petite pique pour le faire chier. Je lui en veux pas vraiment, je peux passer au-dessus de ça, mais c’est plus fort que moi je me sens obligé de lui dire ça. J’accepte son baiser qui me fait sourire de plus belle. Je réfléchis à sa proposition. « Ok, ouais. À la seule condition que tu m’offres un nouveau moment du Morgan guitariste. » parce que je ne peux pas vraiment m’en lasser à vrai dire. Sa silhouette de dos, en train de chanter et avec sa guitare, c’est probablement ce que j’ai le plus eu en tête ces trois derniers jours sans lui. Je m’approche de lui, prends sa main dans la mienne et l’embrasse rapidement. « On devrait sortir de là, nan ? Les autres vont se demander où on est à force… » même si je n’en ai aucune envie. Avant de sortir, je décide de le recoiffer encore une fois et lui offre un baiser sur la joue. « J’sais pas ce qu’tu me fais mais putain… » je lâche devant cette réaction beaucoup plus tendre que tout ce que j’ai pu faire dans ma vie. Jamais j’aurais pensé agir comme ça avec quelqu’un, mais avec lui ça semble si naturel. Sans réfléchir, sans prendre la peine de réfléchir plus longtemps et de vérifier s’il y a quelqu’un dehors, sûrement trop heureux et dans ma bulle avec Morgan, j’ouvre la porte de la salle de bain où on est. Je tombe nez à nez avec Sofia, qui vient clairement de voir que je sors de cette pièce et que je la partageais avec Morgan.
 
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptyJeu 31 Déc - 0:10
Le mensonge prend si facilement que c'en est terrifiant. Il avait oublié qu'il avait ce don là. Que s'il se donnait la peine de mentir, les gens y croyaient sans problème. Parce que mentir - mis à part à lui même - ce n'est pas dans ses habitudes. Il déteste ça, Morgan, n'en voit pas l'intérêt en règle générale. Mais à t-il seulement le choix, là ? Alors, droit dans les yeux de ce type, il sort une excuse bidon, le regarde partir et éclate de rire. Haussant les épaules quand il reporte son attention sur l'italien, Mory grimace doucement, se pinçant les lippes; "M'appelle pas comme ça." Il s'approche doucement, reprend presque immédiatement. "Y'a beaucoup de choses que tu ne sais pas, tu sais ?" Il a se trompe même sur toute la ligne, visiblement. Chaque fois qu'il pense le cerner, il fait fausse route. Mais ce qu'il découvre du barman n'a pas l'air de lui déplaire, finalement. "Pas certain que ça passe !" Il se voit mal expliquer à Sofia qu'il a préféré s'enfermer avec lui plutôt qu'avec elle. Pas sans lui expliquer ce qui les lient, et il n'est vraiment prêt à en parler. Pas à elle, en tout cas. Récupérant ses lippes en s'assurant que personne ne les verraient, Morgan lui propose de rentrer avec lui, et soupire à sa réponse, calant sa tête contre son épaule. "Tu m'emmerde." Ouai, ça l'embête, mais il sait pertinemment qu'il le fera quand même, s'il le lui demande. Attendrie par ses geste, Morgan ne peut réprimer un léger sourire avant qu'Enzo ne se dirige vers la sortie. Lui ouvre le robinet pour glisser un peu d'eau sur son visage. En relevant la tête vers le miroir, c'est la silhouette de Sofia qu'il croise. La petite blonde passe son regard de l'un à l'autre alors que Morgan cherche de nouveau une idée bidon. Il râle, grogne presque avant de lancer au brun. "Je t'avais dis que ça allait..." Il se tourne, manque de tomber et se rattrape de justesse au mur avant que la danseuse ne l'aide à se soutenir. Est-ce qu'il fait semblant d'être bourré ? Totalement. "Ok Maggie, je savais bien que t'étais perché quand on m'a dit que tu m'attendais. Je vais te ramener, hein ?" Morgan secoue vivement la tête, le bras autour de ses épaules. "Naaaaaaaaaaaaah. Profite de ta soirée, j'vais bien !" Il se défait de son étreinte, manque une nouvelle fois de tomber en se laissant finalement glisser, mort de rire, contre le mur jusqu'au sol. "Y'a que mes sœurs qui m'appellent Maggie, chérie !" Alors que la blonde soupire et regarde Camilleri. "Tu peux le surveiller ? Je vais appeler un Uber." Elle s'éloigne, la gamine, cherche à capter le réseau alors que lui éclate un peu plus fort.  Il fixe la silhouette de la blonde jusqu'à ce qu'elle ne disparaisse et se lève rapidement. "On se casse, on se casse !" Parce qu'il va vite être à court de mensonge, et que ce n'est pas avec elle qu'il veut rentrer. Alors il attrape la main d'Enzo et cherche à se faufiler hors de la maison en espérant ne croiser personne. Une fois dehors, lâchant sa main, il se tourne vers l'italien, marchant à reculons vers sa voiture en secouant la tête. "Putain qu'est-ce que tu me fais pas faire, sans déconner."

