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 Trouble in paradise

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Alya Perey
La vendeuse d'étoiles
Alya Perey
https://laal.forumactif.com/t7158-alya-perey-o-toutes-les-constellations
#  Trouble in paradise - Page 3 EmptyJeu 1 Sep - 12:29
Le rôle merdique qui lui a refourgué lui prend les tripes alors qu'il lui ment droit dans les yeux. Putain, il la prend vraiment pour une conne en fait. Elle doit serrer fort les dents pour ne pas lui balancer les certitudes accumulées dans le nez. Elle sait, et merde, il sait qu'elle sait, mais il évite quand même, putain de stratégie d'évitement, qu'est-ce qu'elle fout la bordel ? Elle aurait mieux fait de rester au Phare avec ses colocataires, Julian ou Vic aurait fait à manger, Griff lui aurait conté des histoires d'étoiles depuis leur toit du monde et Lyss se serait invité pour la soirée. Pas de Styx qui avalait des pilules et lui mentait effrontément pour polluer son esprit. Une soirée bien plus agréable que de devoir subir les états d'âme d'un drogué, con de surcroît.
Mais tout ça elle ne peut pas le lui dire, ça ne veut pas sortir. Parce que c'est le gage, c'est ainsi, elle doit jouer à la régulière jusqu'à être libérée par l'alarme de son téléphone, rien de plus, pas de ligne à franchir. C'est juste ça. Ce n'est en tout cas pas parce que ça serait un mensonge ; parce qu'au Phare elle aurait passé chaque heure à laisser ses pensées s'égarer vers lui, se demandant s'il reviendrait, à scruter l'écran vide de son téléphone sans savoir qui finirait par retrouver le cadavre mort d'overdose de celui à qui elle avait prêté allégeance, celui qui assurait sa protection, celui qui… c'était tout. Éventuellement celui avec qui elle baisait de temps en temps. Mais c'était tout.

La sonnerie stridente fait tressaillir ses poumons alors que son regard est agrippé à celui de Styx, incapable de respirer. Libération des rôles et des corps, sans pourtant que le point qu'elle a serré ne se détende. Tension accumulée, comme à leur habitude, est-ce qu'ils ne savent communiquer qu'ainsi ? Ça la fatigue. Là, sous les étoiles, dans l'écœurement encore trop récent du romantisme, ça la fatigue. Ils ont bon dos à critiquer ceux qui se satisfont des baisers tout en douceur sous les pluies d'étoiles filantes, mais sont-ils vraiment mieux que ça à arracher les chair à vif, à creuser pour se faire du mal, à s'éviter consciemment tout en se percutant à chaque fois ? Leur ciel à eux est noir et traversé uniquement par deux comètes qui sont amenées, inévitablement, à se percuter. Feux d'artifice mortel qui finira par les détruire.

– Va te faire foutre, lâchent ses lèvres et ses pensées.

C'est toujours la même merde de toute manière. Un brouillon obscure qui prend place au fond de son estomac et lui hurle de de casser, lui hurle aussi de lui sauter à la gorge, de l'étrangler, de l'embrasser, de le planter en plein cœur, de le déshabiller. Est-ce que la violence c'est héréditaire ? Est-ce la trace, traînée de poudre, laissée là par les coups de son grand-père ? Les hématomes s'étaient estompés, mais il était resté autre chose dans ses veines, presque une soif malsaine des phalanges blanchies, des émotions trop fortes qui partent s'écraser contre les épidermes. Une érotisation de cette haine, de cette envie de mordre la peau de Styx jusqu'à goûter son sang, de le sentir bousculer brusquement sa fragilité.
Il s'éloigne d'elle alors que, figée comme une statue oubliée, détruite et pantelante, elle l'observe contourner la baraque pour aller ailleurs. Comme ces éléphants qui quittent le troupeau pour mourir, Styx cherchait peut-être juste la solitude pour crever. Et tant mieux. Il n'avait pas besoin d'infirmière, lui-même l'avait dit, alors qu'il se démerde tout seul. Elle le retrouverait peut-être au matin, baignant dans son vomi, le teint cadavérique. Elle pourrait toujours l'enterrer dans la forêt, personne ne venait jamais ici ; personne ne connaissait cet endroit. Revenir à Los Angeles après ça serait délicat, mais elle aurait ce refuge pour se remettre sur pied – et tant pis pour le Phare. Un certain répit qui ne risquait pas d'être troublé avant un moment, le temps de se construire une nouvelle identité, autre chose, d'abandonner la vendeuse d'étoiles, Alya Perey, la régulière de Styx Hart, d'oublier tout ça pour se forger une nouvelle armature. Elle avait déjà survécu une fois à cette fuite, elle y survivrait encore, quitte à retourner en Europe.

