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 Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptyJeu 30 Mar - 19:46
Pas une autre ombre lascive n'est venue s'étaler sur les dunes qui prennent un éclat d'argent sous les lueurs de la cour de Sélène. On pourrait presque croire que deux cieux se dévisagent, dans les eaux, à quelques mètres de nos jambes étendues. Mes caresses se sont finalement arrêtées, au profit de mes mains derrière ma tête. Il est curieux que j'ai à nouveau besoin d'accrocher ta main à la mienne, curieux aussi que je m'obstine à rester dans cette position, sans oser bouger un doigt, de peur que les tiens rejettent les miens. Tu m'évoques une nuit sur la plage, et je me questionne aussitôt. Est-ce que tu étais venu t'y perdre seul, est-ce que tes amis t'avaient suivi ? Est-ce que c'était un égarement avec un fan ? Non, ce sont des images que je ne veux pas m'imposer, nous imposer. Pas maintenant que tout semble doux, pas maintenant que j'ai appris à être docile pour supporter au mieux nos extravagances. Pas quand j'ai réussi à dépasser ma phobie des lueurs cachées sous les pavés, dans les coins des ruelles, pour agripper ta paume contre la mienne, comme une balle anti-stress que je ne m'autorise pas à malaxer trop fort, effrayé de briser les phalanges tant mes terreurs sont nombreuses et intenses. Je me rappelle que tu as mentionné les puces de sable, me demande si ce n'est pas un surnom que nous donnerais une entité aux dimensions supérieures, elle-même vautrée dans le lagon, les doigts de pied dans l'eau. Est-ce que l'infiniment petit est immense d'une autre façon ? C'est l'alcool qui doit faire dériver mes pensées, me fait me questionner sur notre place. Et si c'était nous, les grains de sable ? Impossible, formellement impossible. Notre histoire est trop puissante, trop intense. Il est inconcevable que de tels sentiments puissent germer de coeurs miniatures ; une vraie histoire d'amour plus importante encore - s'il était possible qu'il y en ait une - ferait sinon vibrer l'univers entier, décrocherait les étoiles du ciel, les ferait tomber comme de petites météorites, comme une grêle stellaire, dans l'écume, percerait l'orée des vagues juste d'un soupir d'amoureux transi. Ce même soupir qui m'échappe, sans que je ne vois les constellations grésiller, sans que je ne vois la mer avaler des astres déchus. Ça doit être une bonne chose, je pense. Tu bascules, me soutire tous les souffles d'un nouveau baiser qui m'enflamme, qui fait craquer tout mon corps, me déloge du marbre qui m'a tant étouffé ces dernières années, qui revient quand nos os ne sont pas en contact, quand nous ne parlons pas, quand je suis arrimé à un navire détruit, dans des flots si sombres que je n'en vois pas le bout. Et parfois, il y a les flashs. Des phares, multiples, aux lumières douloureuses, aux lumières qui m'attirent, déchéance assumée, déchéance destructrice. Les abîmes sont loin depuis que je t'ai rencontré ; tout est devenu si facile, si naturel, si fluide. Comme si j'avais aimé toute ma vie, comme si tu n'étais pas le premier à me faire chavirer de la sorte. Comme si je n'avais pas envie de faire des blagues chaque seconde pour entendre ton rire, te voir sourire. Je ne pouvais plus me passer de toi. "Tu as raison. Restons là en attendant. Garde les paupières ouvertes." Je les surveillerais dans tous les cas, les redresserais du bout des doigts en te soutirant un baiser des enfers ; ce même baiser que tu m'infliges, les organes douloureux tant ils réclament tous davantage. Et puis, un bruissement. Je suis presque dessaoulé. Quelqu'un nous observe ?

