Avatar : david harbour Messages : 6561 Dollars : 50 Date d'inscription : 27/10/2019 Multicompte(s) : Aucun, je suis unique Crédits : harleystuff Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : à Central . On me surnomme : la Maire , j'ai : 47 ans et je suis né.e le : 22 juin . Je suis : Mariée et : Bisexuelle . Aujourd'hui, je suis : Maire de Los Angeles
FLASH INFO : Tremblement de terre en Californie. Mercredi après-midi, et la galerie commerciale de Eastside grouille de monde, comme souvent dans ce lieu très prisé. Il y a ces familles qui circulent, ces groupes de jeunes qui chahutent, ces personnes trop pressés. Mercredi après-midi trop banal, quand soudain, la terre se met à trembler. Quand soudain, les murs se déforment, les portent automatiques sortent de leurs gonds, les vitres volent en éclats. Quand soudain, les étalages s'écroulent au sol, dispersant marchandises et débris. Quand soudain, surtout, le faux plafond s'effondre à différents endroits, faisant du centre commercial grand public un piège en plein centre ville de Los Angeles.
Il y a cette vendeuse qui hurle, paralysée d'horreur, et qu'une femme entraîne à sa suite pour tenter de la mettre à l'abri. Cette branche de l'arbre central qui se déchire et qui vient cogner l'épaule d'un homme. Cet autre personne qui se retrouve la jambe bloquée, peut-être écrasée, et à qui on essaye de venir en aide.
Trois minutes et cinquante huit secondes, c'est le temps que dure ce tremblement de terre. Trois minutes et cinquante huit secondes rythmées des grondements, des craquements de la terre, et surtout, des hurlements. Trois minutes et cinquante huit secondes et le début d'un cauchemar à la durée indéterminée pour toutes les personnes actuellement bloquées sans savoir quand on viendra les secourir.
Les explicationsDans ce sujet commun, vous pouvez vous intégrer à l'une des actions décrites ci-dessous ou lancer votre propre action. Attention néanmoins, afin que tout le monde puisse s'intégrer, il est demandé de ne pas faire de rp de plus de 400 mots
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Benjamin Patterson
Sugar Daddy
Signe Astro : Métier : Prénom : DianaJess
Avatar : Robert Downey Junior Messages : 2254 Dollars : 0 Date d'inscription : 25/08/2020 Multicompte(s) : Juan Heredia, Peter Lloyd, Nicolae Townsend, Elliot Wilson, Keazy Brown, Lynn Parker, Nash Ortega, Jesus L. Diaz, Adrian Vacaresco Crédits : Ichi Débarqué.e à Los Angeles depuis : Les années 90 , j'habite : à Malibu . On me surnomme : Benji , j'ai : 50 ans et je suis né.e le : 30 novembre 1970 . Je suis : officiellement célibataire, mais en réalité en couple avec l'homme le plus merveilleux du monde et : homosexuel même si seuls mes proches sont au courant . Aujourd'hui, je suis : Acteur
Casquette vissée sur la tête, lunettes de soleil qui lui mangent la moitié du visage, veste de sport un peu trop large, Benjamin avait tout prévu pour passer une après-midi tranquille avec sa meilleure amie. Juste une sortie loin des strass et des paillettes habituelles, et loin des drames que Benjamin avait provoqué quelques semaines plus tôt, du lèche-vitrine comme ils en faisait dans leur jeunesse. Et ça avait plutôt bien commencé, entre les discussions sans fin et les rires, dans une complicité qu'ils reforgeaient tous les deux jour après jour.
Benjamin avait tout prévu, oui. Sauf que la terre se mette brutalement à trembler. Sauf les hurlement de terreur et les craquement de la structure tout autour d'eux. Et il faut quelques secondes pour qu'il comprenne. Pour qu'il se retourne vers Naleya, en hurlant à son tour, sans savoir si c'est la panique qui s'exprime où si c'est l'instinct, celui de couvrir les bruit terribles tout autour d'eux : "Viens, il faut qu'on sorte d'ici !" Et en même temps, il lui prend la main, la tirant derrière lui pour tenter de se frayer un chemin au milieu de la foule paniquée, trébuchant sur le sol rendu soudain inégal et instable.
Mais c'est sans compter sur ce faux plafond qui se détache du toit. C'est sans compter sur le coup soudain sur son bras, qui lui fait lâcher la main de Naleya, la repoussant un peu plus loin. C'est sans compter sur la douleur qui irradie de son épaule alors qu'il jure tout ce qu'il sait. Et lorsqu'il relève les yeux, c'est pour constater que le chemin qu'il voulait jusqu'alors emprunter est désormais bouché.
