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 Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 11 EmptyLun 3 Avr - 15:41
Tes jambes s'arriment autour de moi comme si j'étais une branche et que tu y avais élu domicile. Est-ce que ça me déplairait sincèrement de devenir ta branche à toi ? J'en sais trop rien, c'est un débat de fond très intéressant qui mériterait qu'une version de moi sobre s'y penche. Mes phrases sont aussi décousues que les vêtements qui ont échoué sur nos valises, je n'ai plus que ma peau et ma chair à t'offrir, et ce sont visiblement des cadeaux qui te suffisent puisque tu rigoles, tu te contorsionnes, tu m'embrasses et tout cela dans un seul et unique souffle, sorte de dieu à mille bras capable de tous les serrer autour de mon torse pour pouvoir me faire tien à tout jamais. Ce serait une belle prison, une fantastique cellule, et je pense que je n'y aurais aucune envie d'évasion, à part peut-être pour les quartiers de la direction, où je viendrais te trouver, te ferais basculer directement sur l'un de tes innombrables divans couverts de vêtements éparpillés, et peut-être même que je me laisserais aller au pire affront possible pour le directeur de ma prison : je te ferais l'amour d'une façon tout à fait indéfinie, jusqu'à ce qu'on puisse en rire d'extase. Voilà quels seraient mes projets dans la cage dorée que tu pourrais m'offrir, dont j'espère que tu perdras très tôt la clef pour ne plus jamais que je puisse voir un autre horizon que celui qui lève le soleil millimètre par millimètre sur ta peau, y glissant un fin drap doré à l'aube, capable de me faire chanceler et aimer le moindre tissu sur tes omoplates - du moment qu'il glisse et que je peux l'en déloger, en tout cas.

Je m'imagine sur un skate, le songe est de courte durée puisque je sais que je rejoindrais vite le sol. Je n'ai pas la classe de Mister Ledger, pas non plus sa facilité à me glisser dans tous les rôles, mais je ne veux pas briser tes rêves, te laisse donc y penser, persuadé qu'une bonne étoile me poussera à devenir un pro du skate en quelques secondes seulement ; la chute sera sans doute fatale, mais au moins on en rigolera bien. Par contre, tu attires mon souffle et mon nez vers les tiens, je fronce à peine les sourcils, me dis que c'est pour un baiser surnaturel, mais non, tu me glisses un secret aux oreilles, et ça me plaît encore plus que la sensation de tes lèvres sur les miennes. Un secret, c'est que tu me fais confiance. Un secret, c'est la preuve que j'ai bien fait de les envoyer balader en agrippant ta main, parce que personne d'autre ne se serait laissé aller à me confier un secret. Alors je m'approche un peu plus près, toi aussi, ta voix se fait suave, amusé, douce, tout ça en même temps et j'ai envie de l'embrasser elle aussi. Et puis tu me chuchotes ton aveu. J'ai le cerveau qui se peint de toutes les couleurs, j'imagine les cordes, les sons électriques, le rythme qui enflamme, et j'ai envie de te demander de la chanter, et je sais que tu le ferais, j'en doute pas même une seconde, mais je me dis aussi que je veux juste savoir les détails, que je l'entendrais sur scène et que le moment sera encore plus grandiose. Parce que je ne veux pas qu'on épuise le coton et le miel tant qu'on est en Grèce, je veux pouvoir me sentir complètement amoureux même dans les rues banales qui sont devenues mon quotidien depuis que j'ai poussé mon premier cri, depuis que j'ai fait ma première blague. "Comment il s'appelle ?" Et presque aussitôt derrière, pour pas que tu te vexes. "Me le chante pas maintenant. Je veux l'écouter en concert. Puis tous les jours, dans le taxi." Haussement d'épaules, les omoplates qui se dessinent sous tes mains, pendant que je dévore ton cou, dans des grognements qui te font rire par soubresauts, et j'enregistre le nom quand tu me le donnes entre deux larmes de rire, viens embrasser tes joues aussi pour les couvrir d'un peu de tendresse sauvage, parce que c'est ça qui nous manque le plus dans la vie, la possibilité que je t'embrasse en te désapant complètement sur des draps de satin en pleine rue, c'est un projet un peu taré mais je suis sûr qu'on peut le concrétiser si on innove, si on utilise le plein potentiel du taxi, par exemple. "J'aurais bien aimé t'écrire une chanson aussi, mais je pense que ce sera naze. Je suis doué en conduite mais je suppose que c'est pas hyper hyper romantique un coeur en drift sur un parking ?" Léger éclat de rire, et puis déjà ma bouche retrouve son chemin qui parsème ta peau, y dessine les frontières de pays imaginaires, qu'on pourra quand même explorer par les fantasmes et les petites morts à venir, puisqu'ils ont tous le don de nous faire voyager.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 11 EmptyLun 3 Avr - 16:08
Nous allons tellement remplir cette chambre de nos rires que nos éclats continueront de résonner pendant des semaines. J'espère que tu n’as laissé aucunes coordonnées au réceptionniste, s’il te retrouve il te feront payer la fermeture temporaire de notre suite parce qu’aucun autre client ne voudra y mettre un pied. Nous serons des fantômes célèbres dans tout le pays, tel des Kurt Cobain mais en version encore vivante. Peut-être que c’est à nous de facturer un supplément au palace, cette chambre va se louer des millions quand on saura tout ce qu’on y a laissé, étincelles dorées et morceaux d’âmes argentés. Mes doigts s'emmêlent dans tes cheveux, s’accrochent à tes boucles où plus aucun autre doigt que les miens ne viendront caresser. Je suis prêt à faire de véritable massacre à chaque tentative. Je t’ai avoué être jaloux et tu n’as pas encore eu à faire face à mon courroux. Parce que je suis prêt à trancher les tiens aussi si tu t’approche trop de la chevelure d’un client.