Tu mentionnes un chat, je suis appuyé sur mes coudes. Si quelqu'un nous a vu, si quelqu'un nous a pris en photo, s'il y a encore une couverture arborant des moments volés de notre intimité et de ce voyage ? Non. J'ai toujours fait attention. Deux clichés en moins de trois jours seraient un record et le paparazzi mériterait une promotion ; et un sacré coup de poing, ça aussi c'est sûr. "Je ne me sens pas tout à fait à l'aise." Tu voulais de l'honnêteté, avec tes questions à table, sur ma jalousie, sur mon dessert, sur la façon dont je vois les choses. Je sais que tu as remarqué l'effort de nos mains attachées dans les ruelles de la capitale grecque. Tu ne m'en voudras pas de te parler à coeur ouvert. Regard qui se noie dans les étoiles pour fuir le tien, effrayé malgré tout de te blesser ; comme la nuit quand je bouge à peine, mais que mes mouvements me semblent être des coups de massue. "J'ai pas honte d'être avec toi. Ça me gêne que toi, tu sois avec moi. C'est différent. Je veux pas mélanger nos noms, nos réputations, je veux pas que tu puisses souffrir comme j'ai souffert." Le souffle me manquerait presque. Je sais que de tes lèvres sort la source des airs les plus purs, mais je ne peux pas en dérober le fruit, pas après cette confession.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptySam 1 Avr - 21:05
Ce n’est qu’un bruit au loin et pourtant, pour moi, il est synonyme de notre bulle qui éclate. Je sais que tu vas te focaliser dessus, oublier nos membres qui s’enroulent délicatement et nos peaux qui frottent en provoquant des étincelles aussi étincelantes que les étoiles. Je peux voir une voile venir troubler ton regard et tes sourcils se foncer dans une moue inquiète. Ton corps se redresse sur le sable, le mien suis le mouvement, tiré par un magnétisme qui le fait devenir ton ombre, incapable d’être loin de toi. Un soupir m’échappe mais ce n’est pas de colère, c’est de la frustration de voir nos plans tomber à l’eau, de voir ton innocence et ton sourire partir en fumée au premier bruit alentour. Ma main se cale dans le bas de ton dos, mon menton sur ton épaule.

Je comprends, Navy.

Enfin, je pensais te comprendre. Que tu puisses ne pas être à l’aise avec la célébrité, les paparazzis, les photos volées, je comprends et même, je serais bien hypocrite de t’en vouloir pour oser vouloir garder ta vie privée pour toi. Mais la suite de tes explications me perdent complètement. Mon visage quitte le creux de ton cou et son odeur réconfortante pour se fixer sur les vagues qui viennent embrasser le sable jusqu’à nos pieds.

Non, là je pige plus. Désolé mais il va falloir que tu m'expliques parce que je suis paumé. Pourquoi j’aurais honte de toi ?

Le bout de mon pieds s’enfonce dans le sable, mes orteils disparaissent derrière un monticule de grains multicolores. Je le relève soudainement et envoi valser l’amas marron mouillé loin devant. Le temps de faire le tri dans mes émotions, de ne pas me laisser porter par un onde de choc et je tourne le visage vers toi.

Si tu m’avais dis que tu ne voulais pas être associé à mon nom, j’aurais compris. Je veux dire, je fais la une des magazines à scandales plusieurs fois par mois alors vraiment, j’aurai compris. Mais le contraire, Navy… C’est impensable. Je suis fier de marcher à tes côtés et ça ne changera jamais.

Je tente de nouer mes doigts aux tiens, de retrouver notre proximité. On ne peut pas clôturer cette magnifique soirée sur des vibes négatives. Impossible. Je refuse catégoriquement. On repartira d’ici le sourire aux lèvres ou on dormira sur cette plage jusqu’à ce que ton rire ricoche contre les rochers.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptySam 1 Avr - 21:21
Scène troublée, comme un coup de pied dans l'eau qui dessinerait des ondées, si j'étais prêt il y a quelques minutes encore à m'endormir sur un lit de sable, je n'avais à présent plus trop l'envie de m'égarer de nuit sur un ruban de plage. Non, il y avait eu un bruit, et même si tu avais la voix d'or capable de me guider au coeur des labyrinthes les plus ardus, il y avait malgré tout les peurs, irrationnelles ou rationnelles, celle d'être surpris, celle d'être photographié, celle d'être exposé à nouveau dans mon intimité à la vue de tous les angelins. Pourtant, tu es à côté de moi, nous sommes au bout du monde, au loin a disparu la tempête médiatique qui faisait battre mes tempes trop fort, comme un tambour suprême, lors de notre dispute de l'après-midi. Je devrais me sentir bien, profiter de nos derniers instants, pas les empoisonner par tous mes doutes. Alors, je me laisse retomber sur le dos, observe ton jet de quelques milliers de grains de sable, les laisse retomber en écoutant le bruit sourd du mélange à leurs comparses. Tu remodèles les dunes du bout des orteils, et tu redessines mon âme, l'horizon, tous les futurs imaginables du bout des lèvres. "Je ne sais pas comment t'expliquer ça." Ce serait te faire la galerie des glaces de toutes les hontes, ces dernières années, ce serait t'avouer que les lunettes de soleil n'ont pas vocation qu'à me protéger des flashes indiscrets, qu'elles épousent aussi mes inquiétudes pour empêcher les remarques, t'avouer que je n'ai pas une excellente presse et que j'ai peur qu'elle déteigne sur toi ou les Nerd Flip. Parce que j'ai eu beaucoup de mal à être fier, depuis mon départ des RAMS. Parce que j'avais été au sommet du monde, golden boy acclamé par les athlètes, par les entraîneurs, par les sponsors, que j'avais pu ondulé le long d'autres silhouettes en prétextant m'amuser, chaque soir un ou plusieurs amants pour essayer de passer le temps, essayer d'imiter mes compères qui faisaient pareil avec les filles. Mais ces dames n'avaient jamais eu mes faveurs ; alors j'avais basculé dans les nuits sombres des Los Angeles RAMS, en m'entourant de nouvelles courbes masculines chaque soir, puisque c'était ce qu'il fallait faire.