Cette journée aurait dû être un moment de détente entre deux amis. Une façon de se retrouver, mais également de profiter de la vie comme ils ne pouvaient plus le faire. À Capri, le duo pouvait se permettre de s’afficher sans grandes lunettes, chapeau etc. À Los Angeles, c’était impossible. Tout comme Benjamin, Nala portait des lunettes de soleil rondes et un énorme chapeau assorti à sa tenue moulante. Sa longue chevelure retombait sur ses épaules et il était difficile de croire que la femme avait déjà cinquante ans. Sauf que sa tenue n’était pas du tout en adéquation avec l’agitation de mère nature. Lorsque le sol avait commencé à vibrer sous ses talons, Naleya s’était figée. Elle avait arrêté de respirer et au fond d’elle, elle avait souhaité que ça ne soit qu’une légère secousse. Une fausse alerte. C’est la voix forte et presque apeurée de son meilleur ami qui la ramena à elle. À entendre Benji’, la situation était plus sérieuse que souhaité.
Sa main rejoint celle de son ami et Nala la serra avec fermeté tandis que la crainte prenait place dans son ventre. La foule qui paniquait autour d’eux n’aidait pas du tout et la femme avait des difficultés à avancer sans manquer perdre la main rassurante de son ami. Un cri de frayeur s’échappa finalement des lèvres de la châtaine lorsque le plafond s’effondra directement sur eux. La femme avait eu le mauvais réflexe de faire un pas vers l’arrière et sa main s’était échappée de celle de son ami. Bousculée au passage, l’écrivaine termina sa course au sol sur les genoux. Elle mit ses bras au-dessus de sa tête dans l’espoir de se protéger des morceaux continuant de tomber. Son corps entier tremblait et elle n’arrivait plus à bouger. Elle fut agrippée par un homme qui l’attira vers la boutique la plus près et qui lui hurla de s’abriter sous le comptoir avant de ressortir à la recherche d’autres âmes perdues. L’écrivaine se ressaisit lorsque son regard larmoyant se posa sur la personne cachée sous le meuble avec elle. Une enfant. Elle ne pouvait pas se permettre de s’effondrer maintenant. « Ça va aller. » Lui promit-elle alors que le sol continuait de bouger sous elles et qu’il ne semblait pas vouloir s’arrêter. L’inconnue se réfugia entre les bras de la mère de famille qui la serra d’un bras tandis que son autre main se retenait au comptoir afin de tenter de le tenir en place malgré les vibrations.
J'adore le shopping et pendant cette après-midi de libre, je m'accorde une session bien méritée en solitaire. C'est pour cette raison qu'au moment où tout commence à trembler dans la galerie commerciale... je suis en plein dedans. Le temps que je comprenne ce qui m'arrive, tout est déjà en train de tomber au sol. J'ai le coeur qui bat à toute vitesse alors que j'essaie, comme tout le monde, de trouver un abri. Je m'entends à peine respirer avec le grondement provoqué par le tremblement de terre... mais c'est aussi sûrement parce que j'ai oublié de respirer depuis que tout ça a commencé. Je cours, les jambes tremblantes, cherchant à éviter les débris qui tombent du plafond. C'est en cherchant à éviter un morceau du faux plafond que je m'approche trop d'une vitrine qui explose en mille morceaux au même moment. La douleur est immédiate quand un morceau de verre vient entailler mon front avant que je n'ai eu le temps de me protéger avec mes bras. Le choc me fait reculer de plusieurs pas tandis que le reste du verre entaille mes mains et mes avants bras. Bordel, ce que je déteste les tremblements de terre ! Et celui-là m'a l'air puissant. Les cris et les bruits tonitruants me paraissent soudain étouffés et la douleur semble traverser tout mon corps. En état de choc, je n'arrive plus à bouger et reste plantée là, comme une abrutie, jusqu'à ce que j'entende : « Mademoiselle ! Mademoiselle, venez ! Vite ! » La voix d'une femme me fait redescendre sur terre. Elle est cachée sous le comptoir du magasin dont la vitrine m'a explosé à la figure. Il y a une petite fille dans ses bras. Je me précipite pour les rejoindre aussi rapidement que je peux. « Merci. » ai-je murmuré à celle qui m'a fait récupérer mes esprits. La petite me regarde avec de grands yeux, sûrement à cause de mes multiple coupures. Je tente de lui sourire et après, tout ce que je peux faire c'est attendre avec mes deux compagnes d'infortune que la terre se calme.
