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 Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptyMer 9 Fév - 14:12
Je te regarde et souris. La simple connexion de nos doigts dans le taxi m'a fait un bien fou. L'impression d'un étau de liberté qui s'étend, comme une grande cape, sur ce territoire inconnu. "Un franc huit sur dix. La conduite était souple, agréable, les paysages ont bien joué pour des petits points supplémentaires." Je hausse les épaules. "Mais il était très silencieux, et je déteste qu'on copie ma technique de mutisme face aux clients mignons." Petit coup de coude, bref lien de nouveau entre nos chairs. J'aime t'entendre rire, te voir rire, te sentir rire. Tu m'obsèdes un peu trop, en si peu de temps, et c'est foncièrement dangereux. Mais, là, tout de suite, sur le sol athénien, le danger ne me fait pas peur. Je te laisse passer devant moi, galant, te tenant même la porte alors que mes mains tractent à nouveau nos deux valises. Tu pénètres le premier ce temple grec du luxe, je te laisse tracer tes pas, t'ayant vu danser d'un pied à l'autre, comme un gamin impatient. Le hall de réception est comme je l'imaginais ; d'un blanc immaculé, traversé par endroits de veines marbrées, et le personnel est en ligne droite. C'est presque militaire, un peu trop fort pour moi. Mes parents auraient adoré ce genre d'endroit. Je ne suis pas sûr que ce soit ton cas. "C'est très pompeux." Mots murmurés au creux de ton oreille, dans un élan de rire alors que nous dévalons le tapis bleu interminable, aux motifs méditerranéens. Lorsqu'enfin nous arrivons vers les réceptionnistes, je me place devant toi. "Γεια σας. Έκανα κράτηση στο όνομα του Saint-Louis." Alors il me resterait finalement quelques vestiges syntaxiques ? L'un des immenses avantages d'avoir grandi dans ce genre de milieu, c'est qu'on apprend vite les bases dans chaque langue. Avec mes parents, nous avons arpenté pas mal du monde, et le globe a laissé ses traces linguistiques dans ma peau. La réceptionniste, souriante et foncièrement charmante, après avoir vérifié la réception, me répond du même ton, puis, dressant un bras, appelle un de ses collègues. "Je préférerais monter les valises moi-même. Merci." Les mains du grand bonhomme relâchent les poignées. Moins souriant que sa supérieure. Il nous mène jusqu'à l'ascenseur, dernier pavé de marbre avant que l'on trace notre propre chemin. Grand miroir, face à nous. Mes mains s'emmêlent aux tiennes. On n'est que trois, et la dernière pièce du trio est silencieuse, sinistre. Les portes s'ouvrent alors que je lutte pour ne pas déposer mes lèvres sur les tiennes. Couloir un peu plus étroit, finement décoré, mes phalanges toujours croisées aux tiennes. Il s'arrête. On fait de même. Petit écriteau, sobre, charmant. Chambre 222. Marrant.

La porte s'ouvre, et l'image est fidèle aux photos sur le site. De grandes lignes blanches, un panorama incroyable et du beau mobilier. Je te regarde, du coin de l'oeil, cherchant ta réaction. Ca me gêne que le groom soit toujours là, il renvoie de mauvaises ondes. "Σας ευχαριστώ." Il me répond du même ton, et s'extirpe de notre suite. Je reprends ma contemplation, et me rapprochant de toi, entoure ta taille de mes mains. J'ai eu envie de le faire depuis que tu es monté dans ma voiture. Quel bonheur que de sentir ta peau au creux de mes paumes... J'inspire un grand coup ton odeur, et dépose un baiser dans ton cou. Le premier depuis l'aéroport. Je retrouve ton goût et je vacille un peu plus sous ton emprise. "Tu aimes ?" Dans un murmure. "La chambre, évidemment." Je ris dans le coin de ton cou, et peine à me dégager pour aller vider les valises dans la grande chambre, à l'autre bout du salon.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptyMer 9 Fév - 18:50
Les messages d’Elias tournent dans ma tête, torturent mon esprit. Je sais que je devrais t’en vouloir pour ton attitude, ton silence après notre nuit à l’observatoire. Peut-être que je n’aurais pas dû accepter de te suivre et que ce n’était pas raisonnable. Je sais tout ça. Mais j’ai décidé de faire confiance à mon instinct. De partir à l’autre bout du monde avec toi juste pour quelques jours. Je prends le risque de te laisser détruire mon cœur mais j’ai envie de tenter ce coup de poker. Je préfère vivre avec des remords plutôt qu’avec des regrets. Je n’aurais pas pu passer un jour de plus à me demander « Et si ? ». Je tourne le visage vers toi et mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Ton sourire. Tu as l’air heureux et je ne peux m’empêcher de me dire que c’est grâce à moi. Est-ce que je compte pour toi, Navy ?