Elle s’appelle I won’t give up et tu pourras la découvrir quand elle sera prête. J’ai les paroles et quelques accords de guitares mais j’ai besoin des Nerd pour la rendre parfaite.


Mon visage toujours en lévitation, je frotte doucement mon nez contre l’arrête franche et droite du tien. Je ne sais pas ce que j’ai fait pour te mériter mais je vais te chérir tous les jours. T’aura pas le choix, je vais tellement t'inonder d’amour que tu n’auras pas d’autre choix que de t’accrocher à mes hanches pour survivre. Le moment émotion passe vite et on repart dans notre fou rire qui me fait mal aux côtes. Je ne crois pas avoir déjà autant ri avec quelqu’un qu’avec toi ce soir. Fais attention, je connais maintenant ton point faible. Je me promets de toujours avoir une bouteille de Raki sous la main en cas de coup de mou. Une bouteille trônera chez moi, une autre chez toi et bien sûr, le plus important, une fiole ira rejoindre la collection de ton taxi.

Va pour le drift !

Ma tête retombe sur l’oreille, se cambre en arrière sous les assauts de tes lèvres qui se tirent des soupirs de désir. Mon corps est tellement réactif au tien que je me demande comment on va bien réussir à se séparer pour prendre l’avion demain. Tu ne seras sûrement pas d’accord pour qu’on voyage totalement nu. Les paumes sur tes épaules, je ferme les paupières et te laisse disposer de mon corps comme tu l'entends. Tu peux tout prendre, Navy, tout est à toi maintenant.

Je t’aime tellement que ça me fait peur. Mais… Je ne renoncerai à toi pour rien au monde.

Confessions alcoolisées qui continuent de s’échapper de mes lèvres sans que je ne songe à les retenir. Tu dois entendre tout ça, tu dois entendre combien je t’aime pour je l’espère me faire confiance un jour.


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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 11 EmptySam 15 Avr - 21:29
Va pour le drift ! Ça résonne quelques secondes dans la chambre, ça finit par s'égarer entre quelques uns de nos battements de coeur, ça se perd aussi entre plusieurs éclats de rire, mais aucun de ces sons ne finit par s'évaporer dans la nuit. Curieux résumé de notre soirée ; des coeurs dessinés, par les roues de mon taxi sur un parking angelin ou par mon pouce sur le revers de ta main ; ton rire, mon rire, au-dessus d'une table perdue dans la capitale grecque ou le long des embruns ; et puis nos mains qui sont baladeuses, se jouent de chaque peau, de chaque chair, comme si on avait tous les deux déjà exploré mille fois ces territoires mais qu'on les redécouvrait, sourires malicieux aux lèvres quand elles ne venaient pas se planter les unes contre les autres. Et puis, finalement, mes lippes abandonnent les tiennes, retrouvent la saveur du reste de ton corps, dévalent ton torse, chaque veine, chaque muscle, adoubant le moindre millimètre de ton épiderme. Je m'arrête sur le bas de ton ventre, quelques secondes, attend ton accord ; tu le signes de quelques râles, et ma bouche glisse plus bas, embrasse plus fort, plus doucement cependant, et c'est une délicieuse sensation que de t'entendre succomber à de petites morts allumées du bout de ma langue, quand nos mains emmêlées sur le drap ne se perdent plus en des caresses tentatrices, mais se contentent de plisser les draps, de dessiner des formes qui seront sans doute appelées des écumes de désir dès demain, quand l'équipe de ménage viendra déloger toute trace de notre séjour.