Supporter Enzo en temps normal n’est déjà pas chose aisée pour le commun des mortels. Alors se le coltiner lorsqu’il déprime et affiche un perpétuel air maussade ... ça relève carrément du défi. Par chance, je n’ai pas l’âme d’un compétiteur. Seulement celle du type beaucoup trop bienveillant par nature. De ce que j’ai compris, la situation de son frère lui pèse énormément. Et ses problèmes de couple ne vont pas pour arranger les choses. J’ai bien pensé qu’une sortie au centre commerciale l’aiderait à quitter sa trogne renfrognée. Après tout, ça vaut le coup d’essayer quand on est plein aux as. Il paraît que ça détend, le shopping. C’était en tout cas l’excuse préférée de ma sœur, lorsqu’on vivait encore sous le même toit et qu’elle dépensait tout son argent de poche dans des conneries.
Et bien manque de bol. Avec cette tête de cochon qui me sert d’ami, c’est raté.
Je lui colle un gentil coup de coude dans les côtes alors que nous sortons d’une énième boutique, les mains vides.
- Allez, souris, je glisse avec une moue taquine. C’est le fric de ton père que tu dépenses. Ça devrait te faire plaisir de te défouler là-dessus.
J’avance de quelques pas dans la galerie marchande, laissant mon regard planer sur les différents magasins qui s’offrent à nous. Un étrange frémissement remonte le long de mon échine sans crier gare. Je fronce les sourcils. Un quart de seconde avant que le monde ne s’effondre, je me dis que j’ai rarement eu un aussi mauvais pressentiment.
Le noir se fait dans mon crâne alors que le sol se met à trembler sous mes pieds. Les hurlements de la foule surpassent un instant le grondement effrayant des murs. L’arbre central du centre commercial rugit lorsqu’il se fend en deux. Le vacarme provoqué par la branche abattue est terrifiant. Je perds l’équilibre. Tout s’écroule comme un château de cartes. Et c’est bientôt au tour de l’étage, juste au-dessus de nous. Un bout de plafond tombe non loin de là. Le nuage de poussières qu’il soulève me saute aux yeux. Mes doigts s’écorchent contre les débris du sol alors que je me relève. Plié en deux, je crache mes bronches à cause du brouillard néfaste. J’y vois rien. Mon pied trébuche. Et le sol continue de bouger, remontant des entrailles profondes de la terre un grognement qui m’épouvante presque autant que de constater la disparition de mon ami.
Je suis fatigué. Je devrais rentrer chez moi, prendre une douche, et aller dormir un peu, mais ce n’est clairement pas la direction de Beverly Hills que je prends. Rouler vers Eatside est sans doute bien dangereux vu mon état de fatigue, mais je m’en fou. J’ai besoin…de parler, de décompresser. Après ces deux derniers jours, et cette nuit longue et terrible, qui a mis mes nerfs à rude épreuve, je suis désormais papa. Zachariah James Arthur Wayne. 3,2kg. 48 cm. Pourtant né deux mois trop tôt, si bien que je ne l’ai vu que sous couveuse, sans oser encore passer mes mains dans les ouvertures pour le caresser. J’ai peur, je suis terrifié. Je pensais avoir du temps, mais ce n’est pas le cas. Je suis père. Putain, je suis père. Et ça, je ne le réalise toujours pas. Garant ma Porsche sur le parking du centre commercial, je finis par enlever mes lunettes de soleil et me glisser à l’intérieur du bâtiment retrouver Johanna. Je ne l’ai pas vu depuis un moment, mais là, j’ai besoin d’un avis féminin, et ceux de ma sœur ou de ma mère sont de toute manière biaisés. J’investi les lieux, me dirige vers ce petit café qui vient tout juste d’ouvrir. Un peu bondé, j’arrive néanmoins à trouver une place en attendant mon amie. Elle met quelques minutes à venir me rejoindre. Une embrassade, et on est prêt à commander, avant que…tout s’enchaîne bien trop vite. A vrai dire, nous avons à peine le temps de réagir que tout s’effondre sur nous. Combien de temps j’ai perdu connaissance à cause d’un mauvais coup sur la tête, je ne sais pas mais quand je reviens à moi, je suis littéralement désorienté. « Jo… ? » Elle est au-dessus de moi, et tente de relever ce foutu bloc qui me cisaille ma jambe.