Il y a quelques mois de ça, Barbie m'avait dit que j'avais fait un très mauvais choix d'agent, au début. Mais comment lui expliquer que j'avais choisi pour m'épauler celui qui m'avait suivi dès mes premiers pas sur le terrain ? Celui qui avait bonne presse auprès de mes parents et de mes collègues, celui qui avait un portefeuille de stars si fourni qu'on ne pouvait que lui faire confiance ? Ce type-là, Barbie le connaissait. Il connaissait tout le monde, mais rares étaient ceux qu'il n'aimait pas. Mon ancien agent, Cameron, Barbie le détestait. Il était persuadé que ma chute avait été causée par ce type-là, sciemment, puisqu'il était l'un des seuls à savoir pour mon homosexualité, qu'il était celui qui organisait les soirées, celui aussi qui avait signé un plus gros contrat chez des concurrents dès que je m'étais effondré. Alors depuis, j'avais du mal à faire confiance ; à moi, déjà, suffisamment imbécile pour être berné, suffisamment gêné de mon orientation pour la noyer dans trop de garçons ; et aux autres, en général. "Essayons de profiter de nos dernières heures en Grèce en évitant les sujets sérieux." Oui, ça me semblait être une bonne chose. Je ne pouvais pas te glisser aux oreilles que j'avais du mal à me laisser aller, que j'allais être un poids pour toi, bien plus jaloux que je n'avais voulu te l'avouer, couvert d'une cape de doutes, comme si j'étais un adolescent ; et je l'étais un peu, finalement, puisque tu étais mon premier amour. "On aura tout le temps de discuter des choses chiantes en rentrant à LA. Continue de m'enterrer dans le sable et je t'en glisse dans la bouche." Haussement d'épaules qui fait des remous sur le sol mobile, me fait rire quand ma peau se recouvre d'autres grains. Le ciel est beau, on l'est aussi ; la soirée est splendide, le voyage est réussi.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptySam 1 Avr - 21:54
Mon pied continue de donner de nouvelles formes à la plage, construit monts et vallées du bout des ongles, provoque des feux d’artifice sablonneux dans les airs. Tu t'esquives, sur le sol pour commencer puis de mes questions. Je n’aurais pas mes réponses ce soir, tu n’es pas décidé à te confier. Je hoche doucement la tête, déçu mais bien conscient que c’est sûrement de finir les vacances en repartant sur le même avion.

Ok, je te laisse tranquille pour ce soir, Navy. Mais je ne vais pas lâcher l’affaire, on en reparlera.

Je balance une nouvelle gerbe de sable dans tes pieds et joins mon rire au tien. C’est tellement simple parfois d’être avec toi. Et parfois si compliqué que j’en viens à douter que notre histoire survivra à notre retour dans la cité des anges. J’embrasse une dernière fois l’horizon du regard, mémorise tout ce que je peux pour garder indéfiniment ce souvenir vivant dans ma tête. La lune pleine et brillante au-dessus de notre tête, l’eau sombre qui à l’odeur salée et ton corps qui se découpe sur le sable déjà humide. Je me penche pour te voler un baiser et attraper tes mains. Mon genou pousse sur le sol pour me relever et t’entraîner à ma suite.