Je sens tes os répondre, cliquetis délicieux et délicat, à chaque attaque de mon squelette contre le tien, et ça me fait rire autant que sourire, les lèvres étirées comme jamais, commissures révélées à la nuit, uniquement pour m'interrompre quand tu murmures quelques mots. Ils ont un sens fou, ces mots. Bien plus qu'une promesse, bien plus qu'un serment, bien plus encore qu'une formule magique pour m'envoyer aux plus hauts cieux ; c'est terriblement intense, ça résonne avec mon organe vital qui cesse de fonctionner pendant une dizaine de secondes. Je remonte à la force de mes bras, me hisse contre ton visage, te dérober un baiser qui te surprend, t'empêche de reprendre de l'air, te dédie tout ce qu'il y a dans mes poumons pour que l'apnée soit la plus longue possible, tant que nos langues valsent ensemble. Il n'y a plus aucun vêtement, nos deux corps sont érigés et se frottent de toute part, mais le baiser dure encore quelques secondes avant que mes épaules ne me fassent rejoindre le matelas à côté de toi. "Je ne te laisserais pas renoncer dans tous les cas. Je suis un vrai pervers narcissique." Haussement de la clavicule, léger éclat de rire. "J'ai un peu trop bu et ça me fait faire des blagues nazes, mais..." Mon doigt remonte de ta cuisse à ton nombril, s'égare sans doute sur ton désir bandé, remonte jusqu'à ton coeur qu'il tâte, prenant la mesure de cette symphonie unique, avant de s'arrêter sur tes lèvres, l'ongle posé sur ton nez, pour que tu me laisses finir sans m'interrompre - si ce n'est de tes souffles torturés et de tes gémissements interminables. "Mais moi aussi je t'aime plus que tout au monde. Je t'aime plus que je n'ai jamais eu peur. Et c'est vraiment beaucoup." Nouveau fou rire, mes lèvres échouent contre ton biceps, l'embrassent en étant secouées de mon hilarité, jusqu'à ce que je m'interrompe, nos mains entrelacées par-dessus le lit, lévitant presque de ces champs de force que l'on sait créer à renfort des assauts d'Eros et d'Aphrodite.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 11 EmptySam 15 Avr - 22:08
Mon cerveau vient de renoncer à poursuivre cette soirée avec nous. Tu lui envoies tellement de signaux que je ne serais pas surpris qu’une fumée grise s’échappe de mes oreilles. Tu prononces des mots magiques, formules anciennes qui font battre mon cœur à l’envers, tu déploies tes doigts sur mon corps faisant grimper dans le rouge tous les paramètres de mon système. Et puis ta bouche qui me rend complètement dingue, capable de me faire gémir ton prénom comme de me faire perdre toute notion d’anglais. Mes dents laissent passer des syllabes qui ne forment plus des mots, juste des sons qui répondent à chaque frottement que tu m'assènes. C’est incroyable ce champ de sensation, tu es incroyable. Personne n’a jamais réussi à me faire vibrer de cette manière, si intensément, si profondément.

Nos doigts sont le dernier vecteur de l’électricité qui circulent entre nous et les mots que tu prononces te font peut-être rire mais ils signent définitivement ma dévotion à tout ton être. Tu peux être un pervers narcissique, plus rien ne me fera renoncer à toi Navy. D’un mouvement brusque, je bascule à mon tour sur ton corps et dépose un premier baiser sous ton oreiller pour te murmurer que je t’aime au cœur de l’oreille. Puis j’en dépose un collier le long de ta mâchoire, laissant ma langue parfois, goûter ta peau. Puis je descend sur ton torse, embrasse ton cœur comme tu l’as fait plus tôt pour moi, lui signale d'une morsure qu’il m’appartient maintenant. Je descends sur ton ventre, aime chaque grain de beauté qui parsème ta peau.

Laisse-moi t’aimer, mon amour.