Je retiens de justesse un rire lors de notre entrée dans l’hôtel. Je n’aime pas ce genre d’endroit, trop guindé, pas assez dévergondé. Le personnel aligné devant nous me colle des sueurs d’angoisse. Mais je comprends ton choix, il est logique. Ce genre d’hôtel a l’habitude d’accueillir des personnalités. Aucun risque que l’information de notre présence ne fuite dans la presse ou que des paparazzis arrivent à entrer. Bon, je vais devoir faire une croix sur les bombes dans la piscine et les courses en roller dans les couloirs de l’hôtel. Je sui presque sûr que je peux me tenir correctement durant quelques jours. Et il n’y aura ni Gabe, ni Elias pour me pousser à faire des conneries. Je continue à te laisser gérer notre voyage et je prendrais presque goût à ta directivité.

Je n’ai pas la moindre connaissance en grecque, je n’ai donc aucune idée des mots que tu échanges avec l’hôtesse. Par contre, je sais une chose : te voir parler une autre langue me donne envie de te déshabiller. Tu dois sentir mon regard brulant sur toi car tu tourne légèrement ton visage dans ma direction. Le rouge me monte aux joues et je m’éloigne de quelques pas pour réfréner mes pulsions. J’ai promis de bien me comporter mais j’ai presque envie de te plaquer contre le comptoir pour te rouler la pelle du siècle, juste pour voir la réaction de la réceptionniste.  Le client est-il vraiment roi ici ? Mon supplice continue dans l’ascenseur où l’espace réduit réveille de nouveau mes envies de Navy. Ton regard répond au mien et je sais que tu as envie de la même chose. Ce magnétisme entre nous, c’est complètement dingue. Mon corps est attiré par le tien comme un aimant et je dois lutter pour me tenir éloigné de toi. Difficile quand ta douce odeur musquée sature l’espace. Je me demande si notre invité sent notre attraction, quand les portes s’ouvrent. Je laisse échapper un soupire de soulagement. La torture va bientôt prendre fin.

222, le nombre de la confiance. Beau présage pour nos premiers jours en tête à tête. Est-ce qu’on ressortira de cette chambre en ayant confiance l’un en l’autre ? Je traverse la chambre jusqu’aux grandes baies vitrées pour admirer la vue qui s’offre à nous.  Le panorama qui s’étale à nos pieds m’apaise. Je me retourne seulement quand le groom quitte notre chambre nous laissant enfin seul. Mon regard suit tous tes mouvements lorsque tu t’approches de moi. Tu es beau. Si beau. Doux félin. Redoutable prédateur. Mes bras passent sur tes épaules pour permettre à mes mains de trouver ton visage. J’aime. Beaucoup. Mes yeux se ferment sous ton baiser. La chambre bien sûr. Tu t’éloignes de moi me laissant pantelant pour… Défaire nos valises. Oh non, Navy. On aura bien le temps pour ça. Je n’ai pas encore eu ma dose.

Je traverse la chambre d’un pas rapide et déterminé, te retourne face à moi et te pousse doucement pour t’asseoir sur le lit. J’attends que ton regard trouve le mien, je profite de cette étincelle qui illumine tout ton visage. Mes lèvres, impatientes, s’abattent sur les tiennes. Mes doigts s’enroulent dans tes cheveux alors que nos langues entament une danse sensuelle qui m’avait bien trop manqué. Je te goûte, je retrouve ta saveur. Je prends un shot de toi. Notre baiser est passionné et à des goûts de souvenir. Un mois que j’attends de te retrouver. Un mois. Je me recule doucement et souris contre tes lèvres. On peut s’occuper des valises maintenant.


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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptyJeu 10 Fév - 12:00
A peine le temps de m’éloigner, de saisir le zip étincelant de nos bagages préparés en coups de feux, que je me retrouve à pivoter sur moi-même, mes yeux quittant le revêtement étincelant des valises pour se perdre dans d’autres étincelles. Tes yeux sont magnifiques, Will. On a souvent tendance à oublier les détails, à se perdre dans une silhouette, une ligne, sans s’attarder sur les petites complexités qui rendent un être unique et beau. Les iris d’une couleur rare, une mèche de cheveux rebelle qui se tortille, un petit pli au coin de la bouche, une fine cicatrice. Autant de chapitres dans la belle histoire d’un humain. Et toi tu es le roi de ces petites marques, l’empereur même de toute beauté. Sentir tes mains se presser sur mon torse dessine un immense sourire sur mon visage. Tout ça me manquait, et pourtant je n’en avais eu qu’une petite dose. Je savais que je reviendrais vers toi, indubitablement. Comme une évidence. Valse de nos langues, mes papilles ravies et je me réveille d’un sommeil inconscient de quelques minutes, affalé dans le lit, toi bien trop près de moi, bien trop loin à la fois. "C’est marrant. Je n’avais pas oublié ta saveur." Je te fais un clin d’œil. Je n’ai pas terminé ma dégustation ; chaque chose en son temps.