Allez viens, on va commander un taxi et rentrer à l’hôtel avant que tu t’endorme comme une souche ivre !

Je dépose un chaste baiser sur ta joue. Si le bruit de tout à l’heure était vraiment un photographe en embuscade, ce qui est possible malgré ma tentative de mensonge éhonté sur la présence d’un chat, je ne veux pas prendre le risque de te provoquer une deuxième crise de panique en voyant de nouveau nos visages partout sur internet demain matin. Ce serait dommage de casser toute la vaisselle de l’hôtel en seulement deux jours. Je recule d’un pas et retourne en direction de la rue. Distance de sécurité pour que tu puisses respirer plus facilement.

Je m’arrête sur un rocher, le temps de remettre mes chaussures. Les vacances sont finies, il est temps de redevenir sérieux. Je relève le nez vers toi et laisse un sourire s’épanouir sur mes lèvres.

Si tu ne pouvais plus voir qu’un seul film pendant tout le reste de ta vie, tu choisirais quoi ?

Puisque tu ne veux pas me livrer tes secrets, je relance notre jeu de questions qui nous tient occupé depuis nos retrouvailles.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptySam 1 Avr - 22:11
Pieds dans le sable qui finalement décident de suivre la trace des tiens. Ton baiser sur ma joue m'arrache un sourire, toutes les dents sorties qui se font miroir des étoiles au-dessus de nous, alors que mes empreintes dans le sol, plus larges, plus lourdes, effacent les tiennes. C'est comme s'il n'y avait eu qu'une seule personne ce soir ici. Mais nous sommes pourtant bien deux à détenir le secret des quelques minutes passées sur les bandeaux grumeleux, lorsque nos baisers sentaient à la fois l'alcool fort avalé par shots enragés, et la tarte au citron meringuée. Est-ce qu'il existait seulement une seule meilleure saveur ? Nos mains se sont détachées quand j'ai dressé ma carcasse du sol, et tu es parti devant. Je te retrouve en haut des petites marches, appuyé sur un rocher, à remettre tes chaussures. Mes yeux passent de tes pieds aux miens, puis mes lacets, la semelle. Je n'y avais pas pensé, et je n'ai curieusement aucune envie de remettre chaussure à mon pied. Pourtant, il le faut, au moins par convention sociale. Tu m'en voudrais de nous priver de notre suite, ce soir, si on se faisait refouler par un type qui m'imposerait une tenue plus formelle ; mais quelque chose me dit que tu m'aurais suivi pour une nuit à dormir sur les pavés de la capitale, sous un toit bleu, ou directement au bord de la plage, malgré les puces. Attends, est-ce que je suis vraiment en train d'imaginer tout ça à cause de l'alcool ? C'est complètement dingue. Je secoue la tête, tente de ne plus la laisser tourner. Je pensais que le chat avait réussi à me faire dessaouler, mais non, finalement. J'ai toujours la planète qui tourne et qui roule sous mes pieds qui ont retrouvé tissus et plastiques.

Ta voix attire mon regard, comme un phare au loin déposerait sa lueur sur un navire perdu dans les brumes ou dans une tempête. "Très bonne question, monsieur Fincher." Mon regard balaie autour de nous. Pas une âme qui vive, il n'y a que les vagues qui s'échouent au loin dans une agonie d'écume sur le littoral. Même le chat bruyant a fini par disparaître. Ma main se pose dans le bas de ton dos, sous le tissu, t'attire contre mon torse, mon menton posé sur ta tête. Je suis sûr qu'il y a au moins la moitié des angles qui ne trahissent pas que nous sommes deux. De dos ou de profil, avec l'obscurité, on pourrait croire que je suis seul, immobile, sculpture curieuse figée en haut des marches. "Je suppose que c'est Sleepy Hollow. Je le regardais souvent quand j'étais plus jeune, au début ça me faisait flipper, puis ça m'a fait marrer." Je reproduis le mouvement qui m'a permis de nouer mes lacets, l'articule autour de tes côtes. Toujours pas de taxi ou de lumière à l'horizon. Nez qui se pose sur le bas de ton front, baissant à peine la tête pour combler notre différence de taille. "Et toi ? Attention, si l'acteur principal est sexy, je risque d'être très, très jaloux et de vouloir rentrer à pied." Léger rire qui se meurt contre tes lèvres, baiser interdit que je vole sans le regretter, aucun bruit aux alentours, pas la lueur d'un phare non plus.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptySam 1 Avr - 22:50
La nuit nous enveloppe contre une cape d’invisibilité, entre tes bras nous ne sommes plus qu’une ombre parmi d'autres, un arbre aux proportions bizarres qui se laisse courber par le vent en direction de la plage. Je laisse ma tête reposer contre ton cœur, synchronise mes battements avec les tiens, fusionne avec ton torse que je n’ai plus aucune envie de quitter. Je ferme les yeux, braque tous mes sens en direction de tes doigts qui caresse la peau de mon dos, me laisse envahir par les sensations que tu fais naître au creux de mon ventre. De la chaleur douce qui envahit peu à peu toutes mes cellules, du bien être comme j’en ai rarement ressenti et tous ces crépitements qui me donnent envie d’un plus que tu n’es pas prêt à m’offrir ailleurs que dans l’intimité de notre suite luxueuse.