Ma voix n’est plus qu’un souffle grave tandis que je continue ma descente vers le centre de tous tes désirs. Ma main t’entoure, ma langue glisse le long de ta chair jusqu’à ce que ma bouche entière prenne le relai. Ta main dans mes cheveux me donne le rythme à suivre pour t’emmener vers d’autres cieux que ceux qui ont accueilli notre dîner. Je relève le regard vers toi pour admirer ton visage se tordre sous le plaisir. Tu n’as jamais été aussi beau qu’en ce moment, quand mon prénom se mélange à ton souffle et que tes dents se plantent dans ta lèvre. Ta respiration accélère, tout comme mes lippes autour de toi. Je ne te lâcherai pas avant que tu plonges à mes côtés. Tu relâches mes mèches, un goût salé persiste sur ma langue quand je me laisse retomber à tes côtés.

Mon visage se fond dans l’oreiller, un sourire satisfait sur les lèvres qui fait écho au teint. Mes doigts caressent ta joue, incpable de rompre le contact physique entre nous. J’ai besoin de te toucher, de te sentir à mes côtés.

Tu es incroyable, Navy. L’être le plus fantastique que je n’ai jamais rencontré.

Mes yeux sont lourds de sommeil, l’abus d’alcool commence à se faire sentir. Je voudrais que cette nuit ne s’arrête jamais mais je suis rattrapé par toutes les émotions de cette journée qui pèsent lourd sur mes épaules.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 11 EmptySam 15 Avr - 22:21
L'impression de devenir rien de plus qu'un adolescent quand mes doigts caressant les tiens se fourvoient, illuminent d'une centaine de désirs différents chaque pore de ma peau. Mais tu me devances, me murmure quelques mots d'amour à l'oreille avant d'aller les chanter plus bas, me faisant trembler entièrement jusqu'au moment d'extase absolue. Mes mains sont ancrées par-dessus les tiennes, sous les draps, toute ma peau s'est couverte d'une fine pellicule de sueur, et mon coeur a battu plus fort le rythme que toutes les percussions de toutes tes tournées réunies. On trouvera sans doute sous le hall un épicentre, celui qui a accouché d'un séisme venant secouer tout le continent athénien, nous laissant voir demain, par-delà les ailes de l'avion, une immense faille qui tracerait directement le D du mot désir. Nos paumes sont réunies, et c'est encore plus doux que celles de tes mèches venues tourbillonner entre deux de mes doigts, encore plus brûlant que la peau entre tes cuisses que j'ai caressé jusqu'à te sentir vibrer. Le lit entier portera pendant de nombreux soirs le poids de nos vrombissements, essaims furieux qui louait tous les dieux, surtout les plus lascifs, surtout les plus romantiques. C'était ça, l'amour. Sentir mon être entier flancher quand tu me déclarais ta flamme, ton visage angélique éclairée uniquement par les reflets extérieurs. Sentir mon âme m'échapper dès que tu prononçais mon prénom, sentir l'orgasme pointer du bout des tes doigts sans même que tu m'aies percuté, puisque la tension était explosive autant qu'électrique, faisait voleter les lourds rideaux et plisser le tapis sur lequel, quelques nuits avant, j'avais dévoré ta chair avant de m'y immiscer pour te faire devenir mien en même temps que je te devenais tien. C'était assez fabuleux. Je comprenais mieux les chansons suaves susurrées dans les tons les plus baroques, les airs langoureux qui s'évadaient de la bouche des plus grands crooners. J'aurais moi même pu te scander mille chants d'amour, cent mille prières de roses déposées sur nos couches partout dans le monde. Je chantais faux, et pourtant ; pour toi, j'étais convaincu de pouvoir articuler les plus belles notes du monde.