Je reprends le dévalisage, Arsène Lupin obnubilé par ta présence à mes côtés, et je t’ouvre ta valise. Je suis super anxieux de voir ce que tu vas penser des fringues que je t’ai choisi. Et du cadeau emballé dans mes bagages, pull de maille fin, bleu roi, d’une marque de haute couture. Je sais que tu n’es pas sensible à toutes ces pompeuses notes, mais je voulais le meilleur. Pour me rattraper. " Tu peux ouvrir ta valise s’il te plaît ? Ça me stresse de ne pas savoir ce que tu penses de ma course en magasin." Confidence pour confiance, je me glisse derrière toi, abandonnant mes tas de tissu. Je plonge ma tête dans ton cou, mes mains encerclent ta taille, et ton odeur envahit mes narines alors que je te serre tout contre moi. Mon étau de desserre pour laisser tes mains se balader sur les vêtements soigneusement pliés. Tu ne le sais sans doute pas, mais je les ai aspergé d’un peu de parfum, juste de quoi disséminer une odeur agréable à l’ouverture.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptyJeu 10 Fév - 15:48
Phrase anodine balancée après notre premier vrai baiser depuis un mois. Et pourtant, elle déclenche une vague de frissons qui recouvre la peau de mes bras. Tu as toujours les mots pour éprouver mes sentiments. Je glisse mes lèvres sur les tiennes pour y déposer un rapide baiser. Les yeux toujours fermés, je gonfle mon cœur avec ton odeur. Je n’avais rien oublié. Une confession dans un murmure. J’ai voulu me persuader que ce n’était rien, que cette nuit ne signifiait rien. J’essaye toujours de le faire. Mais je ne trompe personne. Tu as fait naître quelque chose en moi, je ne sais pas encore ce que c’est mais je suis accro. Et ca me fout une trouille bleue.

Je me détache de toi et tu reprends le déballage de tes affaires. Drôle de fixette. Je crois que tu n’apprécierais pas ma façon de traiter mes affaires. Je ne défait pratiquement jamais ma valise à l’hôtel. Je me contente de retourner toutes mes fringues jusqu’à former une boule informe de couleurs et de motifs. J’ai envie de me laisser tomber sur le lit mais ma curiosité se reporte sur la valise que tu as fait pour moi. Je n’en reviens pas que tu ai pensé à tous ces détails. Oh, tu sais je ne suis pas exigeant en fringues. Je porte tout. Je t’adresse un doux sourire pour te rassurer. Mes goûts vestimentaires ne sont pas toujours du goût de mes amis mais j’aime mélanger les styles et les couleurs. Je n’ai pas vraiment de limites. Mais je suis curieux de voir ce que tu as acheté. Découvrir dans quoi tu m’imagines va me révéler bien plus sur toi que tes mots.

Mes doigts se referment sur la fermeture de la valise. Je laisse ma tête reposer sur ton épaule. Si tu veux que je m’occupe de mes affaires, il va falloir arrêter de me distraire Kýrie St-Louis. Je reprends volontairement les mots de l’hôtesse, seuls mots que j’ai compris de votre conversation. J’ouvre la valise comme un coffre que je viendrais de découvrir. Ton parfum s’échappe de la valise entrouverte et mon sourire s’agrandit. Le diable est dans les détails. Et tu es diablement efficace. J’avance mon genou pour le poser sur le lit et me penche par-dessus tous les vêtements que tu as acheté. Tu m’as mentis et on reste trois semaines ? Mon rire se mêle au tien. Tu as fait beaucoup d’efforts pour moi, je me sens tellement privilégier que tu m’accepte dans ta vie, même pour quelques jours.

J’hoche la tête en sortant tout d’abord des basiques. Des t-shirts à la coupe classique, près du corps, aux couleurs sombres. Parfait. Je les dépose à côté de la valise en ajoutant un jean slim noir semblable à celui que je porte actuellement. Tu es observateur mais je n’en doutais pas. La chemise suivante est un choix plus osé. Mélange de vert et de violet, iridescent, surmonté de petites fleurs roses emmêlées dans des motifs tribaux. J’approuve. Tu sembles avoir pensé à beaucoup de situations, le formel se mélange à des pièces plus décontractées. Il y a des chemises à carreaux, des pulls fins à rayures et un que je met de côté de couleur lilas. Je continue à sortir mes trésors, un jean brut déchiré sur les cuisses, une chemise délavée orange, un pantalon souple avec un motif floral. Tu as acheté beaucoup trop de choses, Navy. Je me retourne en serrant contre moi une chemise arborant d’énormes Maneki-neko et un short de bain jaune fluo. C’est pour ne pas me perdre dans la foule ? Je souris et dépose un nouveau baiser sur tes lèvres douces. Merci. Pour les fringues, le voyage, pour être revenu. Les derniers mots sont lâchés dans un soupire. Je sais qu’une conversation pas forcément agréable nous attends mais on a du temps devant nous. Je veux profiter de toi et de notre première soirée.