Je souris contre tes tissus lorsque tu me livres ta réponse et relève le nez dans ta direction. Lèvres qui sème des graines de baiser partout dans ton cou, regard qui surveille les alentours mais nous sommes seuls, avec le vent marin comme protecteur envers tous les curieux qui pourrait avoir envie d’immortaliser notre amour.

Johnny Depp et Tim Burton, très bon choix. Ce film m’a toujours fait flipper aussi. Il faudra que tu m’expliques comment un mec décapité peut te faire marrer.

Je fronce exagérément les sourcils mais éclate de rire en faisant tomber mon faux masque d’homme choqué. Je suis vraiment trop faible avec toi. J’ai fais marcher Elias pendant des heures en faisant semblant d’être outré par une de ses répliques. Mais toi… Tu es ma faiblesse, ma kryptonite qui me rend beaucoup trop transparent dès que je me retrouve en contact avec la moindre parcelle de ton épiderme.

Hum… Je dirai Les Seigneurs de Dogtown. Si j’avais pas fait carrière dans la musique, aucun doute que j’aurais tenté de devenir skateur pro.

Je retourne me planquer dans le creux de ton cou, j’aime beaucoup trop cette partie de ton corps. J’ai envie d’en faire ma résidence secondaire, surtout quand tu me berces en même temps et que tes mains font déferler tes vagues de désir en bas de mon ventre.

On va encore de temps en temps au skatepark avec les Nerd. Mais on commence à se faire vieux.

Je ris, les lèvres plaquées contre ta peau, incapable de me décoller de toi. Mon téléphone vibre dans ma poche, surement pour m’annoncer qu’un chauffeur a accepté ma course et se trouve en chemin. Je fais remonter mes mains le long de ton corps jusqu’à venir encadrer ton visage.

Ça va, pas trop jaloux ?

Un bruit de moteur se fait déjà entendre au loin et je plaque un dernier baiser sur tes lèvres. Il est plein de promesses, plein du désir que tu fais déborder de tous mes pores et me détache à contre cœur de toi.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptySam 1 Avr - 23:05
Nous sommes faits du même argile pendant cette étreinte qui s'étiole sous les étoiles au fur et à mesure de nos mots, mes mains se décollant pour te permettre de te dégager, de me parler les yeux dans les yeux. Il n'y a aucun lien qui puisse dépasser celui qui nous unit, aucune sensation ressentie qui soit aussi exacerbée que les guépards colorés que tu lâches dans mon ventre dès que l'on se glisse l'un contre l'autre. Tu embrasses mon torse de chaque phrase, puis tu le fais directement avec les lippes, et je pense que si l'on me demande comment je veux mourir, je répondrais que ce serait de cette façon, puisqu'il est impossible de ne pas prendre plaisir à succomber quand il s'agit de ta bouche contre ma peau. Tu rigoles, et tes mots pourraient être flous que je continuerais de penser qu'ils sont justes, qu'ils sont vérité. La Terre tourne drôlement vite sous mes pieds chaussés. Peut-être que la gravité et la route des astres s'est accélérée à cause de l'intensité de nos sentiments ? Peut-être qu'on pourrait faire passer la planète entière d'un été aride à un hiver doux, juste à la force de notre amour ? Peut-être qu'il faudrait que j'arrête de boire, la prochaine fois. Mais c'était irrésistible. Comme... "Heath Ledger. Okay. Zéro pression, donc..." Je fais semblant de réfléchir, penche la tête, compte sur mes doigts dans ton dos, alors que tes doigts sont sur ma joue. "Ouais, okay, je suis un peu jaloux. Il y a l'autre aussi... celui qui joue Jay. Il est pas mal." Je plisse les lèvres, plisse les yeux aussi, puis rit contre ton cou. Quelques secondes à t'imaginer, yeux fermés et nez dans tes cheveux, assis dans un skatepark avec les autres musiciens qui envahissent mes playlists depuis des semaines.