Pourquoi je me suis laissé entrainer là dedans ? Une fois de plus, mes yeux roulent dans leur orbites lorsque les éclats de rire de ma fille et de ma soeur résonnent à mes oreilles. Le centre commercial, je déteste ça. Et depuis mon séjour de quelques mois en Suède, ça n'a pas changé. Je me laisse donc entrainé par les filles de ma famille à travers les diverses boutiques, me contentant de donner mon avis lorsqu'on me le demande et de porter les sacs. Je veille au grain, comme le père que je suis, gardant un oeil sur mon enfant aux bras de sa tante. Aujourd'hui, rien n'est trop beau pour Fauve. Ce n'est pourtant pas son anniversaire, mais ça pourrait. Nous sommes rentrés hier. Après six mois d'absence, nous avons à nouveau retrouvé notre maison. Et depuis, je ne cesse de penser à lui.
Son visage n'a pas cesser de me hanter. Partout, tout le temps, chaque jour. Quelques sms échangés sous prétexte de donner des nouvelles de Fauve, voilà tout ce que je m'étais permis. Mais maintenant, maintenant que nous étions de nouveau à L.A, je n'avais qu'une envie, courir à l'épicerie de son quartier pour tenter de le retrouver. Je m'étais imaginé cette scène des dizaines, des centaines de fois même. Mais je n'en avais pas le droit. Je ne me le laissait pas. Courir jusque là pour lui dire quoi au juste ? Pour m'excuser de l'avoir plaqué comme une merde pour me barrer à l'étranger ? Non. Fausse bonne idée.
Mais tout ça s'effondre d'un coup. Mon regard se fige en un instant alors qu'un grondement se fait entendre. Mes sourcils se froncent. Quelque chose cloche. Je n'ai pas le temps de réagir avant que les hurlements n'explosent autour de nous. Le sol tremble, je manque de perdre l'équilibre.
« Papa ! »
Mes yeux virevoltent à la recherche de ma fille. Ma main s'envole pour l'attraper, mais je n'en ai pas le temps. Mes doigts l'effleurent à peine lorsque le sol se fissure entre nous. Un souffle m'éloigne d'elle, pour me faire voler dans la direction opposée. Une vitre explose dans mon dos avant que je m'effondre au sol. Un accouphène horrible me tétanise au sol. J'ai un mal fou à me redresser, à comprendre ce qui se passe et à retrouver une vue moins trouble. Putain, mais qu'est-ce qui se passe ?
J'avais envie de sortir, envie de prendre l'air, de m'éloigner un peu de la maison, j'adore mon frère, je l'adore vraiment, mais en ce n'est pas la joie entre lui et ma sœur en ce moment, je fais comme je peux pour les réconcilier, pour trouver un terrain d'entente. Je joue au médiateur, c'est mon rôle depuis un moment et j'en ai parfois assez alors je suis allé faire un tour et quoi de mieux que d'aller faire du shopping, surtout quand c'est pour mon futur neveu ou nièce à venir. On me reconnaît de temps en temps, je me prend au jeu des photos, ça fait toujours plaisir, mais je suis assez tranquille et pas embêté de trop. On a des fan adorables. Je reste un moment dans la boutique pour enfant. J'ai hâte d'être tonton. J'espère que ce bébé changera encore mon frère. J'essaie de trouver un cadeau pour ma belle sœur aussi, je suis certain qu'elle fera une chouette maman, qu'ils seront de bons parents. Je ne suis pas prêt d'être dans la même situation, il faudrait déjà que j'ai une petite amie et je ne sais pas si je suis prêt pour ça. Je sors d'un magasin de décorations avec des paquets, lorsque je sens et j'entends le sol trembler. Je lève les yeux au ciel avant de voir le plafond tomber. Je n'ai pas le temps de faire grand chose. Je me retrouve coincé sous la taule, il a de la poussière un peu partout. Je ne vois pas tellement ce qu'il se passe à côté, je ne pense pas être blessé, mais je n'arrive pas à me dégager, je suis coincé. Je ne peux pas sortir mon téléphone et tout le monde et je ne sais pas s'il y a d'autres personnes autour de moi. Je commence à paniquer un peu, c'est idiot, ça ne m'est jamais arrivé avant, je me sens vraiment mal, sensation étrange de me sentir coincé dans un endroit d'où je voudrais sortir. J'essaie de me dégager encore, je n'ai pas assez de force. Je ne sais pas combien de temps je vais rester là mais je sens que ça va être long.