J’attrape un t-shirt noir et le pantalon souple à fleurs. Je vais prendre une douche et après, je suis tout à toi. La journée en studio et le voyage ont laissé des traces. J’ai besoin de me rafraichir et de poser mes pensées pour aborder sereinement la nuit à venir.


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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptyJeu 10 Fév - 20:52
J'ai l'impression d'assister à un matin de Noël. Tu l'as joué cool, prétextant n'en avoir pas grand chose à faire des draps qui te recouvrent -et pourtant Dieu sait que je te préfère déshabillé aussi-, mais j'ai vu tes yeux plein de malice, et ce sourire fantastique, immense, éclipsant toute la lumière du Soleil. Me réchauffant bien plus encore que le Soleil, pour être honnête. "Si je t'avais emmené trois semaines sans t'en parler, le FBI aurait lancé une alerte." J'hausse les épaules. "Elias ne t'aurait pas laissé silencieux aussi longtemps." Regret instantané. Barrière dépassée sans le vouloir, les phrases accourant plus vite que ma réflexion. Je l'avoue, sans même fouiller, mes pupilles avaient vu ce nom sur ton écran plusieurs fois. Tu checkais, guettais des notifications. Je n'étais pas jaloux, d'ordinaire, mais cette attention que tu lui portais me préoccupait. Envieux d'une rockstar. On aurait dit une mauvaise fiction Wattpad. Le déballage continua. J'avais reculé, te laissant l'espace d'ouvrir en grand tes bagages, reculé aussi pour mieux observer tes réactions, restant silencieux dans un coin de la pièce. Mais ton corps appelle le mien, et en écho, je viens rejoindre de nouveau ton dos, déposant dans la bosse de ta nuque un baiser fin, doux. Comme un million de mots. A défaut de les dire, pour le moment du moins, je préfère te les écrire, les graver du bout des lèvres, du bout des dents, du bout de mon coeur. Je ris quand tu me parles de la chemise aux traits grossiers. Je l'ai trouvée dingue. Je te visualisais complètement avec. "Les lunettes de soleil corrigent aussi ma vue. Avec ce genre de motifs, tu es encore plus immanquable." Je ne pense pas pouvoir te perdre, dans tous les cas. J'ai l'impression, même sans être collé à toi, de sentir nos coeurs battre, résonner, sans me raisonner. Mon regard se perd dans tes cheveux, que j'hume, sentant toutes les odeurs de notre voyage. Grande inspiration, pour m'en imprégner encore plus. Petit frisson quand tu me parles grec. Alors, ça fait cet effet-là ? Je réserve quelques mots de plus, quelques tours de sorcellerie, de quoi t'éblouir un peu. Avant d'être footballeur, j'étais magicien.

Tu as fait une sorte de grande bouillie de couleurs, soupe arc en ciel, sur le lit qui n'était même pas défait. Mon doigt tique, quelques instants, sur mon coude, signe d'impatience. Je déteste le désordre. Mais ce n'est pas le moment d'être perfectionniste. Je me détends. Je rangerais plus tard. Mes bras encerclent à nouveau ton corps, te font tourner vers moi, me permettant de te subtiliser ta bouche, dans un instant si long que trois cycles de lune me semblent éclaircir la chambre. Nos mains se quittent alors que tu empoignes quelques fringues, direction l'immense salle de bain marbrée, de l'autre côté du mur. C'est loin. Loin. Loin. Je résiste à la tentation. "Écologiquement parlant, ce serait mieux qu'on se douche à deux." L'air parfaitement sérieux. Je veux te troubler, que tu te souviennes de chaque phrase. "Mais pour ce soir, uniquement, je t'accorde une dérogation de douche calme. J'ai encore pas mal de courbatures de l'avion et..." Yeux rivés sur le lit, souillé par la myriade de teintes de notre -ton- bazar. "...Je vais terminer de sortir mes affaires." Une dernière fois, mes lèvres se glissent sur toi, embrassent avec gourmandise ta bouche, avant de se poser sur ton front. "Bonne douche, Will."