Pourtant au-delà de la boule de colère, autre chose brûle en elle et, son bras percute les verres de vins qui explosent contre la rambarde dans un bruit presque décevant, étoiles translucides qui s'étiolent devant ses yeux. L'une d'entre elles, tempérament un peu plus explorateur, s'est incrustée dans sa peau et elle l'observe quelques instants avant de la retirer, observant la blessure nette ou perle le sang. Soupir ferreux qui s'extrait de ses lèvres alors qu'Alya retourne à l'intérieur, observant le jeu de Uno défait, le téléphone qui sonne toujours, le plat de légume qui sent bon à la cuisine et auquel, pourtant, elle n'a aucune envie de toucher. Scrutant les cartes, elle éteint la sonnerie qui agace ses oreilles avant de s'asseoir devant la table basse, les attrapant les unes après les autres pour les déchirer, monticule de papier arc-en-ciel qui se forme. Qu'il aille bien se faire foutre. Tant pis pour le vœu formulé auprès des étoiles filantes ; elle ne gagnera pas d'autres parties, elle n'a jamais cru aux vœux de toute manière, ce sont juste des histoires pour les enfants.
Elle ne sait pas combien de temps ça lui prend, mais aucune carte n'est laissée entière. Fière alors du monticule de déchirures amoncelées, elle l'abandonne et, avec un dernier regarde au feu qui meurt dans la cheminée, monte à l'étage. Un tour à la salle de bain lui annonce la fin de ses règles - dommage, il n'y a personne avec qui elle a envie d'en profitwe.
La chambre qui l'accueille est impersonnelle, mais sent le propre et elle n'a besoin de rien de plus ; là, les rideaux ouverts sur la nuit et la Lune qui projette ses ombres contre les murs, elle observe un instant le sang séché sur sa main avant de se blottir sous la couette à l'odeur de lavande, sans pourtant trouver le sommeil, dérivant vers des cauchemars éveillé sur un cadavre qui flotte au milieu du lac ; lorsqu'elle sapproche, les visages se mélangent et elle ne sait plus, est-ce son corps ou celui de Styx ?
Styx Hart
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Styx Hart
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#  Trouble in paradise - Page 3 EmptyVen 2 Sep - 12:17
La nuit m’enveloppe dans une couverture rassurante. Dans le noir, seul au milieu de nul part, je me sens étrangement bien. Personne pour épier mes faits et gestes, pour me juger, pour rapporter à mon frère combien je suis un Prez merdique pour mon chapitre. La bouteille de vin à moitié entamée gît à mes côtés, seul témoin de ma déchéance nocturne. Pourtant, ce n’est pas la sérénité qui règne en maître sur la terrasse mais plutôt un amalgame de sentiments qui fait bouillir mon sang. De la colère, de la gêne, de la tristesse, de la rage. J’ai mis le tout dans un shaker, ajouté des paillettes illégales et secoué bien fort jusqu’à faire péter mon cerveau comme un vulgaire bouchon de champagne. Quand je rouvre les yeux, les constellations continuent de briller au-dessus de mon crâne comme si de rien n’était. Mon monde est en train de s’écrouler et pourtant le monde continue de tourner. C’est incompréhensible.