C'est la folie ses derniers jours à l'hôpital. Beaucoup d'opérations de prévues, beaucoup de malade à gérer et des arrivées qui ne cesse d'augmenter chaque jour. Soit la maladie prend le dessus, soit les gens sont inconscient. Je ne comprends pas l'insouciance de certains qui arrive pour des bobos qui devrait être éviter. Je gère les crises comme je peux, j'aide le service des urgences et l'hôpital au maximum mais je suis fatiguée. Les semaines s'enchaînent et je n’ai pas eu beaucoup de vacances, je sens qu'il est temps que je coupe un peu. Aujourd'hui j'ai enfin une journée de repos et je vais en profiter pour voir des amis, surtout un, Eli. Cela fait quelques temps que je n'ai pas eu l'occasion de le voir et j'avais besoin de ça, nous nous connaissons depuis bien trop longtemps pour rester loin l'un de l'autre ainsi. J'avais pris soin d'enfiler un jeans, un top et une veste en cuir pour rejoindre le parking de mon immeuble et me diriger vers Eastside. Un petit café vient d'ouvrir, on a envie de l'essayer. J'ai hâte de savoir ce qui se passe de nouveau dans sa vie, la mienne reste à peu près stable mais, ce pompier me perturbe beaucoup... Stationnant sur le parking du café, malgré un peu de monde, j'arrive presque à l'heure. J'attrape mon sac à main, mon téléphone et rejoins le café en question, Eli est déjà là. Une embrassade et nous voilà installé face à face prêt à passer commande avant qu'une catastrophe sans nom nous tombe littéralement dessus. Tout s'écroule, je me retrouve totalement assommée et à mon réveil c'est le chaos. Je bafouille. Je suis désorienté, je suis perdue et puis en tournant la tête je tombe sur Eli, évanoui mais surement blessé. Je me redresse difficilement, j'ai la tête qui tourne et j'essaie de réveiller mon ami mais en vain. J'attrape le morceau de bêton qui coince sa jambe, essayant de le désencombré. Je n’y arrive pas, j'ai mal. Je râle. Eli se réveille finalement. - Eli ! - Je me rapproche de lui. - Mon dieu Eli tu m'as fait peur ! - Une larme coule sur ma joue. - Je n’arrive pas Eli, je n’arrive pas. - Je pleure un peu plus, j'ai peur et je suis paniqué. J'inspire profondément. Il faut que je me calme.
Je regarde l’écran de mon téléphone alors que ce qui devrait m’intéresser sont les vêtements de l’énième boutique de vêtements dans laquelle on s’est traînés avec Luis. Pas de nouveau message, évidemment, il est aussi têtu que moi. Je déprime, ouais, parce que j’ai l’impression d’avoir fait de la merde, mais j’ai été tellement en rogne que je me suis senti obligé de prendre du recul. Je crois que ça me fait du bien, surtout de passer du temps avec mon pote, ça me permet de penser à autre chose, même si clairement Morgan me manque, je me rends compte à quel point je suis attaché à ce mec. On finit par sortir, sans aucun nouvel achat, quand bien même il est difficile pour moi de sortir d’une boutique sans avoir rien acheté. Habituellement, même la moindre connerie me fait de l’œil. Mais là, rien, nada. Le coup de Luis me fait sortir de mes pensées, je lui rends en lui assenant un coup de poing dans l’épaule pour le faire chier. « Ça devrait me faire plaisir, ouais. Moi-même j’savais pas que c’était possible que j’sois à ce point déprimer. » mais aucun moyen de faire autrement. On a encore pas mal de boutiques à voir avant de vraiment se faire chier. « Ça t’dit qu’on aille se manger un tru… » je me coupe au moment même où un bruit complètement anodin parvient à mes oreilles, un grondement qui semble sortir des entrailles de la terre. Mon estomac se noue, mon cœur loupe un battement et la sensation est indescriptible. Le sol tremble, j’entends les cris, les vitres qui se brisent, un capharnaüm difficilement supportable. Je n’ose pas bouger, même quand un morceau du plafond se détache juste au-dessus de moi. Pas le temps de réagir, seulement un bruit strident avant que je ne sois complètement plongé dans le noir. Et je ne me réveille pas. Allongé sur le sol, inerte, recouvert de poussières et de morceaux de bétons.
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Mer 3 Mar - 20:47