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptyVen 11 Fév - 9:32
Je ne relève pas la pique sur Elias. Nous allons passer une bonne première soirée sur le sol grecque. Je vais tout faire pour et je sais que si je m’engage sur ce terrain, la soirée romantique peut tourner au règlement de compte. Nous avons déjà fait cette expérience et nos deux caractères sont aussi fort pour se lier que pour s’affronter. Même si j’avais apprécié le dénouement de nos premiers éclats de voix sur l’herbe de l’observatoire, je ne souhaite pas retenter l’expérience maintenant. Je laisse un silence planer entre nous pendant une brève seconde avant de reprendre le déballage de mes nouvelles affaires. Je préfère me fier à tes baisers plutôt qu’à tes mots. Si tu me kidnappes trois semaines, tu auras une horde de fans en colère aux fesses plutôt que le FBI. L’humour envers et contre tout.

Plus mes affaires s’étalent autours de moi et plus je note des signes d’impatience de ton côté. Plus je vois tes mains s’agiter et plus j’ai envie de semer mes fringues partout dans cette chambre pour tester ta patience. Reflexe de sale gosse. Je retiens un sourire, je ne sais pas si tu es prêt à passer autant de temps avec moi. Je ne suis pas du genre maniaque et encore moins organisé. Je laisse derrière moi des traînées d’affaires que je passerais des heures à chercher le lendemain en accusant la terre entière de dérober mes trésors. Heureusement, ma bouche retrouve rapidement la tienne et mes mains décident de partir explorer la petite bande de peau à la limite de ta ceinture. Je sens ton épiderme s’hérisser sous mes caresses alors que mon esprit divague sur une version de toi avec des lunettes de vue. Les battements de mon cœur s’emballent pour cette théorie que je me dois de vérifier pendant notre séjour.

Mon rire répond à ton air si sérieux. Je te remercie pour ton intérêt envers l’écologie et je vais prendre soin d’apprécier cette dérogation exceptionnelle. Par contre, je suis navré de te dire que tu risques d’avoir d’autres courbatures durant notre séjour. Sourire innocent. Je profite de notre baiser pour mordre légèrement ta lèvre inférieur puis m’éloigne dans un clin d’œil. Je fais quelques pas avant de m’arrêter, restant dos à toi. Je fais glisser mon t-shirt par-dessus ma tête et le laisse retomber sur le sol. Tu ne peux pas voir le sourire qui agrandis mes lèvres mais je suis sûr que tu peux te sentir. Quelques pas de plus et j’abandonne mes Vans et mes chaussettes. Trois pas et c’est mon jean qui atterri sur le sol. Sur le pas de la salle de bain, je retire mon boxer. Mes mots brisent le soudain silence qui règne dans le chambre. Bon rangement, Navy.

L’inconnu qui me fait face dans le miroir à l’air bien trop heureux pour être moi. J’ai pris l’habitude de croiser mon reflet sinistre ces dernières semaines. Avant d’allumer l’eau de la douche, je passe une tête dans la chambre en ne pouvant retenir mes mots. Hum au fait. Elias est marié à mon petit frère. Juste pour info. Cette fois, je me glisse directement sous l’eau chaude qui délie mes muscles éprouver par notre voyage. Je ne pourrais plus jamais prendre de douche sans repenser à ta remarque sur l’écologie. Tu es très fort pour t’immiscer dans ma tête, Navy. Je me sèche rapidement et enfile les vêtements que j’ai récupéré dans ma valise. Je débarque dans la chambre, emportant avec moi une odeur sucrée venant du savon que j’ai utilisé. Mes cheveux gouttent encore et je suis presque sûr que ce détail peut te rendre dingue. Alors, quelle est la suite du programme ?


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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptyVen 11 Fév - 13:28
Nos lèvres se mêlent une fois de plus alors que dans un souffle tu me taquines. Évidemment que ce séjour sera tout sauf reposant. La simple perspective de pouvoir caresser ta peau, m'imprégner de son odeur et de sa chaleur, l'embrasser même lorsque l'obscurité nous recouvrira, suffit à me donner des frissons et à me booster. Qui a besoin de caféine quand on a un Will, finalement ? Je ne sais pas vers quoi tout cela débouchera, un plan commence à se profiler, mais il est trop tôt pour se prononcer. Je caresse le bas de ton dos alors que tu commences à te dévêtir et que, sourire narquois du bout de tes lippes, tu jettes tes vêtements par terre. Tu veux jouer à ça ? Attends. Tu verras. Même pas le temps de te rattraper pour te faire basculer sur les draps de satin veloutés que tu t'es déjà jeté dans la salle d'eau. Un silence, quelques secondes, alors que j'imagine ton corps nu, à découvert de toutes nos envies, sous le couvent de cette chambre confortable. Il va être dur de ne pas te sauter dessus en plein milieu des rues. Tu es la pomme de tous mes pêchés, la tentation absolue, le seul morceau de sucre au milieu d'une plaine salée. Je t'entends me parler, aperçoit quelques mèches de cheveux et ton front qui dépassent de la porte, et je ris. "Parfait, hâte de le croiser aux repas de famille." Je secoue la tête, et alors que j'entends l'eau couler, la devinant brûlante sur ta chair, mes mains s'emparent de tous tes vêtements. Je ne résiste pas à l'odeur de ton T-shirt, contre lequel je réfugie ma tête, absorbant toute l'énergie, toutes les effluves que tu y as laissé pendant notre voyage. Je me tire difficilement de ton emprise, rangeant nos tissus dans les placards, les y mélangeant, comme un test pour voir si tu reconnaîtras ce qui t'est destiné. Et aussi, sciemment, pour que les manches se mélangent aux jambes, quand nous ferons de même juste à côté, sur l'immense lit qui n'attend que nos ébats. La chambre est belle. Je m'y promène un peu, attendant que tu sortes de la douche, découvrant chaque petit détail marbré des murs, râpant mes doigts contre les grandes colonnes blanches, et admirant la vue. C'est un mélange d'un bleu océan, d'un blanc absolu, et d'une foule d'autres nuances disséminées ici et là. Quel bonheur que d'être ici. Avec toi.