Je vois tes yeux battre le rythme, hésiter encore à se fermer, et il est à la fois terriblement cruel de te voir t'endormir, puisque cela me prive de tes mots et de nos promesses pendant des heures, et en même temps affreusement beau. Tes cils qui s'abattent comme des volets par-dessus tes iris déploient la toge d'une nuit lourde, d'une nuit douce, d'une nuit qui serait tout ce que l'on est à deux : unique, forte, intense, vibrante, ultime. "Et tu es encore plus que ça. Tu es un espèce de dieu olympien débarqué sur la terre pour t'incarner dans le corps du plus fantastique de tous les mecs." Sourire, mes mains qui te font coulisser, nos corps qui s'approchent pour fusionner en douceur, sans aucune nuance brûlante, juste mon torse contre ton dos, mes mains croisées sur le bas de ton ventre. "Ça expliquerait pourquoi je t'ai emmené en Grèce. Une foutue muse est venue m'emmerder ces dernières semaines jusqu'à ce que je craque." J'embrasse ta clavicule, ton oreille, ta joue, rehausse ton oreiller pour que tu sois installé confortablement, et aussi pour me donner l'accès à l'angle de ta mâchoire, pour mieux lui déposer un autre baiser. Ton parfum m'envahit comme une nuée de papillons transparents aux effluves semblables à des phéromones. "Mais j'ai bien fait. Tu m'as vivre les meilleurs jours de ma vie." Nouveau baiser, mes mains qui t'attirent plus près, tant pis si nos chairs encore humides du plaisir se frôlent, tant pis si elles s'animent, ce qu'il se passe est plus intense encore. "Et ce sont juste les premiers. Tu es comme un million de rhums ; addictif, délicieux, enivrant. Je suis à toi." Voix qui finit en un murmure venu bercer les quelques poils sur ta nuque, mon nez dans tes cheveux qui inspire un maximum de ton odeur pour pouvoir peindre les contours de ta silhouette dès que Morphée sera venu nous séparer, ce traître. Baiser du bout des lèvres en plein coeur de tes cheveux, mes doigts qui jouent un piano sans jamais avoir fait de solfège, sur ta peau. J'ai un millier de toiles solaires et fantasques que notre séjour m'aura inspiré. J'ai hâte de me plonger dans le grenier de mon immeuble, de me shooter aux souvenirs pour pouvoir peindre sur dix toiles toutes les étapes les plus mémorables de notre parcours ; et s'il en faut cent, je retournerais en acheter, récupérerais dans le coffre de ma berline une bouteille pour faire renaître chaque sensation, de la plus intuitive à la moins libérée.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 11 EmptySam 15 Avr - 22:44
Tes mots sont les plus puissants des aphrodisiaques. Je me fond contre toi, laisse ton cœur battre fort contre mes omoplates. Il n’y a pas de sensation plus délicieuse que de te sentir, fort, chaud, si doux derrière moi. Je ne suis qu’un pantin entre tes doigts experts, je me laisse ensorceler par ces mots que j’ai rêvé pendant de nombreuses nuits. Parce que même si ton absence m’a fait un mal de chien, je n’ai jamais pu arrêter d’espérer. Même quand la nuit était si noir que je doutais que le soeil puisse briller de nouveau, même quand l’alcool avait complétement fait disparaître ma raison. Dès que je fermais les yeux, j’imaginais que tu revenais me chercher pour me clamer ton amour. Je n’ai jamais cessé de te chercher parmi tous ces visages lors des soirées ou des concerts. Et ce soir, ce soir mon rêve devient réalité. Alors je fais tout mon possible pour mémoriser chaque mot, chaque souffle pour pouvoir me le rejouer quand tu ne seras pas là. Une nuit à L.A., une semaine en tournée. Je refuse de penser que tu pourrais de nouveau disparaître en me faisant douter que tu était bien réel.

La fatigue qui faisant peser des tonnes à mes paupières semblent perdre du terrain face à tes mots conquérants et tes mains expertes. Mon sourire refait son apparition, ma main se soulève pour passer par-dessus ton épaule et s’accrocher à ta nuque.

Tu devrais prier cette muse alors. Si elle t’as ramené vers moi, elle mérite bien qu’on l’implore ce soir.

Mon dos se cambre pour faire glisser mon membre entre tes doigts et plaquer mes fesses contre le tien. Poupée russe de la luxure, je n’ai jamais autant souhaité ne faire qu’un avec une autre personne. Je ne sais pas quel dieu a décidé de nous unir, de me faire monter dans ton taxi cet après-midi là, de glisser ton numéro de téléphone auprès de mon manager mais je veux le remercier chaque jour, chaque minute, chaque seconde.

Fais moi l’amour, Navy. Je suis à toi. Complètement. Indéfiniment.

Mon souffle se bloque et je me transforme en boule d’énergie prête à exploser. Ton bassin frappe contre le bas de mon dos, mes ongles déchirent ta peau alors que mon cœur explose en mille morceaux. Je me fous que les chambres voisines puissent nous entendre, qu’une plainte pour tapage nocturne soit déposée contre nous. Je veux que le monde entier puisse entendre notre amour, qu’ils assistent à la plus belle des unions charnelles. Mes paupières sont à moitié fermées mais cette fois, rien à voir avec la fatigue. Tous mes muscles se contractent jusqu’à ce qu’un orgasme déchirant me fasse expulser ton nom en un râle rauque et presque sauvage. On se répand, à moitié sur nos peaux à vifs, à moitié sur les draps qui porteront les traces de nos péchés. A bout de souffle mais satisfait, je me colle à toi pour me prouver que tu es là, que tu ne vas pas quitter cette chambre sous un prétexte bidon uniquement destiné à cacher ta fuite.