Je cligne plusieurs fois des yeux et me rend à l’évidence, je suis encore vivant. La déception serre ma gorge mais l’idée de devoir ingérer une nouvelle gorgée de vin suffit à me provoquer une nausée acide. J’ai besoin d’eau mais je redoute de devoir remettre les pieds sur la scène du crime. Mon regard se perd en direction des lattes de bois qui mènent au salon. Je ne sais pas si tu m’attends avec une batte devant la baie vitrée ou si tu as abandonné la partie pour aller te coucher. Je ne mérite sûrement pas que tu restes debout pour attendre que je veuille bien revenir t’affronter mais j’aimerai te trouver sur le canapé, ton regard assassin tourné dans ma direction. Enfin, je crois. Au-dessus de ma tête, une étoile filante perce l'obscurité comme si le ciel aussi se foutait de ma gueule.

Va te faire foutre !

Voilà que je me mets à insulter les étoiles, je vais finir à l’asile dans peu de temps à se rythme. Je ne ferais pas de vœux, c’est des conneries tout ça. Comme une boule de feu pourrait avoir un quelconque pouvoir sur la merde que représente ma vie. Je quitte la sécurité de mon transat et accuse un nouveau vertige. C’est rien, j’ai dû me lever trop vite. Je me rassure comme je peux même si je suis conscient que putain, je me mens à moi-même, tout seul comme un grand. Pas besoin d’ennemis quand on est moi, je me débrouille très bien tout seul pour m'auto-saboter. Zigzaguant parmi des obstacles invisibles, je rejoins l’intérieur de la maison où un feu brûle encore dans la cheminée. Les vestiges de notre paquet de cartes sont étalés sur la table basse attestant de ton humeur. Je suis réellement surpris que tu ne sois pas venu m’enfoncer un couteau dans le bide pour te passer les nerfs. Tu n’avais sûrement pas envie de t’emmerder à traîner mon cadavre à travers la forêt pour m’enterrer.

Avant de monter à mon tour rejoindre l’étage, je passe par la cuisine et étanche ma soif avec une bouteille d’eau que je récupère dans le frigo. Ce n’est qu’à ce moment que je repère les traces de sang que j’ai laissé partout derrière moi. Inspection rapidement de mon torse et de mes jambes mais mes vêtements ne sont pas tachés. Pourtant du sang est bien visible à mes pieds. Mon cerveau engourdi met un peu de temps à comprendre que le liquide écarlate provient du dessous de mes pieds. Coup d'œil vers la rambarde et je me rends compte seulement maintenant que nos verres ne sont plus là. Tu as du les éclater au sol dans un excès de colère et j’ai marché sur les débris comme un idiot sans m’en rendre compte. Peut-être que je devrais penser à une reconversion en fakir. Je semble douée pour marcher sur des trucs coupants sans me plaindre.

Les traces de sang peuvent attendre demain mais je peux faire une croix sur mon pieu tant que j’arrive à faire de l’art abstrait avec une partie de mon corps. Les escaliers sont une nouvelle épreuve pour mon équilibre précaire mais j’arrive à l’étage sans encombre. On augmente la difficulté avec une douche et un sourire moqueur s’attache à mes lèvres quand retirer mes fringues devient une épreuve olympique. L’eau chaude détend mes muscles et fait descendre mon rythme cardiaque encore malmené. Je prends le temps de le débarrasser des éclats de verre qui font briller de milles feux mes plantes de pieds. Châtiment mérité pour mon attitude de connard.

Ce n’est que quand ma main agrippe la poignée de la porte qu’un doute m'envahit. La chambre adjacente à la porte fermée, tu dois avoir choisi celle-là pour te coucher. Est-ce que tu dors ? Est-ce que tu es en train de mettre au point un plan pour te débarrasser de moi ? Surement. C’est ce que je ferais à ta place. Je sais que je ferais mieux de te laisser de l’espace ce soir et de t’affronter demain matin quand on sera tous les deux reposés mais je suis une sorte d’expert en mauvaise décision. Ma main lâche la poignée et agrippe celle de ta chambre. Je te découvre allongé, dos à moi. La lune éclaire tes courbes et se soulève au rythme de ta respiration. Je n’ai pas besoin de plus de lumière que celle que m’offre Nyx, je connais parfaitement chaque recoin de cette maison.