Avec toi, d'ailleurs, qui me tire de mes pensées, par ta voix exceptionnellement douce. Je te trouve un peu plus calme. La douche a cet effet sur les gens, parfois. C'est agréable. Ça l'est moins quand je constate que tu laisses couler tes cheveux sur le sol. Je tente de me contrôler, de penser à autre chose, tes yeux, tes doigts, ta bouche, ton cou. Tu dois me trouver robotique, les bras figés dans un mouvement étrange. Je ne tiens plus, et tirant de ce qu'il reste dans les valises une serviette noire, la mienne normalement, je me précipite sur toi, t'entoure de mes bras pour te bloquer, et t'essuie les cheveux, doucement mais suffisamment vite pour ne pas que tu grognes trop longtemps. "J'irais demander une autre serviette à la réception demain." Je me dégage, déposant mes lippes sur ton épaule, brièvement déshabillée, dont il émane une chaleur réconfortante. Tu es toujours humide, mais au moins on évite les glissades et les grands ménages. "C'est mieux comme ça." Je te souris. "Tu es beau." C'est tout. Pas besoin de grandes effusions. Je suis même déjà un peu gêné de t'avoir dit ça. J'enchaîne directement. "Je pensais qu'on pouvait se faire un bon repas ce soir." Je reprends ma marche dans la chambre, scrutant chaque recoin. "Pour être honnête, j'ai déjà réservé la table. Et le taxi." Ma main refait mécaniquement un pli du drap qui s'est défait, mes yeux retrouvent les tiens alors que je me retourne pour te faire face. "Et on pourra rentrer à pied. Athènes doit être belle la nuit. On pourra aller boire un verre aussi." Demain, ce sera plus dynamique, plus effréné. Je veux qu'on puisse prendre le temps, ce soir, de discuter, de se découvrir, avant de se jeter à coeurs perdus dans de nouvelles sensations fortes. Je m'assois sur le lit, prend l'une de tes mains au creux de la mienne, plongeant mes iris dans les tiennes. J'y retrouve les mêmes couleurs qu'au dehors, mais celles-ci étaient plongées dans le début de la nuit, alors que tes pastels brillent de mille feux.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptyVen 11 Fév - 15:45
Mon regard se pose sur toi alors que tu es complètement immobile. Tu me regardes étrangement et pendant une seconde, je me demande ce que j’ai bien pu faire pour te mettre dans cet état. Machinalement, je porte la main à mon nez pour vérifier que je ne suis pas en train de me vider de mon sang. Non… Alors pourquoi est-ce que tu as l’air aussi horrifié. Sans me laisser le temps d’ouvrir la bouche, tu attrapes une serviette et te jette sur moi pour sécher mes cheveux. Je savais que ça allait te rendre fou. Je n’ai pas fini de m’amuser avec tes obsessions, Navy. Le jeu ne fait que débuter. Je me tortille comme un enfant en riant et donne une tape sur ton postérieur avant de m’éloigner en remettant mes cheveux en place. Je suis beau et propre. Toi, tu à tomber mais complètement fou, Navy. Ne touche plus mes cheveux. J’éclate de rire en revivant dans ma tête la scène qui vient de se dérouler. Je dois reconnaître que tu as de la force et que tu n’as eu aucun mal à me maîtriser. Peut-être que je me ferais une carte dans une salle de sport à notre retour à Los Angeles. Ou dans une salle de boxe.