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptySam 2 Jan - 1:03

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
Visiblement monsieur n’avait pas aimé que je l’appelle pas son nom de famille, ce à quoi moi j’avais déjà eu le droit par contre. Arquant un sourcil, il me dit qu’il y a beaucoup de choses que je ne sais pas. J’ai envie d’en savoir plus maintenant que je sais que je le repousserais plus, du moins pas dans l’immédiat. Nous avions l’air d’être un peu plus sûr de nous maintenant et c’était ce qui comptait, sans doute. J’hausse les épaules quand il me sort qu’il ne pense pas que ça passera pas s’il lui explique qu’il s’est enfermé avec moi. Il ne dira jamais, je le sais bien, mais c’est sûrement ma jalousie maladive qui a parlé pour moi. J’ai l’impression que je ne peux pas le partager, et ce, depuis la première fois où l’on s’est embrassé. Ce qui nous relie est exclusif et je ne pourrais jamais vivre ça avec quelqu’un d’autre, je le sais bien. Alors comme tout ce que je m’approprie da ns la vie, j’ai décidé que c’était la même chose avec Morgan. Je passe une main dans ses cheveux, triture ses mèches et souris légèrement quand il me dit que je l’emmerde. « Ouais j’sais. » c’est un truc que je déclenche souvent chez les gens et particulièrement chez lui. « Mais faut t’y habituer. » dans le sens où a plus ou moins décidé de ne plus se fuir l’un et l’autre, alors autant se faire à nos caractères de merde et particulièrement explosif. « Et c’est pas la première fois alors tu passeras au-dessus. » je lui offre un petit sourire moqueur avant qu’on ne décide d’enfin quitter cette pièce. Je sens que les autres vont commencer à se demander où on est et même si dans le fond je m’en fous un peu, je veux éviter d’attirer les soupçons. Qui sait ce que les gars pourraient rapporter à mes potes comme Mat ou Devon. Et même si c’est différent pour Luis et que je sais qu’il m’assure les arrières, ça me ferait bien chier que ça fuite. Pourtant, coup du destin, quand j’ouvre la porte on se retrouve face à la blondasse. Je me retrouve bien con. Et encore une fois, je me repose sur Morgan qui, lui, gère parfaitement dans le rôle du gars bourré. Je retiens un fou rire mais fais juste semblant d’être complètement affligé devant lui alors que la pétasse tombe complètement dans le panneau. Pas étonnant. J’ai bien envie de le faire chier quand il l’appelle chérie mais préfère rester dans son mensonge. « Ouais, bien sûr ! T’inquiètes, il est sous bonne garde. » je me découvre cette excitation du mensonge, de sortir des sentiers battus, comme à l’adolescence. Elle part et Morgan mais tire à sa suite. Et je me surprends à avoir un sourire jusqu’aux oreilles. Putain ce que c’est bon. Sa main dans la mienne, on sort de cette baraque, on se dirige vers sa voiture, je me sens libre. « Faut croire que j’te fais prendre un chemin dissident ! » je dis comme si ça tombait sous le sens avant de grimper à ses côtés. Il démarre et on s’éloigne. « On aura qu’à dire que j’t’ai ramené parce que t’étais trop bourré. » je cherche un peu à me rassurer et ça doit se voir. Parce qu’une fois ce moment d’excitation passé, je me dis que ça paraît carrément suspect qu’on se casse comme ça. « Tes sœurs sont là ? » j’ai déjà croisé la plus jeune, mais jamais les deux autres. Et ouais, je redoute un peu, qui sait ce qu’elles pourraient se dire. « En tout cas sache que ça flatte mon ego que tu m’aies choisi moi plutôt que l’autre cruche… » je regarde le paysage. Je peux pas m’empêcher de tacler cette fille. Il se gare en bas de chez lui. Ça me fait bizarre de revenir, mais c’est presque logique aussi. On arrive enfin en haut. Et alors qu’on rentre, je m’approche de lui et décide de l’embrasser. « C’était fun ce soir… Au final, le destin fait bien les choses. » parce que si nous ne nous étions pas croisés, aucune chance d’être là avec lui. Mes yeux regardent ses lèvres avec envie et je fonds sur lui une nouvelle fois avec fougue. Maintenant que je sais qu’il n’y a que nous deux, je me lâche complètement.
 