Il n’est pas question que je te fasse des excuses à voix haute. Il n’est pas question que je m'épanche sur ton épaule pour te livrer mes problèmes d’addiction. Je me contente de te rejoindre sur la couette et de passer mon bras autour de ta taille. Mon visage dans tes cheveux, je retrouve l’odeur de noix de coco de ton shampoing. Foutue odeur qui m’arrache un sourire niais digne des films romantiques qu’on a tous les deux en horreur. J’attends ta réaction, m'apprêtant à me faire chasser de ton lit accompagné par une escorte d’insultes. Mon palpitant recommence sa course folle mais cette fois, rien à voir avec une pilule multicolore.

@Alya Perey
Alya Perey
La vendeuse d'étoiles
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#  Trouble in paradise - Page 3 EmptyVen 2 Sep - 12:54
Elle est dans cet état étrange, entre veille et songe, lorsque la poignée de la porte de sa chambre grince dans son dos. Sa chambre. Comme si quoi que ce soit lui appartienne un tant soi peu dans tout cet univers ; la poignée de la chambre qu'elle a choisie dans l'indécence faste du palace en pleine forêt de Styx, voilà qui est plus exact. Est-ce un cauchemar éveillé qui prend forme dans son dos ? Une ombre froide qui se glisse sur le parquet, pour envahir toutes ses pensées - mais n'est-ce pas déjà un peu le cas ? Où qu'elle aille, l'ombre la poursuit. Dans les ruelles sombres de Los Angeles, cette ville qu'elle pensait si bien connaître, petit rat qui se faufile sur le béton avec l'assurance de celle qui sait éviter les flaques de lumière des lampadaires pour filer se perdre entre les murs, mais l'ombre connaît tout aussi bien ses rues, peut-être même plus, jusqu'à la retrouver dans des impasses. Il la suit également à la trace jusqu'au lac noir que la forêt domine, s'enfonçant dans l'eau à sa suite - mais depuis quand sait elle nager ? non, elle ne nage pas, elle flotte comme si l'eau était devenu un amas de nuage tout juste capable de la soutenir -, probablement pour l'attraper par les chevilles et la noyer. Et voilà que l'ombre la suite jusque dans cette chambre, jusque sous le refuge de sa couette, croque-mitaine aux griffes assez effilées pour pénétrer chacun de ses songes.

L'ombre glisse sur le parquet qui grince avec trop de lourdeur pour qu'Alya doute encore ; l'ombre s'est matérialisée en quelque chose de bien réel, de palpable, un être de chair et de sang, de feu et de haine. Une chaleur insidieuse qui soulève les draps pour se glisser contre elle alors que, cette fois les yeux bien ouverts en direction de la fenêtre qui laisse pénétrer la Lune, elle ne bouge pas, ne tressaille pas de cette étreinte soudaine qui n'a rien des murmures glacés qu'elle s'était imaginés. Le bras qui entoure sa taille n'a rien de la transparence qu'on pourrait attendre d'une ombre ; lui aussi est bien réelle, fort, comme s'il serrait quelque chose d'infiniment précieux, alors que ce n'est qu'elle, la vendeuse d'étoiles qui ne sait même pas nager. Le souffle qui se perd dans ses cheveux prouve que l'ombre, en plus d'être solide, est bien vivante. Un souffle qui s'égare entre ses mèches et ses frissons, qui soulève les grains de peau de son épiderme avec trop de douceur pour un simple croque-mitaine.