Devant le dressing, je lève les yeux au ciel. Tout est rangé, aligné. Je tire une paire de chaussettes et pendant un bref instant, je me demande ce que ça ferait de tirer sur une de ces jolies tours de Babel que tu as confectionné avec soin. Mes doigts me démangent et je brûle de voir ta réaction. Mon index se promène sur les tissus parfois soyeux, parfois doux et je me mors la lèvre inférieur pour aller contre mes pulsions destructrices. Je ne connais pas encore tes limites et je ne veux pas que tu sois stressé ou en colère pour notre soirée. Dans un sourire, je quitte le dressing et m’installe à même le sol pour remettre mes baskets et écouter la suite de notre programme. Est-ce que tu as tout prévu de nos trois jours ensemble ? C’est une vraie question. Je commence à me dire que tu serais capable d’avoir prévu notre programme heure par heure. Je ne sais pas si tu me fais peur ou si tu m’impressionne. Je déciderais de ce détail plus tard.

Je me relève et attrape ta main pour me loger entre tes jambes. Douce impression d’être exactement à l’endroit où je dois me trouver. Je glisse ma main dans tes cheveux tout en admirant ton visage. Tu m’a tellement manqué. J’ai passé les dernières semaines à t’imaginer dans les bras d’un autre et ça m’a rendu dingue. Invivable aussi même si les gars ont employés des termes plus vulgaires. Ma voix est un murmure quand je rapproche mes lèvres des tiennes. Il va falloir qu’on s’éloigne de ce lit sinon je vais foutre en l’air tout ton beau programme. Mes lèvres s’étirent et ma langue vient goûter la pulpe des tiennes. Il est à quelle heure le taxi ? Je suis d’accord pour me plier à tes exigences mais il va falloir que tu cèdes à certaines des miennes.

@Navy St-Louis Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 2663253458
Navy St-Louis
les cocktails sur le siège arrière
Navy St-Louis
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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptyVen 11 Fév - 18:47
Ne plus toucher tes cheveux, tu en as de bonnes Will. Pour ça, il faudrait que disparaisse cette aura de désir qui te recouvre, surplombe tes cils, drape tes hanches, enveloppe ta bouche de velours. Tu portes ce halo tout autour de toi qui me fait vibrer, dessinant les lignes de notre propre composition. Et tu y ajoutes par tes sourires note après note, ré après sol. Tu ne sais pas combien une musique peut te frapper le coeur jusqu'à ce que tu l'écoutes. Et ta symphonie s'est déversée en moi brutalement, enrobant mon myocarde tout entier de sa beauté irréelle. Si on en est là, aujourd'hui, les mains qui s'embrassent quand ce n'est pas nos lèvres qui le font, c'est parce que j'ai réussi à me détacher de mes règles. D'un manuel de vieux jeu, d'une série de consignes qui m'avaient enfermé dans un autre univers que le tien. Tu as choisi de briser la frontière de nos deux mondes dès que tu m'as regardé un peu trop longtemps, dès que nos corps ont fusionné. Si je n'obéis plus à mes propres règles, ce n'est certainement pas pour me soumettre aux tiennes. Je te souris.

Pendant que tu enfiles ta paire de baskets, je me place à l'autre angle de la pièce, et les yeux vers le plafond blanc et ses mille miroirs linéaires, j'orne mon buste d'une belle cravate noire. Sobre, classique, comme la veste et le pantalon cigarette que j'ai fumé pendant que tu prenais ta douche embuée. Dernier noeud, je bascule le tissu de mon épaule vers mon torse et vient m'asseoir sur le lit. A ta remarque, je ris jaune. C'est mon vrai problème, cette organisation permanente, cette impossibilité de partir à l'inconnu. Alors... "Oui, j'ai prévu pas mal de choses." Tu t'approches, démarche de fauve, et vient placer ma main contre tes côtes, alors que tu te places au-dessus de moi. Nos nez se touchent presque quand tu viens poser ta bouche sur la mienne. C'est toujours aussi bon. J'ai l'impression que cette fleur là ne fanera jamais. La perspective de plisser les draps n'est vraiment excitante que quand c'est en unissant nos chairs. "Il est déjà en bas, en fait. Depuis dix bonnes minutes, mais je voulais que tu finisses ta douche tranquillement." Une énième fois, je dresse les épaules vers le ciel, et cligne des yeux quand une mèche de tes cheveux vient tenter de percer la carapace de ma paupière. "Ils adorent les suppléments." Petite moue amusée, et je vole à nouveau tes lèvres, avant de te porter dans mes bras. Nos torses sont habillés mais leur contact me fait vrombir. Presque ronronner. Tu fais de moi une créature servile. Et j'adore ça. Je te bascule sur le dos, sur le lit, alors que je me place au dessus de toi, à mon tour, t'arrachant plus encore de ta chaleur par mes baisers incessants, piqûres de guêpes furieuses, qui attaquent ton cou, tes joues, ta nuque, et le haut de ton torse, sur ta clavicule. Je ne veux pas qu'on s'y perde tout de suite. Je me relève soudainement, coupant cette brusque magie, te tend une main. "On y va ?" Laissons la chambre devenir une fournaise aux aurores. J'ai faim. Je ne savais pas si tu étais végétarien ou quelque chose du genre, alors j'ai choisi un gastronomique grec avec toutes les options envisageables. On a beaucoup à apprendre l'un de l'autre, et un vieux dicton dit...