Ton téléphone a vibré, et au loin on voit deux phares jaunes fendre le manteau indigo de la nuit ; c'est sans doute lié, et bientôt nous serons à l'arrière d'un taxi, et bientôt je ne pourrais plus te toucher ou t'embrasser pendant de longues minutes. Alors je serre fort tes doigts entre les miens. J'hésite à les lâcher. J'hésite à laisser couler, à prendre de grandes inspirations pour réussir à ne pas nous détacher complètement. Mais non, c'est un échec pour l'instant. Je t'ouvre la portière, tu me frôles, et c'est sans doute le dernier contact du trajet. Celui-ci se fait en silence, le chauffeur pas disposé à parler visiblement, un fond de musique sur une radio grecque qui ne me fait reconnaître aucun titre. Je ne regarde pas par la fenêtre, préfère le reflet de ton côté du paysage directement dans tes yeux, mon sourire aux lèvres. Doucement, sur le siège central, mes doigts avancent, franchissent du terrain, recouvrent finalement le dos de ta main entièrement. Tu as l'air surpris, je ne dis rien, me contente d'accorder nos phalanges pour former une étoile de paumes et de doigts, en regardant la route défiler jusqu'à notre hôtel. Arrivés, je ne me décroche pas de ta main, t'attire à ma suite sur la route, puis sur les marches de l'hôtel. J'ai l'impression d'être à court de souffle, l'impression d'être observé de toute part, mais je ne te lâche pas, pas avant l'ascenseur, mes paumes moites que j'essuie dans mon jean, avant de t'embrasser contre le miroir, reflet délicieux de ce que je pourrais devenir chaque minute si je franchissais mes limites et mes peurs. "Je t'aime, Will." Et puis je m'enferme dans la salle de bains, recouvre mon visage d'eau froide, de serviette, me regarde tout sourire dans le miroir, lâche même un cri ou deux de victoire auxquels ton rire fait écho de l'autre côté du mur.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptySam 1 Avr - 23:30
Le trajet jusqu’à l’hôtel me paraît durer des heures. Les bars illuminés par des lampions multicolores défilent, puis laissent la place à des restaurants qui ont fermé leurs portes il y a une heure, puis à des mastodontes portant des noms de palaces huppés. Je laisse mon esprit dévié au fils des vagues alcoolisées, me remémore tous ces moments où tu m’as laissé m’accrocher à ton cou, partager ton odeur, refléter ton sourire. Je me surprends même à imaginer parfaitement la sensation de tes doigts sur les miens jusqu’à ce que je me rende compte que tu viens vraiment de me prendre la main, en présence de quelqu’un d’autre.Certe notre chauffeur de taxi est du genre taciturne et concentré sur la route mais quand même. J’ai conscience des efforts que tu es en train de déployer pour me faire plaisir et te dépasser et mes yeux deviennent humides de fierté. Pour ne pas attirer le regard du gracque dans notre direction et risquer de te mettre mal à l’aise, je ne prononce pas un mot, me contente de te transmettre tout mon amour à travers mon regard. Je frappe du pied le rythme de la musique qui passe à la radio et ne quitte plus ton visage. Je pourrais te répéter des millions de fois que tu es beau, en le pensant encore un peu plus à chaque fois.

La voiture s’arrête devant l’entrée de notre hôtel, encore illuminée malgré l’heure tardive. Et tu ne lâches pas ma main. Je veux dire, on monte les marches, on passe devant la réception et on file vers l'ascenseur main dans la main ! Main dans la main, bordel ! J’ai envie de sautiller de bonheur, de me jeter à ton cou en enroulant mes jambes autours de tes hanches tellement je suis fier de toi. Mais je me contente de baisser le visage vers le sol d’un air presque intimidé par toute cette force que tu déploies autours de toi et plante mes dents dans ma lèvres pour retenir le cri de joie que j’ai envie de faire résonner dans tout le lobby.