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptySam 2 Jan - 1:25
Il lève les yeux au ciel, soupire lourdement, pourtant apaisé par les caresses de l'italien. "Compte pas sur moi pour le faire souvent, ça." Camilleri s'apprête à sortir, mais c'est sur Sofia qu'ils tombent. Elle tombe dans le panneau, la pauvre Sofia. Elle croit à son mensonge, alors qu'il manque de tomber par deux fois et se perd dans son fou rire. Fou rire quasi réel, tant la situation est ridicule. Pourtant elle y croit, ne se pose pas de questions, et quand elle est assez loin, Morgan attrape la main d'Enzo et file dehors en priant pour ne croiser personne. Ce serait difficile à expliquer, une fuite main dans la main. Pourtant ils arrivent à sortir sans encombre, rejoignant la voiture, tandis ce que Mory étire grandement les lippes. "Faut croire, ouai..." Démarrant la voiture, Every jette un œil furtivement au garçon, haussant les épaules. "T'en fais pas pour ça..." Il gérera la danseuse, s'excusera auprès d'elle pour son comportement. Lui dira que l'italien l'a ramené, et elle ne se posera pas plus de questions que ça. Un gars bourré, ils en ont vu dix mille. Il secoue doucement la tête, les lèvres pincées. "Nan. Elles sont pas là. Toutes chez des amies, je les récupèrent demain." Ils seront seuls, vraiment seuls ce soir. Le frein à main enclenché, Morgan rejoint l'appartement en laissant le garçon s'y faufiler en premier. Il a à peine le temps de fouler le plancher du salon que le brun retrouve ses lèvres. D'un coup de pied, il referme la porte, la laisse claquer en lui rendant son baiser. "Je trouve aussi, ouai...Vraiment bien..." Ca tient à si peu de choses, quand on y pense. S'il avait insisté, s'il avait rembarré la blondinette, il n'aurait pas recroisé son chemin. Ils n'auraient pas eu l'occasion de s'expliquer, peut être qu'ils ne se seraient plus jamais vu. Enzo fond contre ses lèvres, laissant s'échapper un soupire de la part du barman  qui se perd dans cette étreinte. Il se débarrasse de sa veste sans lâcher sa bouche, l'envoie sur le canapé avant de porter ses mains sur chacune de ses joues, approfondissant leur baiser. Il le fait reculer sans le lâcher, traversant le salon, rejoignant le couloir, sa langue jouant avec la sienne. Il perd la tête autant qu'il en perd le souffle, glissant l'une de ses mains sous le tee shirt de Camilleri pour frôler sa peau une nouvelle fois, comme en manque de son épiderme. Il s'avance jusque sa chambre, referme les porte d'un autre coup de pied en dérivant ses baisers de ses lèvres à son cou, dont il mordille légèrement la peau, alors que son pouls s'accélère. Il se fiche tout, Morgan, pourvu qu'il reste dans ses bras. Ca semble comme une évidence, maintenant.