Je ne sais plus où je suis, si on me le demandait, je serais même incapable de donner mon nom. Je me vautre dans les restes de notre orgasme et cette fois, j’accueille avec plaisir le sommeil qui me drape dans tes bras. Je suis heureux pour le première fois depuis de longues semaines.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 11 EmptySam 15 Avr - 22:54
Je te sens te tendre, accueillir directement le pêché capital, et l'on vient le confesser à deux, nos lèvres soufflant quelques promesses qui dépassent toutes les divinités. Rien n'est assez pieux, rien n'est assez divin, il n'y a que la façon dont mon corps vient se fracasser contre le tien comme deux plumes viendraient s'embraser, puis mourir d'une seule et même flammèche bleutée. "Je t'aime, Will Fincher." Le sommeil vient fondre sous nos yeux de la même façon que plaisirs et désirs sont venus se liquéfier entre les plis des draps et sur nos peaux tourmentés de tant d'accroches de doigts, de bouches, de flammes. L'hôtel échappe de justesse au pire des incendies quand nous explosons d'un seul et même râle, mes mains arrimées à ta silhouette qui terminent de faire battre mon rythme cardiaque contre ton épiderme. Quelques baisers échangés sans que l'on vienne se soucier de ce qui pouvait bien se tramer sous les tissus. Tu étais mien, tu l'avais dit. Indéfiniment, jusqu'à la mort, si elle parvenait à nous attraper. Sinon, jusqu'au bout des temps. Jusqu'à l'apocalypse qui viendrait nous attraper, viendrait atomiser cet univers construit uniquement du renfort de nos lèvres. Rien ne pouvait nous atteindre quand nous étions l'un à côté de l'autre. Rien ; ni la jalousie, ni la possessivité quand mes yeux accueillaient dans le rétroviseur un nouveau client, quand tes yeux croisaient ceux d'un autre fan dans une foule en folie de voir leur idole s'agiter et être vivant ; ni les flashes des paparazzi, t'agaçant aussi fort qu'ils me dégoûtaient, m'angoissant aussi fort qu'ils nous faisaient craquer, mais la colère l'avait emporté une fois, ne pourrait plus jamais me dominer. Désormais, quand la rage viendrait m'enlacer, je ne graverais sous mes paupières que ton visage, de face, de profil, d'arrière, tordu par un milliard de positions qui avaient toutes des traductions différentes ; ton sourire qui expiait et s'agrandissait tour à tour quand tu venais à jouir le long de moi ; tes sourcils froncés quand je te faisais un aveu de faiblesse, une promesse d'amour ; le mouvement paniqué de tes yeux quand ils se baladaient sur mes traits, détaillaient en photographiant chaque détail de mon faciès lorsque je te confessais mon engagement ultime à tes côtés. La nuit était tombée pour de bon, avait emporté dans une dernière brise la valse des rideaux. Et je m'étais endormi, mes ronflements venus embrasser ta nuque de la même façon que mes lèvres l'avaient fait. Les rêves étaient doux, si légers qu'ils disparaîtraient dès notre réveil, dès qu'il faudrait achever de faire les valises pour étendre nos bras et décoller ; l'un à côté de l'autre, car j'étais prêt à troquer des dizaines de milliers de dollars si cela signifiait passer le long trajet sur le siège voisin du tien. Prêt à tout sauf à céder ma place ; même pour réunir des parents ; même pour réunir des enfants ; rien n'était plus ultime que le pénultième nuage que l'on apercevrait à deux au-dessus de l'océan qui étendrait ses bras pour nous faire rentrer chez nous. Chez nous, c'était cette autre ville, celle dans laquelle on s'était pour l'instant croisés, à peine entrechoqués, sans jamais vivre l'un de l'autre ; en cause, mes trois semaines d'absence, ces trois semaines qui rimaient avec une torture monstrueuse qu'il fallait oublier désormais, car vingt et un jours représentaient bien peu face à une infinité d'aubes et de crépuscules partagés l'un avec l'autre.

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