Une fois à l'abri de l'ascenseur, nos lèvres se retrouvent comme si nous avions attendu ce moment depuis des semaines. C’est plus sauvage que d’habitude, plus brut, plus pressé. Nos corps se cognent contre les portes de l'ascenseur, les murs du couloir, la porte de notre chambre que j’arrive à déverrouiller sans jamais te quitter une seule seconde. Devant le lit, tu me délaisses pour t’enfermer dans la salle de bain sans me laisser le temps de commenter ton exploit. Des cris passent sous la porte et j’éclate de rire. Je vire mes chaussures du bout des pieds et grimpe sur le matelas. Je saute sur le lit comme un enfant surexcité qui a dépassé de loin sa dose de sucre journalière. Je cris, un poing victorieux en direction du plafond.

Ça c'est mon mec !

Je continue de rire en me laissant tomber sur le dos. Tu es incroyable. Vraiment incroyable, Navy. Tu l’as fait. Tu l’as vraiment fait. Mes fringues finissent en boule sur le sol et je sais que tu vas m’engueuler mais c’est une nuit de liberté alors laissons tomber toutes tes règles. Juste pour cette fois.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptySam 1 Avr - 23:54
Devant le miroir, j'examine mon reflet pendant quelques secondes. Comme je l'avais fait avec les premières zones de barbe, puis avec les premières blessures sur le visage au football américain. Elles étaient heureusement rares, mais les bleus étaient revenus quelques fois, me forçaient à bien regarder la forme que prenait mon visage tuméfié. Mais les douleurs n'étaient rien face à l'adrénaline ; curieuse analogie, puisque les peurs d'être surpris m'avaient semblé si grandes, si imposantes, et puis finalement si minuscules dès que les premiers badauds avaient repris leur chemin sans s'attarder davantage sur nos mains entremêlées. L'ascenseur avait été nouvelle source d'adrénaline, lorsque nos corps avaient joué les boules électriques, ne formant qu'un en nous faisant basculer jusqu'au panneau des étages. La cage allait poursuivre son chemin jusqu'au plus haut en s'ouvrant à chaque palier, mais personne n'allait monter ; ou alors, ils choisiraient de nous maudire. Je me détache du miroir après avoir séché les dernières gouttes d'eau froide, fais tomber sur le sol jean, chaussettes, baskets, tout ce qui n'est pas sous-vêtement, allié des pudeurs tant que les rideaux ne sont pas tirés. Je sors avec les tissus soigneusement pliés, évidemment, en appui sur mon avant-bras, les dépose au-dessus de la valise ; pas totalement rangés, mais pas au sol comme tes fringues à toi que je ramasse en grognant à peine, sourire aux lèvres. Même manège, mêmes pliures, et puis ils finissent sur les miens. A moitié enfant rebelle, à moitié vieillard maniaque. Je me dirige en paradant presque, mains sur les côtes, pour regarder vers le bas, vers la piscine, vers notre balcon, vers les étoiles, mon regard qui remonte au fur et à mesure que je tire les rideaux. Le salon est le premier à basculer dans le noir, et puis la chambre suit le même chemin. "Parle, que je puisse t'entendre et m'orienter." J'éclate de rire. L'alcool rend les nuits encore plus sombres, qui l'eut cru ! Tu t'exécutes, d'abord en des bruits loufoques et en rires, puis après en m'appelant par mon prénom, et enfin je retrouve le moelleux du matelas, me laisse tomber en avant, le nez qui s'enfouit sans se casser directement sur la couette. Une vague secoue la literie entière, et j'éclate de rire à nouveau, cherche ta main, à tâtons sur le matelas, commençant à ramper jusqu'à retrouver la chaleur de ta peau, peau que j'embrasse de tous les côtés, d'abord innocemment sur le cou, la bouche, les joues, puis en descendant progressivement.