Alors Alya se retourne dans sa chrysalide de draps. Les rayons de Lune se perdent sur les traits d'un visage un peu trop bien dessiné dans son esprit et ses doigts viennent les suivre quelques instants, dérivant sur ces lignes qu'elle pourrait deviner les yeux fermés. Aucun mot n'est échangé ; elle n'en attend aucun de toute manière, ils ont toujours été si mauvais avec les mots, comme si ça cassait tout : les verres à vin, les cartes, leurs émotions. Le silence est bien plus érotique dans cette nuit qui se décortique sous leurs respirations agitées, sous ces pouls qui palpitent un peu trop fort, parce qu'ils savent ce qui va se passer ; ils s'en doutent tout du moins, explosion de comètes qui se rencontrent et...
... et Alya embrasse Styx. Pas comme sur la terrasse contre cette maudite balustrade où ce rôle de régulière l'avait forcée à se frayer un chemin en douceur entre ses lèvres. Non, elle l'embrasse vraiment, avec leur réalité à eux, une fureur qui leur correspond bien mieux, ses doigts qui s'agrippent à la peau quitte à rouvrir la fine blessure sur son poignet, les dents qui cherchent à mordre, les corps qui veulent se fondre l'un contre l'autre, avec rudesse.
Il vaut mieux laisser parler les corps parce que les mots, eux, alourdiraient tout ce tableau, incapables de teindre la vérité. Parce qu'elle est trop laide, trop niaise, trop romantique. Trop différente d'eux. Ca ferait peur, ça ferait mal. Les corps eux, même s'ils ne peuvent pas mentir, ne les forcent pas à se retrouver face à leurs propres démons. Pas directement, en tout cas.
Styx Hart
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#  Trouble in paradise - Page 3 EmptyVen 2 Sep - 14:56
Pas de coups, pas d’insultes qui brisent le quiétude de la pièce. Juste une ombre qui se déplace en silence comme pour reprendre une place qui a toujours été la sienne. Yeux dans les yeux, il n’est plus question de s’affronter. Ce que j’y lis me terrifie autant qu’il me rassure. Ce regard qui hante mes nuits, qui ressemble trop au mien pour que je puisse ignorer les flammes qui dansent derrière ses pupilles. Ces flammes de l’enfer qui nous lient bien plus qu’on veut bien le laisser croire. Ce regard qui me fait abandonner la bataille et déposer mes armes au sol. La vendeuse d’étoiles vient de terrasser le chef de gang, une fois de plus. Tes cris m'auraient permis de trouver une échappatoire, de quitter ce lieu de luxure, de fuir l’électricité qui crépitent entre nous. Mais ton silence me donne une bonne raison de rester et de m'offrir à tes mains.

Mes paupières se ferment, laissant tout le loisir à tes doigts froids de parcourir mon épiderme brûlant. Je relâche le souffle coincé depuis notre dispute et ma poitrine semble tout à coup plus légère. Je respire mieux, la vie reprend ses droits là où la mort avait laissé son emprunte. Je profite de ces centaines de frissons que tu envoies parcourir mon visage, horde de sensations que je n’arrivais plus à éprouver. Parce que tu es la seule à être autorisée à me toucher, tu es la seule dont j’aime le contact. La seule. La seule. Je chasse ses mots loin de mon esprit parce que je ne veux pas y penser. J’ai déjà utilisé ma carte joker, je n’ai plus le droit à l’erreur ce soir.



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#  Trouble in paradise - Page 3 EmptySam 3 Sep - 11:28
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#  Trouble in paradise - Page 3 EmptySam 3 Sep - 17:13


Posant un pied par terre, elle cherche du regard sa culotte avant de se rappeler du sort qui a été fatal à celle-ci. Grincement discret des dents, mais elle a juré de se venger et, étrangement, l'aurore lui découvre un aspect joueur quand elle devrait être en train de vouloir fuir cette pièce à tout pris. À l'inverse, elle prend son temps pour observer les vêtements éparpillés jusqu'à trouver ce qu'elle cherche sur le parquet. Discrétion absolue, elle sort sur la pointe des pieds, descend l'escalier rapidement jusqu'au salon et rejoint la cuisine dans laquelle elle observe des traces de sang sur le carrelage - décidément, ce weekend semble être sous le signe de l'hémoglobine.
Sans s'y attarder cependant, elle ouvre les tiroirs jusqu'à trouver ce qu'elle cherche et, quand enfin elle tire une paire de ciseaux, un sourire diabolique s'inscrit sur ses lèvres avant qu'elle ne commence méticuleusement à dépecer le boxer volé à Styx. Oeil pour oeil, dent pour dent.