@Enzo Camilleri
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#  Like strangers, perfect pretenders // Morenzo - Page 2 EmptyLun 4 Jan - 13:51

“Like strangers, perfect pretenders” & @Morgan Every
Dommage qu’il n’accepte pas de le faire plus souvent, parce que c’était putain de drôle de le voir jouer ce rôle de mec bourré. On s’en était sortis comme des chefs et aussi comme des gamins. L’espace d’un instant j’avais eu l’impression de redevenir cet ado que j’étais à l’époque, à faire des conneries, à me faire marrer parce que j’en avais envie, sans me restreindre. C’était ce qu’il me faisait ressentir Morgan, comme une piqûre d’adrénaline et de liberté. À l’idée que ses sœurs ne soient pas là, mon cœur se serre dans ma poitrine. La dernière fois que j’ai été chez lui, on avait déjà franchi une barrière… L’idée que ça puisse déraper et que l’on soit seul me mettait un peu mal à l’aise. Nous n’avions aucune idée de vers quoi nous nous dirigions et c’était stressant, excitant aussi. Encore une fois, passer du temps avec lui, c’était comme être ailleurs, pouvoir être réellement moi. Plus on se rapproche de chez lui, plus je sens une certaine tension. Je le regarde du coin de l’œil. Le fait d’avoir assumé tout ça à réveiller en moi une envie profonde. J’ai envie de l’embrasser, j’en ai même besoin en fait. Son contact me manque dès qu’on se décolle trop longtemps et au final on revient toujours l’un vers l’autre. Dès qu’on a fait nos premiers pas dans son appartement, je lui saute presque dessus. Nos baisers sont pressants, fiévreux. Je lâche un soupir d’aise au moment où ses mains glissent sur ma peau. Mon pouls s’accélère, on arrive dans sa chambre et la porte se ferme aussitôt. Nouveau soupir alors que ses lèvres dérivent vers mon cou et font frissonner ma peau. Je ne réfléchis plus, il n’y a que lui et moi, nos caresses, ses baisers… Je fonds littéralement à son toucher. Mes mains attrapent ses cheveux, je me presse contre lui, le pousse légèrement vers le mur derrière. J’attrape le bas de son t-shirt et le soulève pour qu’il finisse rapidement au sol. Alors que je palpe son torse, je mordille sa lèvre inférieure et redescends vers son cou où ma langue passe fiévreusement sur sa peau. Je me laisse aller à mes pulsions et descends de plus en plus, découvrant maintenant son torse. Quand je me relève, j’attrape sa ceinture pour le déplacer jusqu’au lit où il s’allonge presque instinctivement. Je retire mon haut et le jette au pied du lit, enlève rapidement mes chaussures et grimpe au-dessus de Morgan. J’ai l’impression de revivre complètement, de pouvoir me laisser aller comme si nous n’avions plus aucune limite, plus aucune chaîne qui nous retient. « T’es super beau… » je déclare alors que je peux avoir le loisir de l’observer. Pourtant, en disant ça, mon regard se perd ailleurs, pour ne pas avoir à affronter ses pupilles. Ça me fait super bizarre de le dire mais ça retire un poids de mon cœur. Petit à petit, les barrières tombent. Et je sais que je ne veux plus fuir.
 
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