Je m'arrête, curieusement à bout de souffle. "Je crois que j'ai jamais été aussi bourré de ma vie. T'as vraiment..." Ma main appuie sur ton torse, le tapote doucement, sentant ton coeur résonner contre ma paume. A moins que ce ne soit le mien, puisque tu l'as volé, ce serait la cachette idéale. "Cinquante-neuf doigts ? Trop bizarre." Les pieds qui frémissent contre les tiens quand je termine de positionner mon torse contre le tien, en suspension, espérant ne pas t'écraser de tout mon poids. "Non, t'as une mauvaise influence, mais genre la meilleure des pires, ou la pire des meilleures, ou la meilleure des meilleures... Je sais plus trop. Le plafond tournait déjà ce matin ?" Paupières lourdes mais la bouche beaucoup moins, elle continue de balancer de drôles de phrases sans que mon cerveau les valide avant, et ça me fait rire, le sourire enfoui contre ta pomme d'Adam, nos corps qui vibrent en même temps, plutôt dévêtus. Drôle de spectacle que ça doit être, d'un point de vue extérieur.

@Will Fincher
Will Fincher
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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 10 EmptyLun 3 Avr - 15:14
J’aurais dû parier que tu ne pourrais pas venir te coucher sans que notre chambre ne soit entièrement rangée. Je réalise soudain que nous ne pourrons jamais habiter ensemble, je suis un grand bordélique et je pense que ton cœur lâchera au bout d’une semaine en constatant mon don pour éparpiller mille objets autour de moi à chaque mouvement. Tu ne tiendras pas le choc, Navy. On devra être un de ces couples modernes qui vit chacun dans son appartement pour le bien de notre duo. On pourrait peut-être acheter des appartements voisins. Être chacun chez soi, tout en étant à une porte l’un de l’autre pour pouvoir se prendre dans les bras dès que notre coeur le réclamera. Je cligne des yeux plusieurs fois pour faire disparaître ces songes du futur et me reconcentrer sur ton nouveau statut de dieu grecque. Je suis du regard chaque mouvement de tes muscles, chaque pli de ta peau quand tu t’amuses à faire des allers - retours dans la chambre. Ranger les habits, tirer les rideaux, je ne sais pas si tu le fais exprès mais ta parade autour de moi à réveillé pour de bon mon corps.

Les étoiles disparaissent derrière l’épais tissu des rideaux et la chambre est plongée dans l'obscurité la plus totale. Pas question de monstre sous le lit, nous sommes les deux seules créatures dans la pièce et tu te trouves bien trop loin de moi. Je ne sais plus qui est le prédateur, qui est la proie, nos rangs sont floues ce soir. Et l’alcool n’aide pas à mettre de l'ordre dans nos positions. J’use de mes cordes vocales pour t’attirer jusqu’à moi, éclate de rire quand j’entends différentes parties de ton corps entrer en contact avec le mobilier. Je redeviens le Will que je suis avec les Nerd, ne réfléchis à aucune de mes actions, me laisse complètement aller avec toi. C’est simple, grisant. Je veux te montrer à quoi pourrait ressembler nos vie si tu voulais bien me laisser m’accrocher à toi.

Je me redresse sur le matelas, accroche ta main et te tire sans ménagement sur moi. J’emmèle immédiatement mes jambes autour des tiennes pour t’emprisonner dans notre étreinte. Je ne te laisserais plus partir. Je ris contre tes lèvres face aux phrases décousues mais hilarantes que tu tentes d’articuler.

J’ai une très mauvaise influence, Navy. Il va falloir t’y faire. Je vais te faire boire, peut-être fumer, peut-être avaler des trucs chelous. Je vais te traîner de force en soirée, te mettre sur un skate, te faire assister à tous mes concerts. Soit prêt !

Je continue de rire contre toi. Avance ma tête pour prendre tes lèvres, manque ma cible pour finalement embrasser ton nez et repartir dans un nouveau fou rire. Mais je ne regrette rien parce que ça te fait rire aussi et que le son qui sort de ta bouche en ce moment est le plus beau que j’ai jamais entendu. Pour éviter une nouvelle faute, j’attrape ton visage entre mes mains et te conduis en toute sûreté jusqu’à moi. Ton corps agit comme une couverture lestée, ton poid m’apaise, me fait sentir mieux que jamais.

Je peux te dire un secret ?

Cette fois, j’y vais doucement pour éviter à mon crâne de percuter le tien et de te mettre K.O. pour la prochaine heure. Je me redresse sur mes avants bras, glisse mes lippes sur ta mâchoire, remonte jusqu’à ton oreille, retient difficilement mon rire pour te glisser un aveux que j’espère sera oublié demain matin.

Je t’ai écris une chanson.

@Navy St-Louis
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