"On en sait beaucoup plus sur les gens à leur façon de manger. Après toi." Je t'ouvre la porte du taxi, après ce quart d'heure de route. La façade est jolie, colorée, lumineuse, mais tu lui fais de l'ombre. Je passe devant toi, donnant le nom de la réservation au type de l'accueil qui nous emmène jusqu'à notre table. "Il est plus souriant que le mec de l'ascenseur, hein ?" C'est le genre de choses qui me font marrer, souvent tout seul. Les menus arrivent. Je prendrais un truc au hasard. Je ne veux pas te quitter des yeux pendant que tu lis la carte, je veux deviner chaque réaction, que ce soit pour les plats ou pour la déco atypique, de plume et de tulle. Miroirs et couleurs, grande baie vitrée, juste à côté de nous, et Athènes qui s'étend au loin. Il est dur de ne pas voir que toi, cependant.

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#  Will & Navy / MY HEART IN A SUITCASE - Page 3 EmptySam 12 Fév - 21:37
Tu réussi une fois de plus à faire exploser mon monde avec de simples baisers. Ou peut-être que c’est mon cœur qui explose. Je suis presque surpris de pouvoir continuer à respirer quand je suis dans tes bras. Chaque baiser laisse une trace brûlante sur ma peau et j’en demande encore. Toujours plus. Mes lèvres se posent sur chaque centimètre de peau à ma portée alors que mes doigts s'emmêlent dans tes boucles brunes. Tes mèches qui enlacent ma main est une vision qui m’a longtemps hantée. J’essaye de me détendre, vraiment mais tout me ramène à ton absence. Alors quand un air frais remplace la chaleur de ton corps, je te laisse faire pour permettre à mes pensées de se calmer. J’attrape ta main et pousse un grognement juste pour entendre ton rire qui agit comme un baume sur mes sentiments meurtris. On y va.

Je me glisse dans le taxi et attrape ta main sur le siège, comme pour m’assurer que tu es bien là et que tu ne vas pas fuir. Nous allons donc en apprendre plus l’un sur l’autre ce soir. Mon regard est bien trop sérieux pour cet instant. J’expire et retrouve mon sourire. Mon pouce trace des cercles sur ta peau et ma bonne humeur revient à chaque nouvel anneau tracé. Je laisse mon regard traîné sur ton visage et j’essaye de mémoriser chaque courbe, chaque parfaite imperfection de ton visage. Mais quand le taxi s’arrête devant un établissement qui à l’air aussi chic que notre hôtel, je ne peux retenir une grimace. Tu aurais dû me prévenir qu’on venait dans ce genre d’endroit, j’aurais fait un effort. Mes yeux se baissent sur mon pantalon souple et mon t-shirt. Ma tenue est sobre mais pas adaptée à ce genre de restaurant. Je ne veux pas attirer l’attention ce soir, ni te mettre mal à l’aise.

Trop tard pour faire demi-tour, je suis tes traces jusqu’à notre table où je m’installe rapidement. Je me sens déjà mieux maintenant que nous sommes installés. J’aperçois quelques regards sur les tatouages qui recouvrent intégralement mes bras mais je me laisse couver par ton aura. Ton sourire est communicatif et je ne me sens jamais aussi bien que quand tu poses ce genre de regard sur moi. Je me demande à quoi ressemble mon regard quand il se pose sur toi. J’espère qu’il est aussi brillant que le tien. Oui, et bien plus séduisant. Je commençais à me dire que la beauté grecque n’était qu’un mythe. Je planque mon sourire joueur derrière le menu que je décortique. Le noms des plats réveille mon estomac qui me rappelle qu’il est vide depuis bien trop longtemps. Je relève la tête un instant quand un serveur vient nous demander si nous désirons un apéritif. Un vermouth s’il vous plaît. Avec de la glace et une rondelle d’orange. J’attends que le serveur s’éloigne avec notre commande pour me replonger dans le menu. A Rome, fait comme les romains. Je lève les yeux vers toi. C’est pour satisfaire ta passion des dictons.

Je repose finalement le menu et me retient d’attraper ta main qui me nargue sur la table. Alors, qu’est ce que ça fait de me fréquenter en dehors de ton taxi ? Tu tiens le choc ? Mon regard curieux trouve le tien et mes lèvres s’étirent dans un rictus amusé. Notre rencontre n’est pas commune. Nos dernières entrevues non plus. Mais nous ne sommes pas communs. Notre histoire est à l’image de nos âmes.

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