Satisfaite de son méfait, elle remonte à l'étage et se glisse par la porte de la chambre qu'elle a laissé entrouverte pour disperser son puzzle sur les draps de son réveil, pluie d'étoiles noires au petit jour. Il risque d'avoir une surprise en ouvrant les yeux, mais pour l'instant sa respiration régulière la rassure ; il est encore aux bras de Morphée et ne semble même pas troublé par des cauchemars. Tant mieux, ça lui laisse un peu de répit et elle se surprend soudain à l'observer un peu trop longtemps sur la lumière orangée du matin ; à quoi pense-t-elle ?
Se ressaisissant, elle tourne les talons et abandonne le tableau déchiré du sous-vêtement derrière elle pour retrouver le chemin vers la salle de bain. Elle a bien besoin d'une longue douche et ne songe même pas à d'abord trouver une serviette, ni même à fermer le loquet de la porte de la pièce que déjà elle se réfugie sous le jet puissant qui vient se perdre contre les torpeurs accumulées de son corps nu.
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#  Trouble in paradise - Page 3 EmptyJeu 8 Sep - 15:40
Les rayons du soleil viennent accrocher mes cils pour me tirer doucement des bras de morphée. J’ai dormi d’une traite d’un sommeil sans cauchemars. Cela fait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé et j’ai plus l’impression d’être tombé dans un coma opaque plutôt que d’avoir traversé les dernières heures nocturnes dans tes bras. Qu’importe, je me sens reposé et ce n’est pas arrivé depuis bien longtemps. Mes muscles sont encore engourdis d’avoir dansé avec toi hier soir, seule façon que j’ai trouvé pour te montrer que je regrettais mon coup de sang. Je tends mon bras et au lieu de trouver ton corps chaud encore endormi, ma chair ne rencontre que le coton froid des draps qu’on a délaissé depuis plusieurs minutes. Je me doutais que tu n’attendrais pas que je me réveille pour profiter d’un nouveau moment à deux. D’un moment uniquement physiquement bien sûr, quoi d’autre ? Tu as dû fuir au rez-de chaussée pour ne pas nous imposer une intimité que nos cerveaux auraient eu du mal à accepter.

Je cligne des yeux plusieurs fois pour habituer ma vision à la luminosité de la chambre. Les rideaux n’ont pas été tirés et les rayons du soleil matinal baigne la pièce dans une douce lumière jaune. Des points noirs continuent de danser devant moi et mes paupières sont bien incapables de les faire disparaître. Ce n’est qu’au moment où je tends un bras devant moi que je me rends compte que les points noirs sont bien réels. Mon cerveau n’arrive pas à se mettre en route pour comprendre pourquoi notre lit, enfin mon lit ou ton lit, bref pourquoi le lit dans lequel je suis couché est couvert de confettis. Tel un enfant, je suis assis en tailleur sur les draps blanc qui contrastes avec mon corps tatoués, les poings frottant mes yeux encore lourd de sommeil. J’attrape une poignée de confettis et quand mon cerveau se met enfin en route, mon éclat de rire remplit le silence de la chambre. Il faut croire que mon boxer n’était pas à ton goût. Culotte pour boxer, j’accepte la sentence. Je ne suis pas du genre pudique alors me balader à poil parce que tu auras fait un sort à mes sous-vêtements ne me dérange pas. Putain, tu es complètement follet et j’aime un peu trop cette folie.



@Alya Perey
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